Chris do we have an EN copy of the timeline.

2017-07-11 16:25 GMT-06:00 Chris Keating <chriskeatingw...@gmail.com>:

> I thought this email from Wikimedia France was worth wider circulation
> within the movement.
>
> Topics covered include:
> * How WMFr feels community members are "destabilising and denigrating"
> the chapter, and how Wikimedia France is responding by expelling some
> of those people from the organisation, threatening them with legal
> action, and temporarily closing its email discussion list
> * Accusations that Christophe Henner has personally manipulated the
> FDC process to cut WMFR's funding
> * Also, a statement from WMFR that the WMF is also considering
> withdrawing WMFr's chapter agreement
>
> I recommend reading the whole email in conjunction with this timeline:
> https://www.mathisbenguigui.eu/wikimedia-timeline/
>
> It really is remarkable. I was lost for words on reading it, and I am
> sure that you will be as well.
>
> Frankly, unless there is prompt and wide-ranging change of the
> leadership of Wikimedia France, I think that withdrawing WMFR's
> chapter agreement is probably by far the best thing that the WMF can
> do. I hope a better solution can be reached in the meantime.
>
> Regards,
>
> Chris
>
>
>
> ---------- Forwarded message ----------
> From: CA Wikimédia France <c...@lists.wikimedia.fr>
> Date: 2017-07-11 21:25 GMT+01:00
> Subject: Wikimédia France - informations sur la situation actuelle
> To: "M. Chris KEATING" <chriskeatingw...@gmail.com>
>
>
> Chers membres de Wikimédia France,
>
>
>
> Depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines,
> quelques membres de la communauté wikimédienne ont violemment pris à
> partie des salariés de l’association et des membres du conseil
> d’administration, et ceci d’une façon irrationnelle, irresponsable, et
> à certains titres répréhensible par la loi.
>
>
>
> Cette action de déstabilisation et de dénigrement non seulement n’a
> aucun fondement sérieux ou légitime, mais elle contrevient aux règles
> et valeurs du mouvement Wikimédia.
>
>
>
> Face aux excès et aux mensonges de ces détracteurs, devant leur refus
> du dialogue et leur mépris des règles qui régissent notre gouvernance,
> nous avons pris plusieurs résolutions que nous tenions à porter à
> votre connaissance.
>
>
>
> En premier lieu, nous condamnons très fermement les propos diffamants
> qui ont été publiquement diffusés et relayés, notamment sur les
> réseaux sociaux, et qui portent atteinte au respect des personnes et à
> la dignité humaine, en recourant parfois aux parallèles les plus
> douteux. C’est indigne, c’est inexcusable, et cela doit être banni de
> notre communauté, sauf à perdre le sens de toute valeur et de tout bon
> sens.
>
>
>
> La récente consultation menée auprès de l’ensemble de nos membres a
> d’ailleurs confirmé l’exaspération et l’incompréhension de beaucoup
> d’entre vous quant à ces pratiques de dénigrement qui portent atteinte
> à l’image de notre association et de nos projets.
>
>
>
> Les violences morales et les dérives de quelques-uns, alors même
> qu’ils ont toujours été considérés avec égard, ne sauraient mettre à
> mal une œuvre collective dont la bonne marche repose, une fois encore,
> sur le respect des personnes et des règles qui encadrent notre
> activité.
>
>
>
> A quel titre ces quelques personnes auraient-elles le pouvoir
> d’inventer une crise de confiance ou de remettre en cause ces règles ?
> Aucun. Sont-elles détentrices d’une autorité supérieure sur notre
> collectif, que nous veillons à accompagner le mieux possible ? Non !
>
>
>
> Notre mission première est d’assurer l’intégrité de notre association
> et de nos projets ainsi que la protection des salariés (ce qui est une
> obligation légale du conseil d’administration). Aussi, nous dénonçons
> avec la même fermeté des actes qui ne sont dictés que par des guerres
> d’ego et des aigreurs personnelles, mais se drapent dans des
> argumentations morales irrecevables.
>
>
>
> C’est pourquoi, dans le respect de nos statuts, nous avons aussi tenu
> à prendre des décisions qui s’imposent afin de mettre chacun face à
> ses responsabilités :
>
> Fermeture de la liste mail discussions (à laquelle les salariés ont
> été désabonnés mercredi 5 juillet par mesure conservatoire). Sa
> réouverture sera discutée par le CA dans 10 jours à compter de l’envoi
> de ce courrier.
>
> Engagement d’une procédure d’exclusion de l’association des personnes
> qui ont ouvertement, par leurs propos diffamants, nui à l’association
> et/ou ont été à l’origine d’actes de harcèlement.
>
> Refus de quelques demandes d’adhésions pour les mêmes motifs.
>
>
>
> Pendant les 10 jours de fermeture de la liste, les nouvelles demandes
> d’adhésion ainsi que les nouvelles questions ne seront pas traitées :
> elles le seront à l’issue de cette période.
>
>
>
> Durant ce temps, les bénévoles peuvent bien sûr communiquer avec les
> salariés dans le cadre normal de leurs missions, mais aucune tentative
> d’intimidation contre des salariés ou des membres du CA ne sera plus
> tolérée.
>
>
>
> C’est pourquoi nous prendrons très rapidement les mesures juridiques
> nécessaires contre les personnes qui se livrent à des actions
> répréhensibles par la loi à l’encontre de salariés ou de membres du CA
> afin qu’elles cessent leurs actions, qui sont qualifiables pénalement.
> Nous engagerons toutes les actions utiles pour faire cesser et
> condamner ces pratiques, et nous vous tiendrons informés régulièrement
> de la situation.
>
>
>
> Dans le souci de donner la parole à chacun dans un cadre ouvert,
> constructif et collaboratif, nous organiserons à la rentrée une grande
> réunion à Paris, sur laquelle nous vous reviendrons.
>
>
>
> Nous maintenons d’ici là notre proposition de créer un espace
> approprié pour débattre des mécontentements ; les suggestions à ce
> sujet sont les bienvenues (c...@lists.wikimedia.fr) et seront partagées
> et étudiées avec la plus grande attention.
>
>
>
> Malgré les attaques dont le CA a lui-même souffert, nous allons aussi
> œuvrer à la mise en place d’initiatives nouvelles au service de la
> dynamique de Wikimédia France et ce avec vous, c’est-à-dire avec les
> membres de bonne volonté qui constituent la très grande majorité de
> notre communauté.
>
>
>
> Last but not least, vous trouverez ci-après, en annexe de ce courrier,
> des explications sur les sujets qui ont été abordés ces dernières
> semaines de façon polémique et mensongère, afin de rétablir quelques
> vérités utiles à la bonne compréhension de tous.
>
>
>
> Bien à vous,
>
>
>
> Samuel Legoff, président
>
> Marie-Alice Mathis, vice-présidente
>
> Édouard Hue, secrétaire
>
> Florian Pépellin, administrateur
>
> Émeric Vallespi, administrateur
>
>
>
> Louise Merzeau et Florence Raymond, administratrices récemment
> co-optées, ne sont nullement concernées par cette crise et n’ont pas
> participé à la rédaction de ce document.
>
>
>
> Annexes
>
> 1. Fonctionnement de l’association
>
>
>
> Wikipedia et les autres projets Wikimedia sont un bien commun :
> l’encyclopédie est issue de la mise en commun librement consentie des
> contributions. La communauté des contributeurs a établi une
> gouvernance avec des acteurs et des normes, qui s’appliquent en son
> sein.
>
>
>
> Wikimédia France n’est pas un projet Wikimedia mais une structure de
> soutien aux projets et à la communauté des contributeurs,
> officiellement reconnue par la Wikimedia Foundation comme chapitre (en
> anglais chapter ou affiliate) en France. Elle est constituée en
> association loi 1901, de droit français, et s’inscrit à ce titre dans
> un cadre civil et pénal classique. Wikimédia France reconnaît à son
> tour des groupes géographiques de contributeurs (membres ou non de
> l’association), avec un référent membre de l’association.
>
>
>
> L’association est dotée d’une équipe salariée depuis 2010, par
> décision des membres en assemblée générale et via le conseil
> d’administration. Certains salariés sont issus de la communauté et
> contribuaient déjà de façon bénévole, et ont souvent été recrutés sur
> leurs capacités techniques ou informatiques et/ou leur savoir-faire de
> contributeur.
>
> D’autres ont été recrutés sur des postes qui demandent d’autres
> compétences professionnelles comme la comptabilité ou la gestion des
> ressources humaines.
>
>
>
> De plus, aujourd’hui, le nombre de salariés rend nécessaire le poste
> de directrice occupé par Nathalie Martin depuis 2013, date à laquelle
> la gestion des salariés posait de nombreux (mais classiques) problèmes
> humains et légaux, qui ont pu être surmontés depuis grâce à cette
> décision.
>
>
>
> En pratique, l’association est l’employeur des salariés en tant que
> personne morale, représentée légalement par son conseil
> d’administration en la personne du président. Le CA délègue la
> fonction employeur à la directrice exécutive qui, contrairement à ses
> membres (bénévoles !), possède l’expertise de management pertinente.
> Le CA garde néanmoins pleinement la responsabilité de l’employeur,
> dont l’obligation d’agir pour protéger les salariés quand ceux-ci lui
> signalent des problèmes.
>
> Les orientations politiques et stratégiques sont définies par le CA
> alors que la direction salariée les décline dans la gestion
> quotidienne de l’association. En effet, Nathalie dirige les salariés
> dans leurs missions mais n’effectue pas directement ces missions. Elle
> est par contre en charge des ressources humaines, y compris les
> recrutements et le cas échéant les licenciements. Eu égard à la
> délégation de la fonction employeur, il est contraire au droit social
> pour le CA ou n’importe quel autre membre de l’association de faire du
> management des salariés sans passer par la direction.
>
>
>
> Ces longues explications sont rendues nécessaires aujourd’hui par des
> pratiques récurrentes de membres qui s’immiscent dans la gestion des
> ressources humaines, souvent en ne considérant pas ce champ comme
> relevant d’une expertise et de compétences réelles, et en estimant
> qu’eux mêmes feraient mieux. Ceci est lié à une volonté de gérer
> l’association comme un projet Wikimedia, horizontalement et sans
> direction : on l’a constaté par exemple dans la déclaration
> d’indépendance du groupe local lyonnais. Or, ceci est juridiquement
> impossible, d’une part de par le statut association loi 1901, et
> d’autre part du fait de la présence de personnels ayant un statut de
> salariés.
>
>
>
> Des demandes diverses contraires au droit social et au fonctionnement
> de l’association émergent régulièrement : assister la direction
> pendant les entretiens de recrutements, pouvoir émettre des critiques
> sans avoir les éléments sur la qualité du travail accompli, choisir de
> sanctionner ou pas… Et même que des sanctions puissent être discutées
> en AG ! Wikimédia France n’est pas un tribunal populaire et le CA qui
> laisserait faire cela commettrait une faute très grave. Les salariés
> pourraient légitimement se retourner contre l’association et faire
> condamner le CA au conseil de prud’hommes voire sur le plan pénal.
>
>
>
> Cette volonté de gérer l’association comme un projet aboutit à chaque
> fois au même scénario désastreux : après quelques mois ou quelques
> années, les mêmes critiques infondées reviennent (incompétence,
> opacité, autoritarisme, mise à l’écart des bénévoles...) et les
> attaques pleuvent sur les listes, sur les réseaux sociaux…
>
>
>
> Nous arrivons à un tournant et devons être assez matures pour prendre
> conscience que cette problématique est clairement organisationnelle
> (elle se reproduit sans cesse) et non liée à des personnes. Si
> Wikimédia France a des salariés, elle doit leur offrir un cadre de
> travail normal et sécurisant et les mêmes droits et devoirs que les
> salariés des autres organisations privées ou publiques. Et ce, qu’ils
> soient ou non membres de la communauté des contributeurs.
>
>
>
> Enfin, cette problématique concerne le mouvement Wikimedia dans sa
> globalité : beaucoup d’autres chapitres et la fondation elle-même
> rencontrent des problèmes de gestion des salariés, d’ingérence de
> bénévoles et de souffrance au travail.
>
> La durée moyenne en poste d’un directeur exécutif est extrêmement
> courte ; Nathalie est l’une de ceux qui sont restés le plus longtemps,
> et nous le devons à ses compétences, son dévouement pour le mouvement
> et son courage face aux attaques incessantes.
>
> Nous sommes donc aujourd’hui extrêmement favorables et ouverts à une
> discussion transparente et sincère sur ces sujets avec la fondation et
> les autres chapitres.
>
> 2. Situation actuelle des salariés
>
> Souffrance au travail
>
> Nous devons évoquer la souffrance au travail actuelle des salariés de
> l’association, qui est la conséquence du point développé ci-dessus :
>
> stress intense lié aux mails qui arrivent sur la liste discussions ;
>
> stress lié aux affirmations en tous sens sur les réseaux sociaux,
> surtout quand le CA ne pouvait pas communiquer en réponse (pour des
> raisons légales ou parce qu’il était dépassé) ;
>
> mise en porte-à-faux de certains salariés par rapport à leur employeur
> et leurs collègues du fait de leurs relations personnelles avec des
> contributeurs ;
>
> crainte de perdre leur emploi : soit à cause des conséquences
> financières des actions de certains bénévoles ou personnes extérieures
> à l’association (menace de nous retirer notre grant/chapter agreement,
> baisse drastique du financement du FDC, frais élevés d’avocats, de
> traduction, etc), soit parce que les salariés contributeurs sont
> soutenus par la communauté et que les autres sont constamment remis en
> question, voire entendent que « des têtes vont tomber ».
>
>
>
> Le CA, en dehors de son obligation légale de protéger les salariés – y
> compris la direction – refuse de laisser perdurer une telle situation.
> De plus, pour la direction (Nathalie mais aussi Cyrille, secrétaire
> général et directeur exécutif adjoint, qui a géré les salariés pendant
> que Nathalie était en arrêt maladie, suite aux pressions exercées sur
> elle), le temps passé à gérer cette crise réduit énormément le temps
> consacré aux missions pour lesquelles ils ont été engagés.
>
>
>
> Il nous faut revenir également sur le licenciement de Jules Xénard,
> contributeur très actif et renommé dans la communauté.
>
> Lien de subordination des salariés et licenciement de Jules Xénard
>
> Un lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur en
> échange de son salaire fait partie de tout contrat de travail ; que ce
> soit dans le public, le privé ou le milieu associatif, les relations
> entre employeur et salarié sont encadrées par le droit du travail.
> C’est une réalité.
>
>
>
> Or, ce n’est pas parce que les projets Wikimedia sont gérés par la
> communauté selon ses propres normes et que la parole des contributeurs
> très actifs a plus de poids sur les décisions que celle d’un
> contributeur débutant, que les clauses du contrat de travail signé par
> les salariés de Wikimédia France sont nulles et non avenues. Les
> salariés, contributeurs à titre personnel, ne peuvent donc pas
> bénéficier d’un traitement différent du reste de l’équipe ; ce serait
> injuste et non conforme au droit social.
>
>
>
> Pourtant, Jules a décidé unilatéralement de choisir ses tâches et son
> périmètre d’action, ce qui lui a fait refuser à plusieurs reprises ce
> lien normal de subordination, notamment par écrit et lors de son
> entretien préalable au licenciement en présence du délégué du
> personnel.
>
> Ces refus d’appliquer les directives de sa direction ne sont pas les
> faits d’arme d’un combattant de la liberté s’opposant à la censure
> mais un non-respect assumé du contrat de travail qu’il a signé et qui
> l’engage moralement et légalement. Jules n’a d’ailleurs pas révélé de
> dysfonctionnements tenus secrets et n’est donc pas non plus un lanceur
> d’alerte.
>
> Par contre, ces refus délibérés et répétés d’obéir à sa hiérarchie
> constituent une faute grave, comme cela a été constaté par un avocat
> spécialiste du droit social.
>
>
>
> Il ressort clairement de ses actions et de ses affirmations publiques
> que Jules ne reconnaît plus la direction de l’association comme
> légitime pour encadrer son travail. Il a d’ailleurs manifesté à
> Cyrille devant témoins sa volonté d’agir de la même manière à
> l’avenir.
>
> Enfin, nous précisons qu’une « clause de conscience » ne peut être
> invoquée dans ce cadre car elle n’est définie que pour la profession
> de journaliste, or, il n’a pas été recruté pour effectuer des missions
> de journalisme pour l’association.
>
> Dans ces conditions, il n’est pas possible de le maintenir dans
> l’équipe salariée.
>
>
>
> Toutefois, si Jules estime n’avoir commis aucune faute et être victime
> d’une injustice, il lui est possible de plaider sa cause devant le
> tribunal compétent et de demander sa réintégration.
>
> En aucun cas cette décision ne peut être prise par l’opinion publique
> ou sur les réseaux sociaux. Nous tenons également à rappeler que même
> après licenciement, Jules est tenu à un devoir de loyauté envers son
> employeur, et l’association en tant qu’employeur est également tenue à
> ce devoir de loyauté envers Jules.
>
> 3. Soutien des actions bénévoles
>
>
>
> Nous réaffirmons ici qu’il n’est pas obligatoire d’être membre pour
> être soutenu par l’association sur les projets Wikimedia. Le
> questionnaire adressé à l’ensemble des membres a d’ailleurs fait
> ressortir une grande satisfaction à l’égard des actions menées.
>
> Cependant, si des actions ont été entravées ou non soutenues par
> l’association, nous aimerions le savoir. À notre connaissance il n’y
> en a pas, en dehors d’une seule demande refusée : celle de consacrer
> du temps salarié à chercher une salle extérieure aux locaux et à la
> financer, afin qu’Harmonia Amanda ne soit pas contrainte de croiser
> certains acteurs de l’association en animant ses ateliers Wikidata.
>
> Ce coût supplémentaire sans fondement justifié et cette tentative de
> discrimination ne peuvent être cautionnés par l’association.
>
>
>
> Par ailleurs, le mouvement permet de s’organiser librement et c’est
> une très bonne chose. Nous n’avons d’ailleurs aucunement entravé la
> volonté du groupe lyonnais de prendre son indépendance vis-à-vis de
> l’association.
>
> 4. Notre position par rapport à la fondation
>
> Contentieux avec Christophe Henner
>
> Pour le CA et la direction, des motivations, autres que les arguments
> avancés, expliquent la baisse de la dotation du FDC cette année. En
> effet, nous estimons que la raison principale en est les agissements
> de Christophe Henner, ancien président de WMFr et actuel président de
> la fondation, envers notre chapitre, ses membres, et ses salariés.
>
>
>
> Nous avons d’abord, dès 2016, tenté de le raisonner, en vain.
>
> Nous avons ensuite été contraints de signaler à la fondation des
> agissements graves de Christophe Henner à l’encontre de Nathalie
> Martin quand il était président de Wikimédia France et donc
> l’employeur de Nathalie, puis lorsqu’il est devenu président de la
> fondation.
>
> Un premier mail à ce sujet avait été envoyé par Émeric (président du
> CA à l’époque) à Christophe et Katherine Maher (directrice exécutive
> de la fondation), le 07/03, pour lui demander des explications sur ses
> agissements.
>
> Christophe, le 10/03, nous avait renvoyé une réponse laconique, sans
> éléments sur le fond. Nous avons relancé Christophe et Katherine le
> 19/03. Ce nouveau courrier est resté sans réponse.
>
> Émeric a signalé ces mêmes problèmes à Nataliia et Stephen (du
> Governance Committee de la fondation) le 12/05, sans réponse de leur
> part non plus.
>
> Un recours auprès du Board sur la recommandation du FDC est déposé le
> 07/06. La réponse du Board a été négative le 28/06 : celle-ci n’a pas
> répondu aux points et problèmes soulevés. Enfin, une plainte auprès de
> l’Ombudsperson (médiateur) concernant le processus FDC a été envoyée
> le 06/06. Celui-ci a posé des questions le 19/06 auxquelles nous avons
> répondu le 24/06, sans autres suites pour l’instant.
>
>
>
> Il nous semble donc qu’aucune enquête contradictoire n’a été menée et
> que visiblement, tout est plutôt fait pour étouffer l’affaire.
>
> Pour un mouvement comme le nôtre qui met en avant ses valeurs
> d’inclusivité et de transparence, nous sommes très surpris que rien ne
> soit mis en place pour prendre en compte la souffrance des salariés et
> assurer la protection des femmes sur leur lieu de travail. Nathalie
> prendra les mesures qu’elle estime nécessaires suite à cette attitude.
>
> Problèmes rencontrés au week-end stratégie et leurs conséquences
>
> Nous avons déjà communiqué sur les incidents qui ont eu lieu au
> week-end stratégie de janvier et qui concernent Harmonia Amanda. Nous
> résumerons toutefois les faits concernés dans un droit de réponse à la
> timeline publiée par Mathis Benguigui qui mentionne ces évènements.
>
>
>
> Cependant, nous tenons à rappeler certains points.
>
>
>
> Premièrement, les incidents en question, dont nous reconnaissons la
> souffrance qu’ils ont provoquée chez Harmonia, n’ont été signalés ni à
> Émeric ni à Nathalie, alors même que les critiques liées à la gestion
> de cet incident ont été formulées presque exclusivement à leur
> encontre. Le reste du CA et de l’équipe salariée peuvent d’ailleurs
> témoigner à titre personnel (comme l’a fait par exemple Jonathan
> Balima, comptable de l’association, sur la liste discussions) que si
> Nathalie et/ou Émeric avaient été mis à temps au courant de l’état de
> détresse d’Harmonia par elle-même ou une autre personne, ils auraient
> fait tout ce qui était possible pour trouver des solutions afin
> qu’elle puisse participer sereinement aux activités du week-end.
>
>
>
> Deuxièmement, Pierre-Selim Huard et Caroline Becker, qui ont depuis
> démissionné, et vivement critiqué les actions du CA et de la direction
> lors de ce week-end, étaient présents et auraient dû venir en aide à
> Harmonia dès qu’ils ont eu connaissance de la situation, ne serait-ce
> qu’en avertissant la direction.
>
>
>
> Troisièmement, cet incident a été instrumentalisé par certaines
> personnes à la fondation. En effet, nous avons appris par hasard lors
> d’une réunion de travail avec Delphine Ménard (notre Program Officer
> pour la demande de financement annuel auprès du FDC) qu’une enquête au
> sujet du harcèlement d’Harmonia par Nathalie avait été ouverte par la
> fondation, et que nous encourions le retrait pur et simple de notre
> chapter agreement si ces faits étaient avérés. Non seulement le CA n’a
> pas été mis au courant de cette enquête, mais sur les conseils de
> Christophe Henner (dont ce n’est pas le rôle), seule Caroline Becker a
> été interrogée. Quand nous avons signalé à la fondation notre surprise
> que les témoignages des différentes parties n’aient pas été
> recueillis, et que nous avons demandé quelle procédure officielle de
> la fondation encadrait cette enquête, nous avons appris que celle-ci
> avait finalement été abandonnée. Ces procédures dysfonctionnelles
> montrent bien, pour nous, la volonté d’alimenter une polémique visant
> à affaiblir notre association, mais sans fondement réel.
>
>
>
> En outre, nous tenons à dire que Caroline Becker n’est pas une «
> lanceuse d’alerte ». Elle n’a révélé aucun péril pour l’association et
> n’a pas essayé de régler le problème dont elle avait connaissance
> durant le week-end stratégie. Au contraire, elle a tenu des propos
> diffamants contre Nathalie, au lieu de respecter un processus normal,
> transparent et encadré. Elle n’a pas non plus averti le reste du CA
> des risques encourus du fait de cette enquête.
>
> Pierre-Selim a confirmé par écrit qu’il n’avait pas connaissance du
> témoignage de sa compagne ni de l’enquête, et a reconnu que Caroline
> ne pouvait rester au CA, eu égard à ses agissements.
>
> Il a finalement démissionné, sa position en tant que conjoint de
> Caroline étant trop difficile à gérer, ce que nous respectons.
>
> Ce que nous n’acceptons pas, ce sont ses propos publics et ceux
> d’autres personnes qui déforment la réalité pour faire de Caroline une
> victime du CA.
>
> De plus, Pierre-Sélim a utilisé, après sa démission, son accès
> “exécutif” aux données de l’association, alors qu’il n’en avait plus
> le droit. Il s’est servi de ces données pour signaler à des membres
> que plusieurs personnes avaient été désabonnées de la liste
> discussions, ce qui n’a pas manqué de provoquer une nouvelle vague
> d’accusations de censure et d’autoritarisme.
>
> Or, si le CA l’a fait, c’est en responsabilité. Constatant les
> débordements sur la liste malgré la modération a priori, il a décidé
> en premier lieu d’en retirer les membres non à jour de leur
> cotisation, comme il aurait été en droit de le faire depuis longtemps.
> Sans doute aurions-nous dû communiquer simplement et directement sur
> ce fait, mais ce n’est pas chose facile quand nous sommes pris de
> court par des tentatives de nuire venant de membres avec lesquels nous
> travaillions encore de bonne foi très récemment au sein du CA !
>
> Instrumentalisation par d’autres acteurs
>
> Enfin, nous vous faisons part de notre indignation concernant le fait
> que certaines attaques très virulentes au sujet du CA et de la
> direction émanent de personnes qui, loin de poursuivre les idéaux
> qu’elles affichent, tentent de masquer leurs motivations réelles et
> leurs conflits d’intérêts (paid editing, formation rémunérée déguisée
> en bénévolat; tentative de récupérer les demandes de formations
> arrivant à l’association via OTRS pour les facturer pour son activité
> personnelle, etc). Il est clair que ces personnes cherchent à
> désavouer le CA et la direction dans l’espoir de pouvoir continuer ou
> de reprendre ces pratiques douteuses.
>
> 5. La possible création d’un fonds de dotation
>
>
>
> La réflexion en cours au CA sur la part conséquente que représente le
> lobbying dans l'activité de l’association (et ce pour des champs plus
> larges que l'objet même de Wikimédia France) a abouti à étudier la
> pertinence d’un fonds de dotation qui concernerait l’ensemble des
> parties prenantes œuvrant pour la connaissance libre.
>
> En effet, bien que le fait de mener des actions de lobbying bénéficie
> d’un large consensus chez nos adhérents et dans la communauté, il
> implique beaucoup de ressources qui bénéficient plus largement qu’à la
> communauté des contributeurs.
>
> Des bénévoles et des salariés ont donc mené, au sujet d’un éventuel
> fonds de dotation, différentes consultations d’experts mais aussi de
> potentiels financeurs, qui n’ont par ailleurs rien de confidentiel.
>
> Il n'en demeure pas moins que si le choix de créer un fonds de
> dotation avec des partenaires était fait, le CA devrait statuer sur la
> création d'une telle structure, en informer l'AG, et en fonction de la
> structuration, faire voter l'AG. Dans le contexte de diversification
> des fonds et alors que l'association est en passe d’être reconnue
> d’utilité publique (RUP), ce fonds pourrait être une idée à creuser
> pour le financement de WMFr puisqu’il pourrait faire appel aux
> fondations d'entreprise.
>
>
>
> Pourtant, cette étude non confidentielle menée par les salariés a été
> présentée de façon très ambiguë par Florence Devouard sur la liste
> discussions, ce qui a éveillé des suspicions chez les autres
> adhérents. Un deuxième mail de Florence, rejeté par les modérateurs
> mais publié sur une liste de discussion parallèle, évoque même « une
> suspicion d'usage des biens de l'association, de la (bonne) réputation
> de l'association, à des fins personnelles indirectes ».
>
> Nous condamnons fermement ce qui là encore est une tentative de mettre
> le CA en difficulté par des allégations infondées. Nous réaffirmons
> également que si des adhérents possèdent des preuves de malversations,
> ils sont tout à fait à même de les transmettre aux autorités
> compétentes ; le reste n’est que on-dit et intimidation.
>
> ________________________________
>
> Wikimédia France
> 40 rue de Cléry
> 75002 Paris
> France
> www.wikimedia.fr
>
>
> Je ne souhaite plus être contacté par Wikimédia France
>
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