Bonjour Le 13/03/2018 à 08:42, Alassane MAMADOU a écrit : > Bonjour à tous , > > [...] > J'ai constaté que toutes les formations sont pour la plupart techniques . > Nous avons peut être omis la partie managériale de ce changement .
Normal; je pense que le dernier sondage effectué par le staff d'AFRINIC a du le faire ressortir et ils ont bien pris note. > [...] > J'ai l'impression que seuls les ingénieurs comprennent cet enjeu et que les > décideurs africains surtout pour la plupart de l'Afrique francophone > attendent de se retrouver dos au mur avant d'agir. Il me semble que parmi les ingénieurs qui ont déjà participé à ces formations, sont ceux qui sont très souvent à la tête des départements et qui discutent généralement avec le top management. Ils peuvent aussi être force de persuasion. Et comme l'a souligné Stéphane B. au fond si les ingénieurs ont compris comment ça marche et en attendant que ça soit un argument commercial pour les autres départements, l'activation peut se faire dans certaines couches de leurs réseaux sans problème à mon humble avis. A mon avis au fond il y a d'abord un souci de «motivation». Beaucoup de personnes dans la chaîne vont donner mille et une raisons pour ne jamais commencer; indiquant parfois qu'il revient à l'autre de faire tel ou telle chose et au final personne ne fait rien. Je me permets d'expliquer un peu plus une des slides de cette présentation (Français https://nda.manbene.net/index.php/s/j5himX7Bfjk7OaV , Anglais https://nda.manbene.net/index.php/s/JJPCt8OVzoxNXCv ) . Mon employeur n'est qu'un end-user ici mais il m'a suffit d'expliquer en 20 minutes à notre directeur régional (Afrique centrale et grands lacs) qui est un juriste à la base : * qu'en utilisant IPv6 c'est lui qui communique directement avec l'autre . Ce qui n'est pas le cas actuellement (en IPv4) dans NOTRE réseau. * nous travaillons dans le secteur universitaire et de ce fait nous devons être au faite des avancées dans le domaine des technologies qui peuvent être employées * cela rentre dans certains axes de notre nouvelle programmation qui vise entre autre à promouvoir l'innovation * la migration proprement dite n'a rien changé aux habitudes de travail des collègues (d'ailleurs quand je lui expliquais tout ceci, j'avais déjà mis en place à l'époque un tunnel IPv6 et qui marchait et en dehors de la technique, personne ne savait qu'on utilisait déjà IPv6). * au niveau des ressources humaines et financières cela allait nous coûter : 0 XAF en investissement mais quelques heures de travail en plus pour l'unique personnel technique du bureau régional. J'ai utilisé très peu de termes techniques et j'ai essayé de coller mon argumentaire aux orientations de notre organisation. Voilà ce qui a convaincu ma direction d'aller de l'avant et m'a aidé à mettre par la suite la pression à notre FAI qui mettait en avant que «personne ne demande IPv6». Et comme par hasard, dès que nous avons demandé un préfixe IPv6 au FAI; cela ne leur a même pas pris 2 mois pour nous en octroyer un et le mettre en marche. Ils ont eu des difficultés à stabiliser la liaison mais au final, nous utilisons IPv6 de manière native et ça fonctionne très bien. Mon premier post sur ce sujet vous montre aussi que notre objectif est de le déployer dans tous nos bureaux. Et pour le moment on y est aussi arrivé avec notre site de Ndjamena. Voilà concrètement un résumé de ma modeste expérience. J'aimerais que les NREN et notamment WACREN, UBUNTUNET contribuent un peu plus à pousser le développement d'IPv6 dans les milieux universitaires. De mon point de vue c'est «normal» que nos universités exploitent et travaillent sur ce protocole et son développement. Tout comme au passage DNSSEC, DANE et tout qui est fait au niveau de l'IETF... -- Willy Ted MANGA Responsable Technique Régional | DRACGL https://www.auf.org/afrique-centrale-grands-lacs/ _______________________________________________ AfrIPv6-Discuss mailing list AfrIPv6-Discuss@afrinic.net https://lists.afrinic.net/mailman/listinfo/afripv6-discuss