Pour en revenir au sujet initial, un exemple de ce qui a été adopté : les ASN 
32 bits, au lieu de 16.
Cà été long, il y a des trucs (extended communities, par exemple) qui on mis du 
temps à arriver, mais je suis sur de dire que la transition des ASN 16 bits 
vers 32 bits est un succès.

Cà a pas été facile, il y avait plein de "nay sayers" (on dit "anti" en 
Français je pense), çà a fait chier pas mal de monde, mais c'est adopté et en 
prod.
Aujourd'hui, il y a plein de lecteurs qui ont un AS 32 bits, je paire 
volontiers avec eux, tout ne baigne pas dans l'huile mais bon si j'ai besoin 
d'un upstream et (qu'hypothétiquement) il ne supporte pas mon ASN 32 bits, il 
n'a qu'à se faire empapaouter, je trouverai quelqu'un d'autre. La masse 
critique a été atteinte. Ce qui n'est pas le cas pour IPv6.


Et maintenant, pour le troll du trolldi late night, je revisite cette partie du 
fil avec Samuel :

>>>>> Michel Py a écrit :
>>>>> Oui, concevoir le protocole simplement. K.I.S.S.
>>>>> Exemple : FTP. Mal conçu, il utilise 2 ports et il y a à l'intérieur du 
>>>>> paquet des informations
>>>>> à propos de l'adresse source qui rend nécessaire un ALG NAT qui réécrit 
>>>>> ces infos.
>>>>> Exemple : Telnet. Bien conçu, le serveur se base sur l'IP source qu'il 
>>>>> voit, donc
>>>>> qui a déjà été modifiée par NAT, çà marche avec double NAT sans problème.

>>>> Samuel Thibault a écrit :
>>>> Et pour le p2p ?

>>> CGNAT / P2P bien conçu, on alloue certains ports à chaque client :
>>> Exemple on te donne 100.64.3.200, et automatiquement on forwarde les ports 
>>> 20000 à
>>> 20099 donc tu peux utiliser ces ports pour héberger les services que tu 
>>> veux.
>>> 100.64.3.201 aura les ports 20100 à 20199, quelque chose comme çà.
>>> Cà ne t'enlève pas samuel.dynip.com:20000

>> Comment tu fais en sorte que le soft de p2p sache automatiquement
>> que ce sont ces ports-là sur cette IP-là qu'il faut utiliser ?

> Aujourd'hui tu fais pas. Çà ne me gène pas; j'imagine qu'on pourrait faire
> un truc genre read-only UPNP, mais j'ai jamais été un fanatique.

Ca devient académique. Tu ne veux pas de CGNAT / double NAT etc : tu achètes le 
service "premium" qui va couter $15 par mois pour avoir une IP fixe qui n'est 
pas derrière CGNAT.

Je paie çà pour avoir une IP statique, je me fais empapaouter car elle n'est 
pas statique du tout, c'est une réservation DHCP basée sur l'adresse MAC de mon 
routeur et pour $15 par mois ce que j'ai vraiment payé c'est 5 minutes 1 fois 
d'un tech L1 pour configurer mon IP et maintenant je suis la vache à lait. 
C'est pas parce qu'ils sont à court d'IP (qu'elle soit statique ou pas mon IP 
est up 24/7), c'est parce que si je demande une IP statique c'est forcément 
pour héberger un méga serveur Web sur les 3 Bbps upstream de mon aDSL. Les 
marketteux au travail. En fait sur ce coup-là çà marche, parce que je suis prêt 
a raquer $15 par mois pour une réservation, mais va pas falloir pousser trop 
fort.

Claude Michu qui veut faire du P2P, ptêt ben qui va falloir payer pour ne pas 
être derrière CGNAT. Quoique, je me demande si, même si je ne pouvais pas 
seeder les torrents de cul, çà m'empêcherait de les leecher (probablement pas à 
la même vitesse).

<troll>
Je le dis depuis des années : il y a 2 choses qui font tourner le monde, et 
l'Internet : le cul, et le pognon.
Quand je ne trouverai plus de torrents de cul en IPv4, je me mettrai à IPv6.
Peut-être, car j'en ai téléchargé tellement que je ne sais plus ou les mettre; 
merci Mr. Western Digital Red Hélium 10 TB !
Je télécharge même plus en 1080P : pour ce genre de contenu, 720P c'est 
suffisant.
c'est un peu comme les IPv4, j'en ai déjà plus que ce qu'il me faut pour le 
reste de ma vie.
</troll>

Michel.


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