Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-24 Par sujet rldhont

Juste une précision sur la directive INSPIRE :
* Les Etats membres se sont engagés à publier des données spatiales 
liées à l'ENVIRONNEMENT mais pas toutes les données spatiales. Disons 
que c'est le seul domaine dans lequel les états membres ont pensés qu'il 
n'y avait pas de perte de souveraineté.



Le 23/02/2012 19:27, Cyrille Giquello a écrit :

Vite fait: n'oublie pas la directive européenne INSPIRE qui oblige a
publier toutes les données spatiales (géo). La question de la
responsabilité est donc un faux problème. Cyrille

Le 20/02/12, Bricebrice.mal...@free.fr  a écrit :

Bonsoir,

Le responsable SIG (cf. mél précédent ci-dessous) m'a re-contacté avec les
demandes suivantes :

Pour alimenter notre réflexion sur ce sujet pourriez-vous me transmettre les
documents suivants :
-  Exemple de partenariat collectivité territoriale / OSM.
-  Le modèle de données de la base géographique.
-  Le manuel qualité de la base.
Pourriez vous me confirmer les points suivants :
-  La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée
(qui produit quoi quand )
-  La question juridique de la responsabilité du producteur de la
données géographique n’est pas encore tranchée.
-  Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais
reste minime.
-  Le retour de la communauté vis-à-vis de la libération de la
donnée publique est positif et stimule l’actualisation.


Voici la réponse que je prévois de lui transmettre,
je suis preneur de vos corrections / compléments, merci d'avance.


-  Exemples de partenariat collectivité territoriale / OSM :
Brest qui a mis à disposition de la communauté OpenStreetMap des orthophotos
et ses données géographiques
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Brest#Donn.C3.A9es_de_la_Communaut.C3.A9_Urbaine)
idem pour la Communauté de Communes de Concarneau Cornouaille
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/WikiProject_France/Donn%C3%A9es_de_la_Communaut%C3%A9_de_Communes_de_Concarneau_Cornouaille)
et bien d'autres, la page
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Category:WikiProject_France/Imports)
recense les accords donnés par des institutions avec pour conséquence des
imports dans  OpenStreetMap

-  Le modèle de données de la base géographique.
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Component_overview

-  Le manuel qualité de la base.
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Quality_Assurance
***  un petit texte serait le bienvenue, y a t'il quelquechose sur le
wiki, à votre connaissance ?

-  La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée
(qui produit quoi quand )
Toute contribution est enregistrée dans la base avec l'auteur (il n'y a pas
de contribution anonyme), tous les enregistrements (créations ex-nihilo,
modifications, suppressions) sont conservées sans limitation de durée.


-  La question juridique de la responsabilité du producteur de la
données géographique n’est pas encore tranchée.
Cette question juridique dépend plus des conditions de mise à disposition
par le producteur de données que l'utilisation qui en est faite par la
communauté OpenStreetMap.
La diffusion d'information des données publiques, souhaitée par l'État
(http://www.data.gouv.fr/Articles/La-politique-de-la-France-en-matiere-d-ouverture-des-donnees-publiques)
doit encourager la réutilisation de celles-ci par une mise à disposition
gratuite et l'application d'une licence ouverte. C'est dans ce cadre
qu'Etalab a conçu la Licence Ouverte / Open Licence
(http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence-ouverte-open-licence-5899923.html).

Extraits de cette licence :
- Cette mention de paternité ne doit ni conférer un caractère officiel à la
réutilisation de « l’Information », ni suggérer une quelconque
reconnaissance ou caution par le « Producteur », ou par toute autre entité
publique, du « Réutilisateur » ou de sa réutilisation. 
- Responsabilité
L’Information » est mise à disposition telle que produite ou reçue par le «
Producteur », sans autre garantie expresse ou tacite qui n’est pas prévue
par la présente licence.
Le « Producteur » garantit qu’il met à disposition gratuitement «
l’Information » dans les libertés et les conditions définies par la présente
licence. Il ne peut garantir l’absence de défauts ou d’irrégularités
éventuellement contenues dans « l’Information ». Il ne garantit pas la
fourniture continue de « l’Information ». Il ne peut être tenu pour
responsable de toute perte, préjudice ou dommage de quelque sorte causé à
des tiers du fait de la réutilisation.
Le « Réutilisateur » est le seul responsable de la réutilisation de «
l’Information ». La réutilisation ne doit pas induire en erreur des tiers
quant au contenu de « l’Information », sa source et sa date de mise à jour.


-  Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais
reste minime.
Comme tout système collaboratif sur le mode wiki, toute personne, après
création d'un compte peur modifier les données, le risque de 

Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-24 Par sujet Christian Rogel

Le 24 févr. 2012 à 09:07, rldhont a écrit :

 Juste une précision sur la directive INSPIRE :
 * Les Etats membres se sont engagés à publier des données spatiales liées à 
 l'ENVIRONNEMENT mais pas toutes les données spatiales. Disons que c'est le 
 seul domaine dans lequel les états membres ont pensés qu'il n'y avait pas de 
 perte de souveraineté.
 


Je ne crois pas que ce soit une question de souveraineté. Parmi les 34 thèmes 
concernés par la Directive et pour laquelle les Etats doivent mettre en place
des serveurs accessibles au public, il y a les unités administratives, les 
réseaux de transport, les services d'utilité publique et services publics et 
même 
les ressources minérales.

Cela est expliqué sur le site du  Ministère de l'Ecologie, du Développement 
durable, du Transport et du Logement :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-directive-europeenne-Inspire-de.html

C'est l'existence de la a Convention d'Aarhus, signée par 39 Etats en 1998 qui 
a donné la couleur environnementale.

toute collectivité doit donner toute l'information qu'elle détient  en matière 
d'environnement à toute personne qui la lui demande (sans que cette personne
ait à justifier son identité ni du pourquoi de la demande). 
Toutefois, l'accès peut en être restreint dans le cadre de nuisances aux 
relations internationales, à la sécurité publique ou à la défense nationale.

Dans cette directive, les États sont aussi considérés comme des collectivités.
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_d%27Aarhus

A noter qu'il n'est nul part indiqué que les données doivent être gratuites. 
Elles peuvent être fournies sur papier avec paiement du coût de reproduction,
mais, si une forme numérique existe, les fichiers doivent être disponibles.

La Directive Inspire concernant les données géographiques, il y a un lien 
évident avec l'environnement et ce n'est donc pas étonnant que les
34 thèmes concernent majoritairement celui-ci, car la Convention avait balisé 
le terrain et c'était donc plus simple.

C'est en application de la Convention qu'a été mis en place Corine Land Cover.

L'IGN explique que Inspire est arrivé dans le cadre défini par la Convention, 
donc, plutôt en tant que méthodologie.
http://inspire.ign.fr/index.php/inspire

Malheureusement, la France a attendu le 18 octobre 2007 pour décliner en droit 
français la Convention d'Aarhus dans une circulaire non publiée au JO. 

Et, il a fallu attendre 2009, avec un léger retard* par rapport à la date 
limite, pour  que que la Directive Inspire soit effectivement transposée en 
droit français.

D'où un retard énorme, par rapport aux Pays de l'Est européen, par exemple.

* On ne peut que soupçonner le motif du retard , mais, à l'époque, on avait des 
rumeurs de batailles rangées entre les différents organismes concernés.
  Encore une belle tradition française que le monde nous envie… ;-)



Christian (sans tirets)
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Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-23 Par sujet Christian Rogel

Le 22 févr. 2012 à 21:43, Philippe Verdy a écrit :

 Le 21 février 2012 15:08, Christian Rogel
 christian.ro...@club-internet.fr a écrit :
 Les techniciens des SIG seront plus à même de justifier l'emploi des outils
 OSM
 et la collaboration avec des mappeurs bénévoles, si des exemples qui
 marchent
 leur sont indiqués.
 
 
 Si c'est pour montrer des cartes destinées à afficher la disponibilité
 de certains services, c'est déjà fait (je cite l'exemple de la ville
 de Rennes OuVerte, avec un carte certes limitée à l'agglomération,
 développée par des assos en collaboration avec la communauté urbaine).

J'aurais pu citer la Carte OuVerte, mais elle ne valorise pas, en priorité, le 
SIG de
Rennes, qui en a, peut-être, moins besoin que d'autres.
Ce type de collaboration n'est possible que dans les villes où il y a un
nombre de mappeurs suffisant. (à partir de 5, mettons).
Dans une expérimentation projetée, en Bretagne, les mappeurs ne sont 
impliqués qu'en amont, car il sont créé la carte qui a été complétée par le SIG.
Le point nouveau et important n'est pas l'implication de celui-ci, mais
celle du service de la voirie  et l'opération est chapeautée par un autre 
service 
que le SIG.
Et ce sont donc les agents de la voirie qui devraient valider  les signalements 
faits par les habitants sur la carte OSM pour les anomalies dans l'espace
urbain
C'est le modèle qu'on peut voir souhaiter se développer.
D'autant qu'il peut susciter des vocations de mappeurs.

 Et justement si des utilisateurs sont ici et travaillent pour les SIG,
 ils ont l'occasion d'utiliser les mêmes outils puisque leurs
 compte-rendus d'analyse peut servir dans les deux sens, même s'ils
 n'importent pas directement les données d'OSM. Car justement toutes
 les erreurs ou manques relevés ne sont ps nécessairement dans la base
 OSM mais dans la base SIG, qui ne demandait qu'à être mise à jour,
 sans savoir où, et pas avec les petits budgets qu'ils ont pour faire
 des recherches.
Etc.

La question  des compléments que peuvent apporter les mappeurs est
délicate, car les SIG publics ont de multiples centres d'intérêt (les réseaux
souterrains, par exemple).
Et, surtout, il ne faut risquer de mettre en cause le professionnalisme
des géomaticiens.
Les élus préfèreraient le défendre (et défendre leur action, par là-même),
avant d'entrer dans la discussion.
C'est pourquoi, il faut placer ces questions, dans un cadre plus large, celui
de la population prête à aider à améliorer son cadre de vie et la diffusion
d'information pratique, dont les mappeurs ne sont qu'une composante
spécialisée. 

Christian (sans tirets)
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Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-23 Par sujet Cyrille Giquello
Vite fait: n'oublie pas la directive européenne INSPIRE qui oblige a
publier toutes les données spatiales (géo). La question de la
responsabilité est donc un faux problème. Cyrille

Le 20/02/12, Bricebrice.mal...@free.fr a écrit :
 Bonsoir,

 Le responsable SIG (cf. mél précédent ci-dessous) m'a re-contacté avec les
 demandes suivantes :

 Pour alimenter notre réflexion sur ce sujet pourriez-vous me transmettre les
 documents suivants :
 -  Exemple de partenariat collectivité territoriale / OSM.
 -  Le modèle de données de la base géographique.
 -  Le manuel qualité de la base.
 Pourriez vous me confirmer les points suivants :
 -  La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée
 (qui produit quoi quand )
 -  La question juridique de la responsabilité du producteur de la
 données géographique n’est pas encore tranchée.
 -  Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais
 reste minime.
 -  Le retour de la communauté vis-à-vis de la libération de la
 donnée publique est positif et stimule l’actualisation.


 Voici la réponse que je prévois de lui transmettre,
 je suis preneur de vos corrections / compléments, merci d'avance.


 -  Exemples de partenariat collectivité territoriale / OSM :
 Brest qui a mis à disposition de la communauté OpenStreetMap des orthophotos
 et ses données géographiques
 (http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Brest#Donn.C3.A9es_de_la_Communaut.C3.A9_Urbaine)
 idem pour la Communauté de Communes de Concarneau Cornouaille
 (http://wiki.openstreetmap.org/wiki/WikiProject_France/Donn%C3%A9es_de_la_Communaut%C3%A9_de_Communes_de_Concarneau_Cornouaille)
 et bien d'autres, la page
 (http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Category:WikiProject_France/Imports)
 recense les accords donnés par des institutions avec pour conséquence des
 imports dans  OpenStreetMap

 -  Le modèle de données de la base géographique.
 http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Component_overview

 -  Le manuel qualité de la base.
 http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Quality_Assurance
 *** un petit texte serait le bienvenue, y a t'il quelquechose sur le
 wiki, à votre connaissance ?

 -  La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée
 (qui produit quoi quand )
 Toute contribution est enregistrée dans la base avec l'auteur (il n'y a pas
 de contribution anonyme), tous les enregistrements (créations ex-nihilo,
 modifications, suppressions) sont conservées sans limitation de durée.


 -  La question juridique de la responsabilité du producteur de la
 données géographique n’est pas encore tranchée.
 Cette question juridique dépend plus des conditions de mise à disposition
 par le producteur de données que l'utilisation qui en est faite par la
 communauté OpenStreetMap.
 La diffusion d'information des données publiques, souhaitée par l'État
 (http://www.data.gouv.fr/Articles/La-politique-de-la-France-en-matiere-d-ouverture-des-donnees-publiques)
 doit encourager la réutilisation de celles-ci par une mise à disposition
 gratuite et l'application d'une licence ouverte. C'est dans ce cadre
 qu'Etalab a conçu la Licence Ouverte / Open Licence
 (http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence-ouverte-open-licence-5899923.html).

 Extraits de cette licence :
 - Cette mention de paternité ne doit ni conférer un caractère officiel à la
 réutilisation de « l’Information », ni suggérer une quelconque
 reconnaissance ou caution par le « Producteur », ou par toute autre entité
 publique, du « Réutilisateur » ou de sa réutilisation. 
 - Responsabilité
 L’Information » est mise à disposition telle que produite ou reçue par le «
 Producteur », sans autre garantie expresse ou tacite qui n’est pas prévue
 par la présente licence.
 Le « Producteur » garantit qu’il met à disposition gratuitement «
 l’Information » dans les libertés et les conditions définies par la présente
 licence. Il ne peut garantir l’absence de défauts ou d’irrégularités
 éventuellement contenues dans « l’Information ». Il ne garantit pas la
 fourniture continue de « l’Information ». Il ne peut être tenu pour
 responsable de toute perte, préjudice ou dommage de quelque sorte causé à
 des tiers du fait de la réutilisation.
 Le « Réutilisateur » est le seul responsable de la réutilisation de «
 l’Information ». La réutilisation ne doit pas induire en erreur des tiers
 quant au contenu de « l’Information », sa source et sa date de mise à jour.


 -  Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais
 reste minime.
 Comme tout système collaboratif sur le mode wiki, toute personne, après
 création d'un compte peur modifier les données, le risque de malveillance
 est donc possible. Mais dans les faits l'altération des données est très
 faible :
 - comme dans tout système collaboratif (cf. Wikipédia), les contributeurs
 surveillent les nouvelles éditions pour en vérifier la qualité
 - en cas d'altération, l'annulation de la 

Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-23 Par sujet DH

Le 23/02/2012 13:56, Christian Rogel a écrit :

Dans une expérimentation projetée, en Bretagne, les mappeurs ne sont
impliqués qu'en amont, car il sont créé la carte qui a été complétée par le SIG.


C'est très intéressant ce que tu dis : je cartographie donc je suis. 
Dans la relation aux autorités habilitées à modéliser notre quotidien, 
cela donne une saveur à mon goût de citoyen.
Finalement, c'est très physique : la masse déforme l'espace ; plus nous 
serons nombreux à proposer des regards alternatifs, plus notre 
territoire nous ressemblera.
Qui pèse le plus ? Celui qui consacre son temps libre à créer un espace 
qui le contraint le moins ou celui qui consacre ses moyens contraints à 
créer un espace qui satisfait au cahier des charges ?


Denis

PS (principe de précaution) :
désolé par avance des kilomètres de commentaires superfétatoires engendrés
En même temps, j'ai qu'à fermer ma gueule.



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Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-23 Par sujet Philippe Verdy
Le 23 février 2012 20:47, DH dhel...@free.fr a écrit :
 PS (principe de précaution) :
 désolé par avance des kilomètres de commentaires superfétatoires engendrés
 En même temps, j'ai qu'à fermer ma gueule.

;-)

(NB: cette seule ligne ci-dessus, ça c'est un commentaire
superfétatoire... désolé celui-là ne fera pas des kilomètres)

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Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-22 Par sujet Philippe Verdy
Le 21 février 2012 15:08, Christian Rogel
christian.ro...@club-internet.fr a écrit :
 Les techniciens des SIG seront plus à même de justifier l'emploi des outils
 OSM
 et la collaboration avec des mappeurs bénévoles, si des exemples qui
 marchent
 leur sont indiqués.
 Certains sont dans l'attente d'une valorisation publique de leur travail,
 car, ils sont
 dans le backoffice (comme l'informatique et les ressources humaines) et
 aimeraient beaucoup déployer des outils grand public, du moment que
 le coût reste faible.

Si c'est pour montrer des cartes destinées à afficher la disponibilité
de certains services, c'est déjà fait (je cite l'exemple de la ville
de Rennes OuVerte, avec un carte certes limitée à l'agglomération,
développée par des assos en collaboration avec la communauté urbaine).

En revanche c'est moins évident de montrer les outils d'analyse et de
suivi des différences constatées entre les sources SIG ouvertes et
OSM. Pourtant ces outils sont bien là.

Et justement si des utilisateurs sont ici et travaillent pour les SIG,
ils ont l'occasion d'utiliser les mêmes outils puisque leurs
compte-rendus d'analyse peut servir dans les deux sens, même s'ils
n'importent pas directement les données d'OSM. Car justement toutes
les erreurs ou manques relevés ne sont ps nécessairement dans la base
OSM mais dans la base SIG, qui ne demandait qu'à être mise à jour,
sans savoir où, et pas avec les petits budgets qu'ils ont pour faire
des recherches.

Et ils peuvent justement, s'ils sont ici, soit vouloir corriger la
base OSM, soit corriger ou compléter le SIG (ou justifier des demandes
de budget s'il faut des moyens pour le faire, lorsque de coûteux
contrôles officiels sont un préalable, ou pour financer une mission
demandée à l'Insee ou à l'IGN ou à réaliser dans un nouveau marché
public).

Donc pour eux, savoir où il y a des manques, et savoir aussi via OSM
ce qui intéresse la population, c'est déjà un progrès qui peut aider à
soutenir l'action des SIG avec plus de moyens (ou au minimum en leur
conservant leurs moyens, ou en développant de nouvelles collaborations
avec d'autres SIG ou d'autres fournisseurs commerciaux des régies
publiques qui distillent leurs données avec parcimonie, mais à qui la
population comme les politiques veulent pouvoir demander des comptes
sur la qualité de leurs services et leur efficacité quant aux services
effectivement rendus, surtout s'il y a un contraste entre ce que
perçoit la population, et mise à jour partiellement au moins dans la
base OSM, et ce que leur rapporte ces fournisseurs de marchés
publics).

Qui ne s'est jamais plaint par exemple des cartes de couverture pour
la téléphonie et l'internet mobile, ou pour les services de télévision
câblé ou par fibre? Ou encore d'une carte scolaire inadaptée, de
services publics municipaux ou communautaires mal répartis (le fait
étant masqué par la surchrge qui de toute façon ne permet de rien voir
d'autre), d'un réseau routier accidentogène ou avec des points noirs
trop congestionnés de façon imprévue suite à des modifications faites
bien ailleurs, d'un réseau de transport qui oublie des quartiers, d'un
manque de concurrence dans certaines zones pour les services
commerciaux ?

Tout ça ce sont des informations perçues par la population, mais pas
toujours rendue par les fournisseurs de marchés publics qui montrent
des rapports d'activité souvent trop optimistes sur la situation
réelle, en dépit des contrôles limités effectués.

Et puis même pour un politique qui défend un projet, c'est nettement
plus facile s'il dispose d'une carte fiable (surtout si le projet doit
comprendre des expropriations ou induire une gêne dans certaines
zones). Aujourd'hui les politiques sont plus prudents car ils sont
beaucoup plus souvent poursuivis devant les tribunaux (parfois même à
titre personnel), parce que des enquêtes publiques ont été
insuffisantes ou mal conduites, ou pas là où il aurait fallu les
faire. Un manque d'informations vérifiables par d'autres moyens que la
seule volonté affirmée des fournisseurs de marchés publics peut avoir
des conséquences sérieuses. Une communauté se doit donc de chercher
les moyens de rendre son action plus transparente, que ce soit dans
les prises de décision, ou dans le suivi et le maintien ou non d'un
service public.

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Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-21 Par sujet Christian Rogel

Le 20 févr. 2012 à 22:20, Philippe Verdy a écrit :
 
 A ce sujet OSM a déjà mis en place, pour le cas des imports de
 différences dans l'autre sens d'outils de suivi de ces différences à
 importer. Comme ces outils sont pour la plupart aussi en sources
 libres et ouvertes, les mêmes outils peuvent être utilisés dans
 l'autre sens par les SIG, pour contrôler et valider des corrections à
 effectuer dans leur SIG public.
 
 De tels outils permettent de détecter des manques évidents dans leur
 base de données, de détecter des sujets d'intérêt non couverts
 actuellement et de compléter l'offre de service et la cohérence des
 données mises à jour et contrôlées par les équipes en charge de ces
 SIG publics. De tels outils peuvent donc générer aussi de réelles
 économies dans les moyens mis en œuvre par les collectivités et
 d'avoir un retour citoyen d'informations et d'expérience quant à la
 qualité effective des données dont disposent ces SIG. Ils peuvent
 aussi permettre de détecter des zones dont la couverture est trop
 insuffisante, ils peuvent servir à planifier les travaux à effectuer
 dans les bases de données, et très souvent cet échange bidirectionnel
 permettra des corrections rapides d'erreurs évidents et faciles à
 contrôler.
Etc;, etc.

Philippe, tu pourrais écrire, au mois une plaquette sur cette question, une
fois les thèmes et sous-thèmes mis en ordre.

Globalement, tu as raison, mais bâtir la complémentarité SIG publics/ base OSM
ne relève pas d'arguments purement techniques.
Elle n'arrivera que s'il y a une équipe d'OSMeurs locaux assez pointus, même
s'ils n'ont pas besoin d'être une foule. 
Dans les actions les plus efficaces, certains sont partie prenante de 
l'autorité qui 
gère le SIG. 
Je ne cite personne, mais certains sont sur cette liste.

La présence de gens compétents n'entraîne pas forcément la conviction des
élus, qui raisonnent sur 2 plans : politique et efficacité.
On ne peut les convaincre que, si le service rendu à la population est meilleur
et, si, on fait mieux sans dépenser plus.

Une question aussi importante, sinon plus que l'éventuelle interaction, est de
savoir si l'apport d'OSM peut se traduire en un service rendu directement rendu
à la population.
Les deux exemples concrets sont, jusqu'ici, le service initié par la ville 
d'Yverdon
(permettre aux gens de signaler sur une carte OSM des choses concernant leur 
cadre de vie) et les cartes papier locales (cf. Plouarzel et Orange).

Il y  en sans doute d'autres, mais c'est cela qu'il faut mettre en avant dans 
nos
canaux médiatiques.

Les techniciens des SIG seront plus à même de justifier l'emploi des outils OSM
et la collaboration avec des mappeurs bénévoles, si des exemples qui marchent
leur sont indiqués.
Certains sont dans l'attente d'une valorisation publique de leur travail, car, 
ils sont
dans le backoffice (comme l'informatique et les ressources humaines) et
aimeraient beaucoup déployer des outils grand public, du moment que 
le coût reste faible.


Christian (sans tirets)

* Il serait intéressant d'avoir un rapport sur l'évolution du service et les 
conclusions
qui en ont été tirées. Un Suisse peut répondre?___
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[OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-20 Par sujet Brice
Bonsoir,

Le responsable SIG (cf. mél précédent ci-dessous) m'a re-contacté avec les 
demandes suivantes :

Pour alimenter notre réflexion sur ce sujet pourriez-vous me transmettre les 
documents suivants :
-  Exemple de partenariat collectivité territoriale / OSM.
-  Le modèle de données de la base géographique.
-  Le manuel qualité de la base.
Pourriez vous me confirmer les points suivants :
-  La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée 
(qui produit quoi quand )
-  La question juridique de la responsabilité du producteur de la 
données géographique n’est pas encore tranchée.
-  Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais reste 
minime.
-  Le retour de la communauté vis-à-vis de la libération de la donnée 
publique est positif et stimule l’actualisation.


Voici la réponse que je prévois de lui transmettre,
je suis preneur de vos corrections / compléments, merci d'avance.


-  Exemples de partenariat collectivité territoriale / OSM :
Brest qui a mis à disposition de la communauté OpenStreetMap des orthophotos et 
ses données géographiques 
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Brest#Donn.C3.A9es_de_la_Communaut.C3.A9_Urbaine)
idem pour la Communauté de Communes de Concarneau Cornouaille 
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/WikiProject_France/Donn%C3%A9es_de_la_Communaut%C3%A9_de_Communes_de_Concarneau_Cornouaille)
et bien d'autres, la page 
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Category:WikiProject_France/Imports) 
recense les accords donnés par des institutions avec pour conséquence des 
imports dans  OpenStreetMap

-  Le modèle de données de la base géographique.
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Component_overview

-  Le manuel qualité de la base.
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Quality_Assurance
*** un petit texte serait le bienvenue, y a t'il quelquechose sur le 
wiki, à votre connaissance ?

-  La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée 
(qui produit quoi quand )
Toute contribution est enregistrée dans la base avec l'auteur (il n'y a pas de 
contribution anonyme), tous les enregistrements (créations ex-nihilo, 
modifications, suppressions) sont conservées sans limitation de durée.


-  La question juridique de la responsabilité du producteur de la 
données géographique n’est pas encore tranchée.
Cette question juridique dépend plus des conditions de mise à disposition par 
le producteur de données que l'utilisation qui en est faite par la communauté 
OpenStreetMap.
La diffusion d'information des données publiques, souhaitée par l'État 
(http://www.data.gouv.fr/Articles/La-politique-de-la-France-en-matiere-d-ouverture-des-donnees-publiques)
 doit encourager la réutilisation de celles-ci par une mise à disposition 
gratuite et l'application d'une licence ouverte. C'est dans ce cadre qu'Etalab 
a conçu la Licence Ouverte / Open Licence 
(http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence-ouverte-open-licence-5899923.html).

Extraits de cette licence :
- Cette mention de paternité ne doit ni conférer un caractère officiel à la 
réutilisation de « l’Information », ni suggérer une quelconque reconnaissance 
ou caution par le « Producteur », ou par toute autre entité publique, du « 
Réutilisateur » ou de sa réutilisation. 
- Responsabilité
L’Information » est mise à disposition telle que produite ou reçue par le « 
Producteur », sans autre garantie expresse ou tacite qui n’est pas prévue par 
la présente licence. 
Le « Producteur » garantit qu’il met à disposition gratuitement « l’Information 
» dans les libertés et les conditions définies par la présente licence. Il ne 
peut garantir l’absence de défauts ou d’irrégularités éventuellement contenues 
dans « l’Information ». Il ne garantit pas la fourniture continue de « 
l’Information ». Il ne peut être tenu pour responsable de toute perte, 
préjudice ou dommage de quelque sorte causé à des tiers du fait de la 
réutilisation. 
Le « Réutilisateur » est le seul responsable de la réutilisation de « 
l’Information ». La réutilisation ne doit pas induire en erreur des tiers quant 
au contenu de « l’Information », sa source et sa date de mise à jour.


-  Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais reste 
minime.
Comme tout système collaboratif sur le mode wiki, toute personne, après 
création d'un compte peur modifier les données, le risque de malveillance est 
donc possible. Mais dans les faits l'altération des données est très faible :
- comme dans tout système collaboratif (cf. Wikipédia), les contributeurs 
surveillent les nouvelles éditions pour en vérifier la qualité
- en cas d'altération, l'annulation de la modification fautive est facile 
(retour à l'état antérieur)
- en cas de récidive, le compte d'un contributeur peut être bloqué
J'ajouterai que, contrairement à Wikipédia, le risque de malveillance ou de 
conflit d'édition est limité puisqu'il s'agit de décrire des 

Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-20 Par sujet Frédéric Rodrigo

On 20/02/2012 19:38, Brice wrote:

Bonsoir,

Le responsable SIG (cf. mél précédent ci-dessous) m'a re-contacté avec
les demandes suivantes :

Pour alimenter notre réflexion sur ce sujet pourriez-vous me transmettre
les documents suivants :
-Exemple de partenariat collectivité territoriale / OSM.
-Le modèle de données de la base géographique.
-Le manuel qualité de la base.
Pourriez vous me confirmer les points suivants :
-La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée (qui
produit quoi quand )
-La question juridique de la responsabilité du producteur de la données
géographique n’est pas encore tranchée.
-Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais reste minime.
-Le retour de la communauté vis-à-vis de la libération de la donnée
publique est positif et stimule l’actualisation.


Voici la réponse que je prévois de lui transmettre,
je suis preneur de vos corrections / compléments, merci d'avance.


*-Exemples de partenariat collectivité territoriale / OSM :*
Brest qui a mis à disposition de la communauté OpenStreetMap des
orthophotos et ses données géographiques
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Brest#Donn.C3.A9es_de_la_Communaut.C3.A9_Urbaine)
idem pour la Communauté de Communes de Concarneau Cornouaille
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/WikiProject_France/Donn%C3%A9es_de_la_Communaut%C3%A9_de_Communes_de_Concarneau_Cornouaille)
et bien d'autres, la page
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Category:WikiProject_France/Imports)
recense les accords donnés par des institutions avec pour conséquence
des imports dans OpenStreetMap

*-Le modèle de données de la base géographique.*
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Component_overview


Non. Je ne pense pas que ce soit cela qu'il attend. Mais plutôt ça
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Data_Primitive
Ça va le changer des ces habitudes ;)
(La version française de la page est incomplète)


*-Le manuel qualité de la base.*
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Quality_Assurance
*** un petit texte serait le bienvenue, y a t'il quelquechose sur
le wiki, à votre connaissance ?


La encore, ce n'est pas dans les habitudes des SIG traditionnels. Il 
faut faire attention à la façon d'aborder le sujet.



*-La traçabilité de l’information stockée dans la base est assurée (qui
produit quoi quand )*
Toute contribution est enregistrée dans la base avec l'auteur (il n'y a
pas de contribution anonyme), tous les enregistrements (créations
ex-nihilo, modifications, suppressions) sont conservées sans limitation
de durée.



*-La question juridique de la responsabilité du producteur de la données
géographique n’est pas encore tranchée.*
Cette question juridique dépend plus des conditions de mise à
disposition par le producteur de données que l'utilisation qui en est
faite par la communauté OpenStreetMap.
La diffusion d'information des données publiques, souhaitée par l'État
(http://www.data.gouv.fr/Articles/La-politique-de-la-France-en-matiere-d-ouverture-des-donnees-publiques)
doit encourager la réutilisation de celles-ci par une mise à disposition
gratuite et l'application d'une licence ouverte. C'est dans ce cadre
qu'Etalab a conçu la Licence Ouverte / Open Licence
(http://www.etalab.gouv.fr/pages/licence-ouverte-open-licence-5899923.html).



*-Le risque de malveillance vis-à-vis de la donnée existe mais reste
minime.*
Comme tout système collaboratif sur le mode wiki, toute personne, après
création d'un compte peur modifier les données, le risque de
malveillance est donc possible. Mais dans les faits l'altération des
données est très faible :
- comme dans tout système collaboratif (cf. Wikipédia), les
contributeurs surveillent les nouvelles éditions pour en vérifier la
qualité
- en cas d'altération, l'annulation de la modification fautive est
facile (retour à l'état antérieur)
- en cas de récidive, le compte d'un contributeur peut être bloqué
J'ajouterai que, contrairement à Wikipédia, le risque de malveillance ou
de conflit d'édition est limité puisqu'il s'agit de décrire des éléments
objectifs de nature géographique.

cf.http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Vandalism


*-Le retour de la communauté vis-à-vis de la libération de la donnée
publique est positif et stimule l’actualisation.*
La communauté OpenStreetMap est très réactive dès que des données sont
mises à disposition (cf. supra) mais serait également très intéressée à
ce que son travail de vérification (recoupement entre diverses sources,
visite sur le terrrain) soit valorisée par les producteurs de données.
Pour exemple, l'import en cours des adresses postales sur
l'agglomération de Nantes
(http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Nantes/Adresses_postales_Nantes_M%C3%A9tropole)
a permis de détecter un certain nombre d'imprécisions et/ou erreurs. Il
serait maintenant intéressant de remonter cette information vers le SIG
de Nantes Métropole (reste à voir le processus de confirmation,
automatisation de détection des différences, ...)


___

Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-20 Par sujet Philippe Verdy
Le 20 février 2012 19:38, Brice brice.mal...@free.fr a écrit :
 Il serait maintenant intéressant de remonter cette information vers le SIG
 de Nantes Métropole (reste à voir le processus de confirmation,
 automatisation de détection des différences, ...)

A ce sujet OSM a déjà mis en place, pour le cas des imports de
différences dans l'autre sens d'outils de suivi de ces différences à
importer. Comme ces outils sont pour la plupart aussi en sources
libres et ouvertes, les mêmes outils peuvent être utilisés dans
l'autre sens par les SIG, pour contrôler et valider des corrections à
effectuer dans leur SIG public.

De tels outils permettent de détecter des manques évidents dans leur
base de données, de détecter des sujets d'intérêt non couverts
actuellement et de compléter l'offre de service et la cohérence des
données mises à jour et contrôlées par les équipes en charge de ces
SIG publics. De tels outils peuvent donc générer aussi de réelles
économies dans les moyens mis en œuvre par les collectivités et
d'avoir un retour citoyen d'informations et d'expérience quant à la
qualité effective des données dont disposent ces SIG. Ils peuvent
aussi permettre de détecter des zones dont la couverture est trop
insuffisante, ils peuvent servir à planifier les travaux à effectuer
dans les bases de données, et très souvent cet échange bidirectionnel
permettra des corrections rapides d'erreurs évidents et faciles à
contrôler.

Dans tous les cas, la cohérence des bases de données et leur
compatibilité sera accrue, par une meillure interopérabilité entre les
différents systèmes. Plus ils seront comparés et intercorrelés,
meilleures seront les informations accessibles sur chacun de ces
systèmes, et plus il sera aussi facile de détecter des altérations
volontaires ou non de leur qualité.

Bref la collaboration n'est pas unidirectionelle. C'est tout l'intérêt
des systèmes ouverts par rapport aux systèmes à licences fermées qui
placent les différents acteurs en  situation de bien meilleure
inégalité (comme si l'un deux devait nécessairement être le seul à
détenir la vérité et ne pouvait jamais se tromper), et non de
dépendance.

D'ailleurs bon nombre de SIG publics sont entièrement dépendants, pour
l'alimentation et les corrections apportées dans leurs données, de
sources soit chères, soit peu fiables car insuffisamment maintenues et
n'ayant pas les moyens nécessaires pour effectuer seules les
corrections nécessaires. Ces SIG disposent d'un personnel limité,
débordé de travail, qui planifient à bien plus tard le travail à
faire. Les collectivités sont amenées à resserrer les budgets
(notamment éviter l'explosion des coûts de fonctionnement et
d'exploitation). Raison de plus pour justement partager ces coûts.
Tout le monde y gagne (même si OSM n'est pas le seul acteur
indispensable pour la collaboration nécessaire, puisque les SIG
publics peuvent aussi collaborer entre eux dans un échange plus
efficace et globament moins coûteux et mieux contrôlé).

LA communauté OSM ne se veut pas un acteur sensé détenir seule la
vérité. Elle se place parmi d'autres acteurs qui effectuent du
contrôle de qualité et des travaux de vérification et d'amélioration
de la cohérence. Les SIG qui veulent bien collaborer avec OSM ne sont
pas non plus contraints à le faire. Le principe de la licence ouverte
et de l'initiative européenne SIG OpenData est justement de ne pas
privilégier un acteur plutôt qu'un autre.

Il n'est donc pas nécessaire (ni demandé) pour les collectivités de
créer des accords spécifiques de licence avec OSM, mais juste de
suivre les principes de la licence ouverte, afin qu'autant d'acteurs
que possibles (dont OSM) puissent s'investir dans la gestion de ces
données et dans leur alimentation. OSM ne sera donc clairement pas le
seul bénéficiaire de telles licences ouvertes (oui certainement,
d'autres systèmes propriétaires, y compris Google ou Bing, pourront en
bénéficier, mais ce bénéfice ne placera pas les collectivités en
situation de dépendance vis-à-vis de ces acteurs commerciaux et
conserveront la main mise sur leur propre initiative et leur travail).

Car le but n'est pas de construire une base de données unique, mais un
ensemble de bases (bénéficiant chacune d'une supervision locale des
données qu'elles connaissent et maîtrisent le mieux à un coût le plus
réduit et le plus efficace, selon les missions que chacun doit tenir)
relativement faciles à mettre en relation entre elles pour que les
échanges d'informations puissent avoir lieu à tout moment et dans tous
les sens, avec des outils de partage ou d'échange qui peuvent aussi
être développés et utilisés en commun, à plus bas coût, et avec moins
d'erreurs d'exploitation ou de mise en œuvre.

___
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr


Re: [OSM-talk-fr] Réponse à un service SIG : avis et compléments souhaités

2012-02-20 Par sujet Vincent de Chateau-Thierry

Bonsoir,

Le 20/02/2012 19:55, Frédéric Rodrigo a écrit :

On 20/02/2012 19:38, Brice wrote:




*-Le modèle de données de la base géographique.*
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Component_overview


Non. Je ne pense pas que ce soit cela qu'il attend. Mais plutôt ça
http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Data_Primitive
Ça va le changer des ces habitudes ;)
(La version française de la page est incomplète)



Je ne pense pas qu'il s'attende à un topo sur les primitives 
géométriques. À mon avis, la demande est plus autour d'un modèle de 
données métier, autrement dit les couches qu'on peut s'attendre à 
trouver dans un SIG, et surtout la structuration de chacune, avec le 
détail des descripteurs (attributs) associés à chaque objet géométrique.

C'est ce qui est évoqué (sans trop de détail) ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27information_g%C3%A9ographique#Les_donn.C3.A9es_du_syst.C3.A8me_d.27information_g.C3.A9ographique

Après, bien sûr, la réponse doit évoquer le modèle (avec beaucoup de 
guillemets) des données OSM, avec les primitives géométriques (point, 
ligne, relation) et l'hétérogénéité qui fait que chaque objet a 
potentiellement un modèle de données (= une liste d'attributs, ici liste 
de tags) qui lui est propre.


Comme le dit Frédéric, ça ne risque pas de coller avec les habitudes...

vincent

___
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