On Wed, Sep 05, 2012 at 11:46:41PM +0200,
 Sylvain Vallerot <sylv...@gixe.net> wrote 
 a message of 46 lines which said:

> On veut tester son accès à internet ? Alors on veut tester qu'on
> arrive bien jusqu'au coeur de son provider,

Non, pas seulement, certaines pannes (rares, il est vrai, par rapport
aux coupures du « dernier kilomètre ») sont entre le FAI et le reste
du monde.

> c'est à dire typiquement le premier ou le deuxième hop après la
> passerelle qu'il nous a fournie (voire même ladite passerelle).

Quand j'ai posé la question sur Twitter, un employé d'un gros FAI
français a vigoureusement protesté contre l'utilisation des routeurs
du FAI comme mires pour des tests automatisés, avec l'argument que les
routeurs étaient faits pour router, pas pour répondre à Nagios.

> Et là forcément il n'y a pas de réponse qui tienne en "un ping" tout
> simplement parce que si un test binaire unique permettait de tester
> internet, alors internet ne serait pas internet.

Merci, mais je connais un peu Internet, je suis au courant. 

En pratique, la majorité des pannes sont radicales : on n'a plus accès
à rien. Un algorithme simple pour tester si on a toujours une liaison
avec l'Internet est d'utiliser N mires et de dire « si M (avec M <= N)
mires répondent, c'est bon ». Cela permet aussi de traiter le cas où
une mire est en panne. Des plugins Nagios comme check_cluster mettent
en oeuvre cet algorithme.

> Enfin "vérifier sa connectivité" suppose que la notion de qualité,
> de neutralité, de stabilité, de latence... soit binaire ?

Tiens, j'ai vu la même chose dans le groupe de travail ARCEP sur la
mesure des performances de l'accès Internet : en pinaillant
suffisamment, on peut faire dérailler n'importe quel projet de
métrologie.

Il s'agit ici de tester des pannes simples, genre de celle qui est
citée dans mon article. Elles représentent la majorité.


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