[Educasup] JE L'encyclopédisme après l'Encyclop édie, Besançon / Zoume

2022-12-01 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

j’ai le plaisir de vous informer d’une journée d’études consacrée à « 
L’encyclopédisme après l’Encyclopédie » jeudi 8 décembre, précédée d’une 
conférence de Laurent Clauzade mercredi 7 décembre, à l’Université de 
Franche-Comté (Besançon). L’ensemble peut être suivi à distance.
Soyez les bienvenu.e.s,

Vincent Bourdeau
Sophie Audidière

« L’encyclopédisme après l’Encyclopédie »
Mercredi 7 décembre et jeudi 8 décembre 2022

À partir de la réflexion menée par Diderot et d’Alembert au 18e siècle et la 
réalisation pratique de l’Encyclopédie, le projet d’un encyclopédisme, d’une 
totalisation des savoirs apte à nourrir une compréhension du monde et une 
capacité à organiser la société, n’a jamais cessé d’être questionné par les 
sociétés occidentales, y compris dans le contexte d’une spécialisation des 
disciplines savantes et d’une division du travail scientifique. Après avoir 
interrogé les différents projets encyclopédiques post-révolutionnaires en 
France (https://books-openedition-org.scd1.univ-fcomte.fr/pufc/18609?lang=fr 
 ), 
l’action « Encyclopédisme à l’ère des révolutions » souhaite élargir la 
perspective en travaillant l’objet « encyclopédie » à d’autres échelles, tant 
sur le plan épistémologique, historique que géographique.
La journée « L’encyclopédisme après l’Encyclopédie » sera ainsi l’occasion de 
comprendre comment l’encyclopédisme a pu prendre des formes très différentes : 
de l’encyclopédisme constitutionnel d’un Hippolyte Fourtoul (1811-1856), 
légataire testamentaire de Sieyès, qui eut le projet d’une constitution apte à 
faire le lien entre les différents matériaux constitutifs du social au milieu 
du 19e siècle à l’encyclopédisme intégré dans les missions d’exploration (au 
pôle Nord au 19e siècle), jusqu’à l’encyclopédisme visuel d’Otto Neurath au 
sein du Cercle de Vienne ou encore l’encyclopédisme systémique développé plus 
récemment par un Niklas Luhmman (1927-1998), ce sont autant d’études de cas – 
auxquels d’autres se joindront – qui nous permettront de construire une « 
encyclopédie » portative des encyclopédismes pour définir mieux les contours de 
cet objet, partant de donner aussi une nouvelle dimension à l’action
 .
– Mercredi 7 décembre, 18h-20h : conférence d’ouverture.

Laurent Clauzade Univ. Caen, UR 2129 Identité & Subjectivité : « 
L’encyclopédisme d’Auguste Comte : de la théorie à la pratique » 

– Jeudi 8 décembre, 9h-17h : journée d’études, MSHE Claude-Nicolas Ledoux 
https://logiquesagir.univ-fcomte.fr/journee-detudes-lencyclopedisme-apres-lencyclopedie-7-8-decembre-2022/
 


Logiques de l’Agir (UR 2274), Besançon
Université de Franche-Comté (UFR SLHS)
MSHE Claude-Nicolas Ledoux (UAR 3124)



--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Publication "Il faut éduquer les enfants.. ." L'idéologie de l'éducation en question

2022-10-07 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,
(avec mes excuses pour les envois multiples)

Antoine Janvier et moi-même aimerions vous annoncer la publication du collectif 
suivant : « Il faut éduquer les enfants… » L’idéologie de l’éducation en 
question, sous la direction de Sophie Audidière et Antoine Janvier, Lyon, ENS 
Éditions, collection « La croisée des chemins », 2022.

La phrase « il faut éduquer les enfants... » sonne simultanément comme une 
évidence, une injonction et un idéal. Il semble évident d’adhérer à ce qui 
semble même un invariant anthropologique. Le présent ouvrage propose pourtant 
une autre perspective grâce à des études philosophiques et historiques 
s’appuyant sur deux grandes périodes : un long 19e siècle tourmenté par la 
révolution et l’émancipation, qui génère la figure centrale de l’école, et 
un 20e siècle siècle travaillé par l’extrême violence et l’inquiétude sur 
l’humain.
Portant sur des expérimentations théoriques et pratiques, révélant les 
contradictions ou les failles des appareils éducatifs, l’ouvrage engage une 
démarche philosophique critique sur « l’idéologie de l’éducation » qui 
commande, depuis deux ou trois siècles au moins, nos façons d’apprendre, de 
socialiser, d’aider à grandir et de former les petits d’humains dans des 
institutions déterminées (la famille et l’école avant tout) et suivant des 
représentations et des catégories précises (la catégorie d’enfance, en 
premier lieu). C’est cette « idéologie de l’éducation » qu’il s’agit ici 
d’étudier, de problématiser et d’interroger. 

En espérant qu’il pourra retenir votre attention,

Sophie Audidière
Antoine Janier

Introduction
Sophie Audidière et Antoine Janvier

I. Révolution et institution

Jeanne Chiron : Éduquer les filles, vraiment ? Formes d’une injonction 
paradoxale au 18e siècle
Oleg Bernaz : Les limites et le schéma anthropologique des paradoxes éducatifs 
de Tolstoï
Julien Vincent : L’idéologie de l’éducation à l’époque de « l’Idéologie » : 
finances, pédagogie et politique dans les écoles centrales (1795-1803)
Nathalie Brémand : Fourier et son projet de phalanstère enfantin (1833-1834) : 
entre optimisme et opportunisme
Jean-Christophe Angaut : Bakounine : de l’instruction intégrale à l’éducation 
libertaire?
Jean-François Dupeyron : Une pratique de l’émancipation : l’œuvre et les 
projets scolaires de la Commune de Paris
Jean-Charles Buttier : Les Idées sur l’organisation sociale (1876) de James 
Guillaume, jalon d’une pensée critique sur l’éducation ?
Lucie Rey : Paul Robin et l’expérience de Cempuis
Anne-Claire Husser : La « pédagogie intuitive » selon Ferdinand Buisson, ou 
comment faire du commun à partir de la spontanéité enfantine


II. Guerre, guerre civile et civilisation

Christophe Point : Repenser la notion d’intelligence : le projet progressiste 
de John Dewey
Bérengère Kolly : L’autoéducation montessorienne. Pédagogie et anthropologie 
chez Montessori
Grégory Cormann : Sartre et Piaget, les deux problèmes de l’enfance
Pierre-François Moreau : Le renfort et la cordée. Deligny lecteur de Wallon
Marlon Miguel : L’apprentissage du milieu : « enfance inadaptée » et dispositif 
rééducatif
Vanina Mozziconacci : Philosophie de l’éducation et pédagogie féministes : 
entre théorie et pratique. Présentation et traduction d’un extrait de Not by 
Degrees, de Charlotte Bunch (1979)
Delphine Patry : La création de Lycées expérimentaux en 1982 en France : une 
concrétisation de la pédagogie autogestionnaire ?
Sébastien Charbonnier : « Il ne faut pas éduquer les enfants », ou comment 
renverser la gérontocratie
Anne-Lise Le Brun : Éduquer en milieu scolaire : pour une philosophie du 
bricolage

Conclusion
Sophie Audidière et Antoine Janvier
--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Table-ronde sur l'ouvrage "La perfectibilité d e l'homme : les Lumières allemandes contre Rousseau? " - 15 octobre

2022-09-30 Par sujet Sophie Audidiere


Avec mes excuses pour les envois multiples,

bien à vous,

Sophie Audidière 

 
 
 
 

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Centre d’histoire des philosophies modernes de la Sorbonne (EA 1451)

SAMEDI 15 OCTOBRE 2022

 
Table-ronde sur l'ouvrage 
La perfectibilité de l'homme : les Lumières allemandes contre Rousseau?
 
Table-ronde organisée par Ayşe Yuva sur l'ouvrage La perfectibilité de l'homme: 
les Lumières allemandes contre Rousseau ? , publié en 2022 chez Classiques 
Garnier, co-édité par : Emmanuel Hourcade, Charlotte Morel, Ayse Yuva

Avec Bertrand Binoche, Philippe Büttgen et Pierre-François Moreau

 
Samedi 15 octobre 2022  14:00 - 18:00

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, Paris 5e 
salle Halbwachs (esc. C, 1er étage, droite) 

INSCRIPTION : cliquer ici 

 
Issu du travail commun du groupe de recherche Sapere Aude, l'ouvrage en deux 
volumes se présente comme une anthologie de textes traduits et introduits, dans 
une structuration thématique en 13 chapitres. Beaucoup de ces textes sont des 
textes encore inédits en français - tous les autres ont fait l'objet d'une 
nouvelle traduction ou d'une révision attentive, notamment sous l'angle de la 
terminologie et de l'histoire des concepts en résonance avec la thématique 
principale. Se voulant un outil de travail et de recherche, l'ouvrage contient 
également des index très complets, un glossaire analytique des termes traduits, 
et, sur un plan pédagogique,  une chronologie approfondie de la période des 
Lumières en Allemagne.

Page de l'événement : ici 

Actualité scientifique de l'UFR 

 

  
 

 
 
 
 





--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Vacation "Philosophie de l'éducation"

2022-09-25 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

sur le même sujet que bien d’entre nous, et tant qu’on peut profiter de la 
liste (merci), je suis à la recherche d’un ou d’une philosophe pour assurer une 
vacation en « Philosophie de l’éducation » — intitulé dont on peut s’emparer 
avec beaucoup de liberté.
Il s’agit d’un cours de première année de Licence de Sciences de l’éducation 
(licence universitaire générale), d’un volume horaire de 18h de cours 
magistral, rémunéré 27 h équivalent TD, pour une promotion d’environ 80 
personnes.
Il aura lieu au deuxième semestre de l’année universitaire 2022-2023, à 
l’Université de Bourgogne (Dijon), sur place.

Avec mes remerciements et mes très cordiales salutations,

Sophie Audidière
MCF Université de Bourgogne-Franche-Comté
--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Appel à communication pour la revue Dix-huiti ème siècle.« Choses à savoirs : une h istoire des mobilisations des choses dans les pratiques savante s (1680-1815) »

2022-09-12 Par sujet Sophie Audidiere


Appel à communication pour la revue Dix-huitième siècle.

Dossier « Choses à savoirs : une histoire des mobilisations des choses dans les 
pratiques savantes (1680-1815) » proposé par Pierre-Yves Lacour, Jérôme Lamy et 
Myriam Marrache-Gouraud.

 

Ce projet de dossier se situe à la croisée des chemins entre deux 
historiographies a priori antinomiques : l’histoire intellectuelle et 
l’histoire matérielle. Depuis une petite quarantaine d’années maintenant, 
l’histoire des savoirs s’est émancipée de la philosophie et s’est frottée aux 
science studies en se renouvelant par l’étude des pratiques de savoir. Par là, 
elle a fait place aux configurations matérielles dans l’économie de la 
connaissance. Dans ce cadre, histoire matérielle et histoire intellectuelle se 
sont parfois rencontrées autour de la question des instruments ou des matières 
chimiques mais une histoire de la mobilisation des choses matérielles dans 
l’ordre des savoirs reste encore largement à écrire.

 
Les choses concrètes aux sens et aux usages multiples se rencontrent notamment 
dans les sciences de collection qui reposent sur les pratiques de 
l’observation, de la description et la classification. Avec les Lumières, les 
domaines savants sont mieux délimités et les cabinets plus spécialisés de sorte 
qu’au sein de chaque spécialité savante, chaque objet s’insère dans une série 
cohérente – une collection spécialisée et ordonnée – et dans une interprétation 
univoque – un énoncé scientifique qui donne sens à leur rassemblement. Le 
partage des objets opère très fortement le long du front des sciences, foyer le 
plus intense du travail de distribution des entités. C’est aussi pourquoi la 
position, au sein de ces ordres classificatoires, de choses interstitielles à 
la limite entre plusieurs catégories, pose si souvent problème.

 
Dans l’économie générale des savoirs de l’époque moderne, le monde des choses 
matérielles est articulé au ciel des idées par ce que l’on désigne souvent sous 
l’expression de « technologies de papier ». Un ensemble d’instruments 
scripturaires – étiquettes, listes, catalogues, fiches – émerge ou prolifère au 
18e s. dans lesquels les objets sont pris et avec lesquels ils circulent, 
virtuellement comme réellement. Cette entrée par l’écriture des choses 
matérielles pose toute une série de problèmes : comment décrire les choses, les 
normaliser et les rendre disponibles pour les savoirs ? Comment faire tenir 
ensemble ces différents instruments scripturaires dans le travail savant ? 
Comment tracer ou conserver le lien entre un objet et son lieu d’origine et 
pour quoi faire ?

 
Les choses matérielles ont rarement été pensées comme des « objets 
scientifiques », construits par des savants et articulés à des agendas de 
recherche. Au ras des objets, les choses prises en science ne sont pourtant 
jamais simplement extraites de la nature. Elles sont sélectionnées, 
transformées par les savants, plus exactement artificiées à l’image des plantes 
d’herbier. Quel est alors le statut des objets ? Ces objets construisent, voire 
deviennent la norme et tiennent lieu de définition des catégories 
intellectuelles. C’est ainsi que vers 1800, un étalon de platine conservé aux 
Archives nationales devient le mètre. Cette histoire de l’objet savant est 
celle des efforts menés pour donner à voir une cohérence du monde.

 
Dans ce dossier sur les « choses à savoirs » au 18e s., ce sont les modalités 
du nouage du matériel et de l’intellectuel – de la localisation des objets dans 
les ordres classificatoires à leur mobilisation dans les énoncés savants – que 
l’on se propose d’explorer. Les différentes contributions pourront s’ordonner 
selon trois axes :

I- Le partage des objets

II- L’écriture des choses

III- Au ras des objets

 
Nous souhaitons conserver un équilibre entre ces trois axes dans le dossier 
final.

Les études sur un objet particulier ou une espèce de choses participant de la 
production des savoirs seront particulièrement accueillies.

Les titres, résumés et brefs cv sont attendus pour le 15 janvier 2023. Les 
articles retenus seront à remettre pour le 15 mai 2023.

L’adresse où nous faire parvenir vos textes est la suivante : 
chosesasavo...@gmail.com  



Bibliographie indicative

Ago, Renata, Gusto for Things : a History of Objects in Seventeenth-Century 
Rome, Chicago et London, University of Chicago Press, 2013, 392 p.

Bert Jean-François et Lamy Jérôme, Voir les savoirs : lieux, objets et gestes 
de la science, Paris, Anamosa, 2021.

Daston, Lorraine, dir., Biographies of Scientific Objects, Chicago, University 
of Chicago Press, 2000, 307 p.

Daston, Lorraine, dir., Things that talk : Object Lessons from Art and Science, 
New York et Cambridge (Mass.), Zone Books, 2004, 447 p.

Findlen, Paula, dir., Early Modern Things, London et al., Routledge, 2012, 389 
p.

Klein, Ursula et Spary, E. C, dir., Materials and Expertise in Early Modern 
Europe : Between Market and 

[Educasup] Recherche vacataire en philosophie / épistémo logie générale

2022-07-03 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

pardonnez-moi de vous déranger avec ce genre de requête : je suis à la 
recherche d’un ou d’une philosophe pour assurer une vacation en « Épistémologie 
et histoire des savoirs » — intitulé dont on peut s’emparer avec beaucoup de 
liberté.
Il s’agit d’un cours de Licence 2 au premier semestre de l’année universitaire 
2022-2023, à l’Université de Bourgogne (Dijon).
L’ensemble représente 38h de cours, pour un volume de 42h équivalent TD.

Avec mes remerciements et mes très cordiales salutations,

Sophie Audidière
MCF Université de Bourgogne-Franche-Comté
--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] L'encyclopédisme après l'Enyclopédie

2022-05-21 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

j’ai le plaisir de vous informer d’une journée d’études consacrée à « 
L’encyclopédisme après l’Encyclopédie : réflexions interdisciplinaires », mardi 
31 mai, à l’Université de Franche-Comté (Besançon), organisée par la MSHE 
Ledoux.
Soyez les bienvenu.e.s,

Vincent Bourdeau
Sophie Audidière



L’encyclopédisme après L’Encyclopédie : 
réflexions  interdisciplinaires croisées


Journée d’études organisée le 31 mai 2022
 18 rue Chifflet – Grand Salon – Besançon – UFR SLHS – Université de 
Franche-Comté


Mardi 31 mai 2022 : présentations et discussions

9h00 : Accueil des participants

9h15-9h45 : Introduction par Sophie Audidière (Logiques de l’Agir, uB) : 
Remarques sur l’Encyclopédisme

9h45-10h30 : Julien Vincent (Histoire, IHMC, Université Paris I) : 
« Questions et perspectives historiques sur l’encyclopédisme du XIXe siècle »

10h30 -10h50 : Pause-Café

10h50-11h35 : Léo Becka (Histoire, IHMC, Université Paris I) : 
 « Encyclopédisme et voyages savants dans la première moitié du XIXe siècle : 
l’exemple des expéditions de La Recherche vers le Grand Nord (1835-1840) »


11h35-12h35 : Table Ronde – Encyclopédismes, 1 : 
XVIIIe-XIXe s. (animation : Aurélien Aramini, Logiques de l’Agir, UFC)

12h35-14h : Repas

14h00-14h45 : Fabien Ferri (Philosophie, Logiques de l’Agir, UFC) : 
« Otto Neurath et l’encyclopédisme visuel : un projet scientifique et social au 
sein du Cercle de Vienne »

14h45-15h30 : Flavien Le Bouter (Philosophie, Logiques de l’Agir, UFC) : 
« Encyclopédisme et sémantiquehistorique : Niklas Luhmann et la 
Begriffsgeschichte »

15h30-15h45 : Pause-café

15h45-16h45 : Table ronde – Encyclopédismes, 2 : 
XVIIIe-XXe s. (animation : Vincent Bourdeau, Logiques de l’Agir, UFC)






Journée organisée dans le cadre de l’action « Encyclopédisme » – Pôle 3 – 
MSHE Claude-Nicolas Ledoux (UAR 3124)
Journée trans-axes : Laboratoire Logiques de l’Agir (UR 2274)


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Appel à propositions / Dossier thématique de la revue Dix-Huitième Siècle 56/2024

2022-03-25 Par sujet Sophie Audidiere


Chers et chères collègues,

je me permets de rappeler votre attention sur l’appel à proposition lancé pour 
le Dossier de la revue Dix-Huitième Siècle (56, 2024). L’échéance est au 31 
mars.
Avec mes meilleures salutations,

Sophie Audidière, directrice de la revue,
Laurent Châtel, Stéphanie Genand, Sophie Marchand, Gilles Montègre, Élise 
Pavy-Guilbert, Laurence Vanoflen, Pierre Wachenheim, comité de rédaction de la 
revue

Dix-Huitième Siècle  est 
une revue pluridisciplinaire francophone qui a pour mission de publier toute 
étude portant sur le 18e siècle, sans limite d’aire géographique, de discipline 
ou d’école. Elle est une référence internationale depuis sa fondation en 1969.
La revue Dix-Huitième Siècle lance un appel à propositions pour le Dossier 
thématique de son n° 56 / printemps 2024. On appelle les collègues à 
proposer le thème qui donnera son titre au n° 56 et à en prendre la 
responsabilité scientifique.

Le Dossier final regroupera quinze à vingt articles inédits, en français, 
choisis par les responsables du Dossier à l’issue d’un appel à contributions. 
Il sera introduit par un avant-propos problématisé des responsables.

Le Dossier est impérativement pluridisciplinaire. Il donne également place à 
la diversité des écoles, des nationalités, des âges, des statuts, des sexes.

Les personnes intéressées sont invitées à envoyer :

- un argumentaire général qui justifie le choix et le problématise, en une à 
trois pages approximativement,
- une courte bibliographie,
- une première proposition de structure,
- des suggestions d’auteurs et d’autrices.
On demande que les propositions soient portées par 2 à 4 personnes.

Les propositions détaillées sont à envoyer pour le 31 mars 2022 à la 
direction de la revue : d...@sfeds.fr 
Les derniers Dossiers ont été consacrés aux sujets suivants :

- en préparation : « Climat et environnement » (54, 2022) ; « Genres et normes 
dans l’Europe des Lumières » (55, 2023) ;

- « Le peuple en colère » (53, 2021) ; « Barbaries, sauvageries ? » (52, 2020) 
; « La couleur des Lumières » (51, 2019) ; « Les lieux de l’art » (50, 2018) ; 
« Société du spectacle » (49, 2017).

Dans l’espoir de recevoir vos propositions, nous vous prions de recevoir, chers 
et chères collègues, l’assurance de notre très cordial dévouement.

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Appel à propositions / Dossier thématique de la revue Dix-Huitième Siècle 56/2024

2022-01-05 Par sujet Sophie Audidiere


Chers et chères collègues,
(avec nos excuses pour les envois multiples)

Dix-Huitième Siècle  est 
une revue pluridisciplinaire francophone qui a pour mission de publier toute 
étude portant sur le 18e siècle, sans limite d’aire géographique, de discipline 
ou d’école. Elle est une référence internationale depuis sa fondation en 1969.
La revue Dix-Huitième Siècle lance un appel à propositions pour le Dossier 
thématique de son n° 56 / printemps 2024. On appelle les collègues à 
proposer le thème qui donnera son titre au n° 56 et à en prendre la 
responsabilité scientifique.

Le Dossier final regroupera quinze à vingt articles inédits, en français, 
choisis par les responsables du Dossier à l’issue d’un appel à contributions. 
Il sera introduit par un avant-propos problématisé des responsables.

Le Dossier est impérativement pluridisciplinaire. Il donne également place à 
la diversité des écoles, des nationalités, des âges, des statuts, des sexes.

Les personnes intéressées sont invitées à envoyer :

- un argumentaire général qui justifie le choix et le problématise, en une à 
trois pages approximativement,
- une courte bibliographie,
- une première proposition de structure,
- des suggestions d’auteurs et d’autrices.
On demande que les propositions soient portées par 2 à 4 personnes.

Les propositions détaillées sont à envoyer pour le 31 mars 2022 à la 
direction de la revue : d...@sfeds.fr 
Les derniers Dossiers ont été consacrés aux sujets suivants :

- en préparation : « Climat et environnement des Lumières » (54, 2022) ; « 
Genres et normes dans l’Europe des Lumières » (55, 2023) ;

- « Le peuple en colère » (53, 2021) ; « Barbaries, sauvageries ? » (52, 2020) 
; « La couleur des Lumières » (51, 2019) ; « Les lieux de l’art » (50, 2018) ; 
« Société du spectacle » (49, 2017).

Dans l’espoir de recevoir vos propositions, nous vous prions de recevoir, chers 
et chères collègues, l’assurance de notre très cordial dévouement,

Sophie Audidière, directrice de la revue,
Laurent Châtel, Stéphanie Genand, Sophie Marchand, Gilles Montègre, Élise 
Pavy-Guilbert, Laurence Vanoflen, Pierre Wachenheim, comité de rédaction de la 
revue

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Appel à contribution : "Genres et normes dans l'Europe des Lumièes"

2021-09-26 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers toustes,

la revue Dix-Huisitème Siècle consacrera le Dossier de son numéro 55 (2023) aux 
questions de « Genres et normes dans l’Europe des Lumières ». Les responsables 
de ce dossier, Stéphanie Genand, Stefania Ferrando, Florence Lotterie, Anne 
Verjus et Jean-Christophe Abramovici, appellent vos contributions.
Vous trouverez l’appel et toutes informations utiles ci-dessous.

En espérant que cet appel pourra retenir votre attention, je vous prie de 
recevoir, chères et chers collègues, l’assurance de nom cordial dévouement,

Sophie Audidière
Directrice de la revue Dix-Huitième Siècle 

d...@sfeds.fr 


Revue Dix-huitième siècle, n°55, à paraître en 2023 :
« Genres et normes dans l’Europe des Lumières »

Numéro dirigé par Stéphanie Genand
et Stefania Ferrando, Florence Lotterie, Anne Verjus et Jean-Christophe 
Abramovici.


Appel à contributions

Les études de genre forment aujourd’hui un champ de recherches universitaires 
reconnues autant que débattues. Elles se caractérisent par le dialogue 
international qu’elles ont su construire, ainsi que par les approches 
pluridisciplinaires qu’elles favorisent en sciences humaines et sociales : 
l’histoire, la sociologie, l’anthropologie en ont été, à partir d’un premier 
ancrage féministe, les véritables fers de lance, mais la philosophie, la 
littérature, la science politique, la géographie, pour ne citer qu’elles, ont 
elles aussi intégré ce paradigme qui, il y a un peu plus de quarante ans, a 
opéré une véritable révolution scientifique.
Cette dernière s’inscrit évidemment dans une histoire longue dans laquelle le 
18e siècle représente, pour plusieurs raisons, une étape décisive : un 
changement de paradigme s’y affirme d’abord, initié notamment par les médecins 
(Roussel 1775, Moreau 1803, radicalisant la tradition des Traités des maladies 
des femmes), qui naturalise et donc essentialise la différence des sexes, en 
assignant les êtres humains à deux classes genrées (Laqueur, 1992). Ce 
différencialisme, consacré par le Code civil de 1804, s’accompagne d’un double 
mouvement d’assignation et d’institutionnalisation qui constitue, pour une 
part, la signature problématique des Lumières sur la scène du genre : la 
philosophie s’y revendique certes comme l’exercice critique de la raison, mais 
les femmes, du fait de leur biologie et de leur psyché, voire d’une 
articulation spécifique d’une biologie à une psyché, se voient exclues du logos, 
avant que les législateurs révolu
 tionnaires, nourris par l’œuvre de Rousseau, n’élisent l’universel comme 
échelle d’une émancipation dont là encore plusieurs figures minorées – les 
femmes, les enfants, les domestiques, les personnes de couleur libres, les 
esclaves… – sont écartées. On assiste ainsi à des transformations capitales des 
registres normatifs qui organisent l’accès au savoir et à la politique 
(Fraisse, 1995) : les formes d’exclusion et de « non inclusion » s’inscrivent 
paradoxalement dans un langage universaliste attribuant par principe à tout 
être humain une égale liberté et dignité (Verjus, 2002).
Le long 18e siècle – envisagé depuis la parution De l’égalité des deux sexes de 
Poullain de la Barre (1673) jusqu’à la promulgation du Code civil – constitue 
dès lors un territoire privilégié pour tenter l’archéologie critique de la 
différence des sexes : soit de la manière dont elle se constitue 
philosophiquement, se représente esthétiquement, en littérature ou en histoire 
de l’art – le 18e serait ici « le siècle du sexe » (Harvey, 2010) tant sont 
nombreuses les œuvres qui le placent au centre de l’intrigue, mais aussi celui 
du « sexe  bavard » (Foucault, 1976) – et s’institue politiquement, sous la 
Révolution et le Consulat. Les Lumières posent ainsi trois questions capitales 
aux études de genre : celle de leur socle philosophique – quels arguments, 
quelles raisons fondent la différence entre hommes et femmes ? –, celle de 
leurs fables esthétiques – quels mots, quels discours, quelles images racontent 
ou montrent cette diff
 érence ? – et celle de leurs normativités politiques : quelles lois, quels 
textes, quelles valeurs transforment cette différence de sexes en détention 
différenciée de l’autorité ?
Ouvrir les recherches dix-huitiémistes et la revue Dix-huitième siècle aux 
études de genre n’est pourtant pas le seul objectif du présent numéro. Ces 
études de genre ont elles-mêmes connu une évolution constante qui les a 
notamment conduites à penser, outre la domination, les déclinaisons spécifiques 
et surtout pratiques de la domination et de sa logique hiérarchique : comment 
les hommes et les femmes s’en arrangent-ils, la contournent-ils, en jouent-ils 
ou au contraire s’en affranchissent-ils ? De nouveaux concepts ont ainsi 
récemment enrichi les études de genre : l’agency (Butler 2002 et 2010) ou 
puissance d’agir par-delà les déterminismes mais aussi, depuis les années 2000, 

[Educasup] EDUTERRE, « Éducations et territoires : c oncepts, pratiques, transferts », vendredi 11 juin 2 021

2021-06-06 Par sujet Sophie Audidiere



Chères et chers collègues,

nous sommes heureux de vous inviter à « Éducations et territoires : concepts, 
pratiques, transferts », première journée de travail du programme de recherche 
EDUTERRE du laboratoire Logiques de l’agir de l’Université de Franche-Comté et 
de la FR EDUC de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté.

Elle aura lieu le vendredi 11 juin 2021, de 10h30 - 12h30 / 14h - 17h30, à 
l’UFR SLHS, 32 rue Mégevand, salle C 23, à Besançon.

Demander le lien pour rejoindre la réunion Zoom à :
sophie.audidi...@u-bourgogne.fr  ou 
julien.past...@univ-fcomte.fr 

En vous remerciant de votre attention,
Sophie Audidière
Julien Pasteur

L’objet de cette journée de travail est d’engager une réflexion 
pluridisciplinaire sur la pertinence de l’idée de territoire pour penser 
l’interdépendance des développements et des apprentissages d’une part et des 
conditions de ces développements et apprentissages d’autre part.

La réflexion dont il est question commence par le refus d’une définition 
préalable de l’un ou l’autre des deux termes que sont l’éducation et le 
territoire, définition qui serait suivie du positionnement de l’une ou l’autre 
en première instance et dont le résultat serait de rapidement nous faire 
tourner dans le cercle des déterminations réciproques mais demeurant externes, 
et dont la formule serait : ce que l’éducation fait au territoire, ce que le 
territoire fait à l’éducation.

Ainsi, pour réfléchir, on préfèrera partir ici de certaines pratiques dont 
l’observation permet l’élaboration de concepts de territoire et d’éducation, 
concepts qu’on pourrait appeler situés, au sens où ils possèdent un contenu 
sémantique et pratique propre, et au sens où ils sont articulés l’un à l’autre 
d’une façon propre à la situation observée.
On s’approchera ainsi sans doute des termes terrain, milieu, environnement, 
réseau, monde, ou terre, mais aussi des termes apprentissage, habitation, 
adaptation, intention, composition… dans l’idée d’élaborer nos concepts plutôt 
que de définir, classer et distinguer ; de se laisser instruire par les effets 
de transfert de ces pratiques sur ce que nous appelons éducation si on la pense 
ancrée sur une terre donnée et structurée en fonction d’intentions.
Depuis le travail de Bernard Charlot, L’école et le territoire : nouveaux 
espaces, nouveaux enjeux, en 1994, jusqu’à celui d’Hélène Buisson-Fenet et 
Olivier Rey (éd., Éducation et territoire : inégalités ou diversité ?, 2020), 
des bases théoriques ont été posées et surtout exploitées sur des questions 
d’insertion professionnelle, de réussite scolaire et d’orientation, 
d’aménagement éducatif et de pédagogie. Choukri Ben Ayed a formulé des 
questions conceptuelles qui restent ouvertes (« Éducation et territoire. Retour 
sur un objet sociologique mal ajusté », Les Sciences de l'éducation - Pour 
l'Ère nouvelle, 2018/1, vol. 51, p. 15-35).
On s’engagera ici dans le chantier d’une réflexion à nouveaux frais, à partir 
d’un décalage assumé des points d’observation.


10h Accueil café en présence

10h30 : Début des communications
Julien Pasteur : « Hors-sol : anthropotechnique et éducation. A propos des 
Règles pour le parc humain de Peter Sloterdijk »
Michaël Crevoisier (Université de Bourgogne-Franche Comté) et Anne Alombert 
(Université de Lille) : « Éducation, technologie et territoire chez Bernard 
Stiegler à partir de l'expérience du Territoire Apprenant Contributif »
Benoît Falaize (IGEN, Sciences Po, CHSP), Camille Taillefer (Lycée Paul Éluard, 
Saint-Denis), Lauren.t Clavier (Lycée Angela Davis, Saint-Denis) : « Un 
éléphant dans la pièce ? Du modèle des petites patries à l’impensé du 
territoire »
Discussion collective

12h45 Pause déjeuner

14h Chloé Santoro (Université de Bourgogne-Franche Comté) : « Le territoire 
au-delà du ‘sol’ : tentative de définition à partir du découpage clisthénien »
Annie Tobaty (AFAE) : « Penser le territoire au regard de l’expérience des 
cités éducatives : dynamiques et gouvernance »
Discussion

15h30 Pause

15h45 Patrick Giraudoux (Université de Bourgogne-Franche Comté) : « La 
recherche-action et la mise au jour de l’apprentissage réciproque à l’échelle 
du territoire »
Lorena Cisneros (Muséum national d’Histoire naturelle) : « Composer avec les 
outils de protection de la nature : les relations entre habitants et réserve 
naturelle en Bretagne »
Sophie Audidière : « Métamorphose, apprentissage et habitation. Du pastoralisme 
au territoire. De Composer avec les moutons, de Vinciane Despret et Michel 
Meuret à Habiter en oiseau »
Discussion collective



--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Revue DIX-HUITIEME SIECLE - APPEL A PROPOSITIONS

2021-01-21 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

Dix-Huitième Siècle est une revue pluridisciplinaire francophone qui a pour 
mission de publier toute étude portant sur le 18e siècle, sans limite d’aire 
géographique, de discipline ou d’école. Elle est une référence internationale 
https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle.htm 
 

La revue Dix-Huitième Siècle lance un appel à propositions pour le Dossier 
thématique de son n°55 / printemps 2023.
Les Dossiers de la revue regroupent une vingtaine d’articles inédits, en 
français, et sont précédés par un avant-propos des pilotes.

Les personnes intéressées sont invitées à nous envoyer :
un argumentaire général qui justifie le choix et le problématise,
une courte bibliographie,
une première proposition de structure,
des suggestions d’auteurs et d’autrices pressenti.e.s ou contacté.e.s. Les 
pilotes du Dossier retenu publieront ensuite un appel à contributions.
Les propositions doivent impérativement être pluridisciplinaires. On sera 
attentif à l’équilibre entre les écoles, les nationalités, les âges, les 
statuts, les sexes.

On demande que les propositions soient portées par 2 à 4 personnes.

Les propositions détaillées sont à envoyer pour le 31 mars 2021 à la direction 
de la revue : d...@sfeds.fr  

Les derniers Dossiers ont été consacrés aux sujets suivants :
en préparation : Climat et environnement des Lumières (54, 2022)
sous presse : « Le peuple en colère » (53, 2021)
« Barbaries, sauvageries ? » (52, 2020)
« La couleur des Lumières » (51, 2019)
« Les lieux de l’art » (50, 2018)
« Société du spectacle » (49, 2017)

La revue Dix-Huitième Siècle assure la production matérielle du Dossier et sa 
publication. Organe de la Société Française d’Étude du Dix-Huitième Siècle, la 
revue est lue par des centaines d’abonnées (personnes et institutions), et 
désormais diffusée par Vrin.

Avec le comité de rédaction, je reste à votre disposition pour répondre à vos 
questions.

Dans l’espoir de recevoir vos propositions, je vous prie de recevoir, chers et 
chères collègues, l’assurance de mon très cordial dévouement,

Sophie Audidière, directrice de la revue
Laurent Châtel, Sophie Marchand, Gilles Montègre, Élise Pavy-Guilbert, Odile 
Richard-Pauchet, Alain Sandrier, Pierre Wachenheim, comité de rédaction de la 
revue


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Dix-Huitième Siècle / Climat et environnement / Appel à propositions

2020-09-16 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

la revue Dix-Huitième Siècle consacrera le Dossier de son numéro 54 (2022), à « 
Climat et environnement », sous la direction de Laurent Brassart, Laurent 
Châtel, Emilie-Anne Pepy et Anouchka Vasak.
Nous appelons et espérons vos contributions,
avec nos très cordiales salutations,

Sophie Audidière
pour la revue Dix-Huitième Siècle



Revue Dix-huitième siècle 
Dossier thématique 54 (2022) : « Climat et environnement »
APPEL à CONTRIBUTIONS

A l’heure où les questions du changement climatique et de l’empreinte carbone 
sont au premier plan de l’actualité, un volume sur les perceptions et 
interactions environnementales au XVIIIe siècle paraît bienvenu. Pour 
accueillir toutes les acceptions d’environnement, un dossier 
pluridisciplinaire, et si possible transdisciplinaire, est de mise afin de 
croiser les perspectives des historiens (historiens des sciences, du climat, de 
l’environnement, et de l’art), des philosophes, et des littéraires. 
Nous invitons à une enquête, dans l’Encyclopédie, les encyclopédies et 
dictionnaires des Lumières, sur le sens et usages des mots « climat », « milieu 
», « éléments », « catastrophe », etc.  Ainsi, pour « climat », le sens du mot 
lui-même s’infléchit au cours du siècle. De « zone parallèle à l’Equateur », il 
prend sous l’influence des études médicales (Boerhaave, Arbuthnot…) celui de « 
température habituelle de l’air ». C’est à partir de ce premier sens que s’est 
élaborée ce qu’on a appelé la « théorie des climats ». Que nous apprend sur 
notre rapport au climat, la « fatale inclinaison » - l’inclinaison étant le 
sens premier du mot klima -, et la fin du « printemps perpétuel » où Rousseau 
voit l’origine des langues ? Ce volume sera l’occasion de faire le point sur 
ces anciennes conceptions du changement climatique, éclairées par le contexte 
actuel : celle du refroidissement de la Terre (Buffon, Théorie de l
 a Terre) comme celle du réchauffement dû à la combustion du feu central 
(Théodore Augustin Mann). Un savoir nouveau sur le climat, notamment grâce aux 
descriptions des voyageurs, et une science nouvelle, la météorologie, se font 
jour. Le perfectionnement des instruments de mesure (thermomètre, baromètre…) 
et la constitution des premiers réseaux météorologiques permettent une approche 
scientifique du climat.  Emmanuel Le Roy Ladurie (Histoire du climat depuis 
l’an mil, Histoire humaine et comparée du climat) nous enseignent que le XVIIIe 
siècle, bien que faisant partie du Petit Age glaciaire (début XIVe-1860 
environ) et en dépit de la variabilité naturelle, présente une météorologie 
plus favorable que le siècle précédent. Si le siècle des Lumières est marqué 
par de grands hivers (1709, 1740, 1788-1789) et si la période froide appelée « 
Minimum de Maunder »  contemporaine du règne du Roi-Soleil se prolonge jusqu’en 
1715, la Régence et le r
 ègne de Louis XV sont marqués par un « dégel ». Les conditions météorologiques 
sont globalement favorables à l’expansion économique, mais des aléas 
climatiques rappelleront souvent violemment la fragilité de l’agriculture et 
des subsistances face aux éléments naturels. Agronomes (Duhamel du Monceau, 
Tessier, Rozier…), naturalistes (Ingenhousz, Andriani, Senebier…) et 
vétérinaires (Chabert, Bourgelat…) s’attacheront à perfectionner méthodes de 
culture, végétaux et cheptel. Mais libérer l’agriculture de sa dépendance au 
climat n’est pas si facile. Turgot en fera les frais de façon retentissante. La 
« météo » a-t-elle joué un rôle dans le déclenchement de la Révolution 
française ? Cette question largement débattue trouve aujourd’hui un nouvel 
éclairage à travers l’histoire environnementale qui, refusant le déterminisme 
climatique, s’intéresse aux interactions entre les sociétés et leur milieu. De 
nombreux travaux inscr
 its dans ce champ, institutionnalisé en France depuis une vingtaine d’années, 
ont récemment contribué à renouveler l’étude des rapports au climat des 
sociétés anciennes (E. Garnier, F. Locher, O. Jandot…). Face aux risques 
d’origine climatique, relevant de transformations lentes ou d’événements 
soudains, se posent les questions de l’acceptation, de l’adaptation et de la 
résilience. L’impact des activités humaines sur l’équilibre d’écosystèmes 
fragiles fait l’objet d’une prise de conscience, relative mais néanmoins 
perceptible dans les efforts de protection des îles tropicales en situation 
coloniale, mis en évidence dans le travail pionnier de R. Grove. La 
déforestation, l’assèchement des zones humides, l’agriculture intensive ne 
sont-elles pas de nature à bouleverser le climat d’une région ? Les pollutions 
générées par les activités préindustrielles ne portent-elles pas atteinte à la 
santé des habitants (Vandermonde,
  Skragge, Fourcroy, Gilbert, Fodéré, Morand…) ? Les topographies médicales qui 
fleurissent dans les dernières décennies de l’Ancien Régime témoignent de cette 
inquiétude. La question des prétendus « brouillards secs » 

[Educasup] [ESR] Texte du projet de Loi LPPR

2020-06-07 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

je me permets de redistribuer ce message émis par le groupe Jean-Pierre 
Vernant, car vous y trouverez les liens vers le projet de loi qui sera présenté 
le 8 juillet en conseil des Ministre, en préparation de la Loi de Programmation 
Pluriannuelle de la Recherche.
En vous souhaitant bonne lecture de ce qui nous attend,

cordialement,
Sophie Audidière 


Le projet de loi pour la Recherche, qui sera présenté en conseil des ministres 
le 8 juillet, est enfin connu. On y trouve quelques changements par rapport à 
la version que nous nous étions procurée, mais le texte, dans son volet 
"Ressources Humaines" est conforme à nos analyses les plus pessimistes. Si nos 
analyses sur le volet budgétaire s'avèrent exactes, les premiers ballons 
d'essai pour un retour de la loi sur les retraites s'apprêtent à être lancés.

Les documents figurent en partie VIII de notre billet précédent, que nous 
allons mettre à jour:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/#FAQLPPR 


Les liens figurent ci-dessous, également.

Le projet de loi:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPPR_PROJET_DE_LOI.pdf 

L'exposé des motifs:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPPR_EXPOSE_DES_MOTIFS.pdf 

Le rapport annexé:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPP_RAPPORT_ANNEXE.pdf 

Modifications du titre II:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPPR_TABLEAU_TITRE_II.pdf 

Modifications du titre III:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPPR_TABLEAU_TITRE_III.pdf 

Modifications du titre IV:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPPR_TABLEAU_TITRE_IV.pdf 

Modifications du titre V:
http://www.groupejeanpierrevernant.info/LPPR_TABLEAU_TITRE_V.pdf 


Nos pensées vont à la génération de jeunes chercheurs en passe d'être sacrifiée.

"Le vrai courage c’est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas 
renoncer."

Groupe Jean-Pierre Vernant.
--


Droit d'accès, d'opposition et de désinscription (laissez le mot de passe vide)
https://listes.lautre.net/cgi-bin/mailman/options/gjpvernant 


___
Gjpvernant mailing list
gjpvern...@groupejeanpierrevernant.info 

http://listes.lautre.net/cgi-bin/mailman/listinfo/gjpvernant

--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] [revues_en-luttes] Appel à la réouvertu re progressive des universités

2020-05-27 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

je vous transmets ci-dessous un appel à la réouverture progressive des 
universités (BU, soutenances, rendez-vous) selon des normes de prudence 
sanitaire, assorti d’une demande de recrutement massif d’ATER pour assurer une 
rentrée réelle, dans le respect des gestes barrières.
Vous pouvez signer la pétition en ligne : 
https://hebdo.framapad.org/p/9gwc-28c8nrhw0x?lang=fr 


En vous espérant au mieux,
avec mes très cordiales salutations,

Sophie Audidière

Pour une université réouverte à tou·te·s et vivante
 
Depuis la mi-mai 2020, un déconfinement a lieu progressivement dans nombre de 
lieux publics en France (écoles maternelles et élémentaires à partir du 18 mai, 
lieux de culte à partir du 24 mai, collèges et lycées dans les zones vertes à 
partir du 4 juin ). Partout, on se réhabitue progressivement à vivre, à 
travailler et à reprendre des échanges sociaux, en tenant compte de la présence 
persistante du virus. 
En contraste avec ce tableau, l’Université sera-t-elle la seule des structures 
publiques en France à rester fermée aux étudiant.e.s et enseignant.e.s 
(certains personnels de l’administration et BIATSS ayant peu à peu repris sur 
place et s’apprêtant à le faire davantage à partir du 2 juin) ? Sera-ce donc le 
seul lieu qui soit désormais considéré comme pouvant être mis en sommeil 
jusqu’en septembre, sans que cela choque la société ni la nation ?
Au rebours de ce choix, nous proposons de rouvrir progressivement l’université 
et de lui insuffler de la vie à nouveau, dans le respect des règles sanitaires 
conjuguées aux divers lieux.
Nos préoccupations sont doubles : elles concernent la période actuelle où tout 
ne peut être mis en veille pendant trois mois ; elles concernent aussi le temps 
de la rentrée. Or, ces deux moments sont liés : car comment aborder la rentrée, 
sans avoir expérimenté, progressivement, la vie de l’université, via un 
déconfinement, comme cela se fait par exemple à d’autre niveaux d’enseignement, 
et y compris en maternelle ?
 
Pour la période actuelle
 
Ce serait faire fi des besoins criants des étudiant·e·s et des chercheur·se·s 
que de maintenir tout fermé. Permettre aux étudiant·e·s isolé·e·s par deux mois 
de confinement de retrouver de espaces propices au travail et aux sociabilités 
est un enjeu majeur. Autoriser les contacts entre les étudiant·e·s et les 
enseignant·e·s qui les suivent pour leurs travaux de recherche, c’est permettre 
de rouvrir certains bureaux, c’est aussi promouvoir des lieux de discussion 
pour des échanges en petits groupes, en respectant les gestes barrières. 
Autoriser les étudiant·e·s àretrouver les bibliothèques universitaires (ou des 
lieux de consultations de livres situés ailleurs) et certains laboratoires est 
indispensable si l’on veut redonner l’accès aux ouvrages, aux médias et aux 
résultats d’expériences indispensables à la réalisation des recherches menées. 
Pour certains étudiant·e·s, des masters et des doctorats sont en jeu. Pour 
d’autres, il s
 ’agit de retrouver une énergie de travail dans la rencontre fructueuse et les 
échanges entre pairs. Si c’est possible pour des enfants, de la maternelle au 
collège, comment cela ne le serait-il pas pour des étudiants, adultes majeurs ? 
Cela ne peut se faire, bien évidemment, qu’en accord avec les personnels 
concernés par ces réouvertures et sous le contrôle des CHSCT. Une ouverture ne 
sera en effet sereine que si elle respecte la santé et la sécurité des 
personnels, des étudiant·e·s et de tous ceux et toutes celles qui fréquentent 
ces lieux. Il faudra prendre en compte les cas des personnels vulnérables ou 
aux pathologies spécifiques, élaborer des chartes à signer par les étudiant·e·s 
(gestes barrières et nettoyage des sièges et des matériels à réaliser par 
chacun·e d’entre elleux), il faudra trouver ce qu’il est possible de faire et 
ce qui serait dangereux de réaliser.
Mais cependant, nous souhaitons affirmer la place essentielle de l'Université 
dans la vie de la nation, tout aussi essentielle que certains lieux de 
production de biens et de services (commerces, lieux et spectacles 
touristiques, lieux de culte, etc.) qui ont été autorisés à reprendre leur 
activité et qui concentrent pourtant davantage la présence d’êtres humains que 
des bureaux ou des salles de travail.
Réinvestir progressivement nos lieux de travail nous permettra d'intégrer les 
comportements visant à nous protéger d'un virus avec lequel nous allons devoir 
apprendre à vivre, et de montrer qu’il sera possible de travailler "en 
présentiel" à la rentrée.
 
Pour la rentrée 
 
A partir du mois de septembre prochain, la Ministre de l’Enseignement Supérieur 
a annoncé des mesures de contraintes sanitaires très strictes pour les 
universités (4m2 sont à réserver à chaque étudiant.e). Celles-ci ont été 
confirmées par un courriel du président de l’Université de Poitiers ce lundi 25 
mai. L’enseignement à 

[Educasup] Re: [E-Metis] Motion du comité de rédac tion de la revue XVIIe siècle

2020-03-04 Par sujet Sophie Audidiere


Chère collègue,

merci pour cette information.

J’en profite pour proposer à toustes les membres de divers comités de rédaction 
de rejoindre le collectif des revues en lutte (… qui a hier produit une 
flashmob que vous pourrez voir ici : https://youtu.be/x3dIuCiWajc 
 ça ne vuos a pas échappé!)

Pour rejoindre le collectif, il faut que les comités de rédaction partants 
déclarent la revue « en lutte », vous pouvez rédiger une motion (comme celle de 
XVIIe siècle) et la publier avec les autres, intégrer l’édito commun au 
prochain numéro (édito disponible en français, en anglais, en espagnol que vous 
trouverez sur le site Université ouverte), vous associer aux performances et 
aux cortèges des manifs, faire un numéro blanc ou un article blanc, ajouter la 
pastille « revue en lutte » sur la revue, son site, ou encore cosigner un édito 
avec le nom de l’auteur collectif inventé par RogueESR et qui sera bientôt 
public, proposer aux auteurs de faire de même…

Tout est là : 
https://universiteouverte.org/category/facs-et-labos-en-lutte/revues-en-lutte/ 

Pour vous inscrire à notre liste de diffusion écrire à sy...@framalistes.org 
 avec comme sujet subscribe MobilisationEmploiESR
Ou mieux, écrire à : revues_en-lut...@framalistes.org 


Avec mes très cordiales salutations,

Sophie Audidière
directrice de Dix-Huitième Siècle, en lutte

> Le 4 mars 2020 à 10:44, Delphine Bellis (delphine_bel...@hotmail.com via 
> emetis Mailing List)  a écrit :
> 
> Chères et chers collègues,
> 
> Je me permets de vous faire suivre ci-dessous, pour information, la motion 
> votée par le comité de rédaction de la revue XVIIe siècle.
> 
> Bien cordialement,
> 
> Delphine Bellis
> 
> 
> Motion du comité de rédaction de la revue XVIIe siècle – 12 février 2020
> Avec l’appui du CA de la Société d’Étude du XVIIe siècle. 
>  
> Foncièrement attaché à ses missions d’animation de la recherche et de 
> publication des acquis de cette dernière, le comité de rédaction de la revue 
> interdisciplinaire XVIIe siècle exprime sa vive inquiétude à l’égard des 
> projets gouvernementaux en cours.
> Ces derniers (LPPR, réforme du Master MEEF, réforme des retraites) menacent 
> fondamentalement l’existence d’une vie intellectuelle autonome, innovante et 
> pluraliste.
> Le comité de rédaction s’associe aux mouvements et actions contestant ces 
> projets qui stérilisent à court terme et en profondeur la création, la 
> diffusion et la transmission des savoirs.
> Il considère qu’en fragilisant notamment le statut et les conditions de 
> travail des personnels qui assument ces missions, les réformes en cours 
> entrent en contradiction avec toute ambition scientifique réelle.
> Sur ces questions, le comité de rédaction appelle enfin les responsables 
> politiques à prendre la mesure de l’urgence d’un réel dialogue avec la 
> communauté des actrices et acteurs directs de la recherche en France. 
> 
> http://www.17esiecle.fr/vie-de-la-societe/ 
> 
> 
> 


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] [revues_en-luttes] Vidéo "Revue des revues "

2020-03-03 Par sujet Sophie Audidiere


Bonjour à toutes et tous,

Ce fut une magnifique « Revue des revues » ! Voici le lien pour regarder la 
vidéo :

https://youtu.be/x3dIuCiWajc

Une version courte va circuler sur les réseaux sociaux.

Jeudi on l’entonnera de nouveau, avec toustes les volontaires.

De la part de Claire Sécail et du collectif des Revues en lutte
https://universiteouverte.org/2020/01/19/revues-en-lutte/


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] Revue Dix-Huitième Siècle / Appel à prop ositions Dossier 2022

2020-01-06 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

Dix-Huitième Siècle est une revue pluridisciplinaire francophone qui a pour 
mission de publier toute étude portant sur le 18e siècle, sans limite de pays, 
de discipline ou de choix méthodologique. Elle est une référence 
internationale. Les articles sont revus à l’aveugle par le comité de rédaction 
et par des experts et expertes.
https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle.htm 
 
https://www.sfeds.fr/publications-18eme-siecle/revue-dix-huiti%C3%A8me-si%C3%A8cle/
 


Dix-Huitième Siècle lance un appel à propositions pour le Dossier thématique du 
n°54, qui paraîtra au printemps 2022.

Nous attendons de la part des porteurs et porteuses de proposition : les noms 
des responsables (on conseille de s’associer à 2 ou 3 personnes) ; un 
argumentaire général qui justifie et problématise le thème proposé ; une 
première suggestion de plan du Dossier ; des suggestions d’auteurs et 
d’autrices. Le Dossier complet sera nécessairement pluridisciplinaire et 
regroupera entre 15 et 20 articles inédits, en français.

Les propositions sont à envoyer pour le 31 mars 2020 à la direction de la revue 
: d...@sfeds.fr  

Les derniers Dossiers thématiques ont été consacrés aux sujets suivants :
«  Sauvageries, barbaries? » (printemps 2020)
« La couleur des Lumières »
« Les lieux de l’art »
« Société du spectacle »
« Se retirer du monde »
« Raconter la maladie »

Nous espérons le plaisir d’une collaboration prochaine et vous prions de 
recevoir, chères et chers collègues, l’assurance de notre dévouement,

Sophie Audidière, directrice de la revue,
pour la Société Française d’Étude du Dix-Huitième Siècle et le comité de 
rédaction


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupphilo.html















[Educasup] CNRS : une recherche "inégalitaire" et "da rwinienne"?

2019-12-10 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

avec mes excuses pour les envois multiples, je rediffuse cet appel pour une 
réaction collective aux propos d’Antoine Petit, qui annonce un plan pluriannuel 
de recherche structuré par une approche « inégalitaire » et « darwinienne ».

François Massol et d’autres collègues ont rédigé un texte expliquant pourquoi 
ils refusent ces inégalités prescrites. Vous pouvez lire ce texte et signer la 
pétition jusqu’à mercredi 11 (demain) :
https://www.petitions.fr/recherche__non_a_une_loi_inegalitaire 

https://medium.com/@ransu.massol/recherche-non-%C3%A0-une-loi-in%C3%A9galitaire-be507f7cf761
 


Il y a quelques tribunes déjà publiées :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/06/le-darwinisme-social-applique-a-la-recherche-est-une-absurdite_6021868_3232.html
 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/05/frederic-restagno-alors-je-ne-suis-pas-un-bon-chercheur_6021808_3232.html
 


Avec mes très cordiales saluations,

Sophie Audidière
--
https://www.vidal-rosset.net/Mailing_list_educasupphilo.html

















[Educasup] Helvétius, affects et désirs des Lumiè res / Paris / 21-22 novembre 2019

2019-10-28 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

Francesco Toto et moi-même avons le plaisir de vous adresser le programme du 
colloque international :

« Helvétius, affects et désirs des Lumières »
21 et 22 novembre 2019
à Paris, Université Panthéon Sorbonne, 12, place du Panthéon, salle 216

À l’occasion en particulier de la publication de la première édition 
scientifique des Œuvres complètes d’Helvétius (dir. G. Stenger, Champion), 
l’objet de ces journées sera de cerner ce que font les affects dans l’œuvre et 
la philosophie d’Helvétius : qu’en est-il des appel aux émotions (dramatisation 
anti-coloniale, geste héroïque), des jeux sur les représentations positives ou 
négatives de la gloire, de l’exotisme, de l’amitié…, qu’en est-il des jeux avec 
le désir voyeuriste, de l’usage de la poésie et des tropes, du récit, des 
instances auctoriales dans le nouveau texte de De l’Homme en particulier ?

Jeudi 21 novembre
9h15  Introduction (Sophie Audidière)
9h30-10h Jean Goldzink (ENS Lyon) « À propos des affects dans le Discours 
premier de De l’esprit »
10h-10h30h Sylvain Menant (Sorbonne Université, CELLF) « Helvétius et son 
recours aux moyens poétiques »
11h15-11h45 Laetitia Simonetta (IHRIM) « L’amour de l'ordre dans la controverse 
Helvétius-Lignac »
11h45-12h15 Discussion

14h-14h 30 Angela Ferraro (Université Libre de Bruxelles) « Estime ou affection 
? Helvétius face à Malebranche »
14h30-15h Andreas Blank (Alpen-Adria Universität Klagenfurt) « Helvétius on 
Esteem and Epicurean Natural Law »
15h45-16h15 Marco Menin (Università di Torino) « Sentiment moral et innéisme : 
Rousseau (et Bernardin de Saint-Pierre) contre Helvétius »
16h15-16h45 Sophie Audidière (Université de Bourgogne-Franche Comté, Logiques 
de l’agir) « Que désirent-elles? Sujets du désir et femmes objets »
16h45-17h15 Discussion

Vendredi 22 novembre
9h15-9h45 Girolamo Imbruglia (Università di Napoli L'Orientale) « Dulce est pro 
patria mori »
9h45-10h15 Francesco Toto (Università di Roma Tre) « Désirer le pouvoir ? »
10h45-11h15 Pierre-François Moreau (ENS Lyon, IHRIM) « Damiron lecteur de 
Helvétius »
11h15-11h45 Yuji Sakakura (Université Waseda, Tokyo)« Éditions pirates, 
illicites et complices »
11h45 - 12h15 Discussion et fin des travaux

Le colloque est organisé par Sophie Audidière et Francesco Toto, grâce au 
soutien de l’Università di Roma Tre, l’EA Logiques de l’agir, la Société 
Française d’Études du Dix-Huitième Siècle, et l’accueil de HiPhiMo


--
https://www.vidal-rosset.net/mailing_list_educasupph...@mlfreefr.html

















[Educasup] Appel à contributions individuelles / Revue Dix-Hu itième Siècle

2019-10-14 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

la revue Dix-Huitième Siècle publie des articles dans toutes les disciplines 
d’études du 18e siècle (lettres, philosophie, histoire, histoire des sciences, 
histoire des arts, musicologie, inédits…), sans restriction d’école 
méthodologique. Elle ne se limite non plus à aucune ère géographique déterminée.

Nous appelons des contributions individuelles pour la partie Varia de la revue. 
Les articles qui seront publiés doivent être inédits, et en français. Ils 
comptent entre 30 et 40 000 caractères, espaces et toutes notes comprises.

La revue reçoit les articles de Varia tout au long de l’année, à l’adresse : 
d...@sfeds.fr  Après avoir été strictement anonymés, ils 
sont évalués par le comité de rédaction et les experts de la revue Dix-Huitième 
Siècle, qui se réunissent trois fois par an.
Nous nous réjouissons de recevoir vos propositions,

Sophie Audidière
Directrice de la revue Dix-Huitième Siècle
et tout le comité de rédaction, Laurent Châtel, Sophie Marchand, Gilles 
Montègre, Élise Pavy-Guilbert, Odile Richard-Pauchet, Alain Sandrier, Pierre 
Wachenheim

https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle.htm 

Plus d’informations sur la page de la revue : 
https://www.sfeds.fr/publications-18eme-siecle/revue-dix-huiti%C3%A8me-si%C3%A8cle/
 

 


--
Pour toute question, la FAQ de la liste se trouve ici:  
https://www.vidal-rosset.net/educasup/

















[Educasup] Motions de la section Philosophie du CNU

2019-05-29 Par sujet Sophie Audidiere


Chers et chères collègues,

de la part du bureau de la section Philosophie (17) du CNU, voici les trois 
motions qui ont été votées à l’unanimité la semaine dernière en assemblée 
plénière.
Merci de votre attention,

Sophie Audidière

Trois motions adoptées à l’unanimité 
Strasbourg, 22 mai 2019

Motion 1
La 17ème section du Conseil National des Universités, réunie à Strasbourg le 22 
mai 2019, s’alarme de la possibilité d’une dérogation à la nécessité d’une 
qualification préalable au recrutement à des postes d’enseignants-chercheurs, 
ou de la suppression pure et simple de celle-ci. Elle prend acte du retrait de 
la proposition d’amendement du 9 mai 2019 (n° 879) qui en soutenait la 
nécessité, mais rappelle qu’elle s’opposera avec force à tout projet en 
proposant à nouveau l’idée.
La qualification par le CNU garantit une évaluation paritaire, collégiale et 
indépendante effectuée par des spécialistes de la discipline. Une dérogation à 
la qualification nationale, ou une suppression de celle-ci, exposerait les 
universités à des situations de partialité et à de multiples recours. Elle 
affaiblirait notablement les statuts de la fonction publique d’État de 
l’enseignement supérieur et de la recherche. 
La 17ème section considère que non seulement toute mise en cause ou 
contournement de la qualification porterait une atteinte très grave à l’équité 
et à la probité des recrutements dans l’université et, à terme, à la qualité de 
l’enseignement et de la recherche en France, mais qu’elle ouvrirait à la 
possibilité d’un démantèlement des instances nationales d’évaluation.
Par ailleurs, la 17ème section s’alarme du communiqué du 21 mai 2019 publié par 
la CPU, « La CPU. Pour une approche proactive de l’autonomie », qui formule 
cinq propositions dont deux suscitent particulièrement l’indignation. La 
première vise à la réduction des textes réglementaires qui déterminent le cadre 
de fonctionnement des établissements supérieurs d’enseignement et de recherche, 
et qui, de facto, fragilisent l’unité et l’homogénéité dans le traitement des 
agents de l’enseignement supérieur et de la recherche ; le troisième point 
s’attaque directement aux conditions de recrutement et de gestion des carrières 
des enseignants chercheurs, en proposant à nouveau la suppression de la 
qualification, la gestion des promotions de manière locale, et la remise en 
cause  du cadre statutaire des services d’enseignement et des missions.
Dans un contexte où le recours à des dispositifs contractuels est croissant, 
tout nouvel assouplissement du cadre statutaire des enseignants chercheurs 
fragiliserait considérablement les conditions d’exercice de leurs missions.

Motion 2

La 17ème section du CNU, réunie en assemblée plénière à Strasbourg le 22 mai 
2019, s’alarme de la direction prise par la politique éducative et culturelle 
du gouvernement Bolsonaro, qui vise notamment à ne plus accorder de financement 
public à l’enseignement de la philosophie et de la sociologie dans les 
universités fédérales brésiliennes. Non seulement cette politique repose sur 
une conception étroite de l’enseignement et de la recherche fondée sur leur 
rentabilité financière à court terme ; mais de surcroît elle cache 
fondamentalement une volonté d’appauvrir la formation de l’esprit critique.
Cette politique remet en cause les nombreux échanges entre universités 
européennes et brésiliennes, échanges qui depuis longtemps ont contribué au 
développement d’un espace scientifique commun.

Motion 3

La section 17 du CNU, réunie en assemblée plénière à Strasbourg le 22 mai 2019, 
s’alarme du sort réservé par certains rectorats à un nombre croissant 
d’enseignants du secondaire auxquels des postes d’ATER, des contrats doctoraux, 
post-doctoraux ou des postes de PRAG/PRCE ont été proposés par un établissement 
universitaire. 
 
Les refus de détachement de ces enseignants se sont multipliés cette année 
encore dans plusieurs disciplines de Lettres et Sciences humaines, philosophie 
comprise. 
 
Ces refus pénalisent gravement les enseignants concernés et les départements 
qui souhaitent les recruter. Les représentants du CNU tiennent à rappeler qu’un 
Recteur d’Académie est également Chancelier des Universités et, à ce titre, 
responsable de la totalité du service public de l’éducation. 


--
Pour toute question, la FAQ de la liste se trouve ici:  
https://www.vidal-rosset.net/
















[Educasup] Colloque Materialism & Politics, Berlin, 24-26 avril

2019-04-02 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,
(avec mes excuses pour les doublons)

vous trouverez ci-dessous l’annonce d’un colloque « Materialism & Politics » 
susceptible de vous intéresser. Il se tiendra à Berlin, du 24 au 26 avril. Il 
est organisé par Bernardo BIANCHI, Émilie FILION-DONATO, Marlon MIGUEL et Ayse 
YUVA.
Plus d’informations :

https://www.ici-berlin.org/events/materialism-and-politics/ 


Cordialement,
Sophie Audidière




--
Pour toute question, la FAQ de la liste se trouve ici:  
https://www.vidal-rosset.net/
















[Educasup] Motions de la section Philosophie du CNU

2019-02-12 Par sujet Sophie Audidiere


De la part de la 17e section du CNU (philosophie) et de son bureau (P.-Y 
Quiviger, président, D. Lefebvre, vice-président, M.-H. Gauthier, 
vice-présidente, A. Le Goff, assesseure)

Chères et chers collègues,

la section 17 (philosophie) du CNU, réunie en assemblée plénière le 7 février 
2019, a adopté à l’unanimité les 4 motions suivantes :

HAUSSE DES DROITS D’INSCRIPTION POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS NON-COMMUNAUTAIRES

Les membres du CNU section 17, réunis en Assemblée plénière, le 7 février 2019, 
déclarent s'opposer à l'augmentation annoncée des frais d'inscription à 
l'université pour les étudiants étrangers hors UE.
Cette mesure se traduira par une diminution du nombre global d'étudiants 
étrangers hors UE venant suivre leurs études en France,  ainsi que par la 
sélection sur des critères financiers de ceux qui pourront encore venir. Loin 
des objectifs affichés, c'est une baisse de la richesse et de la diversité des 
étudiants accueillis qui se prépare, ainsi qu’une perte de collaborations 
internationales futures, notamment avec un grand nombre de pays francophones. 
C’est également une mise en péril de la cohérence de l'esprit philosophique de 
l'Université française, dont la spécificité est l’ouverture vers les pratiques 
scientifiques de toutes les régions du monde, s’appuyant sur un réseau 
important d’étudiants, en particulier hors UE. C’est enfin un affaiblissement 
de certains secteurs professionnels, qui ont besoin d'étudiants très qualifiés 
et qui manqueraient cruellement demain si les mesures annoncées se 
concrétisaient.
La section 17 du CNU affirme donc son attachement à une université ouverte et 
craint par ailleurs que cette mesure ne prépare une augmentation générale des 
frais d'inscription à l'université et la transition vers un modèle, qu'il 
rejette, de financement de l'enseignement supérieur par l'endettement privé.

SUIVI DE CARRIÈRE

La section de philosophie du CNU décide à l'unanimité de ne pas procéder à 
l'examen des dossiers de suivi de carrière, reconduisant ainsi la position 
qu'elle a adoptée en 2016, en 2017 et en 2018.

CONTRATS DE « MCF » À TEMPS PARTIEL

La 17ème section du CNU réunie le 4 février 2019 en assemblée plénière a 
constaté que de plus en plus de docteurs candidats à la qualification ont été 
recrutés sur des supports contractuels LRU à temps partiel impliquant parfois 
des services complets d’enseignements. Ces contrats résultent d’un choix 
comptable des établissements qui exclut, de fait, l’activité de recherche de la 
rémunération. Le rattachement des travaux et publications de ces collègues aux 
unités et aux établissements paraît alors indu et relève d’un certain cynisme 
institutionnel. La section dénonce le recours croissant à ces contrats subis 
par de jeunes docteurs,  qui accentue la précarité de l’emploi dans 
l’enseignement supérieur et la recherche et entrave leur bonne entrée dans la 
carrière d’enseignants-chercheurs.

PEDR

Les membres de la 17e section du CNU s’inquiètent de voir un nombre croissant 
d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche adopter des 
dispositifs présentés comme se substituant à la PEDR et inviter les candidats à 
ne pas prendre part à la campagne organisée dans un cadre national. Ils 
rappellent leur attachement déterminé au principe qui veut que le dossier des 
candidats soit soumis à une évaluation nationale. Une telle évaluation, menée 
entièrement par les établissements, prend clairement le risque de dérives 
localistes.





--
Pour toute question, la FAQ de la liste se trouve ici:  
https://www.vidal-rosset.net/
















[Educasup] Diplôme Universitaire Philosophie de l'éduc ation et de la formation / Paris Descartes

2018-12-17 Par sujet Sophie Audidiere


Chères et chers collègues,

le Diplôme Universitaire de Philosophie pratique de l’éducation et de la 
formation de Paris Descartes, dont je suis la responsable, accueille pendant 
encore quelques semaines les candidatures pour la promotion 2019 (début de la 
formation mi-janvier 2019).

On y rencontre une philosophie comme pratique vivante, au cœur de toutes les 
activités professionnelles de l’éducation et de la formation, c’est un lieu 
d’approfondissement et de partage des interrogations politiques, éthiques, 
épistémologiques et culturelles, c’est aussi une formation universitaire qui a 
l’ambition de renforcer les personnes dans leurs activités professionnelles par 
le travail conceptuel et critique — et joyeux.

Vous trouverez des informations, le programme extensif, l’équipe, ici : 
https://cri-paris.org/du/philosophie-de-leducation 


Nous recevons toutes les candidatures, CV et lettre de motivation, sans 
réquisit de diplôme ou de formation, à l’adresse : du@cri-paris.org 


N’hésitez pas à m’écrire pour toute question.

Très cordialement,

Sophie Audidière
Université de Bourgogne-Franche Comté
Logiques de l’agir / IHRIM

Pour inscrire une adresse sur la liste :  educasup.philo-request chez 
ml.free.fr avec subscribe dans le champ du sujet, en indiquant votre nom 
complet et vos liens avec l'enseignement philosophique. Pour supprimer une 
adresse:  educasup.philo-request chez ml.free.fr avec unsubscribe dans le champ 
du sujet.