Il me semble que quel que soit le moteur de rendu utilisé, il y a un pré-processing plus ou moins important à faire et plus ou moins automatisable pour replacer ce qui a besoin de l'être.

Ce qui serait un plus, c'est d'avoir en sortie du moteur de rendu, les objets qui n'ont pas pu être placés par manque d'espace libre. Ceci permettrait de refaire une passe manuelle pour voir ce qu'on peut améliorer.

Une carte papier a deux différences principales à mon avis par rapport à une carte en ligne:

- on ne peut pas zoomer pour avoir un niveau de détail en plus (ça complique)

- on travaille sur une emprise limitée (ça simplifie)

L'emprise limitée permet d'envisager plus de préparation manuelle des données, pour compenser la limitation du côté statique de la carte (non zoomable).



Le 20/06/2017 à 19:10, JB a écrit :
Bonsoir bonsoir,
Après réflexion, j'ai quand même envie de mettre mon grain de sel dans la discussion avec une question principale : « Pourquoi QGis ? » C'est une question sérieuse. Est-ce après comparaison d'alternatives, ou juste parce que c'est l'outil auquel on est habitué ? En fait, la carte papier a été évoquée plusieurs fois à Avignon, avec à chaque fois cette observation : c'est plus compliqué que ce qu'on pourrait penser. Et à chaque fois, il a été observé qu'il ne semblait pas réaliste d'automatiser intégralement la chaine de production. Que pour une qualité correcte, un humain devait intervenir quelque part. Pour la carte de Digne-les-Bains par exemple, la plus grosse partie de placement d'étiquettes a été fait dans Illustrator (j'espère ne pas déformer l'information, c'est ce que j'en ai compris). Dans la présentation de carte de randonnée, les replacements d'étiquettes étaient réalisés dans la feuille de style. Thomas indiquait que si QGis pouvait replacer des étiquettes, une intervention humaine pouvait également être possible ou nécessaire. Charles indiquait qu'il avait également passé un bout de temps à placer des étiquettes pour la carte de Clermont-Ferrand l'année dernière. Du coup, avec le recul, entre l'importation des données et le coté relativement laborieux du travail dans QGis, la galère de la chaine d'utilisation Mapnik, les défauts de Maperitive, je me dis qu'il doit encore manquer un outil quelque part. Mais quand même : quand on a l'habitude de travailler avec les tags OSM, la feuille de style Maperitive, c'est top.
Voilà voilà,
JB.

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Christian Quest - OpenStreetMap France


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