Le 10/12/10, Guillaume Leclanche<guilla...@leclanche.net> a écrit :
> Le 10 décembre 2010 14:14, Jérôme Nicolle <jer...@ceriz.fr> a écrit :
>>
>> Seule solution : restitution des assignations non justifiées, changement
>> de règlement au RIPE pour interdire la sous-location de ressources,
>> programme global de renumérotation pour condensation et défragmentation
>> de la table.
>
> Aucune chance. Les gros sont déjà bien gentils de pas avoir TOUS
> demandé des adresses publiques pour adresser leurs clients mobiles.
> Pour juste la France,  c'est _au moins_ 50 * /8, soit 1/4 d'IPv4. Et
> s'ils demandaient ce serait justifié, argumenté, et alloué.
>

C'est le monde à l'envers d'en arriver, sur un thread qui parle de
pousser IPv6 de manière forte, à se réjouir du fait que certains accès
à Internet soient NATés.

Quand on voit qu'ils préfèrent déployer du NAT pour faire face à la
croissance du mobile, que déployer de l'IPv6, y'a des baffes qui se
perdent. Et c'est là qu'une action légale coercitive aurait sa place.
Du genre:
- Interdit de vendre un accès à Internet sans fournir une IP publique,
- Et/ou interdit d'avoir de nouvelles IPv4 tant qu'on ne déploie pas IPv6.

Le couteau sous la gorge, c'est triste mais je vois que ça pour sortir
de l'impasse.
Sinon ça va finir avec des accès résidentiels NATés, où il faudra
payer pour avoir une IP publique. Pourquoi pas? Ils vendent déjà
l'option "IP fixe"..

Rémi.
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