Le 07.07.21 à 10:27, Daniel Cordey a écrit :
On 07.07.21 07:51, Marc SCHAEFER wrote:
En Chine, certaines options de la société (voyager, prendre un crédit,
etc) sont soumises à des crédits sociaux. Traverser la rue hors des
clous peut
faire perdre des crédits sociaux, par exemple.
Les gesticulations des autorités au sujet de la COVID-19 se rapprochent
gentiment de ce principe... On n'en arrivera pas jusqu'à bloquer un
emprunt, mais l'accès à des lieux ou manifestations se dirige dans ce
sens. Les autorités dictent des règles et se mettent ensuite d'accord
avec un organisme chargé de fournir les tests... (les pharmacies). Or,
les pharmacies sont débordées (certaines n'ont plus de vaccins) et
certaines abandonnent purement et simplement cette mission. Résultat des
courses ? Il faut 2 semaines pour obtenir un rendez-vous pour un test
antigénique (pour des spectacles). C'est une forme de discrimination
sournoise qui ne dit pas son nom et où les acteurs peuvent se contenter
de dire "c'est pas moi" et rejeter la faute sur les autres.
On commence de sortir du sujet, mais je voulais quand même signifier mon
profond désaccord ici. La comparaison avec la Chine me paraît vraiment
déplacée.
Dans un contexte pandémique, le «je fais ce que je veux, quand je veux,
comme je veux» n'est pas responsable. Qu'on le veuille ou non, il faut
apporter une réponse collective qui ne peut qu'empiéter en partie sur
les libertés personnelles. Tous les pays du monde ont dû passer par là,
avec des méthodes et résultats variables.
J'ai vraiment l'impression que les autorités suisses on trouvé un chemin
raisonnable dans ce contexte, malgré d'inévitables petites erreurs de
parcours.
Si tu ne souhaites pas te faire vacciner, ce que tu as totalement le
droit de faire, alors, à mon avis, tu dois aussi assumer l'engorgement
dans les pharmacies.
C'est dit :-)
Claude
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