Re: [OSM-talk-fr] journée opendata à rennes - CR
Merci Fabrice pour ce CR. 2010/11/29 Fabrice Phung fabr...@phung.fr: Bref résumé de la journée d'évangélisation opendata à Rennes. 100 personnes attendues dont 1/3 venant de l'europe (vus: royaume-uni, pologne, finlande). Une assemblée de gens au fait du sujet, peu/pas de contradicteurs. Attention ça ne porte pas QUE sur les données géographiques. OSM a été cité de nombreuses fois. Mais la la carte montrant les libérations de données est sous gmaps :( Et en plus, il manque pas mal de libérations de données. Ex pour OSM en France : Cadastre, Tours, Grasse, CRAIG, CC Presqu'ile Crozon ... ... et en Suisse : SITN, SITG, SITJ, Lausanne city, EPFL, ... Bilan perso -- cette manifestation a drainé du monde (voir les participants ici: http://www.epsiplus.net/news/events/opendata_and_re_use). Les principales questions que se posent les participants : * comment associer les consommateurs de données publiques ? Hmm, à quel sens exactement ? Comment les informer des mises à jour / les associer à la production de données / les regrouper ? S'il s'agit de les associer à la production, je pense que c'est assez illusoire dans le cadre des données publiques. A part remonter des informations qui seront ensuite validées par l'administration en question (ex: http://signalez.yverdon-les-bains.ch/interface/), je ne crois pas en un modèle ou la production de données se fait d'égal à égal. * quelle responsabilité pour l'acteur public libérant ses données, comment préciser/contrôler les finalités ? Responsabilité : aucune. C'est AMHA un prérequis pour la mise à disposition des données de manière gratuite. On ne peut pas demander des données gratuites sans avoir financé spécifiquement leur production/mise en forme/création de métadonnées/mise à disposition. Et je ne crois pas en la capacité actuelle de l'état à investir plus dans ses administrations pour couvrir ce besoin. Sur les finalités : celui qui met à disposition n'a pas à s'en occuper. Il faut bien sûr rester dans un cadre de protection de la vie privée des citoyens. * quelle licence ? C'est le point fondamental. Eviter les clauses NC. Si possible, placer la donnée dans un cadre légal le moins restrictif possible, pour faciliter l'usage. On arrive très vite à des imbroglios juridiques pas possibles si on cherche à créer des mashups avec des données venant de plusieurs sources, chacune avec ses exigences propres en terme de restrictions. Concrètement, cela veut dire qu'il faut choisir sa licence en partant du haut de cette échelle de liberté : PDDL = CC0 CC by CC sa ODbL = CC by-sa * quel modèle économique ? Aucun si possible. Mettre en place un système de perception de redevance pour des données coûterait probablement plus cher que ce qu'il rapporterait. Il faut recommander la simple mise à disposition des données brutes sans contrepartie. quelques remarques à retenir : * ne pas faire de la qualité [des données] un prérequis totalement d'accord. * évaluer la réutilisation, avoir des indicateurs oui. F. ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr
Re: [OSM-talk-fr] journée opendata à rennes - CR
On Tue, 30 Nov 2010 11:32:56 +0100, François Van Der Biest francois.vanderbi...@camptocamp.com wrote: Et en plus, il manque pas mal de libérations de données. Ex pour OSM en France : Cadastre, Tours, Grasse, CRAIG, CC Presqu'ile Crozon ... ... et en Suisse : SITN, SITG, SITJ, Lausanne city, EPFL, ... Ben, andrej.osterman at ec.europa.eu ... Mais la granularité de cette carte européenne a certainement des limites qui nécessitent une factorisation (régionale ?) * comment associer les consommateurs de données publiques ? Hmm, à quel sens exactement ? Comment les informer des mises à jour / les associer à la production de données / les regrouper ? Il faut se rappeler que le débat concerne *toutes* les données publiques. Le gisement est énorme, et la réutilisation non acquise dans tous les cas. Cette question a entraîné d'autres questions: quelle (sur)charge pour le service libérant, quel niveau de service, on s'arrête aux communautés de développeurs ou on fait du sur-mesure, on veut mettre l'utilisateur au centre mais comment fait-on pour connaître ses besoins... Donc oui toutes les questions, et d'autres. * quelle responsabilité pour l'acteur public libérant ses données, comment préciser/contrôler les finalités ? Responsabilité : aucune. C'est AMHA un prérequis pour la mise à disposition des données de manière gratuite. On a pas dit gratuit. Gratuit vient en premier parce que c'est compliqué de faire payer et pas toujours rentable. Quant à la responsabilité et la finalité, elles se rejoignent. Prenons le cas d'école qui tombera sur la tête à OSM un jour, l'invasion du Costa-Rica par le Nicaragua: http://www.gautrais.com/Invasion-du-Costa-Rica-par-Google (je n'y aurais pas cru si je n'avais un correspondant sur place !). Google recule sur la pointe des pieds à l'abri de sa licence mais les dommages sur l'image de marque sont là. Les politiques y sont sensibles, la judiciarisation de la société incite à la prudence. * quelle licence ? C'est le point fondamental. Eviter les clauses NC. Si possible, placer la donnée dans un cadre légal le moins restrictif possible, pour faciliter l'usage. On arrive très vite à des imbroglios juridiques pas possibles si on cherche à créer des mashups avec des données venant de plusieurs sources, chacune avec ses exigences propres en terme de restrictions. Oui, c'est déjà pas toujours évident d'indiquer (c) OSM CC-by-SA en bonne place sur la carte :) Je crois qu'il y avait à peu près consensus dans ce sens, même si l'atelier pour une licence européenne a apporté davantage de questions que de réponses. * quel modèle économique ? Il faut recommander la simple mise à disposition des données brutes sans contrepartie. Ca va un peu plus loin, exemple Rennes métro qui organise des concours dotés sur la réutilisation de leurs données. Quitte à libérer, l'administration publique veut un retour sur investissement, voir un retour médiatique, et peut donc souhaiter contribuer à la réutilisation moyennant finance. D'autres modèles peuvent reposer sur l'émergence de sociétés spécialisées dans la publication, des sortes de concessionnaires ou d'opérateurs de données publiques. ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr
[OSM-talk-fr] journée opendata à rennes - CR
Bref résumé de la journée d'évangélisation opendata à Rennes. 100 personnes attendues dont 1/3 venant de l'europe (vus: royaume-uni, pologne, finlande). Une assemblée de gens au fait du sujet, peu/pas de contradicteurs. Attention ça ne porte pas QUE sur les données géographiques. OSM a été cité de nombreuses fois. Mais la la carte montrant les libérations de données est sous gmaps :( désolé, n'ai noté que quelques citations pour réutilisation, avec risque que cela soit fait hors contexte. Les présents voudront bien rectifier si grosse bêtise. Introduction de Gwenegan Bui, vice-président Région Bretagne -- * c'est normal de rendre publiques les données payées par les impôts des citoyens FING -- * si vous ne partagez pas vos données, d'autres le feront à votre place actuellement, c'est google qui profite de l'accès aux informations publiques * toute donnée publique est réutilisable (y associer conditions simples et légères comme la traçabilité auteur) * pas seulement accès aux données, mais réutilisation et redistribution RENNES/RENNES METROPOLE -- * pourquoi ouvrir ? parce qu'on croit en l'intelligence créative des citoyens et habitants. * insiste sur l'interne mobile qui va modifier radicalement l'usage - voir: http://www.data.rennes-metropole.fr/ BREST -- * on retient que la démarche résulte d'initiatives individuelles: un élu, un service SIG OPEN DATA CITIES (Greater Manchester) -- * target valuable data that will have popular impact, not all data will be used. * schéma intéressant montrant les interfaces entre la sphère publique et les citoyens: développeurs, médias, éducation. * mentionne que l'on a assiste à a battle between cities to be the most open. * exemple: les dépenses de plus de 500L sont publiques ! * the point is THE LICENCE* GFII (groupement français de l'industrie de l'information) -- * La valeur des données publiques augmente lorsqu'elle est mashupée. Le potentiel économique est lié à la capacité de faire quelque chose à partir de ces données. * développer une industrie du contenu FINLANDE : projet données publiques -- * le public est mauvais pour faire du buisness. le privé est bon. donc le public donne ses données, le privé génère de l'activité, le public récupère sa mise. * un schéma intéressant montrant le schéma open data clearing house et proposant un processus harmonisation ouverture distribution utilisation EU: Andrej Osterman, responsable information communication -- la carte des mouvements de libération des données en europe: http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8oe=UTF8msa=0msid=105833408128032902805.00048bfbba4ecb314e822 Il y a eu ensuite des ateliers avec restitutions assez difficile à transcrire ici (beaucoup de questions et peu de réponses). Bilan perso -- cette manifestation a drainé du monde (voir les participants ici: http://www.epsiplus.net/news/events/opendata_and_re_use). Les principales questions que se posent les participants : * comment associer les consommateurs de données publiques ? * quelle responsabilité pour l'acteur public libérant ses données, comment préciser/contrôler les finalités ? * quelle licence ? * quel modèle économique ? quelques remarques à retenir : * ne pas faire de la qualité [des données] un prérequis * évaluer la réutilisation, avoir des indicateurs ___ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr