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2020-09-11 Par sujet Jean-Baptiste Faure

Bonjour,

Le 09/09/2020 à 13:55, Ysabeau a écrit :

Le 09/09/2020 à 13:52, Bernard Siaud alias Troumad a écrit :

Bonjour


Et si on lançait simplement un financement participatif pour résoudre
les régressions ?

Chaque participant vote et le poids de son vote est proportionnel à son
don. On verra après ce qu'on peut faire avec l'argent récolté.


À qui on confierait le boulot ? 


À quelqu'un qui a déjà le droit de commit sur le code source, ce qui 
assure qu'il est reconnu comme compétent et fiable par la communauté des 
développeurs de LibreOffice.



Quelle garantie a-t-on que la mise à jour suivante ne va pas tout
péter à nouveau ? 


"Tout péter" ? Tu n'en fais pas un peu trop là ? ;-)


Comment s'assurer de la qualité de travail ?


Chaque correctif de bug est censé être accompagné d'un test de 
non-régression de façon à détecter automatiquement toute résurgence 
ultérieure du même bug. Ce genre de test est difficile à mettre en œuvre 
pour le bug sur l'interface, mais pour tout le reste c'est en principe 
une condition sine-qua-non pour accepter un correctif. Bien entendu un 
test est d'autant plus aisé à écrire que le bug corrigé dispose d'un 
scénario de reproduction détaillé et d'un critère de validité sans 
ambigüité.
Ces tests de non-régression ne garantissent pas que le correctif ne va 
pas casser quelque chose ailleurs. Normalement le système d'intégration 
continue qui compile LibreOffice avec chaque nouveau correctif proposé 
sur toutes les plateformes supportées par LibreOffice, permet de 
détecter pas mal de problèmes (en particulier ce qui ne compile pas sur 
une plateforme donnée, ce qui casse un test parmi les centaines 
existant). Ensuite il faut des utilisateurs avancés pour tester en 
situation réelle et trouver les bugs résiduels.


Après, comme pour tout travail de commande, il faut établir un cahier de 
recette qui permet de définir ce qu'on entend par qualité du travail et 
comment on décide que le travail est réalisé.


Bonne journée
JBF

--
Seuls des formats ouverts peuvent assurer la pérennité de vos documents.

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2020-09-09 Par sujet Ysabeau
Le 09/09/2020 à 13:52, Bernard Siaud alias Troumad a écrit :
> Bonjour
> 
> 
> Et si on lançait simplement un financement participatif pour résoudre
> les régressions ?
> 
> Chaque participant vote et le poids de son vote est proportionnel à son
> don. On verra après ce qu'on peut faire avec l'argent récolté.

À qui on confierait le boulot ? Quelle garantie a-t-on que la mise à
jour suivante ne va pas tout péter à nouveau ? Comment s'assurer de la
qualité de travail ?


-- 

Ysabeau
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry
Pratchett, Déraillé.

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[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-09 Par sujet Bernard Siaud alias Troumad

Bonjour


Et si on lançait simplement un financement participatif pour résoudre 
les régressions ?


Chaque participant vote et le poids de son vote est proportionnel à son 
don. On verra après ce qu'on peut faire avec l'argent récolté.



--
Amicalement vOOotre  Troumad Alias Bernard SIAUD
mon site : http://troumad.org : AD maths WEB...
Pour la liberté http://www.developpez.net/forums/f17/systemes/linux/ 
N'envoyez que des documents avec des formats ouverts, comme 
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[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-09 Par sujet Thierry Jeanneret

Bonjour,

Je cite in-extenso Patrick Auclair qui m'a donné la solution au début de 
l'année. J'ai essayé d'éditer content.xml, mais je ne suis pas parvenu à 
recréer l'archive ensuite.


Je suis donc passé par la macro, ça a marché. Encore merci à Patrick,

Thierry




   Le 3 mars 2020 à 19:12, Patrick Auclair 
   a écrit :

    Bonsoir à toutes et tous,

   J'ai été confronté à ce problème il y a quelques temps pour répondre
   à une question sur la même liste.
   Voir mon post du 26/01/2020 à 16:47:08 +0100    - Sujet :  Re:
   [fr-users] Liaison formulaire, sous-formulaires (et entre tables
   elles-mêmes).

   Ce problème fait l'objet du bug 117 053, qui ne semble toujours pas
   résolu automatiquement lors de la migration, malgré le status
   VERIFIED – FIXED.
   https://bugs.documentfoundation.org/show_bug.cgi?id=117053
   Lionel Elie Mamane 2018-04-19 12:33:40 UTC Comment 15 , donne la
   solution 1 ci-dessous et renvoie au Comment 11 qui donne la méthode
   manuelle 2 (cf. ci-dessous)

   Cela peut être résolu de deux manière soit :
   1 - par une macro que l’on installe (dans le fichier migré sous
   FIREBIRD) et que l’on déclenche une seule fois. Après on peut la
   supprimer le problème étant résolu.
   Sub Main
   ensureConnection()
   ThisDatabaseDocument.DataSource.Settings.ParameterNameSubstitution =
   true
 End Sub

 Sub ensureConnection()
   Dim DBDocUI as Object
   on error resume next
   DBDocUI = ThisDatabaseDocument.currentController
   if not DBDocUI.isConnected then
   DBDocUI.connect
   end if
 on error goto 0
 End Sub

   2 - manuellement (le problème se trouvant dans le fichier content.xml).
   Pour cela, il faut :
   ouvrir le fichier .odb migré depuis HSQLDB vers FIREBIRD avec un
   gestionnaire d’archive ; (Il ne faut pas qu'il soit simultanément
   ouvert sous LibreOffice).
   extraire le content.xml ;
   à l’aide d’un éditeur de texte rechercher la balise
   , et remplacer le "false"
   par "true".
   On peut même supprimer toute la chaine :
   db:parameter-name-substitution="false" semble-t-il.
   enregistrer le fichier content.xml ;
   le remettre dans l’archive (xxx.odb) à la place de l’original.
   On peut ensuite ouvrir le fichier .odb, le problème est résolu,
   il n’y a plus de message d’erreur qui s’affiche, et tout fonctionne
   parfaitement. Ouf !
   Bien cordialement,
   Patrick.
   --
   Lorsque tu arrives en haut de la montagne, continue de grimper.
   Le 02/03/2020 à 19:14, Thierry Jeanneret a écrit : 




Le 08.09.20 à 11:49, Jean-Michel COSTE a écrit :

Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
Par contre ces remarques ont éveillé en écho chez moi le sujet de la 
base de données. HSQLDB est bloqué à une version antédiluvienne, ce 
qui est rarement bon signe - et sans doute dommage. On nous promet le 
passage à Firebird. Mais lorsqu'on passe à Firebird, on perd à la 
conversion d'une base HSQLDB toute la partie relationnelle. Pourquoi 
? Parce qu'une ligne est fausse dans le kit d'installation, et si on 
n'intervient pas manuellement avant toute chose, on se retrouve dans 
le bain. Quelle correction a été apportée à ce souci ? On retire la 
possibilité d'utiliser Firebird ! Franchement...


Il y a moyen de publier le contenu de cette intervention à réaliser ?

A plus



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Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet Ocleyr2lalune
Bonjour

Le mardi 08 septembre 2020 à 12:09 +0200, sophi a écrit :
> Bonjour Thierry,Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
> > Bonjour Claire,
> > Je ne vais pas reprendre point par point.
> 
> Moi non plus, je saute donc au modèle économique :
Merci de revenir à ce point.
Justement, je n'arrive pas à voir ce qu'implique concrètement
d'accorder une licence d'utilisation de la marque pour les entreprises
de l'écosystème ?
Cela signifie-t-il que le code restant ouvert, pour republier en tant
que LibreOffice, il faut une licence d'utilisation ? Est-ce raccord
avec les licences actuelles de LibreOffice ?
Cela ne favoriserait-il pas le développement de fork (bien/pas bien ?)
pour ceux qui n'ont pas cette licence d'utilisation ?


> Comment les entreprise de l'écosystème vont réaliser ces
> développementssans nouvelle version et sans être financées par leurs
> clients ?Pourquoi les clients paieraient pour la correction de
> bugs/régressionsqu'ils ne rencontrent pas ?

Cela me fait penser à la question du support étendu (ou LTS).
Aujourd'hui c'est bien la 6.4 qui peut être déployée en entreprise,
mais on est en revanche quasi au bout des mises à jour correctives pour
la 6.4.
L'intérêt du support étendu que ces entreprises pourraient assurer
(grâce à la licence d'utilisation ?) serait que leurs clients
pourraient bénéficier de correctifs sur une 6.4 pendant plus longtemps
(correctifs demandés par les dits clients).
Il me semble nécessaire de définir la durée max de ce support étendu
(n'est-ce pas déjà le cas, d'ailleurs ?)
Cela devrait aussi impliquer (via la licence d'utilisation de la marque
?) que ces correctifs, soient également portés dans les versions plus
récentes s'ils ne le sont pas déjà. Dans ce cas, les travaux pour les
clients des entreprises parties prenantes LibreOffice, bénéficieraient
à tous, dans la logique de l'open source.
Enfin, quand un client demanderait un ajout de fonctionnalité, cela
pourrait être en revanche conditionné à la mise en place sur une
version récente (par exemple aujourd'hui la 7).
Cela éviterait de cantonner les entreprises de l'écosystème à une
maintenance de vieille version, et donnerait de l'intérêt à tous.
Cela pourrait aussi aider sur la prise en charge de vieilles anomalies
pas prise en charge car il y a un différentiel entre la version
déployable en entreprise et celle qui fait l'objet de la majorité des
développements à un moment t.

Autant les changements de versions correctives doivent être assez
"simple" à déployer en entreprise, autant un changement de version
demande un peu plus de vigilance, il doit donc être moins fréquent.

> Sauf qu'ici on ne parle pas du tiroir caisse de TDF mais de celui
> deceux qui écrivent le code de LibreOffice. Quelle solution pour
> obligerces entreprises à travailler pour TDF/LibreOffice plutôt que
> pour leursclients ?
Il y a l'idéal et la réalité, mais tu sous entend qu'on arrive à la
situation ou le développement est quasi exclusivement porté par ces
entreprises (et donc qu'il faut les "obliger" à travailler pour
LibreOffice) ?
Même si je l'ai lu attentivement le doc en question que tu as fourni il
y a quelques jours, je suis restée sceptique, sur cette nouvelle entité
"TDC". J'ai du mal avec le commercial à but non lucratif, le
reversement, et les interactions décrites...
Pourquoi faut-il une entité distincte pour gérer les applicatifs TDF
(visionneuse Impress, Applis smartphone...) ?

Comment se place DLP(Liberation Project...) là dessus ? Car c'est un
projet moins connu, mais travailler sur l'interopérabilité, ce n'est
pas rien, et les entreprises et particulièrement les administrations
clientes pourraient justement avoir un intérêt sérieux sur le sujet

Bonne fin de journée
Claire

-- 
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[fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet Pierre Choffardet

Bonjour,

J'ai toujours du mal avec les discussions sur ce sujet. d'un côté, on 
voit bien l'engagement des bénévoles, qui force le respect.


De l'autre on a l'impression, parfois, qu'on nous demande de nous taire 
parce que cela démotive les bénévoles de dire que des choses ne vont.


D’ailleurs, on caricature parfois les critiques, pour ne pas avoir à y 
répondre, ou alors, on répond à la caricature ce qui revient au même.


On part parfois dans de drôle de sophismes.
Il y a u problème, ce problème n'a pas de solution, donc on dira qu'il 
n'y a pas de problème.


TDF communique beaucoup, globalement, on communique beaucoup autour de LO.
Mais qu'en est-il de la situation de LO, auprès des entreprises, du 
public ? Comment ça évolue ?
Que pensent les utilisateurs en entreprise et les utilisateurs lambda 
comme moi de l'évolution de la suite ?


Quelle est la place d'Apache OpenOffice ?

Quoi qu'on en dise, OpenOffice reste une suite, et surtout un nom. 
Lorsqu’un pékin lambda (pléonasme) recherche un outil de bureautique 
libre, il tape OpenOffice.
Aujourd'hui, il y a encore des gars, qui arrivent pour faire du 
développement sur leur temps libre sur OpenOffice



On me répète à chaque fois que TDF ne peut pas intervenir sur le code, 
pourtant TDF finance des actions sur le code :

https://blog.documentfoundation.org/tenders/

Pourquoi TDF ne pourrait pas financer de la même façon des actions pour 
des résolutions de bugs qui en sont pas pris en compte par les 
entreprises mais qui gêne les utilisateurs lambda


On peut imaginer un système de votes proportionnel à la somme donnée à 
TDF, en piochant uniquement sur les régressions pourrait aussi donner de 
l'argent, mais sans indiquer de correction de régression, on peut aussi 
imaginer un tri en amont, pour éviter de se perdre dans plus de 1300 
régressions ? on peut imaginer une demande de correction sur un OS 
particulier. Bref, cela permettrait d'impliquer les utilisateurs lambda.


Je ne suis pas radin, je ne sais plus combien j'ai donné à Grammalecte, 
mais c'est bien plus que le prix d'Antidote par exemple, j'ai aussi 
donné à Wikipédia ou Xnview par exemple.
Par contre, je crois n'avoir fait qu'une fois un don à TDF, lorsqu'une 
version était sortie avec moins de régression que la précédente


Ce pourrait d’ailleurs être un indicateur. Sortie de la version n tant 
de régressions, sortie de la version n+1 , il y en a tant en moins 
(youpi !) ou tant en plus (dommage)


Bref, cela part d'un constat :
Est-ce que le nombre de régression est un problème (1300 trucs qui 
fonctionnaient mais qui ne fonctionnent plus) ?
Et là, on évite de répondre que tout va bien puisqu'on ne peut pas y 
remédier.


Si oui, comment on fait pour s'y attaquer ?

Et, s'il faut modifier les status de TDF pour y arriver, pourquoi se 
l'interdire ?


Enfin, je n'ai pas eu de réponse sur l'abandon de Firebird, je n'ai pas 
vu ou cela avait été discuté, j'ai juste remarqué qu'on en parlait plus 
à l'ESC. c'est comme pour OpenCL, dont on ne sait pas trop ce que c'est 
devenu.


Il y avait pourtant sur ces deux sujets des annonces dithyrambiques, et 
TDF a financé le script de transition de HSQLDB vers FireBird si je ne 
me trompe


Pierre


Le 08/09/2020 à 12:09, sophi a écrit :

Bonjour Thierry,
Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :

Bonjour Claire,

Je ne vais pas reprendre point par point.


Moi non plus, je saute donc au modèle économique :


D'où ma proposition : Que les développeurs s'accordent une période de
grâce, sans release majeure. Qu'ils travaillent sur les fondamentaux et
assurent un fonctionnement lisse de ce qui est livré. Ensuite il sera
temps d'évaluer ce que les utilisateurs demandent *vraiment*. Mais a
priori, si on veut que LibreOffice vive, il faut qu'elle ait des
utilisateurs. Et pour cela, il faut que les utilisateurs en soient
SATISFAITS et en parlent, en bien. Je veux bien croire au développeur
enfermé dans son box se nourrissant de pizzas et buvant du Cola, mais je
n'en ai jamais rencontré, un peu comme le Yéti, quoi. Par contre, ceux
que je connais et fréquente sont souvent curieux de fournir le *truc*
qui fera Tilt chez l'utilisateur, qui déclenchera l'effet OuaOuh. Les
autres sont juste des salariés, je ne les vois pas actifs dans le
domaine de l'OpenSource.

Concrètement, pourquoi ne pas définir une version 8. qui sera LA
plateforme de référence pour les développements futurs, qui
n'apporterait AUCUNE *nouvelle fonctionnalité* mais corrigerait 80% des
bugs, à commencer par 100% de ceux qui trainent depuis plus d'une
version majeure ? Ceci dit à la louche, sans avoir regardé.


Comment les entreprise de l'écosystème vont réaliser ces développements
sans nouvelle version et sans être financées par leurs clients ?
Pourquoi les clients paieraient pour la correction de bugs/régressions
qu'ils ne rencontrent pas ?


Il me semble que le modèle actuel de développement a été calqué sur le
modèle d'agitation stochastique de MS, à savoir qu'il 

[fr-users] Re: [fr-discuss] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet Regis Perdreau
Bonjour,

C'est bien ce qui me chagrine, aucune structure qui aurait un impact direct
emploi en France. C'est un constat,
pas une critique, la proposition serait de voir par langue/pays comment
faire.
Il me paraît évident que LO exige un effort de fond, de la recherche et
développement au sens entreprise, on voit
les projets abordés en GSOC, qui ne seraient pour la plupart pas
directement demandés par une entreprise mais qui participent
au rayonnement du logiciel, à sa finition, à l'effet "wahouuu" qui parfois
fait vendre.

On a des structures en France d'utilité sociale, je ne suis pas
spécialiste, donc je ne vais pas m'avancer plus, mais il me semble
qu'on a quelques leviers, je travaille ou suis bénévole dans l'économie
sociale et solidaire, on a arrive à avoir quelques budgets. Le problème est
que trouver
l'argent, c'est un métier de faire des dossier. Il faut répondre à des
appels à projet nationaux ou régionaux, convaincre une région que c'est
innovant et que ça mérite un support
financier. Mais c'est possible.
Bref, une démarche à initier.

Après ce qui semble se vendre, c'est la démarche "plateforme", une suite
d'outils dont la bureautique n'est qu'un élément.

Cdt

Régis Perdreau



Le mar. 8 sept. 2020 à 17:42, sophi  a écrit :

> Bonjour Claire et tous,
> Le 08/09/2020 à 14:41, Ocleyr2lalune a écrit :
> > Bonjour
> >
> > Le mardi 08 septembre 2020 à 12:09 +0200, sophi a écrit :
> >> Bonjour Thierry,Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
> >>> Bonjour Claire,
> >>> Je ne vais pas reprendre point par point.
> >>
> >> Moi non plus, je saute donc au modèle économique :
> > Merci de revenir à ce point.
> > Justement, je n'arrive pas à voir ce qu'implique concrètement
> > d'accorder une licence d'utilisation de la marque pour les entreprises
> > de l'écosystème ?
> > Cela signifie-t-il que le code restant ouvert, pour republier en tant
> > que LibreOffice, il faut une licence d'utilisation ? Est-ce raccord
> > avec les licences actuelles de LibreOffice ?
>
> Il faut distinguer la marque du code. Pour essayer d'expliquer
> simplement : La marque LibreOffice est déposée et appartient donc à TDF.
> Le code de LibreOffice est sous les licences MPL/LGPL et est donc ouvert
> et réutilisable sous les conditions de ces licences, mais la compilation
> de ce code fournie par TDF ne peut pas s'appeler LibreOffice s'il est
> compilé ou modifié par une autre entreprise.
> L'exception c'est lorsqu'il y a un agrément d'utilisation du nom de la
> marque entre TDF et l'entreprise. Comme c'est le cas pour CIB et Collabora.
>
> > Cela ne favoriserait-il pas le développement de fork (bien/pas bien ?)
> > pour ceux qui n'ont pas cette licence d'utilisation ?
>
> S'il n'y a pas d'agrément d'utilisation de la marque entre TDF et
> l'entreprise qui fournit une suite LibreOffice, alors c'est un autre
> produit qui doit porter un autre nom. Cela ne pause pas de problèmes si
> c'est un fork assumé (chacun vit sa vie de son côté) c'est plus un
> problème quand on utilise la notoriété de LibreOffice alors que la
> version fournie n'a pas la même couverture fonctionnelle ou la même
> vigilance sur la sécurité.
>
> >
> >
> >> Comment les entreprise de l'écosystème vont réaliser ces
> >> développementssans nouvelle version et sans être financées par leurs
> >> clients ?Pourquoi les clients paieraient pour la correction de
> >> bugs/régressionsqu'ils ne rencontrent pas ?
> >
> > Cela me fait penser à la question du support étendu (ou LTS).
> > Aujourd'hui c'est bien la 6.4 qui peut être déployée en entreprise,
> > mais on est en revanche quasi au bout des mises à jour correctives pour
> > la 6.4.
> > L'intérêt du support étendu que ces entreprises pourraient assurer
> > (grâce à la licence d'utilisation ?) serait que leurs clients
> > pourraient bénéficier de correctifs sur une 6.4 pendant plus longtemps
> > (correctifs demandés par les dits clients).
> > Il me semble nécessaire de définir la durée max de ce support étendu
> > (n'est-ce pas déjà le cas, d'ailleurs ?)
> > Cela devrait aussi impliquer (via la licence d'utilisation de la marque
> > ?) que ces correctifs, soient également portés dans les versions plus
> > récentes s'ils ne le sont pas déjà. Dans ce cas, les travaux pour les
> > clients des entreprises parties prenantes LibreOffice, bénéficieraient
> > à tous, dans la logique de l'open source.
> > Enfin, quand un client demanderait un ajout de fonctionnalité, cela
> > pourrait être en revanche conditionné à la mise en place sur une
> > version récente (par exemple aujourd'hui la 7).
>
> Pour répondre à toutes ces questions, c'est effectivement ce qui se
> passe si l'on prend l'exemple de Collabora. Ils fournissent un support
> LTS sur 3 ans qui peut être étendu à 5 ans. Les corrections apportées
> sont reversées au tronc commun (TDF/LibreOffice). Les nouvelles
> fonctionnalités (telles que le caviardage par exemple) ne peuvent être
> implémentées que sur une version majeure (7.0 par exemple, la branche
> 

[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet sophi
Bonjour Claire et tous,
Le 08/09/2020 à 14:41, Ocleyr2lalune a écrit :
> Bonjour
> 
> Le mardi 08 septembre 2020 à 12:09 +0200, sophi a écrit :
>> Bonjour Thierry,Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
>>> Bonjour Claire,
>>> Je ne vais pas reprendre point par point.
>>
>> Moi non plus, je saute donc au modèle économique :
> Merci de revenir à ce point.
> Justement, je n'arrive pas à voir ce qu'implique concrètement
> d'accorder une licence d'utilisation de la marque pour les entreprises
> de l'écosystème ?
> Cela signifie-t-il que le code restant ouvert, pour republier en tant
> que LibreOffice, il faut une licence d'utilisation ? Est-ce raccord
> avec les licences actuelles de LibreOffice ?

Il faut distinguer la marque du code. Pour essayer d'expliquer
simplement : La marque LibreOffice est déposée et appartient donc à TDF.
Le code de LibreOffice est sous les licences MPL/LGPL et est donc ouvert
et réutilisable sous les conditions de ces licences, mais la compilation
de ce code fournie par TDF ne peut pas s'appeler LibreOffice s'il est
compilé ou modifié par une autre entreprise.
L'exception c'est lorsqu'il y a un agrément d'utilisation du nom de la
marque entre TDF et l'entreprise. Comme c'est le cas pour CIB et Collabora.

> Cela ne favoriserait-il pas le développement de fork (bien/pas bien ?)
> pour ceux qui n'ont pas cette licence d'utilisation ?

S'il n'y a pas d'agrément d'utilisation de la marque entre TDF et
l'entreprise qui fournit une suite LibreOffice, alors c'est un autre
produit qui doit porter un autre nom. Cela ne pause pas de problèmes si
c'est un fork assumé (chacun vit sa vie de son côté) c'est plus un
problème quand on utilise la notoriété de LibreOffice alors que la
version fournie n'a pas la même couverture fonctionnelle ou la même
vigilance sur la sécurité.

> 
> 
>> Comment les entreprise de l'écosystème vont réaliser ces
>> développementssans nouvelle version et sans être financées par leurs
>> clients ?Pourquoi les clients paieraient pour la correction de
>> bugs/régressionsqu'ils ne rencontrent pas ?
> 
> Cela me fait penser à la question du support étendu (ou LTS).
> Aujourd'hui c'est bien la 6.4 qui peut être déployée en entreprise,
> mais on est en revanche quasi au bout des mises à jour correctives pour
> la 6.4.
> L'intérêt du support étendu que ces entreprises pourraient assurer
> (grâce à la licence d'utilisation ?) serait que leurs clients
> pourraient bénéficier de correctifs sur une 6.4 pendant plus longtemps
> (correctifs demandés par les dits clients).
> Il me semble nécessaire de définir la durée max de ce support étendu
> (n'est-ce pas déjà le cas, d'ailleurs ?)
> Cela devrait aussi impliquer (via la licence d'utilisation de la marque
> ?) que ces correctifs, soient également portés dans les versions plus
> récentes s'ils ne le sont pas déjà. Dans ce cas, les travaux pour les
> clients des entreprises parties prenantes LibreOffice, bénéficieraient
> à tous, dans la logique de l'open source.
> Enfin, quand un client demanderait un ajout de fonctionnalité, cela
> pourrait être en revanche conditionné à la mise en place sur une
> version récente (par exemple aujourd'hui la 7).

Pour répondre à toutes ces questions, c'est effectivement ce qui se
passe si l'on prend l'exemple de Collabora. Ils fournissent un support
LTS sur 3 ans qui peut être étendu à 5 ans. Les corrections apportées
sont reversées au tronc commun (TDF/LibreOffice). Les nouvelles
fonctionnalités (telles que le caviardage par exemple) ne peuvent être
implémentées que sur une version majeure (7.0 par exemple, la branche
6.4.x n'acceptant pas de nouvelles fonctionnalités, que des patchs
correctifs).

> Cela éviterait de cantonner les entreprises de l'écosystème à une
> maintenance de vieille version, et donnerait de l'intérêt à tous.
> Cela pourrait aussi aider sur la prise en charge de vieilles anomalies
> pas prise en charge car il y a un différentiel entre la version
> déployable en entreprise et celle qui fait l'objet de la majorité des
> développements à un moment t.

Sauf que cela ne fonctionne pas parce qu'il n'y a pas assez
d'entreprises autour de LibreOffice qui participent comme Collabora. Et
donc le support se fait sur ce dont a besoin leur client et cela laisse
toute une cargaison de bugs et de régressions de côté. Les entreprises
qui corrigent des bugs uniquement pour leurs clients, sans reverser au
tronc commun rendent leur client, TDF et l'écosystème perdants.
Les utilisateurs donnent à la Fondation et pas suffisemment aux
entreprises de l'écosystème.
C'est la réflexion qui est menée actuellement via le plan marketing. Et
les questions que j'ai posées à Thierry sont pour appeler de vraies
réponses. Ce modèle que nous avons construits depuis 10 ans montre des
dysfonctionnements. La communauté ne va pas les laisser ainsi, nous
tenons tous à la fondation et à ses valeurs.
Mais il faut partir de la réalité de la fondation et de ses statuts, de
LibreOffice et de l'environnement 

[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet sophi
Bonjour Thierry,
Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
> Bonjour Claire,
> 
> Je ne vais pas reprendre point par point.

Moi non plus, je saute donc au modèle économique :

> D'où ma proposition : Que les développeurs s'accordent une période de
> grâce, sans release majeure. Qu'ils travaillent sur les fondamentaux et
> assurent un fonctionnement lisse de ce qui est livré. Ensuite il sera
> temps d'évaluer ce que les utilisateurs demandent *vraiment*. Mais a
> priori, si on veut que LibreOffice vive, il faut qu'elle ait des
> utilisateurs. Et pour cela, il faut que les utilisateurs en soient
> SATISFAITS et en parlent, en bien. Je veux bien croire au développeur
> enfermé dans son box se nourrissant de pizzas et buvant du Cola, mais je
> n'en ai jamais rencontré, un peu comme le Yéti, quoi. Par contre, ceux
> que je connais et fréquente sont souvent curieux de fournir le *truc*
> qui fera Tilt chez l'utilisateur, qui déclenchera l'effet OuaOuh. Les
> autres sont juste des salariés, je ne les vois pas actifs dans le
> domaine de l'OpenSource.
> 
> Concrètement, pourquoi ne pas définir une version 8. qui sera LA
> plateforme de référence pour les développements futurs, qui
> n'apporterait AUCUNE *nouvelle fonctionnalité* mais corrigerait 80% des
> bugs, à commencer par 100% de ceux qui trainent depuis plus d'une
> version majeure ? Ceci dit à la louche, sans avoir regardé.

Comment les entreprise de l'écosystème vont réaliser ces développements
sans nouvelle version et sans être financées par leurs clients ?
Pourquoi les clients paieraient pour la correction de bugs/régressions
qu'ils ne rencontrent pas ?
> 
> Il me semble que le modèle actuel de développement a été calqué sur le
> modèle d'agitation stochastique de MS, à savoir qu'il faut produire des
> versions pour remplir le tiroir caisse, quelles que soient les raisons
> poussant à de nouveaux développement. Mais le tiroir caisse de
> LibreOffice est bien modeste comparé à celui de MS, et, surtout, il ne
> dépend pas de l'appréciation du marché boursier. Alors à qui profite le
> crime ?? Je comprends bien  que du moment que des équipes sont payées
> pour développer un produit, il est nécessaire de les faire travailler,
> ne serait-ce que pour qu'elles ne s'ennuient pas. Mais corriger des
> bugs, c'est aussi un sacré boulot.

Sauf qu'ici on ne parle pas du tiroir caisse de TDF mais de celui de
ceux qui écrivent le code de LibreOffice. Quelle solution pour obliger
ces entreprises à travailler pour TDF/LibreOffice plutôt que pour leurs
clients ?

À bientôt
Sophie
-- 
Sophie Gautier so...@libreoffice.org
GSM: +33683901545
IRC: sophi
Foundation coordinator
The Document Foundation

-- 
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[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet Jean-Michel COSTE

Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
Par contre ces remarques ont éveillé en écho chez moi le sujet de la 
base de données. HSQLDB est bloqué à une version antédiluvienne, ce 
qui est rarement bon signe - et sans doute dommage. On nous promet le 
passage à Firebird. Mais lorsqu'on passe à Firebird, on perd à la 
conversion d'une base HSQLDB toute la partie relationnelle. Pourquoi ? 
Parce qu'une ligne est fausse dans le kit d'installation, et si on 
n'intervient pas manuellement avant toute chose, on se retrouve dans 
le bain. Quelle correction a été apportée à ce souci ? On retire la 
possibilité d'utiliser Firebird ! Franchement...


Il y a moyen de publier le contenu de cette intervention à réaliser ?

A plus

--
Jean-Michel COSTE


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[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet Jean-Michel COSTE

Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :

Bonjour Claire,

Je ne vais pas reprendre point par point.

J'utilise avec bonheur xxxOffice depuis la première version disponible 
de StarOffice. Ca commence donc à faire quelques années. C'est mon 
outil bureautique d'élection, c'est mon outil de bureautique privée, 
celui que je conseille à mes amis et relations. Par contre j'ai dû 
dans mon environnement professionnel utiliser MSO. Je peux donc 
comparer réellement les deux logiciels.


Lorsque tu dis que gérer une base de données n'est pas de la 
bureautique, tu te trompes. Si on inclut des outils permettant de le 
faire dans une "suite bureautique", c'est... pour que ce soit fait. La 
bureautique est une notion large, qui inclut la gestion documentaire, 
de modèles, voire des contacts, etc. Pourquoi limiter l'imagination 
des gens ?


Au fil du temps j'ai vu ce que des utilisateurs débrouillards étaient 
capables de faire avec MSO lorsqu'ils avaient une idée claire de leur 
domaine d'activité, et j'ai parfois contribué à faire aboutir leurs 
projets. On obtient assez facilement de véritables logiciels de 
gestion spécialisée, efficaces et professionnels. J'ai observé à ces 
occasions les facilités de rédaction et de documentation de code 
qu'offr(ait ?) MS et qui me semblent cruellement absentes de 
LibreOffice/OpenOffice.


J'ai d'autant plus ressenti cette absence lorsque j'ai entrepris de 
tricoter sur mesure une petite application de gestion pour des amis 
ayant une activité indépendante. Leurs besoins étaient atypiques, il 
fallait d'une part pouvoir gérer un minimum l'information, mais 
surtout pouvoir retoucher à l'envi les documents produits. Quoi de 
mieux qu'une suite bureautique pour cela, et quoi de mieux qu'une base 
de données pour stocker des données et une pile de macros (BASIC, 
restons simples) pour les exploiter ?


Pour aboutir, j'ai d'abord buté sur le modèle objets de LibreOffice, 
puis sur la manière de l'attaquer, puis de s'en passer. Grâce aux 
documentations de Jean-François Nifenecker j'ai fini par en venir à 
bout et à apprécier la puissance des outils fournis. Mais ça aurait pu 
être plus facile. Et sans lui, macache.


Actuellement, je pense que LibreOffice couvre 99% des besoins d'une 
vie de n'importe quel individu. Personnellement, je l'ai utilisée pour 
rédiger un bouquin (traduction) comptant plus de 2'000 renvois et 
notes, d'innombrables courriers, tenir ma comptabilité, confectionner 
quelques publications illustrées et même quelques pages WEB. Mais tout 
ça n'a pas été fait avec la version 7, ça date de bien des années : 
L'application de mes amis a été faite en version 5.x et il n'est pas 
question de la migrer, le bouquin a été finalisé en 2006. Et déjà bien 
auparavant, la suite était très utilisable, agréable et de 
fonctionnement sûr.


Je n'ai donc personnellement aucun besoin d'évolution de LibreOffice, 
l'essentiel y est et fort bien depuis fort longtemps.


Ma remarque venait de la coïncidence entre une cascade de plaintes de 
personnes (enseignants ?) relevant des anomalies persistantes dans les 
modules de présentation, par exemple, qui perdurent de version majeure 
en version majeure. Personnellement, peu m'en chaut, je n'utilise 
quasiment pas ce module.


Par contre ces remarques ont éveillé en écho chez moi le sujet de la 
base de données. HSQLDB est bloqué à une version antédiluvienne, ce 
qui est rarement bon signe - et sans doute dommage. On nous promet le 
passage à Firebird. Mais lorsqu'on passe à Firebird, on perd à la 
conversion d'une base HSQLDB toute la partie relationnelle. Pourquoi ? 
Parce qu'une ligne est fausse dans le kit d'installation, et si on 
n'intervient pas manuellement avant toute chose, on se retrouve dans 
le bain. Quelle correction a été apportée à ce souci ? On retire la 
possibilité d'utiliser Firebird ! Franchement...


La disproportion entre ce bug ridicule et sa "solution", et les 
efforts fournis pour publier des versions qui à mon avis n'apportent 
vraiment pas grand chose de neuf est telle que ça m'a agacé.


D'où ma proposition : Que les développeurs s'accordent une période de 
grâce, sans release majeure. Qu'ils travaillent sur les fondamentaux 
et assurent un fonctionnement lisse de ce qui est livré. Ensuite il 
sera temps d'évaluer ce que les utilisateurs demandent *vraiment*. 
Mais a priori, si on veut que LibreOffice vive, il faut qu'elle ait 
des utilisateurs. Et pour cela, il faut que les utilisateurs en soient 
SATISFAITS et en parlent, en bien. Je veux bien croire au développeur 
enfermé dans son box se nourrissant de pizzas et buvant du Cola, mais 
je n'en ai jamais rencontré, un peu comme le Yéti, quoi. Par contre, 
ceux que je connais et fréquente sont souvent curieux de fournir le 
*truc* qui fera Tilt chez l'utilisateur, qui déclenchera l'effet 
OuaOuh. Les autres sont juste des salariés, je ne les vois pas actifs 
dans le domaine de l'OpenSource.


Concrètement, pourquoi ne pas définir une 

[fr-users] Re: [fr-users] Re: [fr-discuss] Débat sur l'avenir de la suite

2020-09-08 Par sujet Thierry Jeanneret

Bonjour Claire,

Je ne vais pas reprendre point par point.

J'utilise avec bonheur xxxOffice depuis la première version disponible 
de StarOffice. Ca commence donc à faire quelques années. C'est mon outil 
bureautique d'élection, c'est mon outil de bureautique privée, celui que 
je conseille à mes amis et relations. Par contre j'ai dû dans mon 
environnement professionnel utiliser MSO. Je peux donc comparer 
réellement les deux logiciels.


Lorsque tu dis que gérer une base de données n'est pas de la 
bureautique, tu te trompes. Si on inclut des outils permettant de le 
faire dans une "suite bureautique", c'est... pour que ce soit fait. La 
bureautique est une notion large, qui inclut la gestion documentaire, de 
modèles, voire des contacts, etc. Pourquoi limiter l'imagination des gens ?


Au fil du temps j'ai vu ce que des utilisateurs débrouillards étaient 
capables de faire avec MSO lorsqu'ils avaient une idée claire de leur 
domaine d'activité, et j'ai parfois contribué à faire aboutir leurs 
projets. On obtient assez facilement de véritables logiciels de gestion 
spécialisée, efficaces et professionnels. J'ai observé à ces occasions 
les facilités de rédaction et de documentation de code qu'offr(ait ?) MS 
et qui me semblent cruellement absentes de LibreOffice/OpenOffice.


J'ai d'autant plus ressenti cette absence lorsque j'ai entrepris de 
tricoter sur mesure une petite application de gestion pour des amis 
ayant une activité indépendante. Leurs besoins étaient atypiques, il 
fallait d'une part pouvoir gérer un minimum l'information, mais surtout 
pouvoir retoucher à l'envi les documents produits. Quoi de mieux qu'une 
suite bureautique pour cela, et quoi de mieux qu'une base de données 
pour stocker des données et une pile de macros (BASIC, restons simples) 
pour les exploiter ?


Pour aboutir, j'ai d'abord buté sur le modèle objets de LibreOffice, 
puis sur la manière de l'attaquer, puis de s'en passer. Grâce aux 
documentations de Jean-François Nifenecker j'ai fini par en venir à bout 
et à apprécier la puissance des outils fournis. Mais ça aurait pu être 
plus facile. Et sans lui, macache.


Actuellement, je pense que LibreOffice couvre 99% des besoins d'une vie 
de n'importe quel individu. Personnellement, je l'ai utilisée pour 
rédiger un bouquin (traduction) comptant plus de 2'000 renvois et notes, 
d'innombrables courriers, tenir ma comptabilité, confectionner quelques 
publications illustrées et même quelques pages WEB. Mais tout ça n'a pas 
été fait avec la version 7, ça date de bien des années : L'application 
de mes amis a été faite en version 5.x et il n'est pas question de la 
migrer, le bouquin a été finalisé en 2006. Et déjà bien auparavant, la 
suite était très utilisable, agréable et de fonctionnement sûr.


Je n'ai donc personnellement aucun besoin d'évolution de LibreOffice, 
l'essentiel y est et fort bien depuis fort longtemps.


Ma remarque venait de la coïncidence entre une cascade de plaintes de 
personnes (enseignants ?) relevant des anomalies persistantes dans les 
modules de présentation, par exemple, qui perdurent de version majeure 
en version majeure. Personnellement, peu m'en chaut, je n'utilise 
quasiment pas ce module.


Par contre ces remarques ont éveillé en écho chez moi le sujet de la 
base de données. HSQLDB est bloqué à une version antédiluvienne, ce qui 
est rarement bon signe - et sans doute dommage. On nous promet le 
passage à Firebird. Mais lorsqu'on passe à Firebird, on perd à la 
conversion d'une base HSQLDB toute la partie relationnelle. Pourquoi ? 
Parce qu'une ligne est fausse dans le kit d'installation, et si on 
n'intervient pas manuellement avant toute chose, on se retrouve dans le 
bain. Quelle correction a été apportée à ce souci ? On retire la 
possibilité d'utiliser Firebird ! Franchement...


La disproportion entre ce bug ridicule et sa "solution", et les efforts 
fournis pour publier des versions qui à mon avis n'apportent vraiment 
pas grand chose de neuf est telle que ça m'a agacé.


D'où ma proposition : Que les développeurs s'accordent une période de 
grâce, sans release majeure. Qu'ils travaillent sur les fondamentaux et 
assurent un fonctionnement lisse de ce qui est livré. Ensuite il sera 
temps d'évaluer ce que les utilisateurs demandent *vraiment*. Mais a 
priori, si on veut que LibreOffice vive, il faut qu'elle ait des 
utilisateurs. Et pour cela, il faut que les utilisateurs en soient 
SATISFAITS et en parlent, en bien. Je veux bien croire au développeur 
enfermé dans son box se nourrissant de pizzas et buvant du Cola, mais je 
n'en ai jamais rencontré, un peu comme le Yéti, quoi. Par contre, ceux 
que je connais et fréquente sont souvent curieux de fournir le *truc* 
qui fera Tilt chez l'utilisateur, qui déclenchera l'effet OuaOuh. Les 
autres sont juste des salariés, je ne les vois pas actifs dans le 
domaine de l'OpenSource.


Concrètement, pourquoi ne pas définir une version 8. qui sera LA 
plateforme de référence pour les