> Ah, je faisais partie du groupe de travail IPng à l'époque Je sais. Et j'espère que tu t'autoflagelles tous les jours pour ce crime.
> Euh, je demande des précisions : si on ajoute des octets aux adresses > IPv4, sans rien toucher d'autre, on casse la compatibilité sur le "sans rien toucher d'autre". Et là on l'a peut être pas bouzillé la compatibilité des applis et du réseau ? La compatibilité et surtout l'acceptation d'IPv6 aurait été bien supérieure si on avait évité de pondre des adresses en hexa qui ramènent certains au temps où ils utilisaient pctools sous msdos... Le problème n'était pas de réecrire les piles TCP/IP des OS : c'est un problème de communication et d'intégration : rajouter quelques octets permettait de conserver l'intégralité de l'adressage actuel les adresses devenant 000.000.192.168.0.10, etc. Seulement les technobienpensants de l'époque ont cru qu'il suffirait de crier au loup pour obliger les gens à migrer massivement sous IPv6, et ça n'a pas marché. Enfin au final, IPv6 est un échec cuisant et ça *personne* ne peut le contester (il n'y a qu'à voir le temps d'adoption prévu à l'origine, et la réalité ou encore le FUD lancé en 2011 avec la "dernière adresse IP disponible attribuée"...) J'avais déjà dit à ce moment là ou certains m'ont "affectueusement" baptisé "Le Claude Allègre d'IP" que rien ne changerait en 2012, ni en 2013, pas plus qu'en 2014. On est en 2016 et l'essentiel du réseau tourne toujours en IPv4. Personne n'est mort, Internet n'a pas arrêté de fonctionné... Au lieu de trop se regarder le nombril, trop "d'experts" oublient qu'il faut également penser aux hommes et aux femmes qui sont derrière les machines, car au final, le réseau, ce sont eux qui le font, et qui décident vraiment de sa transformation, la preuve. amicalement, -- Christophe Casalegno http://www.christophe-casalegno.fr --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/