Ouaipch, Philippe, tes "souvenirs sont bons" :
j'ai pu comparer plusieurs sources pour altimétrie, dans le passé :

- mon vieux Magellan sportrak Color, qui a un altimètre barométrique intégré (et boussole magnéto, au choix) :

L'alti par barométrique est imprécise, dès que la mesure dépasse quinze, vingt minutes - sauf par beau temps fixe, et à condition d'être au centre de l'anticyclone,

là où la précision alti par gps (en mouvement) est à environ +/- 12 mètres avec 4 satellites,
d'environ +/- 8 mètres avec 5 satellites,
et d'environ +/- 5 mètres quand il capte les deux satellites WAAS géostationnaires.

A l'arrêt, quand il peut faire des "moyennes WAAS", ça atteint +/- 2 mètres, par ciel clair. Faisant plusieurs moyennes WAAS (une dizaine, reparties sur plusieurs heures, afin de capter des satellites différents), et d'en faire la moyenne pondérée, j'ai parfois +/- 50 cm de précision en alti

(comparé à un gps professionnel Leica, loué, lequel exploite aussi le réseau russe, et est rattaché à un réseau local terrestre d'émetteurs en live, par gsm,
conditions où ce gps Leica fait mieux que le centimètre,
donc assez précis pour en juger...).

Nota : même avec satellites waas, après 50 kms ou plus sur autoroute,
l'alti du Magellan peut se décaler de près de douze mètres :
il faut s'arrêter pour qu'il se fasse une nouvelle "moyenne", refaire deux ou trois mesures, et qu'il se re-cale dessus.

En finale, le baro/alti du Magellan ne me sert qu'à avertir de modifs abrupts de pression barométrique, ce qu'en rando en montagne peut être trèèès utile, pour avertir des orages qu'on ne voit pas encore à l'oeil.

- J'ai un vieux barographe/altigraphe portable de précision, un ancien outil de carto, calibré par l'équivalent allemand de l'institut des poids et des mesures, plombé, avec carnet de maintenance et de calibrage. Depuis que j'ai le Magellan, la fonction alti de cet engin ne me sert plus,
vraiment trop peu fiable - pas à cause d'une "imprécision d'instrument",
mais à cause des variations de la pression d'air en cours d'une journée.
Déjà, en voyage faudrait-il trouver un baromètre un Torricelli, afin d'y caler soin baro/alti, - pas évident :
Même des capitaineries de port souvent n'ont plus de baro fiable, calé !
J'ai deux Torricelli à la maison, dont l'un avec flotteur et démultiplication sur cadran, loupe et vernier,
donc relativement précis,
mais je ne vais tout de même pas l'emporter en voiture - j'y tiens trop, pour le bousiller ;-)

- La mesure barométrique pour alti n'est point fiable. J'a fait du planeur, dans ma jeunesse.

- Devine pourquoi, par vol en mauvais temps ou de nuit,
avant l'atterrissage on demandait lors de l'approche, par radio, la pression barométrique au sol ? :
Pour caler son altimètre sur le point d'atterrissage...
afin de ne pas atterrir des dizaines de mètres sous les racines des pâquerettes...

Et juste avant l'atterrissage, dans l'approche directe, on demandait encore une fois la pression, pour caler de nouveau,
car depuis la première information depuis l'altitude,
ça a pu changer, équivalent de deux ou trois mètres,
ce qui par temps de brouillard peut être assez fatal...

(Je demande aux victimes du Mont Odile et à leurs familles, d'excuser mon simple avis d'ancien aviateur privé, non-commercial... je ne sais pas, ne connais pas le dossier..., mais je pense qu'un tel drame aurait pu être évité, si les compagnies aériennes avaient conservé une "procédure à l'ancienne", de calage barométrique... :-(
au lieu de se fier à l'informatique uniquement)

Parlant aviation, pour les deltas et autres ailes volantes : Le variomètre, lequel est soumis aux variations de température et d'hygrométrie, ne donne qu'une approximation, certes trèèès utile dans l'immédiat, dans la seconde, ça remplace les "lunettes thermiques ascensionnelles", en attendant que quelqu'un les invente,
et ça évite de se faire piéger par des descendantes , -
mais ça ne donne pas une lecture par rapport au sol réel, ni NGF,
ça donne seulement la variation par rapport à l'air environnant, dynamique de surcroît... Même quand Alti, Vario, et Speedo McReady sont combinés en un un seul boîtier, voire sur un seul cadran,
ce sont des mesures fondamentalement séparés -
et forcément relatives à l'air environnant, aucunement absolues par rapport à la terre.

Oui, j'avais mon brevet "C", avec deux "diamants"- seulement distance et alti (pas le triangle),
et je m'en fous des brevets et des records.
Partant du con der l'apmlre, du côté de Stuttgazrt,,

mais notre record de distance à l'époque, par des gens privés, sans assistance,
s'était coumême fait remarquer, ça a réveillé du monde...
3200 kms en linge droite, de faire 7200 mètres d'alti au-dessus de zéro, 5700 au-dessus du départ,
en ces temps? pour "nous", ça comptaitt,
on voulait rallier le sommet du Kilimanjaro - et je l'ai fait- en planeur, sans moteur et sans mettre pied à terre.
Merde,
j'ai fait le trajet, depuis Stuttgart, avec le SG du club, et je l'ai planté sur le sommet du Kilimangjaro.

Et meme aujourd'hui, je n'ai pas la moindre idée,
combien de kms ça fait - et je m'en fiche.

Il a fallu qu'on paye le trajet au "témoin officiel", mon prof M Kensche (consftructeur de cet avion - le premier planeur a dépasser les 200km/h avec sa hks30,, (avec son engin en criant hourra, on a dépassé les 360 à l'hheure -
on d'étaite regardé, tournant la têt : On y va, dans cet orage ???
Eh que OUI !!!
Et il m'a appris de piloter cette vieille Röenlerche,,, en plein sous on big cumulonumbus :




j'ai m m^zmz dépassé les 3240 km/h,
 c'était ahurissant - bien des années avant la " diament" :-)


 à l'occasion, afin qu'il constate le record.
In




et personne, même

et deux semaine plus tard, ce notre record a été battu par des russes, le long de l'Ural, ils ont fait dans les 4600 km avec une copie conforme d'un Witrh Cirrus à profil lamiaire '78, en matériaux composites, là où j'avais fait le trajet avec le "L"-Spatz, fait en "contre- plaqué". manuel, en fraude, sans autorisation préalable ni témoin officiel.
Heureusement pour moi, il y avait un aviateur hors pair dans l'assoc'
lequel au même moment a établi un record mondial d'alti, il a dépassé les 10 000 mètres en planeur, dessus point de départ,
assermentés par emport d'instruments,
donc ça a adouci la colère des juges sportifs quant à mon atterrissage
,
Puis quatre mois près, ils ont "rallongé" le record suivant de 5200 kms , avec support actif de l'armée, puis re-battu toute de suite par une équipe américaine militaire américaine, qui ont suivi la côte ouest américaine jusqu'à la Terre de Feu, avec support de l'Army, quelque chose dans les 11 mille kms en ligne droite, de l'Alaska à la terre de Feu - Avec un planeur stratosphérique furtif, d'une envergure dans les quarante mètres, qui s'appelait, si je ne me trompe pas, quelque chose comme "X2",

et record d'alti, avec deux autres potes de galère
(tout seul on n'y arrive pas...) :

Quand on reste en "local" et à court-terme, dans une heure ou deux, le barométrique est très fiable. Mais à durée de journée, et de distance, ça ne donne plus rien de valable, sauf si t'as emporté un radar d'approche avec radar distance de sol, et écran 3d avec le gyro calé sur les balises radio.

Depuis que j'ai arrêté de piloter, j'ai perdu de vue le développement de l'instrumentation, Mais je doute qu'ils aient faits de telles instrumentations à prix abordables pour du civil. du hobby. Puis le poids... déjà la plus "bête" antenne radar civile rotative 2d multifréquences pèse dans les douze kilos, et si on veut de la couverture assez rapide en 3d, on atteint vite les quarante à soixante kilos, prohibitifs pour un planeur -
et encore plus pour une aile ou une voile... sans parler du prix.
Si on veut un radar de reconnaissance, pas seulement "d'avertissement de mouvement", ça va vite chercher dans le prix d'une voiture, voire d'une maison... si vous avez les tunes, je ne les ai pas.

La nuit par temps d'orage, le Venturi et les orifices du vario gelés, eh bhen, à défaut d'avoir un gps abonné qui capte les transpondeurs terrestres, codés (à condition qu'il y en ait dans le coin où on se trouve), il ne reste que le fil de laine scotché sur la vitre, la boussole et inclino bien grossier, puis cul & tripes & oreille, et le trouillomètre proche de zéro, pour piloter... ;-) (Sauf si vouzêtes pilote militaire, qui eux ont bien d'autres moyens, bdd's 3d virtuelles embarquées "tête haute" et des choses de la sorte...)

- Depuis avant-hier un gps "IGN evadéo Ushuaïa", - pas encore testé à donf -
au premier abord, l'alti semble coller à +/- 6 mètres près, en voiture
à condition qu'il capte suffisamment de satellites - pas évident en ville ou sur le flanc nord de collines. On doit regarder de près le petit indicateur des satellites - en- dessous de 5 barrettes l'alti n'e semble pas fiable. A pied en bord de Méditerranée, hier, ciel dégagé, il avait l'air de coller à 1 mètre près en alti. Ça reste à vérifier...

- Les cartes IGN 25000 généralement collent assez bien,
mais en montagne boisée, les lignes d'alti peuvent parfois différer de 15 à 20 mètres, - par endroits ils ont dû prendre les cimes des arbres pour le sol, lors de l'exploitation de stéréophotos... l'erreur est humaine, ça arrive. Il y a bien la BDalti du IGN, mais elle est loiiin d'être libre de droits,
nous n'avons aucun droit de nous en servir pour osm.

Aussi faut-il dire, que les "vieux" de l'IGN, du Etat Major, et de la "Generalstabskarte" n'auraient jamais cru, en leurs temps, et encore dans le mien,
qu'on leur "demanderait" une carto projetée au décimètre près...

Oui, je suis vieux, et vais bientôt mourir, je le sais...
et ouiouioui, et Re-Oui, j'affirme :
Je suis sacrément fier de ce que j'ai cartographié et repéré dans le passé, d'abord par trigo avec mon vieux Wild T1 et le NT3... puis autres, magnéto. C'est entre-autres ça, qui a servi à caler les satellites gps actuels, et leurs algorithmes, donner les références au "projet lune" qui a repositionné les anomalies gravitationnelles et magnétiques, et de refaire un nouveau géoïde, qui est l'actuelle référence communément admise.

Nous, on ne se doutait nullement, qu'on allait nous 'rentrer dans le lard' plus tard

Aussi, très rarement, il y a des points annotées en montagne sur la 25000, carrément cent mètres trop hauts ou trop bas (erreurs de frappe ?). Il ne faut pas oublier que les cartographes d'antan travaillaient avec des altimètres barométriques, et en montagne reculée en visée par boussole, et qu'il semble y avoir des coins reculés (en Corse, dans les Cévennes ?), où ces données n'aient pas été complètement remis à jour par des moyens plus précis.

- Les dems gratuits (Nasa, Usgs, et autres) dans notre coin sont trop imprécis, il me semble... ça peut servir à mettre un relief visuel sur une carte - mais je ne m'y fierais point pour carto, et encore moins pour navigation ;-)

Dans le passé récent, j'ai plusieurs fois essayé de faire des modélisations 3d de villages et lieux,
en intégrant de tels dems gratos, pour représenter environnement proche,
et à chaque fois j'étais obligé de me rabattre sur des dems payants, de meilleure résolution,
de plus complétés par des relevés avec mon vieux Magellan...

Aussi, certaines des dems gratuits comportent des "trous" de nuages, blancs, surtout autour des pics de montagne,
donc leur 3D me rend des cratères profonds jusqu'au niveau zéro,
là où en réalité il y a un pic ;-)

- Bref, pour l'instant, ma réf d'alti personnelle est, et reste,
mon vieux Magellan Sportrak, en mode WAAS, avec plusieurs mesures pondérées à l'arrêt. Le seul moyen que je connaisse pour faire mieux, le "prochain cran" de précision, lequel va dans le décimétrique en cambrousse, et dans le centimétrique autour des agglomérations,
c'est de louer une station Leica gps avec une station 1200,
par exemple chez TopoCenter, à un prix prohibitif pour un usage de loisir, de hobby, de dans les 300 € par jour. Attendons 2013 officiellement, ou plutôt 2018, pour avoir le réseau européen...
---

Toutefois, je me vois mal taguer manuellement chacue node avec un "ele : mètres",

et tant que josm n'enregistre pas avec la cote "z" (?) et qu'osm n'enregistre ni exploite le "z", non plus (?), je ne vois pas l'utilité de zouploader mes gpx avec la cote z, puisque le z n'est enregistré nulle part... donc je ne lezouploade pas, et fais mes tracés avec josm à partir de mes gpx, en local...
Est-ce que je fais erreur ?

Amicalement
Gerhard
(euhh, pardon... encore une fois trop long, je sais... eh merde, tant pis ! :-( ...)


2008/5/19 Philippe Piquer <[EMAIL PROTECTED]>:
Dans ce cas , il n'utilise pas les satellites mais la pression atmosphérique
La technologie est différente et les
résultats bien meilleurs.
(...)
On Monday 19 May 2008 09:07, Renaud Martinet wrote:
Effectivement il y a des GPS plus spécialisés pour la randonnée et
ceux-ci proposent généralement un vrai altimètre et une vraie boussole
(si mes souvenirs sont bons).


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