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Vincent
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--Alain
<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1" ?> <!DOCTYPE manualpage SYSTEM "./style/manualpage.dtd"> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="./style/manual.fr.xsl"?> <!-- English Revision: 151405 --> <!-- French Translation by Vincent Deffontaines, review by alain B -->
<!-- Copyright 2005 The Apache Software Foundation or its licensors, as applicable. Licensed under the Apache License, Version 2.0 (the "License"); you may not use this file except in compliance with the License. You may obtain a copy of the License at http://www.apache.org/licenses/LICENSE-2.0 Unless required by applicable law or agreed to in writing, software distributed under the License is distributed on an "AS IS" BASIS, WITHOUT WARRANTIES OR CONDITIONS OF ANY KIND, either express or implied. See the License for the specific language governing permissions and limitations under the License. --> <manualpage metafile="dns-caveats.xml.meta"> <title>Problèmes DNS avec Apache</title> <summary> <p>L'ensemble de cette page pourrait se résumer à la phrase : ne jamais configurer Apache de telle sorte qu'il s'appuie sur des résolutions DNS pour parcourir ses fichiers de configuration. Une telle configuration risque d'engendrer des problèmes de fiabilité (le serveur peut ne pas démarrer), des attaques de type déni et de vol de service (comme par exemple des utilisateurs volant les hits d'autres utilisateurs).</p> </summary> <section id="example"> <title>Un exemple simple</title> <example> <VirtualHost www.abc.dom> <br /> ServerAdmin [EMAIL PROTECTED] <br /> DocumentRoot /www/abc <br /> </VirtualHost> </example> <p>Pour qu'Apache fonctionne correctement, il a absolument besoin de deux informations pour chacun de ses serveurs virtuels : <directive module="core">ServerName</directive> ainsi qu'au moins une adresse IP à laquelle le serveur s'attachera pour répondre. L'exemple ci-dessus ne précise pas l'adresse IP, si bien qu'Apache doit utiliser le DNS pour trouver l'adresse de <code>www.abc.dom</code>. Si, pour une raison ou une autre, le DNS ne fonctionne pas au moment où Apache lit ses fichiers de configuration, le serveur virtuel <strong>ne sera pas configuré</strong>. Il sera incapable de répondre aux requêtes. Jusqu'à la version 1.2, Apache refusait même de démarrer dans ce cas de figure.</p> <p>Prenons le cas où l'adresse de <code>www.abc.dom</code> est 10.0.0.1 et considérons cet extrait de configuration :</p> <example> <VirtualHost 10.0.0.1> <br /> ServerAdmin [EMAIL PROTECTED] <br /> DocumentRoot /www/abc <br /> </VirtualHost> </example> <p>Cette fois, Apache a besoin d'utiliser la résolution DNS inversée pour déterminer le nom <code>ServerName</code> de ce serveur virtuel. Si cette résolution n'aboutit pas, le serveur virtuel sera partiellement mis hors service (jusqu'à la version 1.2, Apache refusait même de démarrer dans ce cas de figure). Si le serveur virtuel est un serveur basé sur un nom (name-based), il sera totalement hors service, mais s'il s'agit d'un serveur par IP (IP-based), il fonctionnera correctement. Cependant, dans le cas où Apache doit générer une adresse complète URL en s'appuyant sur le nom du serveur, il échouera à fournir une adresse valide.</p> <p>Voici un extrait de configuration qui résout ces deux problèmes :</p> <example> <VirtualHost 10.0.0.1> <br /> ServerName www.abc.dom <br /> ServerAdmin [EMAIL PROTECTED] <br /> DocumentRoot /www/abc <br /> </VirtualHost> </example> </section> <section id="denial"> <title>Déni de Service</title> <p>Il existe (au moins) deux problèmes possibles de déni de service. Les versions d'Apache antérieures à 1.2 ne démarreront pas si l'une des deux requêtes DNS citées ci-dessus n'aboutissent pas pour un de vos serveurs virtuels. Dans certains cas, les entrées DNS sont hors de contrôle de l'administrateur Web ; par exemple si <code>abc.dom</code> appartient à un de vos clients qui a la maîtrise de son propre DNS, celui-ci peut empêcher votre serveur Web (avant la version 1.2) de démarrer, simplement en effaçant l'enregistrement <code>www.abc.dom</code> du DNS.</p> <p>L'autre problème possible est bien plus pernicieux. Dans la configuration suivante :</p> <example> <VirtualHost www.abc.dom> <br /> ServerAdmin [EMAIL PROTECTED] <br /> DocumentRoot /www/abc <br /> </VirtualHost> <br /> <br /> <VirtualHost www.def.dom> <br /> ServerAdmin [EMAIL PROTECTED] <br /> DocumentRoot /www/def <br /> </VirtualHost> </example> <p>Supposons que <code>www.abc.dom</code> ait l'adresse 10.0.0.1, et que <code>www.def.dom</code> ait l'adresse 10.0.0.2. Supposons également que <code>def.com</code> ait la main sur son DNS. Cette configuration peut permettre à <code>def.dom</code> de détourner vers son serveur tout le trafic destiné à <code>abc.dom</code>. Pour ce faire, il doit simplement positionner le champ DNS de <code>www.def.dom</code> sur 10.0.0.1, et rien ne peut l'empêcher de faire, puisqu'il a la main sur son DNS.</p> <p>Les requêtes à destination de 10.0.0.1 (incluant celles dont l'URL contient <code>http://www.abc.com/tout_et_n_importe_quoi</code>) seront envoyées au serveur virtuel de <code>def.dom</code>. Une bonne compréhension des mécanismes internes d'Apache concernant la gestion des serveur virtuels est requise. <a href="vhosts/details.html">Ce document</a> explique ce fonctionnement.</p> </section> <section id="main"> <title>L'Adresse du "serveur principal"</title> <p>L'implémentation du support des serveur virtuels <a href="vhosts/name-based.html">par nom</a> depuis Apache 1.1 suppose qu'Apache connaisse la ou les adresse(s) IP sur lesquelles le serveur écoute. Pour déterminer cette adresse, Apache utilise soit la directive globale <directive module="core">ServerName</directive> (si elle est présente), soit un appel à la fonction C <code>gethostname</code> (cet appel renvoie le même résultat que la commande "hostname" entrée sur une ligne de commande). Une résolution DNS est alors effectuée sur l'adresse obtenue. Pour l'instant, il n'existe aucun moyen de contourner cette requête DNS.</p> <p>Pour se prémunir du cas où cette résolution DNS échouerait à cause de la défaillance du serveur DNS, le nom d'hôte peut être ajouté dans <code>/etc/hosts</code> (il y est probablement déjà). Assurez vous que votre machine est configurée pour lire ce fichier <code>/etc/hosts</code> en cas de défaillance du serveur DNS. Pour cela, selon votre système d'exploitation, il vous faudra configurer <code>/etc/resolv.conf</code> ou <code>/etc/nsswitch.conf</code>.</p> <p>Au cas où votre serveur n'a pas besoin de réaliser des requêtes DNS pour d'autres raisons que de démarrer Apache, il est possible que vous puissiez vous en sortir en positionnant la variable d'environnement <code>HOSTRESORDER</code> sur "local". Ceci dépend cependant de votre système d'exploitation et des librairies de résolution DNS que vous utilisez. Ceci affecte également le comportement des scripts CGIs, à moins que vous n'utilisiez <module>mod_env</module> pour contrôler leur environnement. La meilleure solution est de consulter les pages "man" ou les FAQs spécifiques à votre système d'exploitation.</p> </section> <section id="tips"> <title>Comment éviter ces problèmes</title> <ul> <li> spécifier les adresses IP dans les <directive module="core">VirtualHost</directive> </li> <li> spécifier les adresses IP au moyen de <directive module="mpm_common">Listen</directive> </li> <li> s'assurer que tous les serveurs virtuels spécifient explicitement leur <directive module="core">ServerName</directive> </li> <li>créer un serveur virtuel <code><VirtualHost _default_:*></code> qui ne sert aucune page</li> </ul> </section> <section id="appendix"> <title>Appendice: Perspectives futures</title> <p>Les problèmes liés au DNS sont très indésirables. À partir d'Apache 1.2, nous avons travaillé à ce qu'Apache démarre même dans le cas où les requêtes DNS échouent, mais ce n'est pas forcément la meilleure des solutions. En tous cas, obliger l'administrateur à spécifier explicitement des adresses IP est également très indésirable sur le réseau Internet tel qu'il existe actuellement, où le nombre d'adresses IP commence à manquer.</p> <p>Une réponse possible au problème de vol de trafic décrit ci-avant pourrait être de réaliser une résolution inverse DNS sur l'adresse IP renvoyée par la première requête, et de comparer les deux noms obtenus -- lorsqu'ils sont différents, le serveur virtuel serait désactivé. Ceci suppose que la configuration pour la résolution inverse DNS soit faite correctement (c'est une chose à laquelle les administrateurs DNS commencent à s'habituer, en raison de l'utilisation de plus en plus répandue des requêtes DNS "double-reverse" par les serveurs FTP et les filtrages "TCP wrappers").</p> <p>Dans tous les cas de figures, il ne semble pas possible de démarrer de façon fiable un serveur virtuel quand la requête DNS a échoué, à moins de recourir à l'utilisation d'adresses IP fixes. Des solutions partielles, telles que désactiver des portions de la configuration selon les tâches attribuées au serveur Web, risquent d'être pires que ne pas démarrer du tout.</p> <p>Au fur et à mesure que HTTP/1.1 se répand, et que les navigateurs et les serveurs mandataires envoient l'en-tête <code>Host</code>, il devient possible d'éviter complètement l'utilisation de serveurs virtuels par IP. Dans ce cas, les serveurs Web n'ont plus aucun besoin de réaliser des requêtes DNS lors de leur démarrage. Au 1er mars 1997, ces fonctionnalités ne sont pas suffisamment déployées pour que des serveurs Web sensibles les mettent en oeuvre (NdT : cette remarque est aujourd'hui complètement dépassée, HTTP/1.1 est désormais supporté par l'immense majorité des navigateurs et des serveurs mandataires).</p> </section> </manualpage>
<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1" ?> <!DOCTYPE manualpage SYSTEM "./style/manualpage.dtd"> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="./style/manual.fr.xsl"?> <!-- English Revision: 151405 --> <!-- French Translation by Vincent Deffontaines, review by alain B --> <!-- Copyright 2005 The Apache Software Foundation or its licensors, as applicable. Licensed under the Apache License, Version 2.0 (the "License"); you may not use this file except in compliance with the License. You may obtain a copy of the License at http://www.apache.org/licenses/LICENSE-2.0 Unless required by applicable law or agreed to in writing, software distributed under the License is distributed on an "AS IS" BASIS, WITHOUT WARRANTIES OR CONDITIONS OF ANY KIND, either express or implied. See the License for the specific language governing permissions and limitations under the License. --> <manualpage metafile="dso.xml.meta"> <title>Support des objets partagés dynamiques (DSO)</title> <summary> <p>Le serveur HTTP Apache est un programme modulaire permettant à l'administrateur de choisir les fonctionnalités qu'il souhaite activer, au moyen de modules. Les modules peuvent être intégrés dans le programme binaire <code>httpd</code> au moment de la compilation. Il est également possible de compiler à part des modules en tant qu'objets dynamiques partagés (Dynamic Shared Objects : DSOs) existant séparément du fichier binaire principal <code>httpd</code>. Les modules DSO peuvent être compilés en même temps que le serveur, ou après, au moyen de l'outil Apache pour les extensions (<program> <a href="programs/apxs.html">apxs</a></program>).</p> <p>Ce document décrit les principes de fonctionnement des modules DSO, et montre comment les utiliser.</p> </summary> <section id="implementation"><title>Implémentation</title> <related> <modulelist> <module>mod_so</module> </modulelist> <directivelist> <directive module="mod_so">LoadModule</directive> </directivelist> </related> <p>Le support DSO servant à charger des modules Apache, est lui-même codé dans un module, nommé <module>mod_so</module>, qui doit être compilé dans le noyau d'Apache. Ce module, ainsi que le module <module>core</module>, sont les deux seuls modules qui ne peuvent être compilés séparément d'Apache. En pratique, tous les autres modules d'Apache peuvent être compilés en tant que modules DSO, en passant au script <code>configure</code> l'option <code>--enable-<em>module</em>=shared</code>, comme précisé dans la <a href="install.html">documentation d'installation</a>. Après qu'un module ait été compilé en DSO (nommé <code>mod_monmodule.so</code>), il est possible d'utiliser la directive de <module>mod_so</module> : <directive module="mod_so" >LoadModule</directive> dans le fichier <code>httpd.conf</code>, afin qu'Apache charge ledit module au démarrage ou redémarrage du serveur.</p> <p>Afin de simplifier la création de fichiers DSO pour les modules Apache (et en particulier les modules tiers), un nouveau programme de support a été ajouté : <a href="programs/apxs.html" >apxs</a> (<em>APache eXtenSion</em>). Ce programme peut être utilisé pour créer des modules DSO <em>en se passant de</em> l'arborescence source d'Apache. L'idée en est simple : lors de l'installation d'Apache, la commande <code>make install</code> positionne les fichiers d'en-têtes C d'Apache, ainsi que les options du compilateur et les options propres à la plate-forme dans le programme <code>apxs</code>. Ceci permet à l'utilisateur de compiler ses modules Apache, au moyen de <code>apxs</code>, sans disposer de l'arborescence source d'Apache et sans devoir manipuler les options de compilation ou les options propres à sa plate-forme.</p> </section> <section id="usage"><title>Résumé sur l'utilisation des DSO</title> <p>Voici un résumé bref des fonctionnalités DSO d'Apache 2.0 :</p> <ol> <li> Pour compiler et installer un module Apache <em>distribué avec Apache</em>, par exemple <code>mod_foo.c</code>, en tant que DSO, sous le nom <code>mod_foo.so</code> : <example> $ ./configure --prefix=/path/to/install --enable-foo=shared<br /> $ make install </example> </li> <li> Pour compiler et installer un module Apache <em>fourni par un tiers</em>, par exemple <code>mod_foo.c</code>, en tant que DSO, sous le nom <code>mod_foo.so</code> : <example> $ ./configure --add-module=module_type:/chemin/vers/le/tiers/mod_foo.c --enable-foo=shared<br /> $ make install </example> </li> <li> Pour configurer Apache afin qu'il puisse accepter les modules DSO : <example> $ ./configure --enable-so<br /> $ make install </example> </li> <li> Pour compiler et installer un module Apache <em>fourni par un tiers</em>, par exemple <code>mod_foo.c</code>, en tant que DSO, et sans disposer de l'arborescence source d'Apache (utilisation d'<a href="programs/apxs.html">apxs</a>) : <example> $ cd /chemin/vers/le/tiers<br /> $ apxs -c mod_foo.c<br /> $ apxs -i -a -n foo mod_foo.la </example> </li> </ol> <p>Dans tous les cas, une fois qu'un module a été compilé en tant que DSO, vous devrez utiliser la directive <directive module="mod_so">LoadModule</directive> dans le fichier <code>httpd.conf</code> afin qu'Apache active le module.</p> </section> <section id="background"><title>Contexte</title> <p>Sur les systèmes récents, dérivés d'Unix, il existe un procédé élégant, habituellement appelé chargement dynamique d'objets partagés DSO, permettant de compiler un morceau de code sous un format spécial, et de pouvoir le charger en temps réel dans l'espace d'adressage d'un programme exécutable.</p> <p>Ce chargement peut être réalisé de deux manières : automatiquement, grâce à un programme système nommé <code>ld.so</code> lors du démarrage d'un exécutable, ou manuellement depuis un programme en exécution via une interface programmée au moyen des appels systèmes <code>dlopen()/dlsym()</code> du "chargeur" Unix</p> <p>Dans le premier cas, il est courant d'appeler les DSO des <em>bibliothèques partagées</em> ou des <em>bibliothèques DSO</em> ; on les nomme <code>libfoo.so</code> ou <code>libfoo.so.1.2</code>. Elles sont toutes placées dans un répertoire système (souvent <code>/usr/lib</code>) et sont liées par les programmes exécutables lors de la compilation de ces derniers, en précisant au moment de la compilation l'option <code>-lfoo</code> à la commande de link (linker command). Cette manière de procéder insère les références des bibliothèques dans le coeur des programmes, afin qu'au moment du démarrage du programme, le "chargeur" Unix puisse trouver <code>libfoo.so</code> dans <code>/usr/lib</code>, ou bien dans les chemins codés en dur au moyen de l'option de link <code>-R</code>, ou dans un chemin configuré au moyen de la variable d'environnement <code>LD_LIBRARY_PATH</code>. Tous les symboles non résolus présents dans le programme sont alors résolus au moyen de DSO.</p> <p>Les symboles propres au programme exécutable ne sont généralement pas référencés par le DSO (puisque c'est une bibliothèque de code générique), et donc aucune résolution ne doit être suivie au delà de ce point. Le programme exécutable n'a pas de travail particulier à faire pour résoudre les symboles des DSO, puisque c'est le "chargeur" Unix qui s'occupe de cette tâche. (En réalité, le code utilisé pour invoquer <code>ld.so</code> fait partie du code de démarrage run-time, qui est lié à chaque programme exécutable non statique). L'avantage du chargement dynamique des bibliothèques de code générique est évident : le code n'est conservé qu'à un seul endroit du disque, dans une bibliothèque système comme <code>libc.so</code>, ce qui permet de gagner de l'espace disque pour chaque programme.</p> <p>Dans le second cas, les DSO sont appelés <em>objets partagés</em> ou <em>fichiers DSO</em> et on peut leur attribuer une extension au choix (bien que leur nom soit habituellement <code>foo.so</code>). Ces fichiers résident normalement dans un répertoire propre au programme qui les utilise, et ils ne sont pas liés de manière automatique au programme qui les appelle. Celui-ci les charge en temps réel lors de son exécution, au moyen de <code>dlopen()</code>. À cet instant, aucune résolution des symboles du DSO n'est réalisée. C'est le "chargeur" Unix qui réalise la tâche de résoudre les symboles non résolus du DSO, à partir du jeu de symboles exportés par le programme et ses bibliothèques DSO (en particulier, tous les symboles de l'omniprésente <code>libc.so</code>). Ainsi, le DSO gagne la connaissance des symboles du programme exécutable, comme s'il lui avait été lié statiquement au départ.</p> <p>Enfin, pour tirer parti de l'API DSO, l'exécutable doit résoudre les symboles propres au DSO via <code>dlsym()</code>, pour les utiliser plus tard dans les tables de répartition (NdT : "dispatch tables"), <em>etc.</em> En d'autres termes, le programme exécutable doit résoudre lui-même chaque symbole pour utiliser chacun d'entre eux. L'avantage de ce mécanisme est que les parties optionnelles d'un programme ne sont pas chargées (et donc, n'encombrent pas la mémoire) avant que le programme n'en ait effectivement besoin. Quand elles deviennent nécessaires, ces parties du programme peuvent être chargées dynamiquement pour étendre les fonctionnalités du programme.</p> <p>Bien que ce fonctionnement de DSO puisse paraître simple à comprendre, il existe au moins une difficulté d'implémentation : permettre au DSO de résoudre les symboles du programme quand un DSO est utilisé pour étendre un programme. Pourquoi cela ? Parce que la "résolution à l'envers" des symboles DSO à partir des symboles du programme exécutable est contraire au principe de conception des bibliothèques (où, rappelons-le, la bibliothèque ne sait rien du programme qui l'utilise) ; cette "résolution à l'envers" n'est pas standardisée, et n'existe pas sur toutes les plates-formes. En pratique, les symboles globaux d'un programme exécutable ne sont que rarement réexportés vers un DSO, et donc ne sont pas accessibles. Celui qui veut pouvoir étendre les fonctionnalités d'un programme dynamiquement, lors de l'exécution, doit trouver un moyen de forcer le programme de liaison à exporter tous les symboles globaux de ce programme.</p> <p>L'approche par bibliothèques partagées est de loin la plus courante parce que c'est celle pour laquelle les mécanismes DSO ont été conçus ; elle est donc utilisée par presque toutes les bibliothèques du système d'exploitation. De l'autre coté, l'utilisation des objets partagés reste une approche marginale.</p> <p>Depuis 1998, seules quelques solutions logiciels existantes utilisent le mécanisme des DSO pour étendre leurs fonctionnalités en cours exécution : Perl 5 (via son "XS mechanism" et le module DynaLoader), Netscape Server, <em>etc.</em> Depuis la version 1.3, Apache a rejoint ce groupe, car Apache utilise une approche modulaire pour étendre ses fonctionnalités, et utilise de manière interne des mécanismes de répartition par liste pour lier des modules externes à son noyau. Apache était vraiment prédestiné, par concept, à utiliser les DSO pour charger ses modules en temps réel.</p> </section> <section id="advantages"><title>Avantages et Inconvénients</title> <p>Les possibilités des DSO décrites ci-avant présentent les avantages suivants :</p> <ul> <li>Le paquetage du serveur est plus flexible lors de son exécution, car les processus du serveur central peuvent être étendus pendant son exécution, au moyen de la directive <directive module="mod_so">LoadModule</directive>, dans <code>httpd.conf</code>, plutôt que forcer les utilisateurs à recompiler le serveur pour modifier ses fonctionnalités. Par exemple, ce mode de fonctionnement permet de faire tourner plusieurs instances du serveur (version standard & SSL version, version minimaliste & étendue [mod_perl, PHP3], <em>etc.</em>) au moyen d'une seule installation d'Apache.</li> <li>Il est très facile d'étendre les fonctionnalités du serveur de base, même après son installation. Ceci est d'un grand secours aux mainteneurs des paquets qui peuvent facilement créer des paquets pour l'installation de base d'Apache et d'autres paquets différents pour les extensions, comme PHP3, mod_perl, mod_fastcgi, <em>etc.</em></li> <li>Facilité de développement des modules Apache ; grâce aux outils DSO/<code>apxs</code>, ce travail est faisable sans l'arborescence source d'Apache, et ne nécessite qu'une commande <code>apxs -i</code> suivi d'un <code>apachectl restart</code> pour ajouter au serveur déjà en marche les fonctionnalités du module développé.</li> </ul> <p>Les inconvénients liés à l'utilisation des DSO :</p> <ul> <li>Les mécanismes de DSO ne sont pas portables sur toutes les plates-formes, car tous les systèmes d'exploitation ne supportent pas le chargement dynamique de code dans l'espace d'adressage d'un programme en marche.</li> <li>Le serveur est à peu prêt 20% plus lent au démarrage, à cause de la charge prise par le "chargeur" Unix de la résolution des symboles.</li> <li>Le serveur est à peu prêt 5% plus lent en fonctionnement sur certaines plates-formes parce que le code indépendant de la position ("position independent code" - PIC) requiert parfois des tours de passe-passe en assembleur pour l'adressage relatif, ce qui n'est pas toujours aussi rapide que l'adressage absolu.</li> <li>Les modules DSO ne pouvant pas être liés à d'autres bibliothèques DSO (<code>ld -lfoo</code>) sur toutes les plates-formes (par exemple, les plates-formes basées sur a.out ne le permettent pas, alors que celles basées sur ELF le permettent), il n'est pas possible d'utiliser les mécanismes de DSO pour tous les modules. En d'autres termes, les modules compilés en tant que fichiers DSO sont limités à l'utilisation des symboles exportés par le noyau d'Apache, par la bibliothèque C (<code>libc</code>) et toute autre bibliothèque dynamique ou statique utilisée par le noyau d'Apache, ou par des archives de bibliothèques statiques (<code>libfoo.a</code>) qui contiennent du code indépendant de la position. Les seuls moyens d'utiliser du code à l'extérieur d'un fichier DSO sont, soit de s'assurer que le noyau d'Apache contienne une référence vers ce code, soit de charger ce code au moyen de <code>dlopen()</code>.</li> </ul> </section> </manualpage>
<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1" ?> <!DOCTYPE manualpage SYSTEM "./style/manualpage.dtd"> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="./style/manual.fr.xsl"?> <!-- English Revision: 151405 --> <!-- French Translation by Vincent Deffontaines, review by alain B --> <!-- Copyright 2005 The Apache Software Foundation or its licensors, as applicable. Licensed under the Apache License, Version 2.0 (the "License"); you may not use this file except in compliance with the License. You may obtain a copy of the License at http://www.apache.org/licenses/LICENSE-2.0 Unless required by applicable law or agreed to in writing, software distributed under the License is distributed on an "AS IS" BASIS, WITHOUT WARRANTIES OR CONDITIONS OF ANY KIND, either express or implied. See the License for the specific language governing permissions and limitations under the License. --> <manualpage metafile="env.xml.meta"> <title>Apache et les variables d'environnement</title> <summary> <p>Le serveur HTTP Apache permet de conserver et d'utiliser certaines informations dans des variables appelées <em>variables d'environnement</em>. Ces informations peuvent servir à contrôler divers paramètres tels que la journalisation ou le contrôle d'accès. Ces variables sont également utilisées pour communiquer avec d'autres programmes, comme les scripts CGI. Ce document traite des manières de manipuler et de tirer parti de ces variables.</p> <p>Bien qu'elles soient appelées <em>variables d'environnement</em>, il ne s'agit pas de variables d'environnement contrôlées par le système d'exploitation. Ces variables sont conservées, et manipulées suivant des mécanismes internes à Apache. Elles sont transformées en véritables variables d'environnement (au sens système) seulement quand elles doivent être passées à des scripts CGI ou à des scripts 'Server Side Includes'. Pour manipuler l'environnement du système d'exploitation sur lequel tourne un serveur Apache, il suffit d'utiliser les méthodes standard fournies par l'interpréteur de commandes du système d'exploitation.</p> </summary> <section id="setting"> <title>Définir les variables d'environnement</title> <related> <modulelist> <module>mod_env</module> <module>mod_rewrite</module> <module>mod_setenvif</module> <module>mod_unique_id</module> </modulelist> <directivelist> <directive module="mod_setenvif">BrowserMatch</directive> <directive module="mod_setenvif">BrowserMatchNoCase</directive> <directive module="mod_env">PassEnv</directive> <directive module="mod_rewrite">RewriteRule</directive> <directive module="mod_env">SetEnv</directive> <directive module="mod_setenvif">SetEnvIf</directive> <directive module="mod_setenvif">SetEnvIfNoCase</directive> <directive module="mod_env">UnsetEnv</directive> </directivelist> </related> <section id="basic-manipulation"> <title>Manipulations simples de l'environnement</title> <p>La méthode la plus simple pour définir une variable d'environnement dans Apache est d'utiliser la directive <directive module="mod_env" >SetEnv</directive>. Les variables peuvent également être chargées depuis l'interpréteur de commandes à partir duquel le serveur a été démarré, au moyen de la directive <directive module="mod_env">PassEnv</directive>.</p> </section> <section id="conditional"> <title>Paramétrage selon les requêtes</title> <p>Dans un but de souplesse, les directives que mod_setenvif permet d'utiliser sont ajustables en fonction de certaines caractéristiques des requêtes parvenant au serveur. Par exemple, il est possible de définir une variable seulement si la requête provient d'un certain type de navigateur (User-Agent), ou bien si un champ Referer bien précis est trouvé. Une souplesse encore plus grande est offerte par la directive <directive module="mod_rewrite">RewriteRule</directive> du module mod_rewrite qui accepte le paramètre <code>[E=...] </code> pour définir des variables d'environnement.</p> </section> <section id="unique-identifiers"> <title>Identifiants uniques</title> <p>Enfin, la variable d'environnement <code>UNIQUE_ID</code> est créée par mod_unique_id pour chaque requête, de manière à être unique et donc représentative de chaque requête.</p> </section> <section id="standard-cgi"> <title>Variables CGI standard</title> <p>En plus de toutes les variables d'environnement définies dans la configuration d'Apache et celles du système d'exploitation, les <a href="http://cgi-spec.golux.com/">spécifications CGI</a> demandent que certaines variables d'environnement contenant des informations propres à la requête soient toujours passées aux scripts CGI et aux pages SSI.</p> </section> <section id="caveats"> <title>Problèmes possibles</title> <ul> <li>Il n'est pas possible de remplacer la valeur des variables CGI standard au moyen des directives qui manipulent les variables d'environnement.</li> <li>Dans les cas où les scripts CGI sont lancés au moyen de <a href="suexec.html">suexec</a>, l'environnement est nettoyé et les variables sont initialisées avec des valeurs <em>sûres</em>, définies lors de la compilation de <code>suexec.c</code>.</li> <li>Pour des raisons d'interopérabilité, les noms des variables d'environnement ne peuvent être constitués que de lettres, de chiffres et du caractère de soulignement '_'. De plus, le premier caractère du nom ne peut pas être un chiffre. Les caractères en contradiction avec ces règles sont remplacés par des caractères de soulignement avant que les variables ne soient transmises aux scripts CGI ou aux pages SSI.</li> </ul> </section> </section> <section id="using"> <title>Utilisation des variables d'environnement</title> <related> <modulelist> <module>mod_access</module> <module>mod_cgi</module> <module>mod_ext_filter</module> <module>mod_headers</module> <module>mod_include</module> <module>mod_log_config</module> <module>mod_rewrite</module> </modulelist> <directivelist> <directive module="mod_access">Allow</directive> <directive module="mod_log_config">CustomLog</directive> <directive module="mod_access">Deny</directive> <directive module="mod_ext_filter">ExtFilterDefine</directive> <directive module="mod_headers">Header</directive> <directive module="mod_log_config">LogFormat</directive> <directive module="mod_rewrite">RewriteCond</directive> <directive module="mod_rewrite">RewriteRule</directive> </directivelist> </related> <section id="cgi-scripts"> <title>Scripts CGI</title> <p>Une des principales utilisations des variables d'environnement est l'envoi d'informations aux scripts CGI. Comme précisé ci- avant, l'environnement passé aux scripts CGI contient des informations standard au sujet de la requête en plus de toutes les variables initialisées au travers de la configuration d'Apache. Pour plus de détails, consultez le <a href="howto/cgi.html">tutorial CGI</a>.</p> </section> <section id="ssi-pages"> <title>Pages SSI</title> <p>Les documents analysés par le serveur (documents SSI), gérés par le filtre <code>INCLUDES</code> de mod_include, peuvent demander l'affichage de variables d'environnement au moyen de l'élément <code>echo</code>, et peuvent les utiliser pour personnaliser des pages en fonctions de certaines caractéristiques de la requête. Apache permet aussi l'utilisation de pages SSI avec les variables d'environnement standard CGI comme discuté ci-avant. Consultez le <a href="howto/ssi.html">tutorial SSI</a> pour plus d'informations.</p> </section> <section id="access-control"> <title>Contrôle d'accès</title> <p>Les droits d'accès au serveur peuvent être contrôlés au moyen de variables d'environnement en utilisant les directives <code>allow from env=</code> et <code>deny from env=</code>. Celles ci, utilisées avec <directive module="mod_setenvif" >SetEnvIf</directive>, permettent un contrôle d'accès au serveur très souple en fonction de caractéristiques propres au client. Par exemple, il est possible d'utiliser ces directives pour refuser l'accès au serveur à certains navigateurs (User-Agent).</p> </section> <section id="logging"> <title>Journalisation sous certaines conditions</title> <p>Les variables d'environnement peuvent être enregistrées dans le journal des accès ('access log') au moyen de l'option <code>%e</code> de <directive module="mod_log_config" >LogFormat</directive>. De plus, la décision d'enregistrer ou non certaines requêtes peut être prise en fonction des variables d'environnement au moyen de la directive <directive module="mod_log_config">CustomLog</directive>. Cette méthode, utilisée avec la directive <directive module="mod_setenvif" >SetEnvIf</directive>, permet un contrôle très souple de l'enregistrement des requêtes. Par exemple, il est possible de ne pas garder de trace des requêtes demandant des noms de fichiers se terminant par <code>gif</code>, ou de n'enregistrer que les requêtes des clients situés hors du sous-réseau auquel appartient le serveur.</p> </section> <section id="response-headers"> <title>Personnaliser les en-têtes des réponses HTTP</title> <p>La directive <directive module="mod_headers">Header</directive> peut tirer parti de l'existence ou non d'une variable d'environnement afin de choisir d'inclure certains en-têtes HTTP dans la réponse retournée au client. Ceci permet, par exemple, d'envoyer un certain en-tête de réponse seulement si un en-tête similaire a été positionné dans la requête émanant du client.</p> </section> <section id="external-filter"> <title>Activation des filtres externes</title> <p>Il est possible d'utiliser une variable d'environnement pour activer les filtres externes (gérés par <module>mod_ext_filter</module> au moyen de la directive <directive module="mod_ext_filter">ExtFilterDefine</directive>) grâce aux options <code>disableenv=</code> et <code>enableenv=</code>.</p> </section> <section id="url-rewriting"> <title>Réécriture d'URL</title> <p>La forme <code>%{ENV:...}</code> de <em>TestString</em>, dans la directive <directive module="mod_rewrite" >RewriteCond</directive>, permet au moteur de réécriture de mod_rewrite d'utiliser les variables d'environnement pour contrôler les réécritures. Notez que toutes les variables internes à mod_rewrite, accessibles sans le préfixe <code>ENV:</code>, ne sont pas des variables d'environnement d'Apache. Elles sont uniquement propres à mod_rewrite et ne peuvent pas être utilisées par d'autres modules.</p> </section> </section> <section id="special"> <title>Variables d'environnement spéciales</title> <p>Certains problèmes liés à l'interopérabilité ont conduit à la mise en place de mécanismes spéciaux, qui modifient le fonctionnement d'Apache selon le type des clients auxquels il répond. Afin de garantir la plus grande souplesse possible, ces mécanismes sont contrôlés par des variables d'environnement spéciales, telles que <directive module="mod_setenvif" >BrowserMatch</directive>, bien qu'on puisse également utiliser <directive module="mod_env">SetEnv</directive> et <directive module="mod_env">PassEnv</directive> par exemple.</p> <section id="downgrade"> <title>downgrade-1.0</title> <p>Ceci oblige Apache à traiter la requête comme du HTTP/1.0 même si elle a été construite sur une norme plus récente.</p> </section> <section id="force-no-vary"> <title>force-no-vary</title> <p>Ceci provoque l'effacement de tous les champs <code>Vary</code> de l'en-tête de réponse avant qu'il ne soit envoyé au client. Certains clients interprètent mal ce champ (voir <a href="misc/known_client_problems.html">les problèmes avec certains clients</a>), et initialiser cette variable peut permettre de résoudre ce problème. Cette variable requiert également l'utilisation de <strong>force-response-1.0</strong>.</p> </section> <section id="force-response"> <title>force-response-1.0</title> <p>Ceci oblige Apache à n'envoyer que des réponses en HTTP/1.0 aux clients réalisant une requête en HTTP/1.0. Cette fonction a été implémentée au départ pour résoudre un problème avec les serveurs mandataires d'AOL. Certains clients HTTP/1.0 réagissent mal quand ils reçoivent une réponse en HTTP/1.1, ce qui peut poser des problèmes d'interopérabilité avec eux.</p> </section> <section id="gzip-only-text-html"> <title>gzip-only-text/html</title> <p>Si cette variable est positionnée avec une valeur de "1", le filtre de sortie DEFLATE du module <module>mod_deflate</module> se retrouve désactivé pour les documents dont le type mime n'est pas <code>text/html</code>.</p> </section> <section id="no-gzip"><title>no-gzip</title> <p>Si cette variable est initialisée, le filtre <code>DEFLATE</code> du module <module>mod_deflate</module> est totalement désactivé.</p> </section> <section id="nokeepalive"> <title>nokeepalive</title> <p>Si cette variable est initialisée, les fonctions <directive module="core">KeepAlive</directive> sont désactivées.</p> </section> <section id="prefer-language"><title>prefer-language</title> <p>Cette variable modifie le fonctionnement de <module>mod_negotiation</module>. Si la variable contient un marqueur de langue (comme <code>en</code>, <code>ja</code> ou <code>x-klingon</code>), le module <module>mod_negotiation</module> va tenter de fournir une réponse dans cette langue parmi les variantes possibles. Si aucune de ces variantes n'existe, une <a href="content-negotiation.html">négociation</a> normale aura lieu.</p> </section> <section id="redirect-carefully"> <title>redirect-carefully</title> <p>Cette variable rend le serveur plus attentif quand il doit envoyer une redirection au client. Cette variable est habituellement utilisée quand un client a un problème connu pour gérer les redirections. Cette variable a été implémentée pour pallier à un problème du logiciel WebFolders de Microsoft qui ne sait pas gérer correctement les redirections vers les répertoires via les méthodes DAV.</p> </section> <section id="suppress-error-charset"> <title>suppress-error-charset</title> <p><em>Existe depuis la version 2.0.40</em></p> <p>Quand Apache envoie une redirection en réponse à une requête, la réponse contient un message à afficher par le client, au cas où il ne peut suivre automatiquement la redirection. Le fonctionnement par défaut d'Apache est d'écrire ce texte avec le jeu de caractère qu'il utilise, c'est à dire ISO-8859-1.</p> <p>Cependant, si la redirection pointe vers une page présentant un jeu de caractères différent, certains navigateurs buggés utilisent le jeu de caractères du texte de la redirection, au lieu de celui de la page qu'ils affichaient. De ce fait, un texte en grec serait mal affiché.</p> <p>Si cette variable d'environnement est utilisée, Apache n'indiquera pas le jeu de caractère dans le texte de la redirection, ce qui permet à ces navigateurs d'afficher correctement la page de destination.</p> </section> </section> <section id="examples"> <title>Exemples</title> <section id="misbehaving"> <title>Modifier le fonctionnement d'un protocole pour les clients qui le gèrent mal</title> <p>Il est conseillé de placer les lignes suivantes dans httpd.conf afin de gérer des problèmes connus de certains clients.</p> <example><pre> # # Les directives ci-après modifient le fonctionnement standard de HTTP. # La première directive désactive les fonctions keepalive pour les # navigateurs disant s'appeler 'Netscape 2.x' # Il existe des problèmes connus avec ces navigateurs. # La deuxième directive gère Internet Explorer 4.0b2 de Microsoft qui # n'implémente pas correctement HTTP/1.1 et qui ne supporte pas les # fonctions keepalive quand la réponse du serveur contient des codes 301 # ou 302 (redirections) # BrowserMatch "Mozilla/2" nokeepalive BrowserMatch "MSIE 4\.0b2;" nokeepalive downgrade-1.0 force-response-1.0 # # Les directives ci-dessous désactivent HTTP/1.1 pour les navigateurs qui # violent les spécifications HTTP/1.0, en ne sachant pas analyser des # réponses basiques en HTTP/1.1. # BrowserMatch "RealPlayer 4\.0" force-response-1.0 BrowserMatch "Java/1\.0" force-response-1.0 BrowserMatch "JDK/1\.0" force-response-1.0</pre></example> </section> <section id="no-img-log"> <title>Ne pas enregistrer les requêtes pour des images dans le journal des accès</title> <p>Cet exemple montre comment ne pas enregistrer les requêtes à destination d'images dans le journal des accès. Il est facile de le modifier, pour limiter l'enregistrement à certains répertoires, ou pour des requêtes venant de machines précises.</p> <example><pre> SetEnvIf Request_URI \.gif image-request SetEnvIf Request_URI \.jpg image-request SetEnvIf Request_URI \.png image-request CustomLog logs/access_log common env=!image-request</pre></example> </section> <section id="image-theft"> <title>Empêcher le « vol d'images »</title> <p>Cet exemple montre comment empêcher le chargement d'images de votre serveur depuis des pages qui ne sont pas hébergées sur celui-ci. Cette configuration n'est pas conseillée, mais elle peut être utile dans certaines circonstances. Il est supposé ici que toutes les images sont stockées dans le répertoire /web/images.</p> <example><pre> SetEnvIf Referer "^http://www.example.com/" local_referal # Autorise les navigateurs qui n'envoient pas de champ Referer SetEnvIf Referer "^$" local_referal <Directory /web/images> Order Deny,Allow Deny from all Allow from env=local_referal </Directory></pre></example> <p>Pour plus d'informations sur cette technique, consultez le tutorial ApacheToday « <a href="http://apachetoday.com/news_story.php3?ltsn=2000-06-14-002-01-PS" >Keeping Your Images from Adorning Other Sites</a> ».</p> </section> </section> </manualpage>
<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1" ?> <!DOCTYPE manualpage SYSTEM "./style/manualpage.dtd"> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="./style/manual.fr.xsl"?> <!-- English Revision: 151405 --> <!-- French Translation by Vincent Deffontaines, review by alain B --> <!-- Copyright 2005 The Apache Software Foundation or its licensors, as applicable. Licensed under the Apache License, Version 2.0 (the "License"); you may not use this file except in compliance with the License. You may obtain a copy of the License at http://www.apache.org/licenses/LICENSE-2.0 Unless required by applicable law or agreed to in writing, software distributed under the License is distributed on an "AS IS" BASIS, WITHOUT WARRANTIES OR CONDITIONS OF ANY KIND, either express or implied. See the License for the specific language governing permissions and limitations under the License. --> <manualpage metafile="filter.xml.meta"> <title>Filtres</title> <summary> <p>Ce document explique le fonctionnement des filtres avec Apache.</p> </summary> <section id="filters"> <title>Filtres</title> <related> <modulelist> <module>mod_deflate</module> <module>mod_ext_filter</module> <module>mod_include</module> </modulelist> <directivelist> <directive module="mod_mime">AddInputFilter</directive> <directive module="mod_mime">AddOutputFilter</directive> <directive module="mod_mime">RemoveInputFilter</directive> <directive module="mod_mime">RemoveOutputFilter</directive> <directive module="mod_ext_filter">ExtFilterDefine</directive> <directive module="mod_ext_filter">ExtFilterOptions</directive> <directive module="core">SetInputFilter</directive> <directive module="core">SetOutputFilter</directive> </directivelist> </related> <p>On appelle <em>filtre</em> un processus qui s'applique aux données reçues ou envoyées par le serveur. Les <em>filtres en entrée (input filters)</em> servent à filtrer les données envoyées par les clients vers le serveur, tandis que les <em>filtres en sortie (output filters)</em> traitent les données envoyées par le serveur vers un client. Il est possible d'appliquer plusieurs filtres sur un flux de données, et l'ordre de ces filtres est configurable.</p> <p>Apache utilise des filtres en interne pour gérer les « grosses » requêtes ou les requêtes partielles (NdT sur "byte-range" : requêtes portant seulement sur une partie d'un fichier, partie spécifiée par un pointeur de départ, et un pointeur de fin). Certains modules permettent en plus d'utiliser des filtres en utilisant des directives de configuration. Les filtres sont utilisables au moyen des directives <directive module="core">SetInputFilter</directive>, <directive module="core">SetOutputFilter</directive>, <directive module="mod_mime">AddInputFilter</directive>, <directive module="mod_mime">AddOutputFilter</directive>, <directive module="mod_mime">RemoveInputFilter</directive>, et <directive module="mod_mime">RemoveOutputFilter</directive> .</p> <p>Les filtres listés ci-après sont fournis dans le paquetage Apache et sont utilisables par tout administrateur.</p> <dl> <dt>INCLUDES</dt> <dd>Gestion des "Server-Side Includes" grâce au module <module>mod_include</module></dd> <dt>DEFLATE</dt> <dd>Compression des données avant leur envoi au client (filtre en sortie) au moyen de <module>mod_deflate</module> </dd> </dl> <p>Le module <module>mod_ext_filter</module> permet également d'utiliser des programmes externes à Apache en tant que filtres.</p> </section> </manualpage>
<?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1" ?> <!DOCTYPE manualpage SYSTEM "./style/manualpage.dtd"> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="./style/manual.fr.xsl"?> <!-- English Revision: 151405 --> <!-- French Translation by Vincent Deffontaines, review by alain B --> <!-- Copyright 2005 The Apache Software Foundation or its licensors, as applicable. Licensed under the Apache License, Version 2.0 (the "License"); you may not use this file except in compliance with the License. You may obtain a copy of the License at http://www.apache.org/licenses/LICENSE-2.0 Unless required by applicable law or agreed to in writing, software distributed under the License is distributed on an "AS IS" BASIS, WITHOUT WARRANTIES OR CONDITIONS OF ANY KIND, either express or implied. See the License for the specific language governing permissions and limitations under the License. --> <manualpage metafile="handler.xml.meta"> <title>Utilisation des gestionnaires apache</title> <summary> <p>Ce document décrit l'utilisation des gestionnaires (Handlers) Apache.</p> </summary> <section id="definition"> <title>Qu'est ce qu'un Gestionnaire ?</title> <related> <modulelist> <module>mod_actions</module> <module>mod_asis</module> <module>mod_cgi</module> <module>mod_imap</module> <module>mod_info</module> <module>mod_mime</module> <module>mod_negotiation</module> <module>mod_status</module> </modulelist> <directivelist> <directive module="mod_actions">Action</directive> <directive module="mod_mime">AddHandler</directive> <directive module="mod_mime">RemoveHandler</directive> <directive module="core">SetHandler</directive> </directivelist> </related> <p>Un Gestionnaire "handler" est une représentation interne à Apache, qui décrit quoi faire quand un fichier est appelé. De manière générale, les fichiers disposent d'un gestionnaire implicite en fonction de leurs types. Le fonctionnement standard est de simplement servir le fichier tel qu'il est demandé, mais certains types de fichiers peuvent être gérés différemment.</p> <p>Depuis Apache 1.1, il est possible de forcer l'utilisation des gestionnaires. Ils peuvent être spécifiés pour des fichiers présentant une certaine extension ou présents dans un certain répertoire, et peuvent être utilisés indépendamment des types des fichiers. Cette technique est avantageuse, d'abord parce que plus élégante, mais aussi parce qu'on peut ainsi associer un type de fichier <strong>et</strong> un gestionnaire à un fichier. (Voir aussi : <a href="mod/mod_mime.html#multipleext" >Fichiers à Extensions Multiples</a>.)</p> <p>Les gestionnaires peuvent être intégrés au serveur, ou inclus dans un module, ou encore être configurés au moyen de la directive <directive module="mod_actions">Action</directive>. Les gestionnaires fournis par défaut dans la distribution d'Apache se présentent comme suit :</p> <ul> <li><strong>default-handler</strong> : Envoie le fichier en utilisant <code>default_handler()</code> qui est le gestionnaire utilisé par défaut pour gérer les contenus statiques. (noyau d'Apache)</li> <li><strong>send-as-is</strong> : Envoie le fichier avec les en-têtes HTTP tels quels. (<module>mod_asis</module>)</li> <li><strong>cgi-script</strong> : Traite le fichier comme un script CGI. (<module>mod_cgi</module>)</li> <li><strong>imap-file</strong> : Traite le fichier comme un ensemble de règles imagemap. NdT : ces fonctionnalités sont désuètes, et sont réalisées à présent coté client. (<module>mod_imap</module>)</li> <li><strong>server-info</strong> : Envoie les informations de configuration du serveur. (<module>mod_info</module>)</li> <li><strong>server-status</strong> : Envoie les informations sur le fonctionnement et la charge du serveur. (<module>mod_status</module>)</li> <li><strong>type-map</strong> : Traite le fichier comme un fichier de types pour la négociation de contenu. (<module>mod_negotiation</module>)</li> </ul> </section> <section id="examples"> <title>Exemples</title> <section id="example1"> <title>Modifier un contenu statique au moyen d'un script CGI</title> <p>Les directives ci-après provoquent l'exécution du script CGI <code>footer.pl</code> à chaque requête de fichier présentant l'extension <code>html</code>.</p> <example> Action add-footer /cgi-bin/footer.pl<br/> AddHandler add-footer .html </example> <p>Le travail du script CGI est alors d'envoyer le document demandé (désigné au moyen de la variable d'environnement <code>PATH_TRANSLATED</code>) en lui faisant subir au préalable les transformations désirées.</p> </section> <section id="example2"> <title>Fichiers contenant des en-têtes HTTP</title> <p>Les directives ci-après activent le gestionnaire <code>send-as-is</code>, utilisé pour gérer les fichiers qui contiennent leurs propres en-têtes HTTP. Tous les fichiers contenus dans le répertoire <code>/web/htdocs/asis/</code> seront traités par le gestionnaire <code>send-as-is</code>, sans tenir compte de leurs extensions.</p> <example> <Directory /web/htdocs/asis><br/> SetHandler send-as-is<br/> </Directory> </example> </section> </section> <section id="programmer"> <title>Note aux programmeurs</title> <p>L'<a href="developer/API.html">API d'Apache</a> a été modifiée lors de l'implémentation des gestionnaires ; cette modification peut se révéler intéressante. Un nouvel enregistrement a été ajouté à la structure <code>request_rec</code> :</p> <example> char *handler </example> <p>Pour qu'un module utilise un gestionnaire, il suffit d'affecter <code>r->handler</code> avec le nom du gestionnaire avant l'étape <code>invoke_handler</code> de la requête. Les gestionnaires fonctionnent comme auparavant, bien que leurs noms soient nécessaires au lieu d'un type de contenu. Bien qu'elle ne soit pas nécessaire, la convention de nommage des gestionnaires demande l'utilisation de mots séparés par des tirets, ne contenant aucun slash, afin de ne pas interférer avec l'espace de nommage des types de médias.</p> </section> </manualpage>
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