On lundi 4 janvier 2016 16:53:19 CET David Ponzone - david.ponz...@gmail.com 
wrote:
> il y a un flou artistique pour les hotspot public, ce qui rejoint les
> discussions récentes à ce sujet. Pour l’accès Internet depuis ton ADSL ou
> ton mobile, je pense quand même que le détenteur du contrat d’abonnement
> est la personne qui sera identifiée comme utilisant l’IP publique (avec
> éventuellement les logs du CGN dans certains cas). Après, on retombe sur le
> problème: est-ce qu’un particulier est censé être capable de sécuriser
> complètement son accès WIFI ? *snip*
 
On retombe surtout sur la question du partage et de son interdiction pratique 
par la dissuasion.

Les bases fondamentales de la vie en groupe c'est le partage et coopération.
Placé dans le contexte d'un village où une petite poignée de chanceux ont 
512kbits en ReADSL tandis que la majorité n'a rien et que ça fait 10 ans qu'il 
ne se passe rien malgré les promesses que tout le village aura accès au haut 
débit prochainement, vouloir partager sa connexion à internet avec ses voisins 
serait une solution simple et évidente, mais qui n'est pas appliquée en 
pratique à cause d'une loi française.

> Le législateur, il a besoin de légiférer. Depuis des dizaines d’année, un
> abonnement EDF identifie une personne physique (les piratages sont quand
> même assez rares), de même pour l’eau, et même le téléphone (quand un mec
> vous collait 10kF d’appels internationaux avec des pinces crocos, je pense
> qu’il était difficile d’expliquer à Orange que vous étiez innocents). Il
> n’y a pas de raison qu’un accès Internet soit une zone de non-droit sous
> prétexte que la technique est défaillante.

Oui l'abonnement à l'électricité, à l'eau potable ou au téléphone identifie son 
titulaire, exactement comme l'abonnement à internet et il n'y a pas de 
problème avec ça.
Par contre, à ma connaissance le titulaire de l'abonnement à l'électricité/eau 
ne porte pas la responsabilité devant le tribunal de l'usage qui est fait de 
son courant électrique / eau potable et on sait bien que le numéro de série du 
compteur ne permets pas d'identifier le titulaire de la ligne et encore moins 
de révéler les personnes qui ont utilisé l'électricité ou bu l'eau du robinet.

L'accès internet en France est pourtant assez proche d'une zone de non-droit 
du fait même de la loi française qui impose la collecte et la conservation des 
données personnelles des abonnés internet alors que la directive européenne 
2006/24/CE a été invalidée en avril 2014 en précisant bien que la collecte de 
masse et la conservation généralisée n'était plus possible dans l'Union 
Européenne. De fait la loi française crée une zone où le droit ne s'applique 
pas de la volonté même du législateur.



---------------------------
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/

Répondre à