Le 28/07/2023 à 17:28, RogerT a écrit :

Le 28 juil. 2023 à 11:03, didier gaumet <didier.gau...@gmail.com> a écrit :
[...]
L'un des points qui me vient à l'esprit, c'est la dépendance:

- le fournisseur est-il fiable? Déjà, quelle est son  honnêteté? Risque-t-il de 
voler ou laisser voler par autrui les données de l'utilisateur (pour compte 
propre ou celui de sa clientèle) (entre autres, propriété intellectuelle, vie 
privée, etc...) ? quel est son propre plan de sauvegarde (à lui, l'hébergeur, 
parce lui aussi peut être victime d'un problème informatique ou d'un sinistre)? 
quelles garanties contractuelles offre-t-il de ne pas perdre les données de 
l'utilisateur? etc...

On s’en moque si la sauvegarde est en plusieurs endroits.

c'est effectivement une attitude possible de ne pas accorder d'importance à la fiabilité de l'hébergeur de sauvegardes. Mais on peut alors se demander pourquoi payer ses services. Et je pense que multiplier les hébergeurs multiplie aussi les risques de sécurité (non seulement vol de données mais aussi risque d'injecter un ransomware, un rootkit ou un virus espion lors de la restauration d'une sauvegarde d'un hébergeur qui s'est fait pirater). Entendons-nous bien: je ne dis pas que tu dois absolument dabs ton cas te préoccuper de ce genre de choses: ça dépend de ton contexte, de ton appréciation des priorité, ainsi que de celle des tiers concernés (famille, amis, clients, partenaires commerciaux, etc...)...
Donc "on s'en fout" peut être une réponse tout-à-fait valable en l'espèce

[...]
les sauvegardes sur-et-hors-site me paraissent ne pas répondre tout-à-fait aux 
mêmes besoins et pouvoir être complémentaires

Une, voire deux chez deux hébergeurs.
Et une en local, immédiatement disponible.
Toutes chiffrées.

Aussi, la taille des fichiers indispensables à l’activité est assez faible.
Et on ne va quand même pas attendre de restaurer une VM ou un ordi complet.
Il faut absolument dissocier ce qui relève de la configuration du poste de 
travail (avoir la sauvegarde ou un poste de rechange sous la main) et ce qui 
relève des fichiers pour faire son métier (sauvegardes multiples).

Également, si les utilisateurs utilisent des terminaux ou des clients légers, 
on peut mettre du soin sur le serveur (réplication+ sauvegarde).

Du coup, si vous adhérez à cette vision, il suffit de choisir le bon outil qui 
va sauvegarder et restaurer les fichiers utiles au travail à partir d’une des 3 
copies de sauvegarde disponibles.

D’accord ?

D'autres te répondront peut-être plus précisément.
Perso, et d'une je ne suis pas consultant dans le domaine, donc mon avis est encore plus sujet à précaution, et de deux, si ta démarche te paraît solide, mets-la en application, mais de mon côté je serais bien en peine de te dire si c'est carré ou patatoïde sans en savoir (beaucoup) plus, ce qui ne rentre pas dans le cadre de cet échange (investissement en temps pour tous deux voire sensibilité de ce que tu souhaiterais évoquer ou non)

Je sais que ça a l'air stupide, mais commencer par se demander "des sauvegardes? 
pour quoi faire (me prémunir de quels risques)?" pourrait être avantageux

Oui, bien sûr.
Mais c’est toujours la même chose. Voir article de Sébastien (indispensable, 
utile, inutile - ou environ).
Si on choisit le bon outil, il doit amener à définir ces priorités.

Disons que c'est une tendance instinctive à l'être humain de d'abord choisir un outil (le "comment") qui permet d'atteindre un but (le "quoi") alors qu'il faudrait plutôt se demander quel est le but à atteindre ("quoi?"), se demander si il est vraiment pertinent ("pourquoi?"), dans la négative revenir à la définition du but et dans l'affirmative passer aux modalités de mise en oeuvre (choix de l'outil: "comment?", éventuellement "qui?" et généralement "quand?"). en gros.

Mais bon, c'est juste la façon dont je vois les choses :-)

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