Bonsoir !

Benjamin Bayart connu de tous, a plusieurs fois expliqué entres-autres que les 
FAI français font tout pour maintenir un modèle minitel || Client/Serveur de 
l’internet. Et pas besoin de réfléchir longtemps pour être malheureusement 
d’accord avec ça.

Le premier facteur à mon gout étant l’asymétrie nord-coréenne des débits 
montants/descendants. Ce devrait donc être le premier combat. La nature ayant 
horreur du vide, les applications et les technologies permettrons probablement 
de changer les « stéréotypes » de ratio up/down ; et par conséquent, les 
conditions usuelles de peerings.

D’ici là, je me demande finalement si il y a raison de se plaindre de ce type 
de services. Pour commencer, parce que personne n’y est contraint ; et par 
ailleurs, si cela permet d’afficher/confirmer les couleurs de la politique de 
peering de certains opérateurs, c’est tant mieux. 

J’ai râlé pendant des années de voir qu’un peering était impossible dans des 
conditions financières et/ou techniques acceptables avec des réseaux tels qu' 
Orange et Free.

J’avais fini par signer avec Free car leur politique que je désapprouve, avait 
payé : sans peering payant, chaque Tiers1/2 (et leurs clients) à qui on pouvait 
déléguer le trafic finissait tôt ou tard par subir techniquement les 
conséquences de décisions « politiques ».

Quel avait été ma première réaction ? amortir ces coûts, notamment en 
envisageant de le partager avec des confrères !

Aujourd’hui, le Tiers1/2 qui assure cette fonction de manière locale gagne lui 
aussi deux fois (une fois à chaque extrémité).

Si j’avais à nouveau besoin de pouvoir échanger du traffic avec un opérateur 
tel qu’Orange, et que dans une certaine mesure, une IX-like me propose de ne 
pas avoir à m’engager directement avec chacun des peers, m’évitant des 
commitment et autres engagements que je ne souhaite pas prendre ; pourquoi ne 
pas l’envisager ?



Le 8 févr. 2014 à 19:16, Alexandre PIERRET <alexandre.pierret-fr...@loiklo.net> 
a écrit :

> En restant dans cette analogie des couts d'affranchissement. Avec horus, le
> client paye 2 fois ses frais de ports.

De toute façon, c’est un non-argument, peut importe qui assume le cout que le 
FAI veut à tort rejeter sur le content ne provenant pas de son réseau, le 
client final le payera tôt ou tard (par un impact qualitatif et/ou financier).


> Le FAI et le cout d'horus répercuté
> de sa vidéo. Si on pousse le résonnement un peu plus loin, quelle est la
> valeur ajouté des FAI grand public?

Je risque pas de défendre la politique de certains FAI français.
Mais sans parler de valeur ajoutée, le but est justement d’agréger aux portes 
d’un seul et même AS, de multiples abonnées.

Cordialement,
-- 
David CHANIAL


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