Le 22 févr. 2012 à 21:43, Philippe Verdy a écrit :

> Le 21 février 2012 15:08, Christian Rogel
> <christian.ro...@club-internet.fr> a écrit :
>> Les techniciens des SIG seront plus à même de justifier l'emploi des outils
>> OSM
>> et la collaboration avec des mappeurs bénévoles, si des exemples qui
>> marchent
>> leur sont indiqués.
>> 
> 
> Si c'est pour montrer des cartes destinées à afficher la disponibilité
> de certains services, c'est déjà fait (je cite l'exemple de la ville
> de Rennes OuVerte, avec un carte certes limitée à l'agglomération,
> développée par des assos en collaboration avec la communauté urbaine).

J'aurais pu citer la Carte OuVerte, mais elle ne valorise pas, en priorité, le 
SIG de
Rennes, qui en a, peut-être, moins besoin que d'autres.
Ce type de collaboration n'est possible que dans les villes où il y a un
nombre de mappeurs suffisant. (à partir de 5, mettons).
Dans une expérimentation projetée, en Bretagne, les mappeurs ne sont 
impliqués qu'en amont, car il sont créé la carte qui a été complétée par le SIG.
Le point nouveau et important n'est pas l'implication de celui-ci, mais
celle du service de la voirie  et l'opération est chapeautée par un autre 
service 
que le SIG.
Et ce sont donc les agents de la voirie qui devraient valider  les signalements 
faits par les habitants sur la carte OSM pour les anomalies dans l'espace
urbain
C'est le modèle qu'on peut voir souhaiter se développer.
D'autant qu'il peut susciter des vocations de mappeurs.

> Et justement si des utilisateurs sont ici et travaillent pour les SIG,
> ils ont l'occasion d'utiliser les mêmes outils puisque leurs
> compte-rendus d'analyse peut servir dans les deux sens, même s'ils
> n'importent pas directement les données d'OSM. Car justement toutes
> les erreurs ou manques relevés ne sont ps nécessairement dans la base
> OSM mais dans la base SIG, qui ne demandait qu'à être mise à jour,
> sans savoir où, et pas avec les petits budgets qu'ils ont pour faire
> des recherches.
Etc.

La question  des compléments que peuvent apporter les mappeurs est
délicate, car les SIG publics ont de multiples centres d'intérêt (les réseaux
souterrains, par exemple).
Et, surtout, il ne faut risquer de mettre en cause le professionnalisme
des géomaticiens.
Les élus préfèreraient le défendre (et défendre leur action, par là-même),
avant d'entrer dans la discussion.
C'est pourquoi, il faut placer ces questions, dans un cadre plus large, celui
de la population prête à aider à améliorer son cadre de vie et la diffusion
d'information pratique, dont les mappeurs ne sont qu'une composante
spécialisée. 

Christian (sans tirets)
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