INTERNET ACTU 80, jeudi 29 mars 2001
Hebdomadaire d'information Internet édité par la société de presse
indépendante FTPress
_____________________________________________________
publicité

CONFIEZ-NOUS L'ADMINISTRATION
ET LA SURVEILLANCE DE VOS SERVEURS !

Renforcer la sécurité et la disponibilité des serveurs des entreprises,
tout en diminuant leurs coûts d'exploitation, c'est maintenant possible
grâce à RI2B.
RI2B met à disposition des entreprises, des professionnels ayant dix
ans d'expérience dans les réseaux et l'administration de salles
informatiques, ainsi que les techniques les plus efficaces pour
administrer et surveiller des serveurs et des réseaux.
Partenaire des principaux acteurs des télécommunications et de
l'informatique, RI2B externalise les serveurs des entreprises dans un
centre informatique sécurisé, avec des réseaux virtuels
individualisés.
Offre de base à partir de 5.000 FF HT par mois.
L'offre complète sur RI2B.net
(http://www.internetactu.com/pub3_lettre-texte.html).
Contact : mailto:[EMAIL PROTECTED]. Tél. : 01 47 69 60 00.
_____________________________________________________

SOMMAIRE

EDITORIAL : Fièvre affreuse

A LA UNE : Le combat pour protéger la vie privée sur le Net

TECHNOLOGIES
* MacOS X est là
* Cyrix bouge encore !
* Internet Explorer 6 : la bêta
* Un Lion qui ne vous fera pas vraiment rugir de plaisir
* Parisiens, vous n'êtes pas si mal lotis !
* A quelque chose, malheur est bon
* HP imprime sur Internet
* Western Digital dépasse IBM

TELECOMS & RESEAUX
* Ifi et brin de cuivre
* Le jeu vidéo se rue sur le portable
* KPN : hébergement contre UMTS
* L'avenir des réseaux est en Asie !
* Nokia dégraisse ses réseaux, et Ericsson ses usines
L'INTERNET MOBILE AU JAPON
* Pragmatisme nippon contre technomanie européenne
* J-Phone en avance

ENTREPRISES
* Luccas poursuit Noos en référé
* Les vrais-faux passeports de VeriSign embarrassent Microsoft
* Changement de cap pour Scour
* Le procès Napster s'enlise dans le juridique
* La fusion AT&T-British Telecom dans l'impasse
* Vivendi se sépare d'AOL France
* La saga DoubleClick
* Sale temps pour Amazon
* Les revendeurs d'Apple ne sont pas contents

SOCIETE
* Les droits d'auteur numériques devant la Cour Suprême
* Derrière la télé, TiVo is watching you
* La Grande-Bretagne pionnière de l'e-procédure
* Paranoïa ou l'administration Bush contre les hackers
* Vive le "Charity Business" !
* L'Australie sur la mauvaise pente du Net
Etudes & Enquêtes
* Les internautes sont majoritaires au Royaume-Uni
Europe
* Un vent libéral souffle sur le Vieux Continent
* Belles déclarations d'harmonie

BUTINAGE : Histoire d'Eau.
L'eau douce sera la denrée rare et chère du XXIe siècle, objet de
conflits et d'inégalités. Alors que les inondations persistent en
France, et que l'on célébrait la Huitième Journée internationale de
l'Eau au Caire il y a une semaine, IA s'est jeté à l'eau pour vous
livrer un butinage aquatique.
http://www.internetactu.com/archives/butinage/index.html

AGENDA
http://www.internetactu.com/archives/agenda/index.html

INTERNET ACTU TV
Isabelle Persoz, présidente de Solid@rinet : "Internet ne remplace pas
le travail sur le terrain, il l'accompagne." Solid@rinet vient en aide
aux associations qui ont besoin de bénévoles. Service de mise en
relation des personnes qui désirent apporter leur savoir-faire à des
associations proches de chez eux, Solid@rinet inaugure une nouvelle
forme de solidarité, qui n'a rien de virtuelle.
http://www.internetactu.com/tv.html

NOUVEAU : CAPTAIN DOC !
Deux rubriques d'Internet Actu, e-Doc et Biblionet, ont fusionné pour
former une nouvelle revue indépendante, qui porte le noble nom de
Captain Doc, le guide de la documentation électronique. Son objectif :
alimenter la réflexion sur la documentation à l'heure des réseaux,
faciliter l'accès aux instruments de navigation sur le Net, suivre
l'actualité. Une fois constitué dans la lettre mensuelle, chaque
dossier sera régulièrement mis à jour et enrichi sur le site. 
Le site : http://www.captaindoc.com
Abonnement à la lettre :
- version Texte : http://www.ftpress.com/wws/info/captaindoc-txt
- version HTML : http://www.ftpress.com/wws/info/captaindoc-html

LE BILLET DE PAUL CARBONE
Petits bobos et grands génies. Dans le microcosme du mulot, les TMS
(Troubles Musculo-Squelettiques) viennent remettre en cause les gestes
répétitifs de la souris et du clavier. Après la crampe du stylo et
celle de la clé à molette, voici venue la crampe de la souris...
http://www.internetactu.com/billet/bia80.html

LA TRIBUNE DES LECTEURS
Vos réactions, vos témoignages et vos coups de gueule.
http://www.internetactu.com/archives/tribune/index.html

LE WEB IL Y A 5 ANS
Retrouvez ce qu'écrivait LMB Actu, l'ancêtre d'Internet Actu, le 29
mars 1996.
http://www.internetactu.com/archives/lmbactu9.html
_____________________________________________________

LES ENTREPRISES HI-TECH QUI RECRUTENT

- OBERTHUR CARD SYSTEMS : Administrateur sécurité réseaux et SI

- FORTEL : Ingénieur support data / Ingénieur support voix

- LEADER AMERICAIN DE LA RELATION CLIENT : Consultants juniors

- SOCIETE DE CONSEILS ET DE SERVICES : Consultants Systèmes
d'Information H/F

- IMPORTANTE SOCIETE DE SERVICES : Consultant H/F

- INRIA : Concours de recrutement de chercheurs, d’ingénieurs, de
techniciens et d’administratifs

- CETELEM : Chef de projets / Ingénieurs et développeurs Unix /
Coordinateurs

- ALTRAN : Consultants en technologies ERP (France Est) / Software
Engineer (Great Britain)

Détails en fin d'édition.
_____________________________________________________
info lecteurs

CAC 40, NASDAQ, DOW JONES...
Un résumé quotidien concis et précis réalisé par la rédaction de
Diora.com (http://www.diora.com) qui vous permet de savoir ce qui s'est
passé à la bourse de Paris et sur les principales places européennes.
Abonnement gratuit : 
http://listes.ftpress.com/wws/info/bourse-paris-europe
Egalement, "La journée à Wall Street" :
http://www.ftpress.com/wws/info/bourse-ny
_____________________________________________________

SELECTIONNE SUR LE WEB

Haut Débit : HautDebit.IsocFrance.org, le site de référence sur le haut
débit en France, réalisé par l'Isoc France et FTPress, présente une
synthèse des Rencontres d'Autrans 2001 à travers plus de 50 interviews
Web TV.
http://hautdebit.isocfrance.org/

Collectivités locales : Câble, ADSL, utilisation concrète d’Internet et
des logiciels libres dans les administrations et les collectivités
locales... Découvrez tout cela en son et images sur NetLocal TV.
http://www.netlocal.net/tv/index.html

Image numérique : Coûteux breuvages. J'ai une compagne qui boit. Pas
n'importe quelle bibine. Elle a des goûts de luxe. Elle ne supporte que
les grands crus. Tenez, le dernier flacon que je lui ai acheté revenait
à 8.600 F la bouteille. Heureusement, elle a une soif de moineau.
Normal vu son prénom : DeskJet970cxi.
http://www.objectifnumerique.com/query.jsp?keyword.s1:10946=on&keyword.s
1:26=on&requestName=Edito

Ressources humaines : Le knowledge management : une nouvelle tarte à la
crème de consultants ? Non, une nécessité qu'il faut expliciter et
organiser. Un groupe de spécialistes français a décidé de s'engager
concrètement sur le sujet... Des DRH, sociologues, chercheurs,
professeurs ont décidé de s'intéresser de près à la gestion des
connaissances, avec l'ambition de clarifier, de faire partager et
d'enseigner un concept connu, mais peu maîtrisé par les
entreprises....
http://www.drhactu.com/

e-Santé : Interactive Santé TV, le magazine de référence des nouvelles
technologies dans le secteur de la santé se devait d’avoir sa
télévision en ligne. Découvrez en 16/9e, au débit qui convient le mieux
à votre installation, tous les acteurs de la e-santé de demain.
http://www.interactivesante.com/tv/index.html

Education : Chantal Bertagna, formatrice dans les IUFM : "Il faut
initier et former tous les nouveaux professeurs aux nouvelles
technologies et à leur usage pédagogique."
http://www.cyberecoles.org/sitece.nsf/Projets?OpenFrameSet
_____________________________________________________

EDITORIAL

Fièvre affreuse

Par Bruno de La Perrière

Incorrigible naïf, j'avais cru que la Net-économie se bâtirait sur une
éthique noble, transparente, pleine des bons sentiments qui agitaient
une nouvelle génération d'entrepreneurs née avec le Web, donc toute
jeune, celle des Jerry Yang, quoi !
J'avais sans doute oublié qu'économie rime avec argent. Et que,
contrairement à ce que l'on affirme, celui-ci a une couleur, plutôt
verte, et une odeur, celle du cynisme.

La lecture de notre Une de cette semaine est édifiante. La guerre
d'intérêts que se livrent actuellement l'Europe et les Etats-Unis à
propos de la protection (ou non) des données privées recueillies sur
les internautes au gré de leur navigation sur le Web, illustre
parfaitement ce cynisme, véritable fièvre aphteuse qui ronge le
e-commerce.

Ce cynisme a désormais un visage : la Online Privacy Alliance, dont
l'objet est exactement inverse à ce qu'il semble être. Les Yahoo!,
eBay, Microsoft, AOL-TimeWarner, mais on pourrait sûrement y ajouter
des Amazon, DoubleClick et autres TiVo, sans oublier, dans un autre
registre, celui de la gestion des noms de domaine, l'Icann dont la
politique semble largement dictée par des considérations sonnantes et
trébuchantes, ces nobles acteurs de la Net-économie donc sont fermement
décidés à défendre pied à pied la mine d'or que constituent pour eux la
possibilité d'exploiter à leur compte et/ou de revendre à des tiers les
précieuses données marketing qu'ils engrangent à coup de cookies et de
logiciels de tracking. Pourquoi s'en priveraient-ils d'ailleurs puisque
certains organismes officiels de leur pays leur montrent le bon exemple
: Echelon, Carnivore, etc.

On va sans doute me reprocher d'enfoncer des portes ouvertes, mais il
est parfois utile de rappeler certaines vérités élémentaires pour
dé-banaliser les pratiques déviantes qui s'installent peu à peu. On va
sans doute aussi me reprocher de ne m'attaquer qu'aux Américains, aussi
je m'empresse de dire que je mets pas mal de Net-entreprises
européennes et françaises dans le même panier.

Bef, j'avais pensé que les dotcom refuseraient d'employer les méthodes
de "l'ancienne économie". J'avais tort. Elles les reprennent à leur
compte sans état d'âme. En pire...

© Internet Actu 29/3/2001
_____________________________________________________

A LA UNE

Le combat pour protéger la vie privée sur le Net

Par Jérôme Citron

L'arrivée de George Bush junior à la Maison-Blanche n'est pas de bon
augure pour les défenseurs de la vie privée sur Internet. Aussitôt
entré en fonction, le nouveau président a donné des gages de soutien
aux industriels. Cette semaine, c'est son administration qui, à
l'unisson, dénonce le Safe Harbor, l'accord signé entre la FTC
(commission américaine du Commerce) et l'Union européenne. "Je
m'inquiète de ce que les sociétés américaines soient obligées de faire
avec un concept si restrictif", a déclaré au journal Interactive Week,
Billy Tauzin, président de la commission du Commerce à la Chambre des
Représentants. En Europe, on s'inquiète de ce tir de barrage, même s'il
faut aussi relativiser l'impact de ces déclarations très "politiques".

Le président Bush, élu par le camp conservateur, doit donner des gages
aux grandes entreprises et trancher avec Clinton qui avait pris des
positions favorables à une meilleure protection des données. "La
position américaine ne devrait pas changer radicalement, explique Eric
Caprioli, avocat spécialisé dans les nouvelles technologies au barreau
de Nice et délégué français à la Commission des Nations-Unies pour le
droit commercial international. L'essentiel de l'administration
américaine ne change pas à l'arrivée d'un nouveau président. Dénoncer
le Safe Harbor, comme les font en ce moment les parlementaires
américains, n'est qu'un moyen de revoir cet accord à la baisse."

Une mission de longue haleine

Même si la guerre n'est pas déclarée entre les Etats-Unis et l'Europe
-- les deux puissances s'emploient, au contraire, à afficher une
entente cordiale (lire plus loin en rubrique Société) --, le problème
de fond demeure. Les Américains n'ont pas la même conception de la
protection des données privées que les Européens. Ils ne considèrent
pas les informations sur les personnes comme relevant du concept de
"privacy". Trouver un accord sur ce sujet épineux est donc une mission
de longue haleine. Le Safe Harbor est un premier pas mais en aucun cas
la panacée. "C'est un accord minimum", soulignent les associations de
consommateurs. "Un minimum standard qu'il fallait avoir", renchérit
Eric Caprioli. Un texte il est vrai peu contraignant pour les
entreprises car elles n'y sont soumises que si elles le signent.
Alors qu'en Europe la protection des données privées relève d'une loi
(propre à chaque pays mais en conformité avec une directive
européenne), aux Etats-Unis, il s'agit d'un contrat passé entre une
entreprise et un individu. Aujourd'hui, seules trente d'entre elles se
sont engagées à respecter le Safe Harbor qui contraint les entreprises
à communiquer aux internautes leurs bases de données, à leur laisser la
possibilité de modifier ces données ou de refuser que ces données
soient conservées. Seul point positif dans le système américain, les
entreprises qui ont signé respectent à la lettre le contrat par peur
d'un procès coûteux.

Réunies au sein de la Online Privacy Alliance, qui compte des poids
lourds du secteur comme Microsoft, AOL-TimeWarner, Yahoo ou eBay, les
entreprises ne ménagent pas leur peine pour freiner ces négociations.
Selon le Wall Street Journal, elles ont en outre subventionné plusieurs
études qui tendent à montrer qu'une loi sur la protection de la vie
privée coûterait des millions de dollars aux consommateurs. "A chaque
négociation entre les Etats, les entreprises font un intense lobbying,
raconte Odile Nicolas-Etienne, juriste à l'association Que Choisir qui
est allée récemment à Ottawa défendre, avec les associations de
consommateurs américaines, un point du vue opposé à celui des
entreprises. 

Le problème des standards fermés

Car ce sont les associations de consommateurs qui peuvent faire évoluer
les choses. Avec 320 millions d'habitants, l'Europe est un marché que
ne peuvent ignorer les entreprises. Elles ne veulent surtout pas passer
pour des "pilleurs" de vie privée. Cette image qu'elles doivent
défendre est une des seules armes de l'Union européenne qui ne peut pas
vraiment empêcher une entreprise américaine de transmettre des données
privées européennes à son siège aux Etats-Unis.

Plus généralement, le problème de la protection des données pose celui
des monopoles et des standards fermés. Une entreprise comme Microsoft
domine tellement le marché que le poids des consommateurs est minime.
Elle peut également rapatrier aux Etats-Unis toutes les données
enregistrées par Windows sans que les Etats européens puissent agir.
Une fois que ces données sont aux Etats-Unis, elles peuvent être
vendues plus ou moins discrètement. Les entreprises ont beau affirmer
qu'elles n'utilisent pas ou peu les renseignements qu'elles collectent,
elles ne convainquent personne. "Les données sur les personnes sont une
des seules richesses du Web, affirme Eric Caprioli. Il est illusoire de
penser que les entreprises se donnent tant de mal pour rien."

Reste à savoir si l'Europe restera ferme face à la puissance
américaine. Pour l'instant, il faut reconnaître que chaque modification
de la directive sur les données privée va dans le sens d'une meilleure
protection du consommateur. Mais une protection illusoire lorsqu'il
s'agit de sites non européens. Encore faut-il pouvoir vérifier la
nationalité du site sur lequel on est en train de surfer.

Nouveau conflit Etats-Unis/Europe :
http://www.internetactu.com/flash/flash226-9mars.html

L'article de ZDnet UK :
http://www.zdnet.co.uk/news/2001/10/ns-21626.html

La position européenne :
http://europa.eu.int/ISPO/legal/en/dataprot/dataprot.html

© Internet Actu 29/3/2001
_____________________________________________________

TECHNOLOGIES

MacOS X est là

C'est le 24 mars que MacOS X est sorti, partout dans le monde. Il
contiendra la version bridée (sans support de la gravure, par exemple)
du système d'exploitation dont nous parlions dans IA Techno 80, et
trois CD-Rom comprenant les différentes versions localisées du
logiciel.
A Internet Actu, nous n'avons pas encore eu l'occasion de le tester, et
ne pouvons donc pas vous donner notre avis sur ce qu'Apple entend par
"nouvelle interface Aqua" et "environnements Carbon et Cocoa" (voir IA
18 et IA 52). Nous pouvons néanmoins vous donner le prix de la chose,
990 FF, et quelques liens vers des articles de publications
--principalement anglo-saxonnes --, qui ont eu ce nouvel OS entre les
mains (voir ci-dessous). 
Nous pouvons également dire que des versions OS X des logiciels iTunes,
iMovie et AppleWorks ont été mises en ligne, histoire de faire
patienter les utilisateurs jusqu'à l'arrivée d'autres outils en
juillet.

Le site de MacOS X :
http://www.apple.com/fr/macosx/index.html
MacOS X bridé :
http://www.ftpress.com/wws/arc/internet-actu-techno-html/2001-03/msg0000
2.html#t1
MacOS X dans Internet Actu :
http://www.internetactu.com/archives/iactu18.html#tech1
http://www.internetactu.com/archives/iactu52.html#ala
Quelques liens utiles :
http://osx.macnn.com/
http://www.macworld.com/2001/03/24/osx-gore.html
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


Cyrix bouge encore !

Comme prévu, VIA a annoncé la nouvelle version de son processeur Cyrix
le week-end dernier, au CeBit de Hanovre. Mis à part sa fréquence (733
MHz) et l'abandon de l'appellation "Cyrix" dans son nom, les facteurs
qui différencient ce VIA C3 de son prédécesseur sont la présence de 128
Ko de cache de second niveau et sa gravure en 0,15 micron. Du coup, il
doit être bien plus puissant. Même s'il reste, bien évidemment, destiné
au marché de l'entrée de gamme ; d'ailleurs, il ne coûte que 54 $US
pièce par quantité de mille.

http://www.viatech.com/news/C3.htm
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


Internet Explorer 6 : la bêta

Il y a peu de temps, on se demandait encore si Microsoft allait mettre
en ligne une version "stand-alone" d'Internet Explorer 6. Depuis
vendredi dernier, on a la réponse : oui. La première bêta publique du
logiciel, en anglais, a en effet été mise à disposition des internautes
en téléchargement gratuit.
Au chapitre des nouveautés, on notera l'arrivée d'une "Personal Bar"
assimilable à la "SideBar" de Netscape 6, qui regroupe des liens vers
divers services, celle de la "Media Bar", qui inclut un Media Player
relooké façon IE 6, et celle d'une "Image ToolBar", qui fait apparaître
un menu à peu près équivalent au clic droit quand on laisse le curseur
au-dessus d'une image. On retiendra également l'apparitions de quelques
fonctions sans "Bar", comme "Auto Image Resize", qui se charge de
modifier automatiquement la taille des images lorsqu'elles sont trop
grandes pour rentrer dans la fenêtre de l'internaute.
Evidemment, ce n'est pas la version finale. Mais cette bêta est à peu
près stable, donc, si vous voulez la tester, suivez le lien adéquat
(voir ci-dessous).
Un site de "Bug Report" a été mis en place par la firme de Redmond : si
vous rencontrez des bogues, n'hésitez pas à les faire remonter vers les
développeurs.

Pour le télécharger, allez sur :
http://www.microsoft.com/downloads/search.asp?
puis sélectionnez "Internet Explorer 6 (Beta)" dans la barre "Product
Name).
Le site de "Bug Report" :
http://131.107.85.107/ie6beta/default.htm
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


Un Lion qui ne vous fera pas vraiment rugir de plaisir

Le 23 mars, un nouveau "Worm" tournant sous Gnu/Linux a été découvert.
Plutôt virulent, ce programme malfaisant s'attaque à des serveurs DNS
qui utilisent certaines versions spécifiques du logiciel Bind (Berkeley
Internet Name Domain). Selon le SANS (System Administration, Networking
and Security Institute), ce ver est très difficile à repérer, et vole
les mots de passe des administrateurs des machines sur lesquelles il
s'installe pour les envoyer vers China.com. En passant, il laisse
quelques "backdoors", histoire de simplifier encore l'accès à ces
serveurs. 
Heureusement pour les utilisateurs, le SANS a mis en ligne un
programme, appelé "LionFind", grâce auquel ils peuvent déterminer si
leur machine est infectée. De toute façon, si c'est le cas, ils ne
pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes, puisque, apparemment, un patch
existe déjà depuis de nombreux mois pour corriger ce problème.

Le descriptif de Lion et le logiciel LionFind :
http://www.sans.org/y2k/lion.htm
Le problème des "transaction signatures" :
http://www.ftpress.com/wws/arc/internet-actu-techno-html/2001-01/msg0001
8.html#t1
Pour mettre à jour sa version de Bind :
http://www.isc.org/
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


Parisiens, vous n'êtes pas si mal lotis !

AOL, qui fournit avec Numéricâble un service d'accès à Internet à haut
débit, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais et en Rhône-Alpes, et dans
certaines villes d'Ile-de-France, vient d'avoir l'idée saugrenue de
réintroduire le facteur temps dans les connexions au réseau. Le FAI
lancera, le 30 mars, un forfait "Découverte", qui proposera aux
internautes, pour 200 FF/mois, 50h de connexion, pour un maximum de 1,5
Go d'émission/réception de données, avec des débits de 512
Kbits/seconde en voie descendante et 128 Kbits/s en voie remontante.
Vous avez bien lu : une limitation de temps, une limitation de
transfert de données dans les deux sens, des débits dans la moyenne, le
tout pour 200 FF. Et on est en 2001 !
Enfin, il paraît que cette nouvelle offre est née d'une consultation
faite auprès du public, dans laquelle le FAI proposait d'un côté une
baisse des débits, et de l'autre, un forfait limité dans le temps.
Evidemment, si ce sont les consommateurs qui le réclament...
Les pauvres, ils ont plutôt intérêt à ne pas installer AIM (même si,
Bébert a bien raison, "c'est simple" !), parce qu'avoir un programme
connecté en permanence au réseau, quand on est limité dans le temps, ça
risque d'en faire, des dépassements de forfait à 18 FF de l'heure !

http://www.aol.fr/presse/numericable.htm
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


A quelque chose, malheur est bon

Prenez un ordinateur portable, avec une carte réseau sans fil,
configurez votre ordinateur pour qu'il puisse se connecter à Internet
en local, en passant par un serveur DHCP, et promenez-vous dans le
quartier d'affaires de San Francisco : vous aurez peut-être la chance
de bénéficier d'une connexion à Internet entièrement gratuite. Ce
miracle, relaté par SF Gate dans un article daté du 22 mars, est
possible grâce au protocole 802.11b, alias Wep. Souvent mal sécurisé,
voire pas sécurisé du tout par les firmes qui le mettent en oeuvre,
celui-ci diffuse ses ondes tellement bien qu'elles traversent les murs
des buildings.
Bien pratique pour les internautes mobiles et fauchés, ce petit
phénomène amusant pourrait rapidement devenir un gros problème : qui
dit accès au Lan, dit aussi possibilité de se promener librement dans
les réseaux mal sécurisés...
Enfin, à quelque chose, malheur est bon, comme on dit : quelques
utilisateurs philanthropes ont décidé de faire profiter sciemment,
grâce à ce protocole 802.11b, de leur connexion illimitée à haut débit
aux badauds. Plus d'informations sur ce mouvement underground sont
disponibles sur le site du Bawug.

http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=/technology/archive/2001/
03/22/freewireless.dtl
http://www.ftpress.com/wws/arc/internet-actu-techno-html/2001-02/msg0000
4.html#t2
http://www.bawug.org/
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


HP imprime sur Internet

Hewlett Packard a dévoilé, le 20 mars, six modèles d'imprimantes
capables de fonctionner avec Internet. Derrière cette description qui
ressemble un peu à un argument commercial, se cache en fait une
innovation plutôt intéressante : ces imprimantes sont en effet capables
d'envoyer toutes seules des e-mails aux personnes concernées,
lorsqu'elles sont à court d'encre, à court de papier, ou qu'elles ont
un problème quelconque. Mieux encore, elles peuvent prendre en compte
des demandes d'impression passées via des périphériques sans fil
connectés à Internet. Leurs noms : HP LaserJet 4100 (1.100 $US), 3200
(600 $US), 3200m (700 $US), 2200 (800 $US), 1200 (400 $US) et 1220 (530
$US). Toutes seront mises en vente le premier avril, sauf la 4100 qui
est déjà disponible aux Etats-Unis.

http://www.hp.com/hpinfo/newsroom/press/20mar01a.htm
A. P. © Internet Actu 29/3/2001


Western Digital dépasse IBM

Au CeBit de Hanovre, Western Digital a présenté une nouvelle gamme de
disques durs "Caviar" comprenant trois modèles, à 40, 60 et 80 Go, qui
seront mis en vente au mois d'avril. Ils utilisent des plateaux
capables de contenir jusqu'à 20 Go, et surtout, tournent à 7.200 tours
par minutes (RPM). Cette performance permet à ces nouveaux Caviar de se
situer en bonne position sur le marché des disques durs de très grande
capacité destinés au marché de masse : en comparaison, le meilleur
modèle de 7.200 RPM chez IBM plafonne à 75 Go, alors que le seul autre
80 Go du marché, un Maxtor, se contente d'une vitesse de rotation de
5.400 RPM.
Evidemment, on reste encore bien loin du Barracuda 180 de Seagate, en
terme de contenance. Mais il y a aussi de fortes chances pour qu'on en
reste tout aussi éloigné en terme de prix, et ce n'est pas plus mal...

Les nouveaux disques durs de WD :
http://www.westerndigital.com/company/releases/20010322.html
Le Barracuda 180 :
http://www.internetactu.com/archives/iactu61.html#tec11
A. P. © Internet Actu 29/3/2001
_____________________________________________________

TELECOMS & RESEAUX

Ifi et brin de cuivre

L'interconnexion forfaitaire illimitée (Ifi) fait son petit bonhomme de
chemin en Europe. Ce type de contrat passé entre un opérateur télécoms
et un fournisseur d'accès à Internet (FAI) permet aux internautes de
surfer sans compter les heures qu'ils passent sur le réseau.
Basés sur le principe du prix de gros, ces contrats permettent au FAI
de compenser le coût élevé des très gros utilisateurs par les faibles
consommations de ressources du réseau des internautes moins gourmands.
Avec une facturation à la minute consommée, ces offres sont
économiquement irréalistes. On se souvient de la première expérience
avortée d'AltaVista au Royaume-Uni et, plus récemment, de l'échec d'AOL
en France.
Répondant à une forte demande, ce type de service commence pourtant à
s'implanter en Europe.
Une étude du cabinet Ovum fait le point sur les différentes offres
disponibles, et la France fait, encore une fois, figure de mauvaise
élève. Après avoir retracé l'historique des nombreux fiascos du vieux
continent, Ovum laisse croire qu'en suivant l'exemple de British
Telecom les opérateurs historiques se mettront bientôt tous à l'Ifi.
En Grande-Bretagne, plusieurs FAI proposent maintenant des forfaits
illimités tout compris, grâce à l'offre de location annuelle pratiquée
par BT sur son réseau. Limitées géographiquement, ces offres
rencontrent un franc succès auprès du public des grandes villes.
En Allemagne, Deutsche Telekom lancera bientôt un service identique via
sa filiale T-Online. En France, ainsi qu'aux Pays-Bas, en Espagne ou au
Portugal, ce sont les autorités nationales de régulation qui pressent
les opérateurs de proposer de telles offres.
France Télécom, fréquemment accusé de traîner les pieds à ce sujet,
préfère expliquer ses lenteurs en termes d'efficacité : "Notre mission
consiste à fournir un même service sur tout le territoire." Selon
l'opérateur français, l'Ifi nécessite un aménagement complet du réseau,
"qui a débuté", rassure-t-il, mais qui prend du temps.
A moins qu'on lui permette d'opérer par zone, et donc de renoncer au
service public, France Télécom considère que les objectifs du
gouvernement en matière d'Internet "illimité tout compris" sont
irréalisables aux échéances fixées, c'est-à-dire avant la fin de cette
année. Espérons quand même que le déploiement de l'Ifi se fera plus
rapidement que le dégroupage de la boucle locale.

http://www.internetactu.com/flash/flash96-31aout.html#t4
http://www.ftpress.tv/iac/hebdo/010215_patetta/index.html
http://www.ovum.com/cgi-bin/showpage.asp?doc=/research/iao/findings/iao4
.htm
http://www.internetactu.com/flash/flash185-11janvier.html#t1
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


Le jeu vidéo se rue sur le portable

A l'occasion du CeBit, on assiste à un véritable rush sur les jeux
vidéo. Ericsson, Siemens et Motorola viennent d'annoncer la création
d'une plate-forme de développement commune pour les jeux sur téléphones
portables. Leur ambition est de fédérer les opérateurs autour d'une
norme commune. De son côté, Real Networks a annoncé qu'il mettrait
prochainement à disposition des développeurs un outil de création de
jeu en streaming.

Le site du CeBit :
http://www.cebit.de/
Le communiqué d'Ericsson :
http://www.ericsson.com/press/20010321-0054.html
Le communiqué de Real Networks :
http://www.realnetworks.com/company/pressroom/pr/2001/realarcade.html?sr
c=noref,rnhmpg_020701,rnhmhl
J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


KPN : hébergement contre UMTS

Exploitant de réseaux de fibres optiques à travers l'Europe, KPNQwest
possède également des installations d'hébergement de sites et de
services sur Internet. Cette entreprise vient d'achever la construction
d'une plate-forme de 40.000 m2 en région parisienne, disponible pour
les serveurs de ses clients et bénéficiant d'un niveau de sécurité
garanti. Après Munich, c'est le deuxième centre de cette ampleur
construit en Europe. Un troisième doit ouvrir ses portes à Londres à la
mi-mai.
Cette activité fait partie des plus lucratives du groupe, les clients
(banques, entreprises de commerce électronique...) sont prêts à payer
très cher la sécurité de leurs serveurs. Les bénéfices générés ne
masquent pourtant pas les pertes globales de KPN, maison mère et
opérateur historique des Pays-Bas. A cause de ses trop nombreux
investissements dans l'UMTS, ses pertes sont de l'ordre de 600 millions
d'euros pour l'année 2000, et son endettement dépasse les 20 milliards
d'euros. Un plan de désendettement de 5 milliards d'euros est prévu
pour cette année.

http://www.eu.net/html/records.asp?record_id=535
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


L'avenir des réseaux est en Asie !

C'est ainsi que l'on comprend la philosophie des équipementiers.
Affichant des résultats inférieurs aux prévisions, les fabricants de
réseaux IP espèrent que la reprise viendra d'Asie. Nortel Networks
vient par exemple de signer un contrat en Chine pour la construction du
plus long réseau de fibres optiques du pays.
D'une manière générale, la dérégulation observée cette année sur les
marchés d'Asie du Sud-Est (Singapour et Taïwan notamment) et
l'ouverture de la Chine aux technologies de communications modernes
contrastent avec l'essoufflement des régions nord-américaine et
européenne.
L'heure reste néanmoins aux contrecoups boursiers. Les résultats de
tous les équipementiers sont révisés à la baisse et les mots d'ordre
restent "économies et compressions de personnel".

http://www.nortelnetworks.com/corporate/news/newsreleases/2001a/03_22_01
01191_sarft_optical.html
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


Nokia dégraisse ses réseaux, et Ericsson ses usines

Succombant à la vague des "économies et des compressions de personnel"
qui a déjà touché les réseaux "fixes" (Cisco et Nortel), le département
Réseau mobile de Nokia annonce à son tour un dégraissage de printemps.
De 300 à 400 personnes sont concernées par cette mesure, que Nokia
justifie par un affaiblissement de l'activité. Le secteur R&D devrait
être particulièrement touché.
Chez Ericsson, on annonce des suppressions d'emplois beaucoup plus
importantes, de l'ordre de 3.000 personnes. Elles s'étaleront sur deux
années et concerneront tant les unités de productions (vente d'une
usine au Royaume-Uni) que les équipes de consultants et de recherche.

http://press.nokia.com/PR/200103/813882_5.html
http://www.ericsson.com/press/20010327-0021.html
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


L'INTERNET MOBILE AU JAPON

Pragmatisme nippon contre technomanie européenne

Les différences de comportement entre l’Europe et le Japon se
manifestent aussi dans la manière d’appréhender l'Internet mobile. D’un
côté, on recherche le meilleur modèle économique possible ou la norme
qui réunira tout le monde. De l’autre côté du globe, au Japon, le
pragmatisme règne, dicté par les demandes des consommateurs. En Europe,
l’obsession de la technologie prévaut. Au Japon, on parle services et
contenus évolutifs. Ces différences fondamentales expliquent l’avance
du Japon où 32 millions de personnes sont des adeptes de l'Internet
mobile. A comparer aux 5 millions d’utilisateurs européens et
américains !
C’est l’opinion de Magnus Nervé, responsable de la division business
international, qui s’exprimait ainsi le 26 mars à Tokyo, lors d’un
séminaire consacré à l'Internet mobile et organisé conjointement par le
Centre pour la coopération industrielle entre l’Union européenne et le
Japon et Japon.net.
"L’Internet mobile est un média en soi qui nécessite des contenus
spécifiquement adaptés aux besoins, réunissant sur une page toutes les
informations indispensables. Un exemple : Nami-densetsu, service
destiné aux amateurs de plage, permet en quelques clics de voir la
météo, les cartes, les meilleurs spots de surf, les hôtels et
restaurants, et de réserver en même temps. Sur un portail (comme on les
aime en Europe), il faut plus de temps pour arriver au même résultat."
Les améliorations technologiques (comme l’intégration de la couleur, de
Java ou l’arrivée du W-CDMA) n’apportent pas de grands changements. La
technologie n’est qu’un des éléments du puzzle, à côté du contenu, et
du message marketing. Et celui-ci est fort différent selon les
continents, si l’on en croit les publicités, comme le fait remarquer
Magnus Nervé : "Avec le Wap, vous pouvez travailler quand vous êtes sur
un court de golf. Avec l’i-Mode, vous avez l’impression d’être sur un
court de golf même quand vous êtes au bureau !"

http://www.cybird.co.jp
http://www.eu.japan.co.jp
http://www.japon.net
D. H. © Internet Actu 29/3/2001


J-Phone en avance

Plus de 5,5 millions de personnes profitent de J-Sky, le service
Internet mobile de J-Phone. Un score honorable pour le troisième
opérateur téléphonique du Japon qui comptait 9,7 millions de clients
fin février 2001. "56,7% de nos clients sont des adeptes de l’Internet
mobile. C’est un pourcentage supérieur à ceux de NTT Docomo ou de
KDDI", indique Philip Marnick, directeur de la planification et des
ventes chez J-Phone. Lancé en 1999, J-Sky connaît une belle croissance
et gagne 12% de clients supplémentaires chaque mois. C’est le résultat
d’une offre de services plus aboutie que celle de son principal
concurrent, l’i-Mode. 
On peut envoyer et recevoir par mail des fichiers attachés ou des
photos, avec le "mail long" (jusqu’à 6 Kbits, soit 6.000 caractères
romains). Le service de navigation sur mobile, J-Navi, permet de
trouver son chemin au Japon. Avec J-Sky Melody, on télécharge de la
musique à partir d’une discothèque de 10.000 fichiers. Le téléphone
portable devient ainsi karaoké, grâce à une technologie Yamaha. Tous
les services d’informations ou de jeux (en MML, Mobile Markup Language)
sont en couleur et si possible avec de la musique. Pour répondre aux
souhaits d’une clientèle qui a entre 16 et 22 ans.
Dans un pays où la durée de vie est d’un portable est de six mois, les
deux derniers mobiles de J-Phone offrent de multiples fonctionnalités :
le SH04 a une caméra intégrée, un système de positionnement, 256
couleurs, un son FM. Le SH05 mise tout sur la couleur et donne des
images en 3D, grâce à l’intégration de Java.
Pourquoi repousser l’arrivée de la troisième génération à 2002 ? "Les
normes doivent encore être améliorées. On a besoin de plate-forme
stable, répond Philip Marnick. Mais à part le streaming audio et vidéo,
il n’y aura pas grande différence entre le contenu de la 2G et celui de
la 3G."
Poussé par ses actionnaires British Telecom, Japan Telecom et Vodafone,
J-Phone, qui réalise actuellement 8,4 milliards de $US de chiffre
d’affaires au Japon, pourrait étendre son offre à d’autres pays. Une
internationalisation qui a pris du retard.

http://www.j-phone.com
D. H. © Internet Actu 29/3/2001
_____________________________________________________

ENTREPRISES

Luccas poursuit Noos en référé

Lundi 26 mars, Luccas, l'association des utilisateurs du câble
parisien, a assigné le FAI Noos en référé d'heure à heure. Luccas juge
que les "informations" données par Noos concernant le rapport
d'expertise sur son réseau sont partiales. Devant servir d'argumentaire
aux deux parties dans le procès qui les opposent, "ce rapport était
présenté hors de son contexte", explique Bertrand Penn, président de
Luccas. "Depuis que nous les avons assignés, ils ont tout de même mis
un lien vers l'ensemble des conclusions de l'expert, mais le mal est
fait."
Bertrand Penn n'a pas non plus digéré "le manque de respect dont Noos
fait preuve à l'égard de Luccas". Les "informations" diffusées par Noos
évoquent en effet "un groupe minoritaire d'internautes dont les
intérêts sont en contradiction avec ceux du plus grand nombre".
Le juge Gomez rendra son verdict le 29 mars, pour ce qui concerne cette
affaire dans l'affaire. En ce qui concerne le véritable fond du litige
(la limitation de la bande passante à 512 Kbps), la nouvelle
assignation, prenant en compte la totalité du rapport d'expertise, est
prête. Le service "informations" de Noos ne va pas tarder à montrer de
nouveau ses compétences...

http://www.noos.com/popup/comm_info.phtml?page=050138
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


Les vrais-faux passeports de VeriSign embarrassent Microsoft

Télécharger un logiciel Microsoft n'est pas une partie de plaisir. Si
l'on ne bénéficie pas du lien précis fourni par l'excellent IA Techno
d'Alexandre Paccalet, on passe d'abord de longues minutes à trouver le
logiciel, l'application, voire le patch, correspondant à ce que l'on
cherche.
Il faut ensuite lancer le processus de téléchargement, accepter
formellement "l'installation d'un produit Microsoft" sur son ordinateur
et patienter le temps qu'il faut pour rapatrier les Mo désirés. Mais
attention à ne pas vouloir précipiter la manoeuvre !
A cause d'une bévue commise par l'entreprise de certification VeriSign,
deux documents attestant de "l'origine Microsoft" sont des faux et
peuvent se balader sur le réseau. Il convient donc de se méfier et de
vérifier l'authenticité des certificats. La bourde de VeriSign datant
de la fin du mois de janvier dernier, il faut refuser tous les
téléchargements de la firme de Redmond, émettant un certificat des 29
ou 30 janvier 2001.
On ne connaît toujours pas les intentions des détenteurs de ces faux
passeports plus vrais que nature. Grâce à la "signature Microsoft" dont
ils disposent, ils sont capables de répandre des virus et autres
chevaux de Troie sur les ordinateurs de victimes croyant se procurer un
produit officiel... qu'elles auront même peut-être payé.
VeriSign ne s'explique toujours pas comment il a pu fournir deux faux
certificats à un pseudo employé de Microsoft. Il invoque l'erreur
humaine et s'excuse auprès de la firme de Redmond et du public... près
de deux mois après les faits. Une attitude irresponsable de la part
d'une société qui détient un monopole de fait sur la certification en
ligne. 

http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu-techno-html
Internet Actu Techno :
http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu-techno-txt
http://www.verisign.com/developer/notice/authenticode/index.html
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


Changement de cap pour Scour

On a un peu tendance à l'oublier en ces temps où Napster lutte pour
survivre face à l'industrie du disque : Scour fut l'autre précurseur du
"peer-to-peer". Avant de subir les foudres judiciaires des principales
maisons de disque et de mettre la clé sous la porte devant l'importance
des sommes réclamées, Scour proposait de la vidéo et de la musique via
sa propre interface.
En décembre 2000, CenterSpan rachetait ce qui restait de l'entreprise
en promettant de se mettre en conformité avec la législation américaine
sur le copyright... et c'est chose faite.
Le Scour nouveau a perdu une grande partie de son attrait. Pour éviter
de nouvelles poursuites, ses concepteurs ont élaboré une interface qui
"trace" les fichiers échangés par les utilisateurs. Scour affirme ainsi
être en mesure de contrôler la propagation des oeuvres mises à
disposition. Cependant, la nouvelle direction de Scour n'a pas précisé
comment elle entendait gagner de l'argent avec son système d'échange.
D'autre part, elle n'a, pour l'instant, signé aucun accord avec une
maison de disque. Quand on voit les difficultés de Napster alors même
qu'il est épaulé par BMG, on doute des chances de survie de Scour.

L'inscription à Scour :
http://betainfo.scour.com/dsp_beta_reg.cfm
CenterSpan rachète Scour :
http://www.internetactu.com/flash/flash170-13decembre.html#t6
J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


Le procès Napster s'enlise dans le juridique

Deux semaines après que le juge Patel ait rendu son ordonnance, la
situation de Napster est toujours aussi confuse. Rappelons que le
jugement ordonnait à Napster de retirer de son serveur les titres
déposés par les maisons de disque. A charge pour les maisons de disque
de fournir une liste des chansons qu'elles désiraient voir disparaître
de Napster. Et c'est sur ce point que se sont, depuis, cristallisés
tous les problèmes.
Napster accuse en effet les maisons de disque de ne pas s'être conformé
exactement à l'injonction du juge Patel en ne lui fournissant pas, pour
chaque titre, les différentes versions existantes ainsi qu'un fichier
informatique de ladite chanson. L'entreprise a décidé d'organiser le 3
avril à Washington une journée de protestation avec manifestation et
grand concert gratuit à la façon des grands raouts de la fin des
sixties. Impuissant face à une Justice sanctionnant lourdement toute
atteinte à la propriété intellectuelle, Napster tente de forcer la main
au législateur.
De leur côté, les "Big Five" du disque prétendent que Napster joue
volontairement sur l'ambiguïté de l'ordonnance pour continuer à
proposer une version non expurgée de son service.
Le lobby du disque a donc décidé de réagir pour stopper ce qu'il
considère comme la mort du secteur. L'IFPI (fédération internationale
de l'industrie phonographique) dit avoir mis au point un système
capable de repérer les plus gros utilisateurs de Napster afin de les
poursuivre en justice. Pour l'instant et en l'absence d'une
confirmation officielle, rien n'indique que cette annonce ne relève pas
de la pure manoeuvre d'intimidation.
De son côté, la RIAA (Recording Industry Association of America),
principale partie civile au procès, est retournée devant le juge Patel
afin de lui demander de forcer Napster à utiliser d'autres
technologies, dont celle du "fingerprint", pour bloquer efficacement
les morceaux protégés. En effet, bien que Napster affirme avoir
supprimé 160 des 360 millions de chansons autrefois disponibles, la
plupart sont disponibles sous une orthographe proche.
Les deux parties doivent être entendues le 10 avril par le juge Patel.
Espérons que cette fois, la décision qu'elle prendra ne sera pas une
demi-mesure...

Napster présente sa journée d'action le 3 avril :
http://www.napster.com/speakout/ac/
Le site de l'IFPI :
http://www.ifpi.org
La RIAA s'explique sur ses dernières actions :
http://www.riaa.com/PR_story.cfm?id=394
J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


La fusion AT&T-British Telecom dans l'impasse

Il y a cinq mois, AT&T annonçait à grands renforts de publicité une
réorganisation radicale de l'entreprise avec une séparation entre les
branches mobile, haut débit et service aux entreprises. Différents
bruits font depuis régulièrement référence à une éventuelle fusion avec
l'opérateur historique britannique.
Mardi matin, le Wall Street Journal récidivait en faisant état de la
reprise des réunions entre les dirigeants des deux sociétés. Si le
staff d'AT&T a tout intérêt à parler fusion, c'est essentiellement en
raison du cours de son action qui n'a cessé de chuter ces dernières
semaines. Côté BT, même si cette offre est tentante, il faut tenir
compte, d'une part, du fait que le démembrement d'AT&T est encore loin
d'être effectif et, d'autre part, que les autorités de régulation
européennes verraient certainement d'un mauvais  oeil une telle union.
Bref, cette fusion, serpent de mer de l'actualité économique, reste
très improbable dans le contexte actuel.

J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


Vivendi se sépare d'AOL France

Le 23 mars 2001, AOL et Vivendi Universal sont enfin parvenus à un
accord. On savait depuis plusieurs mois, que Jean-Marie Messier voulait
se débarrasser des 55% que son groupe détenait dans AOL France pour
avoir le champs libre et lancer son propre fournisseur d'accès à
Internet. Les deux groupes concurrents ont donc mijoté un accord comme
seuls les financiers savent le faire : Vivendi échange ses actions AOL
France contre des parts d'AOL Europe valorisées à 725 millions de $US.
En avril 2003, AOL Europe pourra racheter ces actions privilégiées
contre du cash, les échanger contre des actions ordinaires AOL Europe
(si elle est alors cotée en bourse) ou des actions AOL-TimeWarner.

L'annonce de l'accord :
http://www.vivendi.fr/homeflash/fr/frameset.html
J. C © Internet Actu. 29/3/2001


La saga DoubleClick

Centrale d'achat de bandeaux publicitaires sur Internet et éditeur du
système de mesure d'audience Dart, DoubleClick est en plein cauchemar.
L'équipe de Kitetoa, site spécialisé dans la traque des problèmes de
sécurité, a déniché, puis publié jeudi 22 mars une faille : depuis
1999, un cheval de Troie permet à un habile informaticien de se balader
sur le serveur de DoubleClick.
Nul ne sait si quelqu'un est venu récupérer des données sensibles sur
le serveur mais il y a de quoi être inquiet. DoubleClick diffuse
quelques millions de bandeaux par mois.
L'histoire en serait restée là si Kitetoa n'en avait pas remis une
couche vendredi 23 en dévoilant une nouvelle faille de sécurité chez
DoubleClick, cette fois sur une de ses bases de données concernant la
population américaine. Lundi 26, la presse américaine s'empare de
l'affaire. Et mardi 27, Kitetoa dévoile que l'on peut lire les mails de
l'entreprise.
Tout le monde attend désormais la prochaine réponse de DoubleClick qui
a de plus en plus de mal à s'expliquer.

L'affaire jour par jour sur Kitetoa :
http://www.kitetoa.com/Pages/Pages/news.htm
Les entreprises qui mouchardent :
http://www.internetactu.com/archives/business/business79.html#ent2
La presse américaine se fait l'écho de l'histoire :
http://dailynews.yahoo.com/h/zd/20010326/tc/hackers_claim_doubleclick_se
curity_holes_1.html
Le site français de DoubleClick :
http://www2.doubleclick.net/fr/
J. C. © Internet Actu 29/3/2001


Sale temps pour Amazon

Alors qu'Amazon est engagé dans une course sans relâche pour arriver à
dégager un résultat positif en 2001, un obstacle vient de se mettre sur
son chemin. Des petits actionnaires se sont unis pour attaquer
l'entreprise ,à laquelle ils reprochent d'avoir dissimulé une partie de
ses comptes pour ne pas les effrayer.
Cette nouvelle épreuve n'est pas faite pour arranger les affaires de
Jeff Bezos, PDG d'Amazon, déjà suspecté de délit d'initié pour avoir
vendu plus d'un million d'actions Amazon juste avant la publication
d'un rapport qui mettait en doute la stratégie de la société.

La plainte des actionnaires :
http://www.seattleclassaction.com/amazon.htm
J. C. © Internet Actu 29/3/2001


Les revendeurs d'Apple ne sont pas contents

L'Association des distributeurs d'Apple (Ada) cherche à mobiliser les
revendeurs de France contre les pratiques de la Fnac, à la sortie de
Mac OS X. La commercialisation de ce produit faisait l'objet de
recommandations très strictes, notamment sur la date du 24 mars,
identique sur toute la planète.
Il se trouve que certaines Fnac ont commencé à vendre le dernier OS
d'Apple dès le 23 mars.

http://www.mediacash.com/ADA3.html
M. J. © Internet Actu 29/3/2001
_____________________________________________________

SOCIETE

Les droits d'auteur numériques devant la Cour Suprême

Pour les entreprises de presse qui souhaitent s'implanter sur Internet,
la gestion des droits d'auteur reste un casse-tête. D'un côté comme de
l'autre de l'Atlantique, aucun consensus ne se dégage sur la
rémunération supplémentaire des journalistes.
En France, certains titres (Le Monde, Le Figaro...) ont signé avec les
syndicats des accords prévoyant une prime pour les journalistes dont
les articles sont mis en ligne après parution papier. Mais dans la
plupart des cas, les négociations sont dans l'impasse. Ainsi au
Parisien, une vingtaine de journalistes "papier" a symboliquement
refusé vendredi 23 mars la prime de 400 FF que leur octroyait la
direction au motif qu'aucun syndicat majoritaire n'avait signé
d'accord. A Libération, la situation n'est pas plus brillante. Dans un
contexte social plus que tendu après les révélations sur les
augmentations de salaire de Serge July et Evence-Charles Coppée, les
négociations se poursuivent pour trouver un accord rétroactif.
Aux Etats-Unis aussi, le droit est à la traîne des nouvelles
technologies. La loi sur le copyright date de 1978 et ne tient
naturellement pas compte des supports électroniques. C'est pourquoi la
décision que s'apprête à prendre la Cour Suprême revêt une importance
particulière. Les faits remontent au début des années 90. Six
journalistes pigistes travaillant pour la presse traditionnelle
attaquent leurs employeurs respectifs car ceux-ci ont reproduit leurs
articles sur leurs sites Web alors que cela n'était pas prévu dans leur
contrat. Vu les profits réalisés par la suite par ces mêmes sites, les
pigistes réclament leur part du gâteau. Au cours des premiers procès,
les éditeurs ont été systématiquement déboutés car les juges ont estimé
que la mise en ligne correspondait à une nouvelle publication et donc à
une nouvelle source de profits. La Cour Suprême se retrouve donc dans
une situation délicate. Ou elle donne raison aux journalistes et ce
sont des centaines d'articles qui vont disparaître des bases de données
des éditeurs dans les prochaines semaines. Ou elle donne raison aux
éditeurs et l'industrie pourra continuer à encaisser tous bénéfices de
l'Internet.

Le site de la Cour Suprême :
http://www.supremecourtus.gov/
J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


Derrière la télé, TiVo is watching you

Au royaume des libertés individuelles, les "Big Brothers" sont légions.
C'est ce qui apparaît dans le rapport de la Privacy Foundation, une
association privée de défense des consommateurs, paru au terme d'une
étude de quatre mois sur TiVo, un des leaders de la télévision
interactive. En offrant des services personnalisés à ses quelque
150.000clients, qui permettent par exemple d'enregistrer
systématiquement les émission selon leur nom au lieu de leur heure de
diffusion, d'éviter les coupures publicitaires ou de regarder son
émission préférée à n'importe quelle heure, TiVo en profite pour
recueillir des données sur les habitudes des téléspectateurs. Des
informations aussi précises et surprenantes que le type et le nom des
émissions visionnées, mais surtout les moments où le téléspectateur a
modifié le volume ou changé de chaîne. TiVo reconnaît qu'il collecte
ces données mais de manière anonyme. L'entreprise se défend par
ailleurs d'espionner ses utilisateurs : "Nous le pourrions, mais nous
ne le faisons et ne le feront pas." C'est rassurant, mais reste à
savoir quel usage est fait de ces informations enregistrées !
Le rapport de la Privacy Foundation recommande à TiVo de faire en sorte
que ses pratiques collent à sa politique officielle et surtout de
demander la permission avant de rassembler des informations
personnelles.

Le rapport de la Privacy Foundation :
http://www.privacyfoundation.org/privacywatch/report.asp?id=62&action=0

http://www.tivo.com/home.asp
C. D. © Internet Actu 29/03/2001


La Grande-Bretagne pionnière de l'e-procédure 

La Justice britannique a lancé un programme pilote qui permettra aux
avocats de présenter leurs plaidoiries par e-mail. Les juges pourront
choisir cette procédure en cas d'infraction peu importante. D'après la
Chancellerie, cette mesure devrait permettre d'accélérer notablement la
procédure dans un grand nombre d'affaires.

Le site du ministère anglais de la Justice :
http://www.open.gov.uk/lcd/lcdhome.htm
J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


Paranoïa ou l'administration Bush contre les hackers

Condoleezza Rice, conseillère de George W. Bush en matière de sécurité
nationale, lance un appel aux groupes informatico-industriels pour la
défense de la patrie. L'ennemi est montré du doigt : le hacker, pour
qui tout est possible à condition qu'il soit bien organisé. Les
fournisseurs d'énergie et les opérateurs télécoms doivent être sur le
pied de guerre pour parer à une attaque en règle. Le Congrès sera sans
doute appelé à légiférer sur des questions aussi sérieuses que
l'espionnage, le cryptage ou la liberté de l'information. Ce sont les
militants des libertés individuelles qui devraient être sur le pied de
guerre.

M. J. © Internet Actu 29/3/2001


Vive le "Charity Business" !

The Fucked Company est un site plutôt original dans le paysage du Web
américain. Il recense en effet, à l'instar du Vakooler français, les
sociétés de la Net-économie en difficulté et publie des informations
sur leur déclin. Depuis quelques semaines et devant le succès rencontré
par FuckedCompany, le créateur du site, Phil Kaplan, a décidé d'éditer
des lettres d'information payantes. Le prix de l'abonnement (25 ou 75
$US par mois selon la version), suffit amplement à assurer la
rentabilité du site, dont le nom est pourtant systématiquement censuré
par les médias américains. Du coup, Phil Kaplan ne sait plus quoi faire
des espaces publicitaires de son site, désormais inutiles.
Reprenant un principe établi dans la presse américaine, il a décidé
d'offrir gratuitement des bandeaux à des organisations à but non
lucratif. Les associations et autres organisations humanitaires se
bousculent au portillon pour avoir le privilège d'apparaître sur un
site essentiellement fréquenté par des banquiers, des investisseurs,
des patrons et des journalistes. En attendant, Phil Kaplan se paie,
lui, une publicité à moindre frais et les publicités traditionnelles
continuent d'affluer sur le site...

http://fuckedcompany.com/
http://www.vakooler.com/
J.-C. C. © Internet Actu 29/3/2001


L'Australie sur la mauvaise pente du Net

Influencée par le ministre de la Communication, des Technologies de
l'information et des Arts, la politique Internet australienne est des
plus étranges. Après avoir interdit le transfert de mail sans
autorisation de l'auteur, le gouvernement s'en prend aux jeux d'argent
sur le réseau. Purement et simplement interdits sur l'ensemble du
territoire, ils ne correspondent pas à l'image que Richard Kenneth
Robert Alston, le ministre en question, se fait de la morale.

Portrait d'un ministre atypique (en anglais): 
http://www.theregister.co.uk/content/6/17941.html
La décision contre les jeux d'argent :
http://www.dcita.gov.au/nsapi-graphics/?MIval=dca_dispdoc&ID=5602&templa
te=Newsroom
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


ETUDES & ENQUETES

Les internautes sont majoritaires au Royaume-Uni

Selon l'Office britannique des statistiques, une majorité de sujets de
Sa Majesté utilisent Internet, dont 35% se connectent depuis leur
domicile.
23 millions d'adultes (plus de 16 ans) naviguaient sur le réseau au
dernier trimestre de l'an dernier, représentant 51% de la population du
pays, alors qu'ils n'étaient que 45% au troisième trimestre.
57% des hommes et 45% des femmes de Grande-Bretagne se sont ainsi
connectés au réseau. Les jeunes atteignent même un record de 85%
d'utilisateurs, bénéficiant notamment des infrastructures scolaires.

http://www.statistics.gov.uk/pdfdir/int0301.pdf
M. J. © Internet Actu 29/3/2001


EUROPE

Un vent libéral souffle sur le Vieux Continent

Prise en sandwich libéral, l'Europe est invitée par les premiers
ministres britannique Tony Blair et portugais Antonio Guterres à faire
avancer la libéralisation économique et la nouvelle économie au sein de
l'Union. Le premier ministre français, Lionel Jospin, a quant à lui
précisé que "la libéralisation des industries de réseaux n'est pas une
fin en soi. Elle ne saurait tenir lieu de modèle économique de
l’Europe. C'est un instrument qui n'a qu'un objectif : des services
plus efficaces et plus proches des usagers".
Ces propos ont été tenus à l'occasion du sommet européen de Stockholm,
les 23 et 24 mars, qui a par ailleurs permis d'établir une base de
travail tant au niveau économique que social.
Relevons notamment que le Conseil européen encourage les ministres des
Transports et des Télécommunications, à mettre au point une directive
sur la poursuite de l’ouverture du marché postal. La promotion d'un
commerce électronique sécurisé doit permettre en outre le développement
de e-Europe. Enfin, le Conseil a regretté que les Européens
n'exploitent pas suffisamment les possibilités offertes par les
services publics en ligne ou le commerce électronique.

http://www.eu2001.se/static/fr/topmote1/default.asp
http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=21757
G. V. © Internet Actu 29/3/2001


Belles déclarations d'harmonie

La Commission européenne veut renforcer ses relations avec les
Etats-Unis, tout en évitant le poids de la bureaucratie. Aussi, elle
vient d'adopter une communication, qui présente des suggestions sur la
manière d'exploiter le potentiel de la relation transatlantique. Cette
révision du "nouvel agenda transatlantique (NAT)", adopté en 1995,
coïncide avec l'arrivée de la nouvelle administration américaine.
Afin de limiter les litiges entre les deux puissances économiques
mondiales et de rendre plus efficaces leurs actions, les dossiers
stratégiques portent sur la sécurité, la mondialisation, la lutte
contre le crime et la cybercriminalité, les problèmes énergétiques, la
protection des consommateurs, les questions macro-économiques, la lutte
contre la pauvreté et l'économie numérique. 
La coopération transatlantique entend "ouvrir la voie à
l'internationalisation de l'Internet et aux règles appelées à le
gouverner". Celle-ci cherche également à créer les conditions
adéquates, pour un règlement des différends en ligne. Le couple veut
encore susciter la confiance des consommateurs et des entreprises dans
le commerce électronique.

Vers un renforcement de la relation transatlantique :
http://europa.eu.int/comm/external_relations/us/new_transatlantic_agenda
/com01_154_fr.pdf
Bilateral Trade Relations :
http://europa.eu.int/comm/trade/bilateral/usa/pr20032001.htm
Le 27 février, le président de la Commission Romano Prodi et le
Commissaire des Relations extérieures Chris Patten ont reçu le
secrétaire d'Etat américain Colin Powell à la Commission européenne à
Bruxelles :
http://www.eurunion.org/news/press/2001/2001006.htm
G. V. © Internet Actu 29/3/2001
_____________________________________________________

LES ENTREPRISES HI-TECH QUI RECRUTENT

OBERTHUR CARD SYSTEMS

- Administrateur sécurité réseaux et SI

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7701_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


FORTEL

- Ingénieur support data H/F

Interface avec les constructeurs, vous assurez le suivi technique des
matériels installés sur le réseau.
Vous êtes force de proposition sur les méthodes de diagnostic et de
maintenance.
Vous gérez l'introduction de nouveaux équipements dans le réseau
opérationnel et assistez les techniciens de supervision et les équipes
régionales.
De formation ingénieur ou technicien supérieur, vous avez une
expérience réussie de 3 à 5 ans chez un opérateur télécoms. Bonnes
connaissances des technologies IP-ATM, routeur Cisco et de l'anglais.

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7604_r.html
CV et lettre de motivation à : mailto:[EMAIL PROTECTED]

- Ingénieur support voix H/F

Vous êtes l'expert des produits voix auprès du centre de supervision.
Vous contrôlez les matériels installés sur le réseau et proposez des
nouvelles méthodes de diagnostic et de maintenance.
Vous gérez l'introduction de nouveaux équipements dans le réseau
opérationnel et assistez les techniciens de supervision et les équipes
régionales.
De formation ingénieur ou technicien supérieur vous avez une expérience
réussie de 3 à 5 ans chez un opérateur télécoms Bonnes connaissances de
l'exploitation d'un switch Voix et de l'anglais technique.

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7605_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


LEADER AMERICAIN DE LA RELATION CLIENT

- Consultants juniors, allez de l'avant !

Mission : identification des besoins de vos clients (conceptualisation,
paramétrage), mise en place et déploiement de progiciels, ainsi que des
systèmes Internet et intranet, formation du personnel.
Profil : jeune diplômé et/ou première exp., ingénieur Grande Ecole ou
doctorat en maths ou sciences, anglais courant.
Poste évolutif en France comme à l'international, rémunération
motivante.

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7601_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


SOCIETE DE CONSEILS ET DE SERVICES

- Consultants Systèmes d'Information H/F

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7602_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


IMPORTANTE SOCIETE DE SERVICES

- Consultant H/F

Au sein d'une petite équipe de consultants, vous prendrez en charge des
missions de recrutement et de conseil.
Diplômé de l'enseignement supérieur, de sensibilité commerciale, vous
savez construire un véritable partenariat avec vos clients. Rigoureux,
organisé, vous gérez les priorités sans négliger les détails qui font
la réussite d'une mission.
La pratique de la langue anglaise est fortement souhaitée.
Nous vous donnerons les moyens d'exploiter votre potentiel au sein
d'une structure à taille humaine qui laisse libre court au talent.

Plus de détails : http://www.drhactu.com/emploi/1901_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


INRIA, Institut National de Recherche en Informatique et en
Automatique

L'Inria propose plus de 300 emplois en 2001.
Recrutement sur concours : chercheurs débutants et confirmés,
ingénieurs, techniciens, administratifs.
Accueil en détachement ou en délégation : enseignants-chercheurs,
autres.
Accueils pour des séjours d’un à deux ans de jeunes diplômés (écoles
d'ingénieurs ou DESS), spécialistes issus du milieu industriel,
chercheurs étrangers en France.
Proposition de thèses, de séjours pour des post-doctorants étrangers.

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/6301_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


CETELEM , filiale de BNP-PARIBAS

- Chefs de projet, jeunes ingénieurs informaticiens et statisticiens,
ingénieurs et développeurs Unix, ingénieurs Xnet, coordinateurs.

Mission : développer et gérer des bases de données relationnelles pour
le pilotage du risque et des actions commerciales, construire des
ciblages de clientèle, administrer des parcs de machines Sun, gérer des
plates-formes Internet/intranet, élaborer et mettre en place
l’architecture des serveurs pour faire de notre outil informatique la
référence du crédit à la consommation...
Profil : débutants ou expérimentés.

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/6101_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]


ALTRAN

- France Est : Consultants en technologies ERP

Vous vous impliquez dans des projets de migration de versions SAP,
d'évolution de technologies Internet dans le cadre des Webphones,
d'élaboration, de construction et d'intégration de solutions. Vous
devrez intégrer les contraintes et les attentes de nos clients à tous
les niveaux de l'entreprise.
Diplômé(e) d'une école d'ingénieurs, avec une expérience de 2 à 7 ans,
vous maîtrisez l'anglais technique. La connaissance de l'allemand
serait un plus.

Plus de détails : http://www.internetactu.com/emploi/7801_r.html
CV et lettre de motivation : mailto:[EMAIL PROTECTED]

- Great Britain : Software Engineer

You will join the company in the group that best corresponds to your
needs and expectations in terms of company culture, geographical area
and lifestyle.
We are currently looking for a software engineer. He will be in charge
of the design and the development of the software and the database.
Based in London with some travels to East Anglia, the ideal candidate
is a teamplayer with 3 years of experience in the software
environments.

More details : http://www.internetactu.com/emploi/7802_r.html
Resume and cover letter : mailto:[EMAIL PROTECTED]

INTERVIEW : Jean-Michel Martin, DRH du Groupe Altran
http://www.internetactu.com/emploi/visitesguidees/altran1.html
_____________________________________________________

A la semaine prochaine...
_____________________________________________________

INTERNET ACTU est un hebdomadaire d'information Internet, qui compte
plus de 320.000 lecteurs dans 88 pays. Internet Actu est une
publication de FTPress, société de presse fondée en 1999 avec le
concours de FIST S.A., filiale de valorisation du CNRS.
FTPress, société anonyme au capital de 815.000 euros, 14 rue Soleillet,
75971 Paris Cedex 20.
http://groupe.ftpress.com/accueil.html
Directeur de la publication : François Vadrot ([EMAIL PROTECTED])

L'EQUIPE D'INTERNET ACTU :
http://www.internetactu.com/ours.html
http://groupe.ftpress.com/equipe.html

CONTACTS : http://www.internetactu.com/contact.html

PUBLICITE, OFFRES D'EMPLOI :
Contactez notre service commercial au 01 40 33 79 67
mailto:[EMAIL PROTECTED]

DESABONNEMENT :
http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu

EDITION HTML : Abonnement, désabonnement :
http://www.ftpress.com/wws/info/internet-actu-html

PARRAINAGE : vous pouvez faire connaître Internet Actu à un ami, qui
pourra décider ensuite de s'y abonner. Pour cela, envoyez un message à
"[EMAIL PROTECTED]" avec le texte suivant en objet : "invite
internet-actu [EMAIL PROTECTED]" (où [EMAIL PROTECTED] est l'adresse de l'ami
en question).

KIOSQUE FTPRESS : pour obtenir le catalogue des publications du Kiosque
FTPress (http://www.ftpress.com), envoyez ce simple message :
mailto:[EMAIL PROTECTED]?subject=last%20catalogue-kiosque

ROUTAGE : logiciel SYMPA (http://listes.cru.fr/sympa)
_____________________________________________________
© FTPress 2001. Reproduction possible à des fins non commerciales, sous
réserve d'autorisation de notre part.

Répondre à