Demain on peut supposer que nos GPS donneront les coordonnées dans le
système local : il s'agit de projeter un point dont on a la date dans
un système,

Non, ce n'est pas simple. Ça suppose de connaître pour toutes les zones de la planète le système local retenu. Pas très global comme solution.

c'est bien plus simple que de projeter des milliards de
points dont on n'est pas sûrs de la date dans un système.

Justement, le travail à faire pour le futur, c'est de faire en sorte de clarifier cette question de date.


Quand à la fréquence de rafraichissement des données, on a une
idée avec l'Australie qui bouge vite : une modification en 25 ans et
après passage à un système plus dynamique, voir
https://www.spatialsource.com.au/surveying/gda2020-and-overcoming-the-web-mercator-dilemma

Et pendant 25 ans, des contributions mélangées entre GDA94 et WGS84(réalisation inconnue à date inconnue) qui te font prendre l'autoroute à contre sens ;-)

D'ailleurs dans l'article, ils disent que WGS84 ne veut rien dire, qu'il faudrait parler de WGS84(G1762)@2019.5 par exemple. Tant qu'on ne clarifie ça dans OSM, on est dans le blocage.

Oui, j'entends entre les GPS à 100 m près de 1994 et ceux
d'aujourd'hui il y a eu quelques progrès, mais rassurez-moi, si vous
trouvez que d'après le GPS la boîte-aux-lettres se trouve à côté
de la boulangerie et non de la poste, vous l'ajoutez bien à côté de
la poste ?

On ne taggue pas pour le rendu. On a des organismes publics qui nous fournissent des données au millimètre. Si on veut des échanges bidirectionnelles, il ne faut pas qu'en retour, on sorte des données avec des doutes de plusieurs mètres.

Et oui, on travaille en relatif, les coordonnées absolues
sont un confort récent.

C'est plus qu'un confort, c'est une opportunité ;-).

Eric


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