On jeudi 9 juillet 2020 14:47:02 CEST Xavier Beaudouin - k...@oav.net wrote:
> Hello,
> 
> >> Si c'est écologique (sauver la planète), l'objectif final (et réel) est
> >> en
> >> fait d'émettre moins de gaz à effet de serre (CO2, etc).
> > 
> > Ca me parait un peu court de vue.
> 
> On parle pour du court terme. A long terme : arrêter de dépenser de
> l'énergie pour rien comme se déplacer pour aller au bureau, pour travailler
> a distance. Ou balancer des objets qui ne marchent plus (eg prévu pour ne
> pas marcher ou dépendant d'une infra tier - coucou les clowds - qui s'est
> arrêtée parce que le machin n'était pas rentable, exemple : Karotz...)...
> Ou prendre 3 petits camions (permis "B") pour bypasser les limitation des
> 38T, chose très en vague dans l'est de la France avec des plaques "PL"...
> Je pourrais même dire la même chose des transports routier qui font Espagne
> - France - Belgique - Hollande alors qu'il existe des rails, plus efficace
> en terme de CO2...
> Mais bon l'idéal serait de plus consommer localement, sans passer par les
> distributeur, chose que s'est développée lors du Covid, en espérant que ça
> continue.
> 
> Xavier

Le consommer local n'est pas nécéssairement idéal, ou même préférable. 
C'est une réduction simpliste qui omets de prendre en compte de nombreux 
paramètres et leur poids dans le bilan énergétique.

Une petite vidéo qui explique ça avec l'exemple du manger local:
https://www.youtube.com/watch?v=iI4ml__ynTU

Par contre ce format court ne permets pas d'approfondie le sujet, et l'exemple 
utilisé des haricots kenyan est faux comme expliqué par l'auteur, mais le 
raisonnement est juste et il y a un exemple avéré avec les roses:
https://nitter.net/dirtybiology/status/1279824946928275458#m

C'est là encore, la différence entre l'approche "continuons à faire pareil 
mais différemment" et l'approche "changeons nos modes de vies", avec d'un coté 
le "consommons local" et de l'autre le "cessons de consommer ce dont nous 
n'avons pas besoin" ou encore le "économisons le trajet au bureau en 
travaillant de chez nous" et de l'autre "il faut abandonner cette idée d'une 
nécéssité articielle de travailler qui repose sur la croissance qui ne peut 
continuer indéfiniment dans un monde fini".

Ce dernier point nous ramène au début des années 1970 avec la publication du 
rapport "Les Limites à la croissance (dans un monde fini)" aussi connu sous le 
nom de Rapport Meadows. Qui s'est basé sur la modélisation "world3" de notre 
monde et l'outil informatique pour alerter sur le fait que notre mode de vie 
mène à son effondrement autour de 2030. Les prédictions de l'époque pour le 
"standard run" sont régulièrement comparées à la réalité et depuis plus de 40 
ans, la réalité confirme les trajectoires annoncées. 
Avec comme principal défaut que le modèle ne prenait pas en compte le 
changement climatique qui n'avait pas été anticipé et retient seulement 5 
critères: la population, la production alimentaire, l'industrialisation, la 
pollution et la consommation de ressources naturelles non renouvelables.






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