Le Thu, 09 Oct 2014 10:31:04 +0200,
Stéphane Péneau <stephane.pen...@wanadoo.fr> a écrit :

> Je rebondis sur le sujet de Felix pour aborder la mise en place des 
> relations entre les collectivités locales et Osm, ou plus
> précisément, ses contributeurs locaux.
> 
> Je me reconnais assez dans la position de Felix, car j'ai déjà pensé
> à contacter directement le SIG de ma comcom.
> Ce qui m'a ralenti, c'est que bien que je puisse me considérer comme
> un contributeur ayant une maitrise correcte, c'est loin d'être le cas
> pour tout ce qui concerne les échanges (automatisés ou non) de
> données entre osm et les collectivités. Je peux montrer les outils
> disponibles, osmose, keepright, geofabrik, whodidit, un peu de
> overpass turbo et de umap, leur afficher les erreurs entre le
> cadastre, Fantoir, et parfois le terrain. Mais ça s'arrête là.
> Je me sens bien incapable de parler de bdd, de requête, de création
> de tuiles, etc...
> 
> En fait, je ne sais même pas les points qui pourraient vraiment 
> intéresser les comcom et leurs services SIG et leur faire dire
> "Banco ! On partage nos données !". Et même si j'en arrivais là... et
> ensuite ? Je sais bien que je pourrais poser la question ici, mais
> quelques éléments de réponse pourrait être intéressants.

Il faut déjà les rencontrer. J'ai participé aux échanges avec Nantes
Métropole, donc pour ce que ça vaut, voilà mon retour. Je peux te dire
qu'en face, si les gens font la démarche de prendre un rdv, c'est
qu'ils sont curieux. Dans un premier temps, leur présenter les outils
et que leur réflexion mûrisse c’est déjà un premier point. Ensuite,
t’arrivera peut-être à récupérer des données en open-data dans un
deuxième temps après 2-3 échanges, et ensuite tu pourra intégrer les
données dans OSM et leur faire un retour. Ça prends du temps (enfin sur
Nantes ça a pris du temps), mais les gens sont très friand de la
démarche.

Ce qui les intéressai chez Nantes Métropole c'était la remise en cause
de leur modèle de validation de la donnée. Ils ne connaissaient pas
bien le terrain (les infos remontent des communes, mais ils ont
personne ou pas assez de monde pour aller vérifier). Ils se sont
rendus comptes qu'il y avait moyen d'automatiser pas mal de contrôles,
et ils ont pu faire le ménage dans leur données. C'est ça qui les
intéresse en premier lieu : le regard critique sur leurs méthodes.
Ensuite, le retour sur les erreurs bien sûr et la fierté de voir leur
travail réutilisé par des citoyens (j'ai l'impression qu'ils sont assez
loin du citoyen dans les services SIG).

My 2 cents

Jean

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