Le 20 févr. 2012 à 22:20, Philippe Verdy a écrit :
> 
> A ce sujet OSM a déjà mis en place, pour le cas des imports de
> différences dans l'autre sens d'outils de suivi de ces différences à
> importer. Comme ces outils sont pour la plupart aussi en sources
> libres et ouvertes, les mêmes outils peuvent être utilisés dans
> l'autre sens par les SIG, pour contrôler et valider des corrections à
> effectuer dans leur SIG public.
> 
> De tels outils permettent de détecter des manques évidents dans leur
> base de données, de détecter des sujets d'intérêt non couverts
> actuellement et de compléter l'offre de service et la cohérence des
> données mises à jour et contrôlées par les équipes en charge de ces
> SIG publics. De tels outils peuvent donc générer aussi de réelles
> économies dans les moyens mis en œuvre par les collectivités et
> d'avoir un retour citoyen d'informations et d'expérience quant à la
> qualité effective des données dont disposent ces SIG. Ils peuvent
> aussi permettre de détecter des zones dont la couverture est trop
> insuffisante, ils peuvent servir à planifier les travaux à effectuer
> dans les bases de données, et très souvent cet échange bidirectionnel
> permettra des corrections rapides d'erreurs évidents et faciles à
> contrôler.
Etc;, etc.

Philippe, tu pourrais écrire, au mois une plaquette sur cette question, une
fois les thèmes et sous-thèmes mis en ordre.

Globalement, tu as raison, mais bâtir la complémentarité SIG publics/ base OSM
ne relève pas d'arguments purement techniques.
Elle n'arrivera que s'il y a une équipe d'OSMeurs locaux assez pointus, même
s'ils n'ont pas besoin d'être une foule. 
Dans les actions les plus efficaces, certains sont partie prenante de 
l'autorité qui 
gère le SIG. 
Je ne cite personne, mais certains sont sur cette liste.

La présence de gens compétents n'entraîne pas forcément la conviction des
élus, qui raisonnent sur 2 plans : politique et efficacité.
On ne peut les convaincre que, si le service rendu à la population est meilleur
et, si, on fait mieux sans dépenser plus.

Une question aussi importante, sinon plus que l'éventuelle interaction, est de
savoir si l'apport d'OSM peut se traduire en un service rendu directement rendu
à la population.
Les deux exemples concrets sont, jusqu'ici, le service initié par la ville 
d'Yverdon
(permettre aux gens de signaler sur une carte OSM des choses concernant leur 
cadre de vie) et les cartes papier locales (cf. Plouarzel et Orange).

Il y  en sans doute d'autres, mais c'est cela qu'il faut mettre en avant dans 
nos
canaux médiatiques.

Les techniciens des SIG seront plus à même de justifier l'emploi des outils OSM
et la collaboration avec des mappeurs bénévoles, si des exemples qui marchent
leur sont indiqués.
Certains sont dans l'attente d'une valorisation publique de leur travail, car, 
ils sont
dans le backoffice (comme l'informatique et les ressources humaines) et
aimeraient beaucoup déployer des outils grand public, du moment que 
le coût reste faible.


Christian (sans tirets)

* Il serait intéressant d'avoir un rapport sur l'évolution du service et les 
conclusions
qui en ont été tirées. Un Suisse peut répondre?
_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à