Quelque part en 2007 ou 2008, l'ai pu enfin quitter Windows pour passer à Ubuntu lorsque Druide Informatique a rendu disponible son logiciel de correction Antidote, essentiel à mon travail, en version Linux. Tiens, je me rappelle que la société en avait offert quelques exemplaires en tirage (au Saint-Sulpice?) pour souligner la sortie de je ne sais quelle nouvelle version d'Ubuntu. Depuis, j'ai payé pour toutes les mises à niveau d'Antidote.
J'ai reçu cette semaine un publipostage de Druide annonçant la parution de la version 11 d'Antidote soulignant toutes les nouveautés et améliorations et proposant d'en faire l'acquisition avant le 31 décembre pour profiter d'un rabais intéressant. Je décide donc de me l'offrir. Je passe toutes les étapes nécessaires, fais le paiement via carte de crédit et accède à la page de téléchargement de la mise à niveau. Pour me buter sur le seul choix possible entre les versions Windows ou OSX. Plus de version Linux! Il a fallu que je passe à la caisse pour l'apprendre. Je veux bien comprendre qu'une entreprise a le droit de prendre les décisions qui lui chantent. Mais manquer d'égard envers les clients Linux au point de ne même pas les prévenir qu'on les jette, c'est assez fort de ketchup. Dans un autre ordre d'idées mais pas tant que ça, Druide n'a jamais proposé de version Android d'Antidote, un marché pourtant plus vaste que la niche Apple. Un ami utilisateur d'Ubuntu a des problèmes d'intégration d'Antidote dans LibreOffice. Il l'a signalé à Druide, début octobre, et la seule réponse qu'il a eue, un mois plus tard, était à l'effet que sa requête avait été confiée «à un autre département». Depuis, plus rien. C'est comme si la branche Linux avait été sciée. Gilbert Dion
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