2010/8/2 Jiw <j...@jiworld.net>:
> L'aspect philosophique.

Sans parler d'un cadre philosophique, qui est relativement subjectif,
il y a effectivement un cadre juridique, qui est très présent et
problèmatique. Je me réponds à moi même puisque mes réflexions sur le
sujet m'ont amené à cela :

* Un registrar aurait il le droit de supprimer le contrat qui le lie à
son client en cas de plaintes justifiées de tiers à propos de
l'utilisation d'un nom de domaine dont il a donné la délégation, sans
risquer de subir des représailles judiciaires de la part de son client
(spammeur ou hammeçonneur, par exemple) en vu de toucher des dommages
et intérêts sur l'interruption de son business (aussi légal ou non
qu'il soit) ?
* Un registrar aurait il, dans l'hypothèse où la réponse à la première
assertion indiquerait que le droit de retrait d'usage est légal et
sans représailles, le droit de faire un refus de vente pour causes
historiques ? Si oui, ceci est il valable partout ?

Au final, après cette réflexion, l'usage de DNS RPZ me vient un peu
plus en tête (établir une liste qui n'ait pas besoin de cadre légal
parce qu'appliquée au bon vouloir (et considéré comme best-pratice, à
la limite)), mais dans la seule limite où "l'owner" du domaine ne
puisse pas être dissimulé ni usurpé (contrôle approfondi) afin de
pouvoir dresser une liste non pas de domaines nuisibles mais de owner
nuisibles.

Reste toujours le problème du kebab, comme le soulignait Greg (qui ne
s'arrête pas qu'aux proches : on peut tout à fait imaginer
l'utilisation de personnes payées pour enregistrer le nom de domaine
contre paiement) ... A ca, je n'ai pas encore trouvé de solution.

Florian MAURY
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