Le 17 juin 2012 à 11:43, Jean-Tiare LE BIGOT a écrit :

> Au final, qui est au service de qui ? Est ce que c'est le commerçant qui est 
> au service du client et qui essaye de se mettre, autant que faire ce peut, au 
> niveau de son client; Ou bien, est ce le client qui est au service du site 
> commerçant qui est en droit d'exiger tant des clients, des paiements que des 
> outils particuliers.
> 
> Dans un petit commerce où le client et le commerçant sont tous les deux là 
> physiquement, il est vite évident que l'un des scénario ne marche pas si l'on 
> veux survivre. Il est assez difficile de dire au client "Tu as pris cette 
> marque de sac et il a plus de 5 ans => Tu payes plus cher".

L'exemple du sac ne me parait pas vraiment idéal. Un meilleur exemple serait 
celui d'une voiture qui entrerait dans un MacDrive.
La question étant: Peut-on (doit-on) faire payer plus cher le conducteur d'un 
SUV parce que son véhicule est plus lourd et a requis l'utilisation d'un 
macadam de meilleure qualité ? On peut définitivement en interdire l'accès 
arbitrairement à tel ou tel type de véhicule (en fonction de la taille, de la 
masse, du nombre d'essieux) mais il est plus compliqué et moins acceptable de 
faire peser une taxe à ces véhicules.

Par ailleurs, le travail nécessaire pour rendre un site compatible à tel ou tel 
navigateur est un coût fixe. Ce coût ne dépend pas du nombre de clients 
utilisant le site. C'est donc au commerçant de décider si cela vaut le coup 
d'investir dans le développement de cette compatibilité en fonction de sa cible 
commerciale. Si la cible est 0,1% et que les coûts à engager sont conséquents, 
il pourra préférer afficher un message demandant la mise à jour du navigateur 
plutôt que de développer le support pour celui-ci. Mais monter sur ses grands 
chevaux et faire payer une contribution à chaque client pour le financement 
d'un coût fixe, cela se fait partout mais cela reste une escroquerie 
intellectuelle.


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