INTERNET ACTU 80, jeudi 29 mars 2001 Hebdomadaire d'information Internet édité par la société de presse indépendante FTPress _____________________________________________________ publicité CONFIEZ-NOUS L'ADMINISTRATION ET LA SURVEILLANCE DE VOS SERVEURS ! Renforcer la sécurité et la disponibilité des serveurs des entreprises, tout en diminuant leurs coûts d'exploitation, c'est maintenant possible grâce à RI2B. RI2B met à disposition des entreprises, des professionnels ayant dix ans d'expérience dans les réseaux et l'administration de salles informatiques, ainsi que les techniques les plus efficaces pour administrer et surveiller des serveurs et des réseaux. Partenaire des principaux acteurs des télécommunications et de l'informatique, RI2B externalise les serveurs des entreprises dans un centre informatique sécurisé, avec des réseaux virtuels individualisés. Offre de base à partir de 5.000 FF HT par mois. 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Tél. : 01 47 69 60 00. _____________________________________________________ SOMMAIRE EDITORIAL : Fièvre affreuse A LA UNE : Le combat pour protéger la vie privée sur le Net TECHNOLOGIES * MacOS X est là * Cyrix bouge encore ! * Internet Explorer 6 : la bêta * Un Lion qui ne vous fera pas vraiment rugir de plaisir * Parisiens, vous n'êtes pas si mal lotis ! * A quelque chose, malheur est bon * HP imprime sur Internet * Western Digital dépasse IBM TELECOMS & RESEAUX * Ifi et brin de cuivre * Le jeu vidéo se rue sur le portable * KPN : hébergement contre UMTS * L'avenir des réseaux est en Asie ! * Nokia dégraisse ses réseaux, et Ericsson ses usines L'INTERNET MOBILE AU JAPON * Pragmatisme nippon contre technomanie européenne * J-Phone en avance ENTREPRISES * Luccas poursuit Noos en référé * Les vrais-faux passeports de VeriSign embarrassent Microsoft * Changement de cap pour Scour * Le procès Napster s'enlise dans le juridique * La fusion AT&T-British Telecom dans l'impasse * Vivendi se sépare d'AOL France * La saga DoubleClick * Sale temps pour Amazon * Les revendeurs d'Apple ne sont pas contents SOCIETE * Les droits d'auteur numériques devant la Cour Suprême * Derrière la télé, TiVo is watching you * La Grande-Bretagne pionnière de l'e-procédure * Paranoïa ou l'administration Bush contre les hackers * Vive le "Charity Business" ! * L'Australie sur la mauvaise pente du Net Etudes & Enquêtes * Les internautes sont majoritaires au Royaume-Uni Europe * Un vent libéral souffle sur le Vieux Continent * Belles déclarations d'harmonie BUTINAGE : Histoire d'Eau. L'eau douce sera la denrée rare et chère du XXIe siècle, objet de conflits et d'inégalités. Alors que les inondations persistent en France, et que l'on célébrait la Huitième Journée internationale de l'Eau au Caire il y a une semaine, IA s'est jeté à l'eau pour vous livrer un butinage aquatique. http://www.internetactu.com/archives/butinage/index.html AGENDA http://www.internetactu.com/archives/agenda/index.html INTERNET ACTU TV Isabelle Persoz, présidente de Solid@rinet : "Internet ne remplace pas le travail sur le terrain, il l'accompagne." Solid@rinet vient en aide aux associations qui ont besoin de bénévoles. Service de mise en relation des personnes qui désirent apporter leur savoir-faire à des associations proches de chez eux, Solid@rinet inaugure une nouvelle forme de solidarité, qui n'a rien de virtuelle. http://www.internetactu.com/tv.html NOUVEAU : CAPTAIN DOC ! Deux rubriques d'Internet Actu, e-Doc et Biblionet, ont fusionné pour former une nouvelle revue indépendante, qui porte le noble nom de Captain Doc, le guide de la documentation électronique. Son objectif : alimenter la réflexion sur la documentation à l'heure des réseaux, faciliter l'accès aux instruments de navigation sur le Net, suivre l'actualité. Une fois constitué dans la lettre mensuelle, chaque dossier sera régulièrement mis à jour et enrichi sur le site. Le site : http://www.captaindoc.com Abonnement à la lettre : - version Texte : http://www.ftpress.com/wws/info/captaindoc-txt - version HTML : http://www.ftpress.com/wws/info/captaindoc-html LE BILLET DE PAUL CARBONE Petits bobos et grands génies. Dans le microcosme du mulot, les TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) viennent remettre en cause les gestes répétitifs de la souris et du clavier. Après la crampe du stylo et celle de la clé à molette, voici venue la crampe de la souris... http://www.internetactu.com/billet/bia80.html LA TRIBUNE DES LECTEURS Vos réactions, vos témoignages et vos coups de gueule. http://www.internetactu.com/archives/tribune/index.html LE WEB IL Y A 5 ANS Retrouvez ce qu'écrivait LMB Actu, l'ancêtre d'Internet Actu, le 29 mars 1996. http://www.internetactu.com/archives/lmbactu9.html _____________________________________________________ LES ENTREPRISES HI-TECH QUI RECRUTENT - OBERTHUR CARD SYSTEMS : Administrateur sécurité réseaux et SI - FORTEL : Ingénieur support data / Ingénieur support voix - LEADER AMERICAIN DE LA RELATION CLIENT : Consultants juniors - SOCIETE DE CONSEILS ET DE SERVICES : Consultants Systèmes d'Information H/F - IMPORTANTE SOCIETE DE SERVICES : Consultant H/F - INRIA : Concours de recrutement de chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens et d’administratifs - CETELEM : Chef de projets / Ingénieurs et développeurs Unix / Coordinateurs - ALTRAN : Consultants en technologies ERP (France Est) / Software Engineer (Great Britain) Détails en fin d'édition. _____________________________________________________ info lecteurs CAC 40, NASDAQ, DOW JONES... Un résumé quotidien concis et précis réalisé par la rédaction de Diora.com (http://www.diora.com) qui vous permet de savoir ce qui s'est passé à la bourse de Paris et sur les principales places européennes. Abonnement gratuit : http://listes.ftpress.com/wws/info/bourse-paris-europe Egalement, "La journée à Wall Street" : http://www.ftpress.com/wws/info/bourse-ny _____________________________________________________ SELECTIONNE SUR LE WEB Haut Débit : HautDebit.IsocFrance.org, le site de référence sur le haut débit en France, réalisé par l'Isoc France et FTPress, présente une synthèse des Rencontres d'Autrans 2001 à travers plus de 50 interviews Web TV. http://hautdebit.isocfrance.org/ Collectivités locales : Câble, ADSL, utilisation concrète d’Internet et des logiciels libres dans les administrations et les collectivités locales... Découvrez tout cela en son et images sur NetLocal TV. http://www.netlocal.net/tv/index.html Image numérique : Coûteux breuvages. J'ai une compagne qui boit. Pas n'importe quelle bibine. Elle a des goûts de luxe. Elle ne supporte que les grands crus. Tenez, le dernier flacon que je lui ai acheté revenait à 8.600 F la bouteille. Heureusement, elle a une soif de moineau. Normal vu son prénom : DeskJet970cxi. http://www.objectifnumerique.com/query.jsp?keyword.s1:10946=on&keyword.s 1:26=on&requestName=Edito Ressources humaines : Le knowledge management : une nouvelle tarte à la crème de consultants ? Non, une nécessité qu'il faut expliciter et organiser. Un groupe de spécialistes français a décidé de s'engager concrètement sur le sujet... Des DRH, sociologues, chercheurs, professeurs ont décidé de s'intéresser de près à la gestion des connaissances, avec l'ambition de clarifier, de faire partager et d'enseigner un concept connu, mais peu maîtrisé par les entreprises.... http://www.drhactu.com/ e-Santé : Interactive Santé TV, le magazine de référence des nouvelles technologies dans le secteur de la santé se devait d’avoir sa télévision en ligne. Découvrez en 16/9e, au débit qui convient le mieux à votre installation, tous les acteurs de la e-santé de demain. http://www.interactivesante.com/tv/index.html Education : Chantal Bertagna, formatrice dans les IUFM : "Il faut initier et former tous les nouveaux professeurs aux nouvelles technologies et à leur usage pédagogique." http://www.cyberecoles.org/sitece.nsf/Projets?OpenFrameSet _____________________________________________________ EDITORIAL Fièvre affreuse Par Bruno de La Perrière Incorrigible naïf, j'avais cru que la Net-économie se bâtirait sur une éthique noble, transparente, pleine des bons sentiments qui agitaient une nouvelle génération d'entrepreneurs née avec le Web, donc toute jeune, celle des Jerry Yang, quoi ! J'avais sans doute oublié qu'économie rime avec argent. Et que, contrairement à ce que l'on affirme, celui-ci a une couleur, plutôt verte, et une odeur, celle du cynisme. La lecture de notre Une de cette semaine est édifiante. La guerre d'intérêts que se livrent actuellement l'Europe et les Etats-Unis à propos de la protection (ou non) des données privées recueillies sur les internautes au gré de leur navigation sur le Web, illustre parfaitement ce cynisme, véritable fièvre aphteuse qui ronge le e-commerce. Ce cynisme a désormais un visage : la Online Privacy Alliance, dont l'objet est exactement inverse à ce qu'il semble être. Les Yahoo!, eBay, Microsoft, AOL-TimeWarner, mais on pourrait sûrement y ajouter des Amazon, DoubleClick et autres TiVo, sans oublier, dans un autre registre, celui de la gestion des noms de domaine, l'Icann dont la politique semble largement dictée par des considérations sonnantes et trébuchantes, ces nobles acteurs de la Net-économie donc sont fermement décidés à défendre pied à pied la mine d'or que constituent pour eux la possibilité d'exploiter à leur compte et/ou de revendre à des tiers les précieuses données marketing qu'ils engrangent à coup de cookies et de logiciels de tracking. Pourquoi s'en priveraient-ils d'ailleurs puisque certains organismes officiels de leur pays leur montrent le bon exemple : Echelon, Carnivore, etc. On va sans doute me reprocher d'enfoncer des portes ouvertes, mais il est parfois utile de rappeler certaines vérités élémentaires pour dé-banaliser les pratiques déviantes qui s'installent peu à peu. On va sans doute aussi me reprocher de ne m'attaquer qu'aux Américains, aussi je m'empresse de dire que je mets pas mal de Net-entreprises européennes et françaises dans le même panier. Bef, j'avais pensé que les dotcom refuseraient d'employer les méthodes de "l'ancienne économie". J'avais tort. Elles les reprennent à leur compte sans état d'âme. En pire... © Internet Actu 29/3/2001 _____________________________________________________ A LA UNE Le combat pour protéger la vie privée sur le Net Par Jérôme Citron L'arrivée de George Bush junior à la Maison-Blanche n'est pas de bon augure pour les défenseurs de la vie privée sur Internet. Aussitôt entré en fonction, le nouveau président a donné des gages de soutien aux industriels. Cette semaine, c'est son administration qui, à l'unisson, dénonce le Safe Harbor, l'accord signé entre la FTC (commission américaine du Commerce) et l'Union européenne. "Je m'inquiète de ce que les sociétés américaines soient obligées de faire avec un concept si restrictif", a déclaré au journal Interactive Week, Billy Tauzin, président de la commission du Commerce à la Chambre des Représentants. En Europe, on s'inquiète de ce tir de barrage, même s'il faut aussi relativiser l'impact de ces déclarations très "politiques". Le président Bush, élu par le camp conservateur, doit donner des gages aux grandes entreprises et trancher avec Clinton qui avait pris des positions favorables à une meilleure protection des données. "La position américaine ne devrait pas changer radicalement, explique Eric Caprioli, avocat spécialisé dans les nouvelles technologies au barreau de Nice et délégué français à la Commission des Nations-Unies pour le droit commercial international. L'essentiel de l'administration américaine ne change pas à l'arrivée d'un nouveau président. Dénoncer le Safe Harbor, comme les font en ce moment les parlementaires américains, n'est qu'un moyen de revoir cet accord à la baisse." Une mission de longue haleine Même si la guerre n'est pas déclarée entre les Etats-Unis et l'Europe -- les deux puissances s'emploient, au contraire, à afficher une entente cordiale (lire plus loin en rubrique Société) --, le problème de fond demeure. Les Américains n'ont pas la même conception de la protection des données privées que les Européens. Ils ne considèrent pas les informations sur les personnes comme relevant du concept de "privacy". Trouver un accord sur ce sujet épineux est donc une mission de longue haleine. Le Safe Harbor est un premier pas mais en aucun cas la panacée. "C'est un accord minimum", soulignent les associations de consommateurs. "Un minimum standard qu'il fallait avoir", renchérit Eric Caprioli. Un texte il est vrai peu contraignant pour les entreprises car elles n'y sont soumises que si elles le signent. Alors qu'en Europe la protection des données privées relève d'une loi (propre à chaque pays mais en conformité avec une directive européenne), aux Etats-Unis, il s'agit d'un contrat passé entre une entreprise et un individu. Aujourd'hui, seules trente d'entre elles se sont engagées à respecter le Safe Harbor qui contraint les entreprises à communiquer aux internautes leurs bases de données, à leur laisser la possibilité de modifier ces données ou de refuser que ces données soient conservées. Seul point positif dans le système américain, les entreprises qui ont signé respectent à la lettre le contrat par peur d'un procès coûteux. Réunies au sein de la Online Privacy Alliance, qui compte des poids lourds du secteur comme Microsoft, AOL-TimeWarner, Yahoo ou eBay, les entreprises ne ménagent pas leur peine pour freiner ces négociations. Selon le Wall Street Journal, elles ont en outre subventionné plusieurs études qui tendent à montrer qu'une loi sur la protection de la vie privée coûterait des millions de dollars aux consommateurs. "A chaque négociation entre les Etats, les entreprises font un intense lobbying, raconte Odile Nicolas-Etienne, juriste à l'association Que Choisir qui est allée récemment à Ottawa défendre, avec les associations de consommateurs américaines, un point du vue opposé à celui des entreprises. Le problème des standards fermés Car ce sont les associations de consommateurs qui peuvent faire évoluer les choses. Avec 320 millions d'habitants, l'Europe est un marché que ne peuvent ignorer les entreprises. Elles ne veulent surtout pas passer pour des "pilleurs" de vie privée. Cette image qu'elles doivent défendre est une des seules armes de l'Union européenne qui ne peut pas vraiment empêcher une entreprise américaine de transmettre des données privées européennes à son siège aux Etats-Unis. Plus généralement, le problème de la protection des données pose celui des monopoles et des standards fermés. Une entreprise comme Microsoft domine tellement le marché que le poids des consommateurs est minime. Elle peut également rapatrier aux Etats-Unis toutes les données enregistrées par Windows sans que les Etats européens puissent agir. Une fois que ces données sont aux Etats-Unis, elles peuvent être vendues plus ou moins discrètement. Les entreprises ont beau affirmer qu'elles n'utilisent pas ou peu les renseignements qu'elles collectent, elles ne convainquent personne. "Les données sur les personnes sont une des seules richesses du Web, affirme Eric Caprioli. Il est illusoire de penser que les entreprises se donnent tant de mal pour rien." Reste à savoir si l'Europe restera ferme face à la puissance américaine. Pour l'instant, il faut reconnaître que chaque modification de la directive sur les données privée va dans le sens d'une meilleure protection du consommateur. Mais une protection illusoire lorsqu'il s'agit de sites non européens. Encore faut-il pouvoir vérifier la nationalité du site sur lequel on est en train de surfer. Nouveau conflit Etats-Unis/Europe : http://www.internetactu.com/flash/flash226-9mars.html L'article de ZDnet UK : http://www.zdnet.co.uk/news/2001/10/ns-21626.html La position européenne : http://europa.eu.int/ISPO/legal/en/dataprot/dataprot.html © Internet Actu 29/3/2001 _____________________________________________________ TECHNOLOGIES MacOS X est là C'est le 24 mars que MacOS X est sorti, partout dans le monde. Il contiendra la version bridée (sans support de la gravure, par exemple) du système d'exploitation dont nous parlions dans IA Techno 80, et trois CD-Rom comprenant les différentes versions localisées du logiciel. A Internet Actu, nous n'avons pas encore eu l'occasion de le tester, et ne pouvons donc pas vous donner notre avis sur ce qu'Apple entend par "nouvelle interface Aqua" et "environnements Carbon et Cocoa" (voir IA 18 et IA 52). Nous pouvons néanmoins vous donner le prix de la chose, 990 FF, et quelques liens vers des articles de publications --principalement anglo-saxonnes --, qui ont eu ce nouvel OS entre les mains (voir ci-dessous). Nous pouvons également dire que des versions OS X des logiciels iTunes, iMovie et AppleWorks ont été mises en ligne, histoire de faire patienter les utilisateurs jusqu'à l'arrivée d'autres outils en juillet. Le site de MacOS X : http://www.apple.com/fr/macosx/index.html MacOS X bridé : http://www.ftpress.com/wws/arc/internet-actu-techno-html/2001-03/msg0000 2.html#t1 MacOS X dans Internet Actu : http://www.internetactu.com/archives/iactu18.html#tech1 http://www.internetactu.com/archives/iactu52.html#ala Quelques liens utiles : http://osx.macnn.com/ http://www.macworld.com/2001/03/24/osx-gore.html A. P. © Internet Actu 29/3/2001 Cyrix bouge encore ! Comme prévu, VIA a annoncé la nouvelle version de son processeur Cyrix le week-end dernier, au CeBit de Hanovre. Mis à part sa fréquence (733 MHz) et l'abandon de l'appellation "Cyrix" dans son nom, les facteurs qui différencient ce VIA C3 de son prédécesseur sont la présence de 128 Ko de cache de second niveau et sa gravure en 0,15 micron. Du coup, il doit être bien plus puissant. Même s'il reste, bien évidemment, destiné au marché de l'entrée de gamme ; d'ailleurs, il ne coûte que 54 $US pièce par quantité de mille. http://www.viatech.com/news/C3.htm A. P. © Internet Actu 29/3/2001 Internet Explorer 6 : la bêta Il y a peu de temps, on se demandait encore si Microsoft allait mettre en ligne une version "stand-alone" d'Internet Explorer 6. Depuis vendredi dernier, on a la réponse : oui. La première bêta publique du logiciel, en anglais, a en effet été mise à disposition des internautes en téléchargement gratuit. Au chapitre des nouveautés, on notera l'arrivée d'une "Personal Bar" assimilable à la "SideBar" de Netscape 6, qui regroupe des liens vers divers services, celle de la "Media Bar", qui inclut un Media Player relooké façon IE 6, et celle d'une "Image ToolBar", qui fait apparaître un menu à peu près équivalent au clic droit quand on laisse le curseur au-dessus d'une image. On retiendra également l'apparitions de quelques fonctions sans "Bar", comme "Auto Image Resize", qui se charge de modifier automatiquement la taille des images lorsqu'elles sont trop grandes pour rentrer dans la fenêtre de l'internaute. Evidemment, ce n'est pas la version finale. Mais cette bêta est à peu près stable, donc, si vous voulez la tester, suivez le lien adéquat (voir ci-dessous). Un site de "Bug Report" a été mis en place par la firme de Redmond : si vous rencontrez des bogues, n'hésitez pas à les faire remonter vers les développeurs. Pour le télécharger, allez sur : http://www.microsoft.com/downloads/search.asp? puis sélectionnez "Internet Explorer 6 (Beta)" dans la barre "Product Name). Le site de "Bug Report" : http://131.107.85.107/ie6beta/default.htm A. P. © Internet Actu 29/3/2001 Un Lion qui ne vous fera pas vraiment rugir de plaisir Le 23 mars, un nouveau "Worm" tournant sous Gnu/Linux a été découvert. Plutôt virulent, ce programme malfaisant s'attaque à des serveurs DNS qui utilisent certaines versions spécifiques du logiciel Bind (Berkeley Internet Name Domain). Selon le SANS (System Administration, Networking and Security Institute), ce ver est très difficile à repérer, et vole les mots de passe des administrateurs des machines sur lesquelles il s'installe pour les envoyer vers China.com. En passant, il laisse quelques "backdoors", histoire de simplifier encore l'accès à ces serveurs. Heureusement pour les utilisateurs, le SANS a mis en ligne un programme, appelé "LionFind", grâce auquel ils peuvent déterminer si leur machine est infectée. De toute façon, si c'est le cas, ils ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes, puisque, apparemment, un patch existe déjà depuis de nombreux mois pour corriger ce problème. Le descriptif de Lion et le logiciel LionFind : http://www.sans.org/y2k/lion.htm Le problème des "transaction signatures" : http://www.ftpress.com/wws/arc/internet-actu-techno-html/2001-01/msg0001 8.html#t1 Pour mettre à jour sa version de Bind : http://www.isc.org/ A. P. © Internet Actu 29/3/2001 Parisiens, vous n'êtes pas si mal lotis ! AOL, qui fournit avec Numéricâble un service d'accès à Internet à haut débit, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais et en Rhône-Alpes, et dans certaines villes d'Ile-de-France, vient d'avoir l'idée saugrenue de réintroduire le facteur temps dans les connexions au réseau. Le FAI lancera, le 30 mars, un forfait "Découverte", qui proposera aux internautes, pour 200 FF/mois, 50h de connexion, pour un maximum de 1,5 Go d'émission/réception de données, avec des débits de 512 Kbits/seconde en voie descendante et 128 Kbits/s en voie remontante. Vous avez bien lu : une limitation de temps, une limitation de transfert de données dans les deux sens, des débits dans la moyenne, le tout pour 200 FF. Et on est en 2001 ! Enfin, il paraît que cette nouvelle offre est née d'une consultation faite auprès du public, dans laquelle le FAI proposait d'un côté une baisse des débits, et de l'autre, un forfait limité dans le temps. Evidemment, si ce sont les consommateurs qui le réclament... Les pauvres, ils ont plutôt intérêt à ne pas installer AIM (même si, Bébert a bien raison, "c'est simple" !), parce qu'avoir un programme connecté en permanence au réseau, quand on est limité dans le temps, ça risque d'en faire, des dépassements de forfait à 18 FF de l'heure ! http://www.aol.fr/presse/numericable.htm A. P. © Internet Actu 29/3/2001 A quelque chose, malheur est bon Prenez un ordinateur portable, avec une carte réseau sans fil, configurez votre ordinateur pour qu'il puisse se connecter à Internet en local, en passant par un serveur DHCP, et promenez-vous dans le quartier d'affaires de San Francisco : vous aurez peut-être la chance de bénéficier d'une connexion à Internet entièrement gratuite. Ce miracle, relaté par SF Gate dans un article daté du 22 mars, est possible grâce au protocole 802.11b, alias Wep. Souvent mal sécurisé, voire pas sécurisé du tout par les firmes qui le mettent en oeuvre, celui-ci diffuse ses ondes tellement bien qu'elles traversent les murs des buildings. Bien pratique pour les internautes mobiles et fauchés, ce petit phénomène amusant pourrait rapidement devenir un gros problème : qui dit accès au Lan, dit aussi possibilité de se promener librement dans les réseaux mal sécurisés... Enfin, à quelque chose, malheur est bon, comme on dit : quelques utilisateurs philanthropes ont décidé de faire profiter sciemment, grâce à ce protocole 802.11b, de leur connexion illimitée à haut débit aux badauds. Plus d'informations sur ce mouvement underground sont disponibles sur le site du Bawug. http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=/technology/archive/2001/ 03/22/freewireless.dtl http://www.ftpress.com/wws/arc/internet-actu-techno-html/2001-02/msg0000 4.html#t2 http://www.bawug.org/ A. P. © Internet Actu 29/3/2001 HP imprime sur Internet Hewlett Packard a dévoilé, le 20 mars, six modèles d'imprimantes capables de fonctionner avec Internet. Derrière cette description qui ressemble un peu à un argument commercial, se cache en fait une innovation plutôt intéressante : ces imprimantes sont en effet capables d'envoyer toutes seules des e-mails aux personnes concernées, lorsqu'elles sont à court d'encre, à court de papier, ou qu'elles ont un problème quelconque. Mieux encore, elles peuvent prendre en compte des demandes d'impression passées via des périphériques sans fil connectés à Internet. Leurs noms : HP LaserJet 4100 (1.100 $US), 3200 (600 $US), 3200m (700 $US), 2200 (800 $US), 1200 (400 $US) et 1220 (530 $US). Toutes seront mises en vente le premier avril, sauf la 4100 qui est déjà disponible aux Etats-Unis. http://www.hp.com/hpinfo/newsroom/press/20mar01a.htm A. P. © Internet Actu 29/3/2001 Western Digital dépasse IBM Au CeBit de Hanovre, Western Digital a présenté une nouvelle gamme de disques durs "Caviar" comprenant trois modèles, à 40, 60 et 80 Go, qui seront mis en vente au mois d'avril. Ils utilisent des plateaux capables de contenir jusqu'à 20 Go, et surtout, tournent à 7.200 tours par minutes (RPM). Cette performance permet à ces nouveaux Caviar de se situer en bonne position sur le marché des disques durs de très grande capacité destinés au marché de masse : en comparaison, le meilleur modèle de 7.200 RPM chez IBM plafonne à 75 Go, alors que le seul autre 80 Go du marché, un Maxtor, se contente d'une vitesse de rotation de 5.400 RPM. Evidemment, on reste encore bien loin du Barracuda 180 de Seagate, en terme de contenance. Mais il y a aussi de fortes chances pour qu'on en reste tout aussi éloigné en terme de prix, et ce n'est pas plus mal... Les nouveaux disques durs de WD : http://www.westerndigital.com/company/releases/20010322.html Le Barracuda 180 : http://www.internetactu.com/archives/iactu61.html#tec11 A. P. © Internet Actu 29/3/2001 _____________________________________________________ TELECOMS & RESEAUX Ifi et brin de cuivre L'interconnexion forfaitaire illimitée (Ifi) fait son petit bonhomme de chemin en Europe. Ce type de contrat passé entre un opérateur télécoms et un fournisseur d'accès à Internet (FAI) permet aux internautes de surfer sans compter les heures qu'ils passent sur le réseau. Basés sur le principe du prix de gros, ces contrats permettent au FAI de compenser le coût élevé des très gros utilisateurs par les faibles consommations de ressources du réseau des internautes moins gourmands. Avec une facturation à la minute consommée, ces offres sont économiquement irréalistes. On se souvient de la première expérience avortée d'AltaVista au Royaume-Uni et, plus récemment, de l'échec d'AOL en France. Répondant à une forte demande, ce type de service commence pourtant à s'implanter en Europe. Une étude du cabinet Ovum fait le point sur les différentes offres disponibles, et la France fait, encore une fois, figure de mauvaise élève. Après avoir retracé l'historique des nombreux fiascos du vieux continent, Ovum laisse croire qu'en suivant l'exemple de British Telecom les opérateurs historiques se mettront bientôt tous à l'Ifi. En Grande-Bretagne, plusieurs FAI proposent maintenant des forfaits illimités tout compris, grâce à l'offre de location annuelle pratiquée par BT sur son réseau. Limitées géographiquement, ces offres rencontrent un franc succès auprès du public des grandes villes. En Allemagne, Deutsche Telekom lancera bientôt un service identique via sa filiale T-Online. En France, ainsi qu'aux Pays-Bas, en Espagne ou au Portugal, ce sont les autorités nationales de régulation qui pressent les opérateurs de proposer de telles offres. France Télécom, fréquemment accusé de traîner les pieds à ce sujet, préfère expliquer ses lenteurs en termes d'efficacité : "Notre mission consiste à fournir un même service sur tout le territoire." Selon l'opérateur français, l'Ifi nécessite un aménagement complet du réseau, "qui a débuté", rassure-t-il, mais qui prend du temps. A moins qu'on lui permette d'opérer par zone, et donc de renoncer au service public, France Télécom considère que les objectifs du gouvernement en matière d'Internet "illimité tout compris" sont irréalisables aux échéances fixées, c'est-à-dire avant la fin de cette année. Espérons quand même que le déploiement de l'Ifi se fera plus rapidement que le dégroupage de la boucle locale. http://www.internetactu.com/flash/flash96-31aout.html#t4 http://www.ftpress.tv/iac/hebdo/010215_patetta/index.html http://www.ovum.com/cgi-bin/showpage.asp?doc=/research/iao/findings/iao4 .htm http://www.internetactu.com/flash/flash185-11janvier.html#t1 M. J. © Internet Actu 29/3/2001 Le jeu vidéo se rue sur le portable A l'occasion du CeBit, on assiste à un véritable rush sur les jeux vidéo. Ericsson, Siemens et Motorola viennent d'annoncer la création d'une plate-forme de développement commune pour les jeux sur téléphones portables. Leur ambition est de fédérer les opérateurs autour d'une norme commune. De son côté, Real Networks a annoncé qu'il mettrait prochainement à disposition des développeurs un outil de création de jeu en streaming. Le site du CeBit : http://www.cebit.de/ Le communiqué d'Ericsson : http://www.ericsson.com/press/20010321-0054.html Le communiqué de Real Networks : http://www.realnetworks.com/company/pressroom/pr/2001/realarcade.html?sr c=noref,rnhmpg_020701,rnhmhl J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 KPN : hébergement contre UMTS Exploitant de réseaux de fibres optiques à travers l'Europe, KPNQwest possède également des installations d'hébergement de sites et de services sur Internet. Cette entreprise vient d'achever la construction d'une plate-forme de 40.000 m2 en région parisienne, disponible pour les serveurs de ses clients et bénéficiant d'un niveau de sécurité garanti. Après Munich, c'est le deuxième centre de cette ampleur construit en Europe. Un troisième doit ouvrir ses portes à Londres à la mi-mai. Cette activité fait partie des plus lucratives du groupe, les clients (banques, entreprises de commerce électronique...) sont prêts à payer très cher la sécurité de leurs serveurs. Les bénéfices générés ne masquent pourtant pas les pertes globales de KPN, maison mère et opérateur historique des Pays-Bas. A cause de ses trop nombreux investissements dans l'UMTS, ses pertes sont de l'ordre de 600 millions d'euros pour l'année 2000, et son endettement dépasse les 20 milliards d'euros. Un plan de désendettement de 5 milliards d'euros est prévu pour cette année. http://www.eu.net/html/records.asp?record_id=535 M. J. © Internet Actu 29/3/2001 L'avenir des réseaux est en Asie ! C'est ainsi que l'on comprend la philosophie des équipementiers. Affichant des résultats inférieurs aux prévisions, les fabricants de réseaux IP espèrent que la reprise viendra d'Asie. Nortel Networks vient par exemple de signer un contrat en Chine pour la construction du plus long réseau de fibres optiques du pays. D'une manière générale, la dérégulation observée cette année sur les marchés d'Asie du Sud-Est (Singapour et Taïwan notamment) et l'ouverture de la Chine aux technologies de communications modernes contrastent avec l'essoufflement des régions nord-américaine et européenne. L'heure reste néanmoins aux contrecoups boursiers. Les résultats de tous les équipementiers sont révisés à la baisse et les mots d'ordre restent "économies et compressions de personnel". http://www.nortelnetworks.com/corporate/news/newsreleases/2001a/03_22_01 01191_sarft_optical.html M. J. © Internet Actu 29/3/2001 Nokia dégraisse ses réseaux, et Ericsson ses usines Succombant à la vague des "économies et des compressions de personnel" qui a déjà touché les réseaux "fixes" (Cisco et Nortel), le département Réseau mobile de Nokia annonce à son tour un dégraissage de printemps. De 300 à 400 personnes sont concernées par cette mesure, que Nokia justifie par un affaiblissement de l'activité. Le secteur R&D devrait être particulièrement touché. Chez Ericsson, on annonce des suppressions d'emplois beaucoup plus importantes, de l'ordre de 3.000 personnes. Elles s'étaleront sur deux années et concerneront tant les unités de productions (vente d'une usine au Royaume-Uni) que les équipes de consultants et de recherche. http://press.nokia.com/PR/200103/813882_5.html http://www.ericsson.com/press/20010327-0021.html M. J. © Internet Actu 29/3/2001 L'INTERNET MOBILE AU JAPON Pragmatisme nippon contre technomanie européenne Les différences de comportement entre l’Europe et le Japon se manifestent aussi dans la manière d’appréhender l'Internet mobile. D’un côté, on recherche le meilleur modèle économique possible ou la norme qui réunira tout le monde. De l’autre côté du globe, au Japon, le pragmatisme règne, dicté par les demandes des consommateurs. En Europe, l’obsession de la technologie prévaut. Au Japon, on parle services et contenus évolutifs. Ces différences fondamentales expliquent l’avance du Japon où 32 millions de personnes sont des adeptes de l'Internet mobile. A comparer aux 5 millions d’utilisateurs européens et américains ! C’est l’opinion de Magnus Nervé, responsable de la division business international, qui s’exprimait ainsi le 26 mars à Tokyo, lors d’un séminaire consacré à l'Internet mobile et organisé conjointement par le Centre pour la coopération industrielle entre l’Union européenne et le Japon et Japon.net. "L’Internet mobile est un média en soi qui nécessite des contenus spécifiquement adaptés aux besoins, réunissant sur une page toutes les informations indispensables. Un exemple : Nami-densetsu, service destiné aux amateurs de plage, permet en quelques clics de voir la météo, les cartes, les meilleurs spots de surf, les hôtels et restaurants, et de réserver en même temps. Sur un portail (comme on les aime en Europe), il faut plus de temps pour arriver au même résultat." Les améliorations technologiques (comme l’intégration de la couleur, de Java ou l’arrivée du W-CDMA) n’apportent pas de grands changements. La technologie n’est qu’un des éléments du puzzle, à côté du contenu, et du message marketing. Et celui-ci est fort différent selon les continents, si l’on en croit les publicités, comme le fait remarquer Magnus Nervé : "Avec le Wap, vous pouvez travailler quand vous êtes sur un court de golf. Avec l’i-Mode, vous avez l’impression d’être sur un court de golf même quand vous êtes au bureau !" http://www.cybird.co.jp http://www.eu.japan.co.jp http://www.japon.net D. H. © Internet Actu 29/3/2001 J-Phone en avance Plus de 5,5 millions de personnes profitent de J-Sky, le service Internet mobile de J-Phone. Un score honorable pour le troisième opérateur téléphonique du Japon qui comptait 9,7 millions de clients fin février 2001. "56,7% de nos clients sont des adeptes de l’Internet mobile. C’est un pourcentage supérieur à ceux de NTT Docomo ou de KDDI", indique Philip Marnick, directeur de la planification et des ventes chez J-Phone. Lancé en 1999, J-Sky connaît une belle croissance et gagne 12% de clients supplémentaires chaque mois. C’est le résultat d’une offre de services plus aboutie que celle de son principal concurrent, l’i-Mode. On peut envoyer et recevoir par mail des fichiers attachés ou des photos, avec le "mail long" (jusqu’à 6 Kbits, soit 6.000 caractères romains). Le service de navigation sur mobile, J-Navi, permet de trouver son chemin au Japon. Avec J-Sky Melody, on télécharge de la musique à partir d’une discothèque de 10.000 fichiers. Le téléphone portable devient ainsi karaoké, grâce à une technologie Yamaha. Tous les services d’informations ou de jeux (en MML, Mobile Markup Language) sont en couleur et si possible avec de la musique. Pour répondre aux souhaits d’une clientèle qui a entre 16 et 22 ans. Dans un pays où la durée de vie est d’un portable est de six mois, les deux derniers mobiles de J-Phone offrent de multiples fonctionnalités : le SH04 a une caméra intégrée, un système de positionnement, 256 couleurs, un son FM. Le SH05 mise tout sur la couleur et donne des images en 3D, grâce à l’intégration de Java. Pourquoi repousser l’arrivée de la troisième génération à 2002 ? "Les normes doivent encore être améliorées. On a besoin de plate-forme stable, répond Philip Marnick. Mais à part le streaming audio et vidéo, il n’y aura pas grande différence entre le contenu de la 2G et celui de la 3G." Poussé par ses actionnaires British Telecom, Japan Telecom et Vodafone, J-Phone, qui réalise actuellement 8,4 milliards de $US de chiffre d’affaires au Japon, pourrait étendre son offre à d’autres pays. Une internationalisation qui a pris du retard. http://www.j-phone.com D. H. © Internet Actu 29/3/2001 _____________________________________________________ ENTREPRISES Luccas poursuit Noos en référé Lundi 26 mars, Luccas, l'association des utilisateurs du câble parisien, a assigné le FAI Noos en référé d'heure à heure. Luccas juge que les "informations" données par Noos concernant le rapport d'expertise sur son réseau sont partiales. Devant servir d'argumentaire aux deux parties dans le procès qui les opposent, "ce rapport était présenté hors de son contexte", explique Bertrand Penn, président de Luccas. "Depuis que nous les avons assignés, ils ont tout de même mis un lien vers l'ensemble des conclusions de l'expert, mais le mal est fait." Bertrand Penn n'a pas non plus digéré "le manque de respect dont Noos fait preuve à l'égard de Luccas". Les "informations" diffusées par Noos évoquent en effet "un groupe minoritaire d'internautes dont les intérêts sont en contradiction avec ceux du plus grand nombre". Le juge Gomez rendra son verdict le 29 mars, pour ce qui concerne cette affaire dans l'affaire. En ce qui concerne le véritable fond du litige (la limitation de la bande passante à 512 Kbps), la nouvelle assignation, prenant en compte la totalité du rapport d'expertise, est prête. Le service "informations" de Noos ne va pas tarder à montrer de nouveau ses compétences... http://www.noos.com/popup/comm_info.phtml?page=050138 M. J. © Internet Actu 29/3/2001 Les vrais-faux passeports de VeriSign embarrassent Microsoft Télécharger un logiciel Microsoft n'est pas une partie de plaisir. Si l'on ne bénéficie pas du lien précis fourni par l'excellent IA Techno d'Alexandre Paccalet, on passe d'abord de longues minutes à trouver le logiciel, l'application, voire le patch, correspondant à ce que l'on cherche. Il faut ensuite lancer le processus de téléchargement, accepter formellement "l'installation d'un produit Microsoft" sur son ordinateur et patienter le temps qu'il faut pour rapatrier les Mo désirés. Mais attention à ne pas vouloir précipiter la manoeuvre ! A cause d'une bévue commise par l'entreprise de certification VeriSign, deux documents attestant de "l'origine Microsoft" sont des faux et peuvent se balader sur le réseau. Il convient donc de se méfier et de vérifier l'authenticité des certificats. La bourde de VeriSign datant de la fin du mois de janvier dernier, il faut refuser tous les téléchargements de la firme de Redmond, émettant un certificat des 29 ou 30 janvier 2001. On ne connaît toujours pas les intentions des détenteurs de ces faux passeports plus vrais que nature. Grâce à la "signature Microsoft" dont ils disposent, ils sont capables de répandre des virus et autres chevaux de Troie sur les ordinateurs de victimes croyant se procurer un produit officiel... qu'elles auront même peut-être payé. VeriSign ne s'explique toujours pas comment il a pu fournir deux faux certificats à un pseudo employé de Microsoft. Il invoque l'erreur humaine et s'excuse auprès de la firme de Redmond et du public... près de deux mois après les faits. Une attitude irresponsable de la part d'une société qui détient un monopole de fait sur la certification en ligne. http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu-techno-html Internet Actu Techno : http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu-techno-txt http://www.verisign.com/developer/notice/authenticode/index.html M. J. © Internet Actu 29/3/2001 Changement de cap pour Scour On a un peu tendance à l'oublier en ces temps où Napster lutte pour survivre face à l'industrie du disque : Scour fut l'autre précurseur du "peer-to-peer". Avant de subir les foudres judiciaires des principales maisons de disque et de mettre la clé sous la porte devant l'importance des sommes réclamées, Scour proposait de la vidéo et de la musique via sa propre interface. En décembre 2000, CenterSpan rachetait ce qui restait de l'entreprise en promettant de se mettre en conformité avec la législation américaine sur le copyright... et c'est chose faite. Le Scour nouveau a perdu une grande partie de son attrait. Pour éviter de nouvelles poursuites, ses concepteurs ont élaboré une interface qui "trace" les fichiers échangés par les utilisateurs. Scour affirme ainsi être en mesure de contrôler la propagation des oeuvres mises à disposition. Cependant, la nouvelle direction de Scour n'a pas précisé comment elle entendait gagner de l'argent avec son système d'échange. D'autre part, elle n'a, pour l'instant, signé aucun accord avec une maison de disque. Quand on voit les difficultés de Napster alors même qu'il est épaulé par BMG, on doute des chances de survie de Scour. L'inscription à Scour : http://betainfo.scour.com/dsp_beta_reg.cfm CenterSpan rachète Scour : http://www.internetactu.com/flash/flash170-13decembre.html#t6 J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 Le procès Napster s'enlise dans le juridique Deux semaines après que le juge Patel ait rendu son ordonnance, la situation de Napster est toujours aussi confuse. Rappelons que le jugement ordonnait à Napster de retirer de son serveur les titres déposés par les maisons de disque. A charge pour les maisons de disque de fournir une liste des chansons qu'elles désiraient voir disparaître de Napster. Et c'est sur ce point que se sont, depuis, cristallisés tous les problèmes. Napster accuse en effet les maisons de disque de ne pas s'être conformé exactement à l'injonction du juge Patel en ne lui fournissant pas, pour chaque titre, les différentes versions existantes ainsi qu'un fichier informatique de ladite chanson. L'entreprise a décidé d'organiser le 3 avril à Washington une journée de protestation avec manifestation et grand concert gratuit à la façon des grands raouts de la fin des sixties. Impuissant face à une Justice sanctionnant lourdement toute atteinte à la propriété intellectuelle, Napster tente de forcer la main au législateur. De leur côté, les "Big Five" du disque prétendent que Napster joue volontairement sur l'ambiguïté de l'ordonnance pour continuer à proposer une version non expurgée de son service. Le lobby du disque a donc décidé de réagir pour stopper ce qu'il considère comme la mort du secteur. L'IFPI (fédération internationale de l'industrie phonographique) dit avoir mis au point un système capable de repérer les plus gros utilisateurs de Napster afin de les poursuivre en justice. Pour l'instant et en l'absence d'une confirmation officielle, rien n'indique que cette annonce ne relève pas de la pure manoeuvre d'intimidation. De son côté, la RIAA (Recording Industry Association of America), principale partie civile au procès, est retournée devant le juge Patel afin de lui demander de forcer Napster à utiliser d'autres technologies, dont celle du "fingerprint", pour bloquer efficacement les morceaux protégés. En effet, bien que Napster affirme avoir supprimé 160 des 360 millions de chansons autrefois disponibles, la plupart sont disponibles sous une orthographe proche. Les deux parties doivent être entendues le 10 avril par le juge Patel. Espérons que cette fois, la décision qu'elle prendra ne sera pas une demi-mesure... Napster présente sa journée d'action le 3 avril : http://www.napster.com/speakout/ac/ Le site de l'IFPI : http://www.ifpi.org La RIAA s'explique sur ses dernières actions : http://www.riaa.com/PR_story.cfm?id=394 J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 La fusion AT&T-British Telecom dans l'impasse Il y a cinq mois, AT&T annonçait à grands renforts de publicité une réorganisation radicale de l'entreprise avec une séparation entre les branches mobile, haut débit et service aux entreprises. Différents bruits font depuis régulièrement référence à une éventuelle fusion avec l'opérateur historique britannique. Mardi matin, le Wall Street Journal récidivait en faisant état de la reprise des réunions entre les dirigeants des deux sociétés. Si le staff d'AT&T a tout intérêt à parler fusion, c'est essentiellement en raison du cours de son action qui n'a cessé de chuter ces dernières semaines. Côté BT, même si cette offre est tentante, il faut tenir compte, d'une part, du fait que le démembrement d'AT&T est encore loin d'être effectif et, d'autre part, que les autorités de régulation européennes verraient certainement d'un mauvais oeil une telle union. Bref, cette fusion, serpent de mer de l'actualité économique, reste très improbable dans le contexte actuel. J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 Vivendi se sépare d'AOL France Le 23 mars 2001, AOL et Vivendi Universal sont enfin parvenus à un accord. On savait depuis plusieurs mois, que Jean-Marie Messier voulait se débarrasser des 55% que son groupe détenait dans AOL France pour avoir le champs libre et lancer son propre fournisseur d'accès à Internet. Les deux groupes concurrents ont donc mijoté un accord comme seuls les financiers savent le faire : Vivendi échange ses actions AOL France contre des parts d'AOL Europe valorisées à 725 millions de $US. En avril 2003, AOL Europe pourra racheter ces actions privilégiées contre du cash, les échanger contre des actions ordinaires AOL Europe (si elle est alors cotée en bourse) ou des actions AOL-TimeWarner. L'annonce de l'accord : http://www.vivendi.fr/homeflash/fr/frameset.html J. C © Internet Actu. 29/3/2001 La saga DoubleClick Centrale d'achat de bandeaux publicitaires sur Internet et éditeur du système de mesure d'audience Dart, DoubleClick est en plein cauchemar. L'équipe de Kitetoa, site spécialisé dans la traque des problèmes de sécurité, a déniché, puis publié jeudi 22 mars une faille : depuis 1999, un cheval de Troie permet à un habile informaticien de se balader sur le serveur de DoubleClick. Nul ne sait si quelqu'un est venu récupérer des données sensibles sur le serveur mais il y a de quoi être inquiet. DoubleClick diffuse quelques millions de bandeaux par mois. L'histoire en serait restée là si Kitetoa n'en avait pas remis une couche vendredi 23 en dévoilant une nouvelle faille de sécurité chez DoubleClick, cette fois sur une de ses bases de données concernant la population américaine. Lundi 26, la presse américaine s'empare de l'affaire. Et mardi 27, Kitetoa dévoile que l'on peut lire les mails de l'entreprise. Tout le monde attend désormais la prochaine réponse de DoubleClick qui a de plus en plus de mal à s'expliquer. L'affaire jour par jour sur Kitetoa : http://www.kitetoa.com/Pages/Pages/news.htm Les entreprises qui mouchardent : http://www.internetactu.com/archives/business/business79.html#ent2 La presse américaine se fait l'écho de l'histoire : http://dailynews.yahoo.com/h/zd/20010326/tc/hackers_claim_doubleclick_se curity_holes_1.html Le site français de DoubleClick : http://www2.doubleclick.net/fr/ J. C. © Internet Actu 29/3/2001 Sale temps pour Amazon Alors qu'Amazon est engagé dans une course sans relâche pour arriver à dégager un résultat positif en 2001, un obstacle vient de se mettre sur son chemin. Des petits actionnaires se sont unis pour attaquer l'entreprise ,à laquelle ils reprochent d'avoir dissimulé une partie de ses comptes pour ne pas les effrayer. Cette nouvelle épreuve n'est pas faite pour arranger les affaires de Jeff Bezos, PDG d'Amazon, déjà suspecté de délit d'initié pour avoir vendu plus d'un million d'actions Amazon juste avant la publication d'un rapport qui mettait en doute la stratégie de la société. La plainte des actionnaires : http://www.seattleclassaction.com/amazon.htm J. C. © Internet Actu 29/3/2001 Les revendeurs d'Apple ne sont pas contents L'Association des distributeurs d'Apple (Ada) cherche à mobiliser les revendeurs de France contre les pratiques de la Fnac, à la sortie de Mac OS X. La commercialisation de ce produit faisait l'objet de recommandations très strictes, notamment sur la date du 24 mars, identique sur toute la planète. Il se trouve que certaines Fnac ont commencé à vendre le dernier OS d'Apple dès le 23 mars. http://www.mediacash.com/ADA3.html M. J. © Internet Actu 29/3/2001 _____________________________________________________ SOCIETE Les droits d'auteur numériques devant la Cour Suprême Pour les entreprises de presse qui souhaitent s'implanter sur Internet, la gestion des droits d'auteur reste un casse-tête. D'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, aucun consensus ne se dégage sur la rémunération supplémentaire des journalistes. En France, certains titres (Le Monde, Le Figaro...) ont signé avec les syndicats des accords prévoyant une prime pour les journalistes dont les articles sont mis en ligne après parution papier. Mais dans la plupart des cas, les négociations sont dans l'impasse. Ainsi au Parisien, une vingtaine de journalistes "papier" a symboliquement refusé vendredi 23 mars la prime de 400 FF que leur octroyait la direction au motif qu'aucun syndicat majoritaire n'avait signé d'accord. A Libération, la situation n'est pas plus brillante. Dans un contexte social plus que tendu après les révélations sur les augmentations de salaire de Serge July et Evence-Charles Coppée, les négociations se poursuivent pour trouver un accord rétroactif. Aux Etats-Unis aussi, le droit est à la traîne des nouvelles technologies. La loi sur le copyright date de 1978 et ne tient naturellement pas compte des supports électroniques. C'est pourquoi la décision que s'apprête à prendre la Cour Suprême revêt une importance particulière. Les faits remontent au début des années 90. Six journalistes pigistes travaillant pour la presse traditionnelle attaquent leurs employeurs respectifs car ceux-ci ont reproduit leurs articles sur leurs sites Web alors que cela n'était pas prévu dans leur contrat. Vu les profits réalisés par la suite par ces mêmes sites, les pigistes réclament leur part du gâteau. Au cours des premiers procès, les éditeurs ont été systématiquement déboutés car les juges ont estimé que la mise en ligne correspondait à une nouvelle publication et donc à une nouvelle source de profits. La Cour Suprême se retrouve donc dans une situation délicate. Ou elle donne raison aux journalistes et ce sont des centaines d'articles qui vont disparaître des bases de données des éditeurs dans les prochaines semaines. Ou elle donne raison aux éditeurs et l'industrie pourra continuer à encaisser tous bénéfices de l'Internet. Le site de la Cour Suprême : http://www.supremecourtus.gov/ J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 Derrière la télé, TiVo is watching you Au royaume des libertés individuelles, les "Big Brothers" sont légions. C'est ce qui apparaît dans le rapport de la Privacy Foundation, une association privée de défense des consommateurs, paru au terme d'une étude de quatre mois sur TiVo, un des leaders de la télévision interactive. En offrant des services personnalisés à ses quelque 150.000clients, qui permettent par exemple d'enregistrer systématiquement les émission selon leur nom au lieu de leur heure de diffusion, d'éviter les coupures publicitaires ou de regarder son émission préférée à n'importe quelle heure, TiVo en profite pour recueillir des données sur les habitudes des téléspectateurs. Des informations aussi précises et surprenantes que le type et le nom des émissions visionnées, mais surtout les moments où le téléspectateur a modifié le volume ou changé de chaîne. TiVo reconnaît qu'il collecte ces données mais de manière anonyme. L'entreprise se défend par ailleurs d'espionner ses utilisateurs : "Nous le pourrions, mais nous ne le faisons et ne le feront pas." C'est rassurant, mais reste à savoir quel usage est fait de ces informations enregistrées ! Le rapport de la Privacy Foundation recommande à TiVo de faire en sorte que ses pratiques collent à sa politique officielle et surtout de demander la permission avant de rassembler des informations personnelles. Le rapport de la Privacy Foundation : http://www.privacyfoundation.org/privacywatch/report.asp?id=62&action=0 http://www.tivo.com/home.asp C. D. © Internet Actu 29/03/2001 La Grande-Bretagne pionnière de l'e-procédure La Justice britannique a lancé un programme pilote qui permettra aux avocats de présenter leurs plaidoiries par e-mail. Les juges pourront choisir cette procédure en cas d'infraction peu importante. D'après la Chancellerie, cette mesure devrait permettre d'accélérer notablement la procédure dans un grand nombre d'affaires. Le site du ministère anglais de la Justice : http://www.open.gov.uk/lcd/lcdhome.htm J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 Paranoïa ou l'administration Bush contre les hackers Condoleezza Rice, conseillère de George W. Bush en matière de sécurité nationale, lance un appel aux groupes informatico-industriels pour la défense de la patrie. L'ennemi est montré du doigt : le hacker, pour qui tout est possible à condition qu'il soit bien organisé. Les fournisseurs d'énergie et les opérateurs télécoms doivent être sur le pied de guerre pour parer à une attaque en règle. Le Congrès sera sans doute appelé à légiférer sur des questions aussi sérieuses que l'espionnage, le cryptage ou la liberté de l'information. Ce sont les militants des libertés individuelles qui devraient être sur le pied de guerre. M. J. © Internet Actu 29/3/2001 Vive le "Charity Business" ! The Fucked Company est un site plutôt original dans le paysage du Web américain. Il recense en effet, à l'instar du Vakooler français, les sociétés de la Net-économie en difficulté et publie des informations sur leur déclin. Depuis quelques semaines et devant le succès rencontré par FuckedCompany, le créateur du site, Phil Kaplan, a décidé d'éditer des lettres d'information payantes. Le prix de l'abonnement (25 ou 75 $US par mois selon la version), suffit amplement à assurer la rentabilité du site, dont le nom est pourtant systématiquement censuré par les médias américains. Du coup, Phil Kaplan ne sait plus quoi faire des espaces publicitaires de son site, désormais inutiles. Reprenant un principe établi dans la presse américaine, il a décidé d'offrir gratuitement des bandeaux à des organisations à but non lucratif. Les associations et autres organisations humanitaires se bousculent au portillon pour avoir le privilège d'apparaître sur un site essentiellement fréquenté par des banquiers, des investisseurs, des patrons et des journalistes. En attendant, Phil Kaplan se paie, lui, une publicité à moindre frais et les publicités traditionnelles continuent d'affluer sur le site... http://fuckedcompany.com/ http://www.vakooler.com/ J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001 L'Australie sur la mauvaise pente du Net Influencée par le ministre de la Communication, des Technologies de l'information et des Arts, la politique Internet australienne est des plus étranges. Après avoir interdit le transfert de mail sans autorisation de l'auteur, le gouvernement s'en prend aux jeux d'argent sur le réseau. Purement et simplement interdits sur l'ensemble du territoire, ils ne correspondent pas à l'image que Richard Kenneth Robert Alston, le ministre en question, se fait de la morale. Portrait d'un ministre atypique (en anglais): http://www.theregister.co.uk/content/6/17941.html La décision contre les jeux d'argent : http://www.dcita.gov.au/nsapi-graphics/?MIval=dca_dispdoc&ID=5602&templa te=Newsroom M. J. © Internet Actu 29/3/2001 ETUDES & ENQUETES Les internautes sont majoritaires au Royaume-Uni Selon l'Office britannique des statistiques, une majorité de sujets de Sa Majesté utilisent Internet, dont 35% se connectent depuis leur domicile. 23 millions d'adultes (plus de 16 ans) naviguaient sur le réseau au dernier trimestre de l'an dernier, représentant 51% de la population du pays, alors qu'ils n'étaient que 45% au troisième trimestre. 57% des hommes et 45% des femmes de Grande-Bretagne se sont ainsi connectés au réseau. Les jeunes atteignent même un record de 85% d'utilisateurs, bénéficiant notamment des infrastructures scolaires. http://www.statistics.gov.uk/pdfdir/int0301.pdf M. J. © Internet Actu 29/3/2001 EUROPE Un vent libéral souffle sur le Vieux Continent Prise en sandwich libéral, l'Europe est invitée par les premiers ministres britannique Tony Blair et portugais Antonio Guterres à faire avancer la libéralisation économique et la nouvelle économie au sein de l'Union. Le premier ministre français, Lionel Jospin, a quant à lui précisé que "la libéralisation des industries de réseaux n'est pas une fin en soi. Elle ne saurait tenir lieu de modèle économique de l’Europe. C'est un instrument qui n'a qu'un objectif : des services plus efficaces et plus proches des usagers". Ces propos ont été tenus à l'occasion du sommet européen de Stockholm, les 23 et 24 mars, qui a par ailleurs permis d'établir une base de travail tant au niveau économique que social. Relevons notamment que le Conseil européen encourage les ministres des Transports et des Télécommunications, à mettre au point une directive sur la poursuite de l’ouverture du marché postal. La promotion d'un commerce électronique sécurisé doit permettre en outre le développement de e-Europe. Enfin, le Conseil a regretté que les Européens n'exploitent pas suffisamment les possibilités offertes par les services publics en ligne ou le commerce électronique. http://www.eu2001.se/static/fr/topmote1/default.asp http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=21757 G. V. © Internet Actu 29/3/2001 Belles déclarations d'harmonie La Commission européenne veut renforcer ses relations avec les Etats-Unis, tout en évitant le poids de la bureaucratie. Aussi, elle vient d'adopter une communication, qui présente des suggestions sur la manière d'exploiter le potentiel de la relation transatlantique. Cette révision du "nouvel agenda transatlantique (NAT)", adopté en 1995, coïncide avec l'arrivée de la nouvelle administration américaine. Afin de limiter les litiges entre les deux puissances économiques mondiales et de rendre plus efficaces leurs actions, les dossiers stratégiques portent sur la sécurité, la mondialisation, la lutte contre le crime et la cybercriminalité, les problèmes énergétiques, la protection des consommateurs, les questions macro-économiques, la lutte contre la pauvreté et l'économie numérique. La coopération transatlantique entend "ouvrir la voie à l'internationalisation de l'Internet et aux règles appelées à le gouverner". Celle-ci cherche également à créer les conditions adéquates, pour un règlement des différends en ligne. Le couple veut encore susciter la confiance des consommateurs et des entreprises dans le commerce électronique. Vers un renforcement de la relation transatlantique : http://europa.eu.int/comm/external_relations/us/new_transatlantic_agenda /com01_154_fr.pdf Bilateral Trade Relations : http://europa.eu.int/comm/trade/bilateral/usa/pr20032001.htm Le 27 février, le président de la Commission Romano Prodi et le Commissaire des Relations extérieures Chris Patten ont reçu le secrétaire d'Etat américain Colin Powell à la Commission européenne à Bruxelles : http://www.eurunion.org/news/press/2001/2001006.htm G. V. © Internet Actu 29/3/2001 _____________________________________________________ LES ENTREPRISES HI-TECH QUI RECRUTENT OBERTHUR CARD SYSTEMS - Administrateur sécurité réseaux et SI Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7701_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] FORTEL - Ingénieur support data H/F Interface avec les constructeurs, vous assurez le suivi technique des matériels installés sur le réseau. 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De formation ingénieur ou technicien supérieur vous avez une expérience réussie de 3 à 5 ans chez un opérateur télécoms Bonnes connaissances de l'exploitation d'un switch Voix et de l'anglais technique. Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7605_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] LEADER AMERICAIN DE LA RELATION CLIENT - Consultants juniors, allez de l'avant ! Mission : identification des besoins de vos clients (conceptualisation, paramétrage), mise en place et déploiement de progiciels, ainsi que des systèmes Internet et intranet, formation du personnel. Profil : jeune diplômé et/ou première exp., ingénieur Grande Ecole ou doctorat en maths ou sciences, anglais courant. Poste évolutif en France comme à l'international, rémunération motivante. Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7601_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] SOCIETE DE CONSEILS ET DE SERVICES - Consultants Systèmes d'Information H/F Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7602_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] IMPORTANTE SOCIETE DE SERVICES - Consultant H/F Au sein d'une petite équipe de consultants, vous prendrez en charge des missions de recrutement et de conseil. Diplômé de l'enseignement supérieur, de sensibilité commerciale, vous savez construire un véritable partenariat avec vos clients. Rigoureux, organisé, vous gérez les priorités sans négliger les détails qui font la réussite d'une mission. La pratique de la langue anglaise est fortement souhaitée. Nous vous donnerons les moyens d'exploiter votre potentiel au sein d'une structure à taille humaine qui laisse libre court au talent. Plus de détails : http://www.drhactu.com/emploi/1901_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] INRIA, Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique L'Inria propose plus de 300 emplois en 2001. Recrutement sur concours : chercheurs débutants et confirmés, ingénieurs, techniciens, administratifs. Accueil en détachement ou en délégation : enseignants-chercheurs, autres. Accueils pour des séjours d’un à deux ans de jeunes diplômés (écoles d'ingénieurs ou DESS), spécialistes issus du milieu industriel, chercheurs étrangers en France. Proposition de thèses, de séjours pour des post-doctorants étrangers. Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/6301_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] CETELEM , filiale de BNP-PARIBAS - Chefs de projet, jeunes ingénieurs informaticiens et statisticiens, ingénieurs et développeurs Unix, ingénieurs Xnet, coordinateurs. Mission : développer et gérer des bases de données relationnelles pour le pilotage du risque et des actions commerciales, construire des ciblages de clientèle, administrer des parcs de machines Sun, gérer des plates-formes Internet/intranet, élaborer et mettre en place l’architecture des serveurs pour faire de notre outil informatique la référence du crédit à la consommation... Profil : débutants ou expérimentés. Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/6101_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] ALTRAN - France Est : Consultants en technologies ERP Vous vous impliquez dans des projets de migration de versions SAP, d'évolution de technologies Internet dans le cadre des Webphones, d'élaboration, de construction et d'intégration de solutions. Vous devrez intégrer les contraintes et les attentes de nos clients à tous les niveaux de l'entreprise. Diplômé(e) d'une école d'ingénieurs, avec une expérience de 2 à 7 ans, vous maîtrisez l'anglais technique. La connaissance de l'allemand serait un plus. Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7801_r.html CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED] - Great Britain : Software Engineer You will join the company in the group that best corresponds to your needs and expectations in terms of company culture, geographical area and lifestyle. We are currently looking for a software engineer. He will be in charge of the design and the development of the software and the database. Based in London with some travels to East Anglia, the ideal candidate is a teamplayer with 3 years of experience in the software environments. More details : http://www.internetactu.com/emploi/7802_r.html Resume and cover letter : mailto:[EMAIL PROTECTED] INTERVIEW : Jean-Michel Martin, DRH du Groupe Altran http://www.internetactu.com/emploi/visitesguidees/altran1.html _____________________________________________________ A la semaine prochaine... _____________________________________________________ INTERNET ACTU est un hebdomadaire d'information Internet, qui compte plus de 320.000 lecteurs dans 88 pays. Internet Actu est une publication de FTPress, société de presse fondée en 1999 avec le concours de FIST S.A., filiale de valorisation du CNRS. FTPress, société anonyme au capital de 815.000 euros, 14 rue Soleillet, 75971 Paris Cedex 20. http://groupe.ftpress.com/accueil.html Directeur de la publication : François Vadrot ([EMAIL PROTECTED]) L'EQUIPE D'INTERNET ACTU : http://www.internetactu.com/ours.html http://groupe.ftpress.com/equipe.html CONTACTS : http://www.internetactu.com/contact.html PUBLICITE, OFFRES D'EMPLOI : Contactez notre service commercial au 01 40 33 79 67 mailto:[EMAIL PROTECTED] DESABONNEMENT : http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu EDITION HTML : Abonnement, désabonnement : http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu-html PARRAINAGE : vous pouvez faire connaître Internet Actu à un ami, qui pourra décider ensuite de s'y abonner. Pour cela, envoyez un message à "[EMAIL PROTECTED]" avec le texte suivant en objet : "invite internet-actu [EMAIL PROTECTED]" (où [EMAIL PROTECTED] est l'adresse de l'ami en question). 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