La seule chose qui pourrait intérsser Google c'est de garder sa base
"clients" active sur ses services (pour pouvoir leur proposer autre chose
et pour que Google reste leader "incontournable" commercialement, afin que
Google puisse conserver ses tarifs destinés aux annonceurs... ou les monter.
On ne capte pas facilement une base d'utilisateurs. Pour ça il faut leur
montrer qu'on propose un meilleur service que ce qu'il y avait avant. Si
google commecne à se faire dépasser par la richesse des données disponibles
ailleurs et par le fait que d'autres concurrents commerciaux lui grapillent
des clients que Google ne voit plus utiliser ses services, la seule chose à
faire est pour Google d'offrir à minima les services que proposent ses
concurrents (dont Microsoft et Yahoo dans leur alliance autour de Bing, ou
Apple sur sa plateforme mobile iOS)

Mais Google aura plus de mal à s'imposer là où OSM commence à marquer des
points significatifs : les fournisseurs et gestionnaires gérants de données
publiques (gouvernementales, services publics...) qui ne peuvent pas
accepter les conditions d'exclusivité demandées par Google et souhaitent
garder le contrôle sur les données dont ils sont eux-mêmes à la source et
que les lois leur impose de publier.
Je vois mal une gendarmerie ou un centre de sécurité civile par exemple
chercher à développer une applicaton de gestion de leurs interventions ou
de parcs de véhicules déployés autour de l'offre Google (qui veut limiter
les usages et peut les bloquer comme il veut).

En revanche choisir OSM pour développer une application n'empêchera pas les
mêmes services publics de chercher à avoir *aussi* des accès
complémentaires vers les services de Google, Bing, Apple, Facebook,
Twitter, etc. comme tout le monde (mais sans en dépendre non plus; ce ne
seront que des facilités adaptées à l'usage du moment).



Le 1 février 2014 08:29, Ista Pouss <ista...@gmail.com> a écrit :

> Le 31 janvier 2014 14:59, Pieren <pier...@gmail.com> a écrit :
>
>> d'association à but non lucratif). Tout au plus, un groupe pourrait en
>>
>> prendre le contrôle en y adhérent en masse et en mettant en place un
>> nouveau "conseil d'administration" à sa botte. Elle aurait alors le
>>
>
> Pourquoi "tout au plus" ?? Google peut ** facilement ** en prendre... etc.
>
>
>
>
>> licence propriétaire (pourquoi pas). Mais cela passerait par une
>> acceptation des deux-tiers des contributeurs actifs, ce qui,
>>
>>
> Les "deux tiers des contributeurs actifs" pourraient donc mener un procès
> contre google ? Hummm, heu... "tout au plus", je dirais :-)
>
> (il faudrait qu'ils fassent gaffe de ne pas utiliser google au cours de
> leurs recherches juridiques :-)
>
> Globalement, quand bien même la licence est un sujet important, et que tu
> as bien développé, je trouve que les "deux tiers des contributeurs actifs"
> se trompent en se focalisant dessus, en faisant une sorte de totem, hurlant
> dès que quelqu'un s'en approche.
>
> Quand on voit une carte OSM sur un site, la première question que l'on
> devrait se poser n'est pas du tout "est-ce que la licence y est", mais
> "quelle nouvelle vision géographique cela apporte". C'est comme ça que la
> communauté pourra exister.
>
> Et de toutes manières, se demander si google peut nous racheter c'est
> juste une façon de se donner de l'importance. On disait, jadis : "Cachez ce
> sein...".
>
> Bye.
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