Le 12 juillet 2016 à 11:29, Romain MEHUT <romain.me...@gmail.com> a écrit :

>     Autre problème : une "route" (au sens actuel dans OSM : càd un
>> itinéraire) doit être continue : un bus ne "saute" pas d'une portion
>> de route à une autre.  Une départementale n'est pas systématiquement
>> continue : elle s'interrompt souvent sur quelques centaines de mètres
>> (ou quelques kilomètres) qu'elle "partage" avec une autre route
>> (souvent, seul le numéro le plus pett est conservé), puis reprend à un
>> carrefour un peu plus loin
>>
>
Oui mais même dans ce cas, l'interruption n'est que pour le numéro de
référence: les panneaux directionnels mentionnent le trajet à suivre pour
retrouver la route plus loin... Il y a bien un itinéraire, même si la route
elle-même change de référence ou n'en a plus (exemple sur un rond-point qui
est partagé par toutes les toutes qui s'y connectent, et géré par une des
collectivités qui gère une des routes qui s'y connecte, souvent la
collectivité la plus grande qui a intrêt à conserver la non interruption de
ce parcours même si elle négocie avec les autres).

Quand une commune veut faire un rond-point sur une départementale pour y
connecter une rue résidentielle ou un boulevard, elle ne le fait pas seule
comme elle veut. Il peut arriver même que ce soit la commuen qui finalement
gère ce rond-point pourtant encore utilisé pour assurer la continuit de la
départementale...

Les départementales ne sont peut-être pas continues de bout en bout et pas
empreintées sur la totalité du parcours, il n'empêche qu'elles sont conçues
comme des itinéraires continus reliant deux points désignés, il ne peut pas
y avoir d'interruption, sauf par une autre départementale (gérée par le
même département, voire un département voisin en zone frontalière, chacun
des deux départements ayant son intérêt à préserver la continuit du
parcours, dans leur plan général de circulation, de même les
intercommunalités dans leurs SDU qui sont concertés entre les communes et
départements voire même plusieurs régions et mê mdes communes d'autres
intercommunalités là encore dans les zones frontalières).

La logique est bien celle d'un schéma de transport avec des itinéraires
prédéfinis, balisés tout au long du parcours (même si localement un numéro
change de numéro parce qu'une autre collectivité s'occupe de cette
section). En fin de compte le numéro de ref=* est une donnée purement
locale (qui en plus n'indique pas réellement le type de route, sa capacité
ou son adéquation dans un schéma de transport).

Cela mérite donc une relation pour collecter ces parcours privilégiés (le
fait qu'on ne les emprunte pas de bout en bout n'est pas significatif, ce
qui compte c'est que ce parcours est privilégié entre deux points
suffisamment éloignés sur ce parcours et qu'alors les considérations
purement locales n'ont pas d'importance réelle). Mieux, ces relations
seraient un excellent moyen de chercher des itinéraires en privilégiant les
autoroutes (si l'usager accepte le péage), puis les nationales, puis les
départementales, puis les métropolitaines, puis les grand axes communaux,
puis les dessertes locales (routes résidentielles ou chemins).

Actuellemetn on en est encore à chercher des itinéraires en se basant sur
des déocupages de proche en proche mais sur n'importe quel point, même si
ça passe par des routes petites routes ou chemins. en cherchant à aller au
plus court, mais la distance la plus courte ou la plus proche de la ligne
droite est assez peu significative des trajets à suivre, et les temps de
parcours sont difficiles à estimer. Alors qu'en pratique on cherche tous à
passer par des axes privilégiés, de plus grande capacité, mieux entretenus
(en principe) et plus sûrs, avec moins de relief, plsu de panneaux
indicateurs...

Les communes aussi sont intéressées pour privilégier la circulation
périphérique plutôt que par les centre-villes congestionnés et où il y a
plus de piétons et de vélos et où la nuisance sonore ou la pollution est
moins bien tolérée. Ces itinéraires privilégiés sont nettement marqués sur
le terrain avec des panneaux qui peuvent souvent vous indiquer d'aller
d'abord en contre-sens de votre direction finale, juste pour éviter les
secteurs centraux et passer par une rocade extérieure ou un boulevard
péri-urbain.

Bref il y a une logique à ces itinéraires, et ce n'est pas celle des ref=*
purement locaux, qui changent souvent uniquement parce que les
collectivités (ou l'Etat voire des exploitants privés à qui cela a été
concédé) s'en transfèrent la gestion de l'une à l'autre. Je vois mal
comment faire pour modéliser ça avec juste des ref=* sans relation pour
rassembler aussi les morceaux manquants... Et dans ce cas les relation
type=route sont appropriées (avec route=road pour les distinguer des routes
de bus, voire "route=truck" pour les itinéraires poids-lourds,
"route=road-bis"? pour les itinéraires de délestage... voir aussi les
autres itinéraires pédestres ou cyclistes, à vocation touristique ou
sportive, ou itinéraires pédestres spéciaux reliant des plateformes
intermodales de transport en commun, exemple entre deux stations de métro
ou gares ferroviaires et routières, ou terminaux d'aéroport).

C'est une réflexion à mener dans le cadre de l'intégration plus générale
des schémas de transport urbains, communautaires, départementaux,
régionaux, nationaux ou internationaux avec en vue aussi l'intermodalité.
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