Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-07 Par sujet solarus
On Wed, 05 Sep 2012 23:03:27 +0200, Fabien V. list-fr...@beufa.net
wrote:
 _ping_._ovh_._net_ ? 

Bonne initiative, mais il manque une entrée  pour l'IPv6.

Je m'étonne que personne n'ai parlé d'IPv6. Sur toute mes liaisons qui
ont un adressage IPv6, je considère que la liaison est HS si les
requêtes v6 n'aboutissent pas, et je bascule sur une autre liaison. Il
est d'ailleur possible sous Linux, de configurer les interfaces réseaux
avec cette condition.

Nous raisonnons avec l'idée de l'IPv4 est prioritaire et l'IPv6
optionnel, alors que les systèmes (notamment le DNS), fonctionnent à
l'inverse.
Nous devons raisonner de la même manière que les systèmes si nous
voulons les tester correctement.


Pour en revenir au coeur du sujet, l'initiative d'OVH est la bonne. Il
faudrait que chaque fournisseur ou hébergeur mette en place une ou
plusieurs mires dans son AS. On peut envisager des mires IP par AS
(comme pour les Looking Glass BGP) ou par préfixes pour les gros réseau
(une mire pour /16 donné par exemple).
Ce système permettrait de faire des tests à l'intérieur de son AS entre
préfixes, mais aussi entre AS, afin de prévoir différents scénarios de
panne (dernier km, perte de transit, blackhole,...).

J'encourage fortement les opérateurs (gérant un AS et/ou des préfixes)
à mettre en place des mires IPv6 et IPv4, afin que de bonnes pratiques
réciproques puissent s'installer en terme de test IP.

My 2 cents
Solarus


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


RE: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-07 Par sujet Christophe HUBERT

Nous raisonnons avec l'idée de l'IPv4 est prioritaire et l'IPv6
optionnel, alors que les systèmes (notamment le DNS), fonctionnent à
l'inverse.
Nous devons raisonner de la même manière que les systèmes si nous
voulons les tester correctement.

Pour ma culture personnelle, pourquoi l'ipv6 serait prioritaire sur le DNS ? 
Sur mes systemes, les requetes DNS se font en ipv6 parceque j'ai configure un 
resolver ipv6 en premier, sinon ca passerait tout en ipv4 et serait en fallback 
en ipv6 si jamais ca ne repond pas en v4.

Christophe



---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


RE: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-07 Par sujet solarus
On Fri, 7 Sep 2012 11:30:59 +, Christophe HUBERT
christophe.hub...@agarik.com wrote:

 Pour ma culture personnelle, pourquoi l'ipv6 serait prioritaire sur
 le DNS ? Sur mes systemes, les requetes DNS se font en ipv6 parceque
 j'ai configure un resolver ipv6 en premier, sinon ca passerait tout en
 ipv4 et serait en fallback en ipv6 si jamais ca ne repond pas en v4.
 
 Christophe

Peu importe que ton résolveur soit accessible en IPv4 ou IPv6, ils se
comportent exactement de la même manière.
Les requêtes DNS vont d'abord chercher un enregistrement  (IPv6).
Si cet enregistrement n'existe pas, ils prennent l'entrée A (IPv4).

Si le  existe, ils vont d'abord essayer d'atteindre les IPv6
correspondantes, en cas de panne ils basculent en IPv4.
Celà rajoute donc du délai de connexion en cas de panne de l'IPv6,
c'est d'ailleurs ce qui rend beaucoup d'acteurs si frileux quand à la
transition, mais c'est un autre débat.

J'en conclue qu'un lien IPv6 défaillant provoque un fonctionnement
dégradé, beaucoup plus difficile à détecter qu'une coupure franche sur
un accès IPv4 seul. C'est pour ça que sur des liens dualstack, ils faut
tester les deux adressages avec l'IPv6 en premier.

Cordialement,
Solarus


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-06 Par sujet Guillaume Leclanche
Le 6 septembre 2012 00:39, Steven Le Roux ste...@le-roux.info a écrit :

 Pour t'exposer ce que j'ai fait pour monitorer des accès internet sur
 différents accès :

 sur accès internet où j'ai un proxy sortant, je fais deux checks :

  - internet_www
  - internet_dns

 le check internet_www est un check_http vers www.google.fr
 le check internet_dns est un check_tcp(53) vers 8.8.4.4 ou 8.8.8.8


Donc tu testes le proxy, l'accès de ton provider, et son transit/peering
vers le datacenter le plus proche de google.
Ne pourrais-tu pas au moins tester le port 53 vers autre chose que google,
et qui soit bien éloigné ? Genre un des serveurs dns du tld d'un pays
lointain?

Guillaume

---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-06 Par sujet Steven Le Roux
2012/9/6 Guillaume Leclanche guilla...@leclanche.net:
 Le 6 septembre 2012 00:39, Steven Le Roux ste...@le-roux.info a écrit :

 Pour t'exposer ce que j'ai fait pour monitorer des accès internet sur
 différents accès :

 sur accès internet où j'ai un proxy sortant, je fais deux checks :

  - internet_www
  - internet_dns

 le check internet_www est un check_http vers www.google.fr
 le check internet_dns est un check_tcp(53) vers 8.8.4.4 ou 8.8.8.8


 Donc tu testes le proxy, l'accès de ton provider, et son transit/peering
 vers le datacenter le plus proche de google.
 Ne pourrais-tu pas au moins tester le port 53 vers autre chose que google,
 et qui soit bien éloigné ? Genre un des serveurs dns du tld d'un pays
 lointain?

 Guillaume

Ce jeu de règle ne teste que l'accès lui même, d'autres règles sont là
pour checker les proxies.

On peut bien sûr tester autre chose que ça, mais il y a des limites et
on ne va pas mettre un check par peering d'opérateur. C'est juste de
l'informatif.


-- 
Steven Le Roux
Jabber-ID : ste...@jabber.fr
0x39494CCB ste...@le-roux.info
2FF7 226B 552E 4709 03F0  6281 72D7 A010 3949 4CCB


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-06 Par sujet Sarah Nataf
2012/9/5 Stephane Bortzmeyer bortzme...@nic.fr:
 Je crois que c'est une question qui concerne directement les
 opérateurs réseau (j'ai cité Free pour les exemples mais cela n'a rien
 de spécifique à Free). Avis bienvenus.

 http://www.bortzmeyer.org/que-pinguer.html

Tu parles de ping, as-tu envisagé l'echo plus UDP ? e.g.
http://www.broadband-forum.org/technical/download/TR-143.pdf

Cdlt,
sarah


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


[FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Stephane Bortzmeyer
Je crois que c'est une question qui concerne directement les
opérateurs réseau (j'ai cité Free pour les exemples mais cela n'a rien
de spécifique à Free). Avis bienvenus.

http://www.bortzmeyer.org/que-pinguer.html




Lorsqu'on met en place une infrastructure de surveillance de serveurs 
Internet, il est agaçant de recevoir autant d'alarmes que de serveurs 
surveillés, alors que c'était simplement la connectivité Internet de la 
sonde de surveillance qui était en panne. Tous les grands logiciels de 
surveillance de réseau ont une option pour éviter cela, qui permet de 
dire que le test d'un serveur dépend du succès d'un test sur un autre 
composant, par exemple le routeur de sortie (si ce dernier est en 
panne, il n'y a pas besoin de tester les serveurs et d'alerter si ça 
rate). Mais quel composant tester pour déterminer qu'on a un accès 
Internet qui marche ?

Avec les logiciels de la famille Nagios comme Icinga, l'option qui 
permet d'indiquer la dépendance d'un test envers un autre se nomme 
parents. Si on écrit :

define host {
host_name   freebox
address 192.168.1.1
}

define host {
host_nameremote-host
parents freebox
...
}

alors on déclare que le test de remote-host
dépend de celui de freebox. Si on est connecté à
l'Internet par ce seul routeur, c'est logique. Si
freebox est injoignable, le reste de l'Internet
l'est aussi.

Mais si freebox fonctionne mais ne route plus 
http://bugs.freeplayer.org/task/10258 ? Ou bien si quelque chose 
déconne dans le réseau de Free bloquant tout accès à l'extérieur ? 
C'est là qu'il est utile de tester autre chose que le premier routeur. 
On voudrait en fait tester si on a toujours un accès Internet et 
pouvoir écrire :

define host {
host_nameremote-host
parents Internet
...
}

Mais comment faire ce test ? En pinguant des
machines distantes, bien évidemment. Il « suffit » de sélectionner des
machines stables, qui répondent aux paquets
ICMP d'écho, et qui n'ont elles-mêmes que très
peu de pannes. Mais lesquelles choisir ?

Il faut bien voir que ces machines sur l'Internet, ces amers ou mires 
http://www.bortzmeyer.org/amer-mire.html (target en anglais) ne 
nous appartiennent pas. Si chaque petit réseau local, pour tester sa 
connectivité, pingue 192.0.2.1 toutes les trois minutes, et qu'il y a 
dix millions de petits réseaux qui le font dans le monde, 192.0.2.1 
recevra 50 000 paquets/seconde, ce qui est une charge sérieuse même 
pour un gros serveur. (En débit, cela ne fera pas grand'chose car les 
paquets de test seront de petite taille. Mais pour les routeurs et les 
serveurs, ce n'est pas que le nombre de bits par seconde qui compte, 
celui des paquets par seconde est également important, chaque paquet 
nécessitant un traitement, indépendemment de sa taille.) Utiliser le 
premier serveur qu'on a choisi pour des tests répétitifs, c'est comme 
jeter une canette vide par terre : si une seule personne le fait, c'est 
juste un peu agaçant, si tout le monde le fait, on détruit 
l'environnement. Ce n'est pas parce qu'un service est publiquement 
accessible qu'on peut le bombarder de requêtes pour son usage 
personnel. Dans le passé, il est déjà arrivé qu'un constructeur 
configure (bêtement) ses machines pour utiliser un serveur public sans 
autorisation, l'écroulant ainsi sous la charge 
http://slashdot.org/story/06/04/07/130209/d-link-firmware-abuses-open-n
tp-servers.

Qu'est-ce que cela nous laisse comme possibilités ? En posant la 
question, on obtient des réponses (plus ou moins dans l'ordre 
décroissant du nombre de suggestions) :
* 8.8.8.8 (ou, à la rigueur, 8.8.4.4, qui est sans doute moins 
sollicité), à savoir Google Public DNS 
http://www.bortzmeyer.org/google-dns.html. Un service très fiable, 
qui a très peu de chances de tomber en panne. Mais peut-on l'utiliser 
ainsi, de manière automatique, dans des tests répétés ? Cela ne figure 
certainement pas dans les conditions d'utilisation de ce service, et 
Google pourrait donc décider de couper les réponses ICMP écho du jour 
au lendemain (ou de mettre en place une limitation de débit).
* www.facebook.com (ou www.google.com) avec l'argument « Si Facebook 
est en panne, de toute façon, tout l'Internet est fichu ». Cela pose un 
peu les mêmes problèmes que précédemment.
* Pinguer un des serveurs DNS de la racine. Ils marchent en permanence 
(c'est sans doute un des composants les plus robustes de l'Internet), 
répondent à l'ICMP écho et, n'étant pas gérés dans un but lucratif, on 
n'est pas à la merci d'un changement soudain de politique commerciale. 
Mais ces serveurs ne sont pas prévus pour un tel test automatisé. Ils y 
résisteront, bien sûr, mais est-ce un usage légitime ? Je ne pense pas 
et les opérateurs des serveurs racine, interrogés, sont également de 
cet avis. Il faut aussi se rappeler qu'il s'agit d'un service 
critique : toute perturbation est à éviter.
* Pinguer des équipements du 

Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Fabien V.
 

_ping_._ovh_._net_ ? 

En tout cas pas mal d'hébergeurs ont un
système similaire, je ne sais pas ce qu'il en des F.A.I. 

En revanche,
ta question soulève un autre point, es tu sûr de pinguer le bon host ?
Parce que dans mon cas, je peux te dire de pinguer un site, ce ne sera
pas pour autant le serveur qui délivre (cache ou front end) qui te
répondra mais le load balancer dans le cas d'un virtual server sur des
ports any* ... Bref, le même problème qu'avec l'anycast, mais encore
pire ... (i.e. ton serveur est down mais l'équipement de répartition de
charge répond pour lui !) 

Perso, même si c'est pas dans les conditions
d'utilisation, je continuerai à pinguer 8.8.8.8 et 8.8.4.4 pour test ou
n'importe quelle autre IP tant que ca me montre que ca marche niveau
couche basse ! 

Enfin, sur la différence entre test HTTP / DNS / ICMP,
l'objectif n'est pas du tout le même, mais les deux tests sont à faire
en parallèle. Perso, je monitore tout mon archi perso avec Munin (HTTP
loadtime) et Smokeping (ICMP/HTTP/DNS), ce qui me permet de voir les
pertes de paquets (L2/L3/L4) et les problèmes applis (L5/L6/L7). Je vais
ainsi plus vite dans l'analyse. 

---
Fabien
VINCENT
---
Twitter : beufanet

Le
2012-09-05 22:06, Stephane Bortzmeyer a écrit : 

 Je crois que c'est
une question qui concerne directement les
 opérateurs réseau (j'ai cité
Free pour les exemples mais cela n'a rien
 de spécifique à Free). Avis
bienvenus.
 
 http://www.bortzmeyer.org/que-pinguer.html [1]
 


 
 Lorsqu'on met en place une
infrastructure de surveillance de serveurs 
 Internet, il est agaçant
de recevoir autant d'alarmes que de serveurs 
 surveillés, alors que
c'était simplement la connectivité Internet de la 
 sonde de
surveillance qui était en panne. Tous les grands logiciels de 

surveillance de réseau ont une option pour éviter cela, qui permet de 

dire que le test d'un serveur dépend du succès d'un test sur un autre 

composant, par exemple le routeur de sortie (si ce dernier est en 

panne, il n'y a pas besoin de tester les serveurs et d'alerter si ça 

rate). Mais quel composant tester pour déterminer qu'on a un accès 

Internet qui marche ?
 
 Avec les logiciels de la famille Nagios comme
Icinga, l'option qui 
 permet d'indiquer la dépendance d'un test envers
un autre se nomme 
 parents. Si on écrit :
 
 define host {

host_name freebox
 address 192.168.1.1
 }
 
 define host {

host_name remote-host
 parents freebox
 ...
 }
 
 alors on déclare
que le test de remote-host
 dépend de celui de freebox. Si on est
connecté à
 l'Internet par ce seul routeur, c'est logique. Si
 freebox
est injoignable, le reste de l'Internet
 l'est aussi.
 
 Mais si
freebox fonctionne mais ne route plus 

http://bugs.freeplayer.org/task/10258 [2] ? Ou bien si quelque chose

 déconne dans le réseau de Free bloquant tout accès à l'extérieur ? 

C'est là qu'il est utile de tester autre chose que le premier routeur.

 On voudrait en fait tester si on a toujours un accès Internet et 

pouvoir écrire :
 
 define host {
 host_name remote-host
 parents
Internet
 ...
 }
 
 Mais comment faire ce test ? En pinguant des

machines distantes, bien évidemment. Il « suffit » de sélectionner des

machines stables, qui répondent aux paquets
 ICMP d'écho, et qui n'ont
elles-mêmes que très
 peu de pannes. Mais lesquelles choisir ?
 
 Il
faut bien voir que ces machines sur l'Internet, ces amers ou mires 

http://www.bortzmeyer.org/amer-mire.html [3] (target en anglais) ne

 nous appartiennent pas. Si chaque petit réseau local, pour tester sa

 connectivité, pingue 192.0.2.1 toutes les trois minutes, et qu'il y a

 dix millions de petits réseaux qui le font dans le monde, 192.0.2.1

 recevra 50 000 paquets/seconde, ce qui est une charge sérieuse même

 pour un gros serveur. (En débit, cela ne fera pas grand'chose car les

 paquets de test seront de petite taille. Mais pour les routeurs et
les 
 serveurs, ce n'est pas que le nombre de bits par seconde qui
compte, 
 celui des paquets par seconde est également important, chaque
paquet 
 nécessitant un traitement, indépendemment de sa taille.)
Utiliser le 
 premier serveur qu'on a choisi pour des tests répétitifs,
c'est comme 
 jeter une canette vide par terre : si une seule personne
le fait, c'est 
 juste un peu agaçant, si tout le monde le fait, on
détruit 
 l'environnement. Ce n'est pas parce qu'un service est
publiquement 
 accessible qu'on peut le bombarder de requêtes pour son
usage 
 personnel. Dans le passé, il est déjà arrivé qu'un constructeur

 configure (bêtement) ses machines pour utiliser un serveur public
sans 
 autorisation, l'écroulant ainsi sous la charge 

http://slashdot.org/story/06/04/07/130209/d-link-firmware-abuses-open-n
[4]
 tp-servers.
 
 Qu'est-ce que cela nous laisse comme
possibilités ? En posant la 
 question, on obtient des réponses (plus
ou moins dans l'ordre 
 décroissant du nombre de suggestions) :
 *
8.8.8.8 (ou, à la rigueur, 8.8.4.4, 

Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Sebastien WILLEMIJNS
On Wed, Sep 5, 2012, at 22:06, Stephane Bortzmeyer wrote:

 Lorsqu'on met en place une infrastructure de surveillance de serveurs 
 Internet, il est agaçant de recevoir autant d'alarmes que de serveurs 
 surveillés [...]

pour ma part, je pompe en multithread gràce à aria2c plusieurs
favicon.ico de 
serveurs plus ou moins connus avec le logiciel aria2.
une seule reponse (même d'un fichier vide) suffit a me dire que je suis
connecté...

aria2c -i liste.txt -j 45 --stop 13 --file-allocation=none
--max-download-limit=1K --use-head=false

seul soucis avec certains modeles plus grand public, ceux avec un
serveur httpd intégré 
qui repondent en HTML vous n'êtes pas connecté lorsque la connexion
internet est
réelement rompue.


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Sebastien WILLEMIJNS
On Wed, Sep 5, 2012, at 23:03, Fabien V. wrote:
  
 _ping_._ovh_._net_ ? 
 
 En tout cas pas mal d'hébergeurs ont un
 système similaire, je ne sais pas ce qu'il en des F.A.I. 

je complète mon méssage précedent. rien n'empeche de prendre le premier
KO des principaux fichiers tests de tests de débits type
test-debit.free.fr/image.iso

vont t-ils apprécier un téléchargement régulier de données ? ca c'est
vraiment une autre histoire...


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Cedric
Bonjour,

Tester la connectivité à Internet ne me semble pas pour ma part la solution la 
plus appropriée. Internet étant structurellement un réseau de réseaux (pour 
simplifier), vous pourriez très bien avoir une inaccessibilité partielle de 
quelques réseaux qui impliquerait une réponse ICMP pour une partie
seulement de vos serveurs. La perte de joignabilité des autres serveurs me 
semble alors devoir être légitimement signalée.

Il me parait plus approprié d'avoir un dépendance du test de chaque serveur au 
succès d'au moins un des autres tests. Un seul autre succès dans un même lot de 
tests impliquerait une connectivité possible vers l’extérieur et légitimerait 
une notification de défaillance de joignabilité (sans
certitude toutefois que la connectivité de l'équipement concerné par le test 
soit nécessairement pour autant en défaut).

Autre solution ayant à mon sens un plus grand degrés de fiabilité si on en a 
les moyens : que chaque équipement procède lui même à intervalle régulier à un 
test de connectivité vers son réseau cible et notifie par un moyen tiers 
(SMS, plusieurs serveurs de références sur différents
réseaux/transitaires, etc.), avec une centralisation des notifications via un 
outils de supervision pour conserver une vue générale de la situation.
A plus large échelle, ce serait un peu comme si les sondes du RIPE étaient 
pourvues d'une SIM, par exemple.

Voila mon modeste point de vue sur vos oeuvres, cordialement, Cédric.

Le 05/09/2012 22:06, Stephane Bortzmeyer a écrit :
 Je crois que c'est une question qui concerne directement les
 opérateurs réseau (j'ai cité Free pour les exemples mais cela n'a rien
 de spécifique à Free). Avis bienvenus.

 http://www.bortzmeyer.org/que-pinguer.html

 


 Lorsqu'on met en place une infrastructure de surveillance de serveurs 
 Internet, il est agaçant de recevoir autant d'alarmes que de serveurs 
 surveillés, alors que c'était simplement la connectivité Internet de la 
 sonde de surveillance qui était en panne. Tous les grands logiciels de 
 surveillance de réseau ont une option pour éviter cela, qui permet de 
 dire que le test d'un serveur dépend du succès d'un test sur un autre 
 composant, par exemple le routeur de sortie (si ce dernier est en 
 panne, il n'y a pas besoin de tester les serveurs et d'alerter si ça 
 rate). Mais quel composant tester pour déterminer qu'on a un accès 
 Internet qui marche ?

 Avec les logiciels de la famille Nagios comme Icinga, l'option qui 
 permet d'indiquer la dépendance d'un test envers un autre se nomme 
 parents. Si on écrit :

 define host {
 host_name   freebox
 address 192.168.1.1
 }

 define host {
 host_nameremote-host
 parents freebox
 ...
 }

 alors on déclare que le test de remote-host
 dépend de celui de freebox. Si on est connecté à
 l'Internet par ce seul routeur, c'est logique. Si
 freebox est injoignable, le reste de l'Internet
 l'est aussi.

 Mais si freebox fonctionne mais ne route plus 
 http://bugs.freeplayer.org/task/10258 ? Ou bien si quelque chose 
 déconne dans le réseau de Free bloquant tout accès à l'extérieur ? 
 C'est là qu'il est utile de tester autre chose que le premier routeur. 
 On voudrait en fait tester si on a toujours un accès Internet et 
 pouvoir écrire :

 define host {
 host_nameremote-host
 parents Internet
 ...
 }

 Mais comment faire ce test ? En pinguant des
 machines distantes, bien évidemment. Il « suffit » de sélectionner des
 machines stables, qui répondent aux paquets
 ICMP d'écho, et qui n'ont elles-mêmes que très
 peu de pannes. Mais lesquelles choisir ?

 Il faut bien voir que ces machines sur l'Internet, ces amers ou mires 
 http://www.bortzmeyer.org/amer-mire.html (target en anglais) ne 
 nous appartiennent pas. Si chaque petit réseau local, pour tester sa 
 connectivité, pingue 192.0.2.1 toutes les trois minutes, et qu'il y a 
 dix millions de petits réseaux qui le font dans le monde, 192.0.2.1 
 recevra 50 000 paquets/seconde, ce qui est une charge sérieuse même 
 pour un gros serveur. (En débit, cela ne fera pas grand'chose car les 
 paquets de test seront de petite taille. Mais pour les routeurs et les 
 serveurs, ce n'est pas que le nombre de bits par seconde qui compte, 
 celui des paquets par seconde est également important, chaque paquet 
 nécessitant un traitement, indépendemment de sa taille.) Utiliser le 
 premier serveur qu'on a choisi pour des tests répétitifs, c'est comme 
 jeter une canette vide par terre : si une seule personne le fait, c'est 
 juste un peu agaçant, si tout le monde le fait, on détruit 
 l'environnement. Ce n'est pas parce qu'un service est publiquement 
 accessible qu'on peut le bombarder de requêtes pour son usage 
 personnel. Dans le passé, il est déjà arrivé qu'un constructeur 
 configure (bêtement) ses machines pour utiliser un serveur public sans 
 autorisation, l'écroulant ainsi sous la charge 
 

Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Sylvain Vallerot



On 05/09/2012 22:06, Stephane Bortzmeyer wrote:

Je crois que c'est une question qui concerne directement les
opérateurs réseau (j'ai cité Free pour les exemples mais cela n'a rien
de spécifique à Free). Avis bienvenus.



Je pense que la réponse est complexe parce que la question n'est pas précise.

On veut tester son accès à internet ? Alors on veut tester qu'on arrive bien
jusqu'au coeur de son provider, c'est à dire typiquement le premier ou le
deuxième hop après la passerelle qu'il nous a fournie (voire même ladite
passerelle).

Donc première partie de la réponse : assez facile.


Au-delà ce qu'on veut tester, grosso modo, c'est notre capacité à joindre
toute (n'importe quelle) cible sur internet.  Bref on veut tester internet.

Et là forcément il n'y a pas de réponse qui tienne en un ping tout simplement
parce que si un test binaire unique permettait de tester internet, alors 
internet
ne serait pas internet.

Donc secondaire réponse : on peut pas. Et c'est une réponse.


Enfin vérifier sa connectivité suppose que la notion de qualité, de 
neutralité,
de stabilité, de latence... soit binaire ?

Non vraiment, pour répondre à cette question il va falloir passer en [MISC].


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [TECH] Quelles machines pinguer pour vérifier sa connectivité Internet ?

2012-09-05 Par sujet Steven Le Roux
Pour t'exposer ce que j'ai fait pour monitorer des accès internet sur
différents accès :

sur accès internet où j'ai un proxy sortant, je fais deux checks :

 - internet_www
 - internet_dns

le check internet_www est un check_http vers www.google.fr
le check internet_dns est un check_tcp(53) vers 8.8.4.4 ou 8.8.8.8

Le but étant de tester le service, j'ai jugé le ping pas représentatif.
Si l'un de ces checks échoue, le cache_peer de DMZ est désactivé ce
qui permet au proxies d'utilisateur de ne plus être dirigé sur ce
proxy dont l'accès internet est défaillant, mais d'être routés
systématiquement vers les autres accès internet.

En retour d'expérience sur ces tests, un seul faux positif dans les 2
dernieres années (pb d'infra chez google, qui avait été rapidement
réparé)

Par contre c'est bien pratique car ça permet de mesurer un peu la
qualité de l'accès internet, et chez certains opérateurs il reste du
boulot...

A+

2012/9/5 Stephane Bortzmeyer bortzme...@nic.fr:
 Je crois que c'est une question qui concerne directement les
 opérateurs réseau (j'ai cité Free pour les exemples mais cela n'a rien
 de spécifique à Free). Avis bienvenus.

 http://www.bortzmeyer.org/que-pinguer.html

 


 Lorsqu'on met en place une infrastructure de surveillance de serveurs
 Internet, il est agaçant de recevoir autant d'alarmes que de serveurs
 surveillés, alors que c'était simplement la connectivité Internet de la
 sonde de surveillance qui était en panne. Tous les grands logiciels de
 surveillance de réseau ont une option pour éviter cela, qui permet de
 dire que le test d'un serveur dépend du succès d'un test sur un autre
 composant, par exemple le routeur de sortie (si ce dernier est en
 panne, il n'y a pas besoin de tester les serveurs et d'alerter si ça
 rate). Mais quel composant tester pour déterminer qu'on a un accès
 Internet qui marche ?

 Avec les logiciels de la famille Nagios comme Icinga, l'option qui
 permet d'indiquer la dépendance d'un test envers un autre se nomme
 parents. Si on écrit :

 define host {
 host_name   freebox
 address 192.168.1.1
 }

 define host {
 host_nameremote-host
 parents freebox
 ...
 }

 alors on déclare que le test de remote-host
 dépend de celui de freebox. Si on est connecté à
 l'Internet par ce seul routeur, c'est logique. Si
 freebox est injoignable, le reste de l'Internet
 l'est aussi.

 Mais si freebox fonctionne mais ne route plus
 http://bugs.freeplayer.org/task/10258 ? Ou bien si quelque chose
 déconne dans le réseau de Free bloquant tout accès à l'extérieur ?
 C'est là qu'il est utile de tester autre chose que le premier routeur.
 On voudrait en fait tester si on a toujours un accès Internet et
 pouvoir écrire :

 define host {
 host_nameremote-host
 parents Internet
 ...
 }

 Mais comment faire ce test ? En pinguant des
 machines distantes, bien évidemment. Il « suffit » de sélectionner des
 machines stables, qui répondent aux paquets
 ICMP d'écho, et qui n'ont elles-mêmes que très
 peu de pannes. Mais lesquelles choisir ?

 Il faut bien voir que ces machines sur l'Internet, ces amers ou mires
 http://www.bortzmeyer.org/amer-mire.html (target en anglais) ne
 nous appartiennent pas. Si chaque petit réseau local, pour tester sa
 connectivité, pingue 192.0.2.1 toutes les trois minutes, et qu'il y a
 dix millions de petits réseaux qui le font dans le monde, 192.0.2.1
 recevra 50 000 paquets/seconde, ce qui est une charge sérieuse même
 pour un gros serveur. (En débit, cela ne fera pas grand'chose car les
 paquets de test seront de petite taille. Mais pour les routeurs et les
 serveurs, ce n'est pas que le nombre de bits par seconde qui compte,
 celui des paquets par seconde est également important, chaque paquet
 nécessitant un traitement, indépendemment de sa taille.) Utiliser le
 premier serveur qu'on a choisi pour des tests répétitifs, c'est comme
 jeter une canette vide par terre : si une seule personne le fait, c'est
 juste un peu agaçant, si tout le monde le fait, on détruit
 l'environnement. Ce n'est pas parce qu'un service est publiquement
 accessible qu'on peut le bombarder de requêtes pour son usage
 personnel. Dans le passé, il est déjà arrivé qu'un constructeur
 configure (bêtement) ses machines pour utiliser un serveur public sans
 autorisation, l'écroulant ainsi sous la charge
 http://slashdot.org/story/06/04/07/130209/d-link-firmware-abuses-open-n
 tp-servers.

 Qu'est-ce que cela nous laisse comme possibilités ? En posant la
 question, on obtient des réponses (plus ou moins dans l'ordre
 décroissant du nombre de suggestions) :
 * 8.8.8.8 (ou, à la rigueur, 8.8.4.4, qui est sans doute moins
 sollicité), à savoir Google Public DNS
 http://www.bortzmeyer.org/google-dns.html. Un service très fiable,
 qui a très peu de chances de tomber en panne. Mais peut-on l'utiliser
 ainsi, de manière automatique, dans des tests répétés ? Cela ne figure