Alexandre Archambault a écrit :
> [...]
Un député, un sénateur, ce n'est pas forcément un vieux schnock totalement
déconnecté des réalités et vendu aux lobbys du grand kapital. C'est parfois
(et même de plus en plus souvent) un père ou une mère de famille qui, par
ados interposés, sait très bien de quoi on parle lorsqu'on évoque mule &
consorts, et qui saisit très bien les enjeux lorsqu'on lui tient un discours
réaliste et mesuré (et donc éviter autant que faire se peut les lamentations
poujado-frifiennes & autres amalgames outranciers comme on a pu le voir chez
certains ligueurs...)

Au mais je suis loin de remettre en cause l'intelligence de nos élus et en aucun cas ce ne sont des vieux schnock (et je sais vraiment de quoi je parle). Ils maitrisent parfaitement les enjeux, sauf en période prè-électorale. Je dirai d'ailleurs qu'en ce moment, nous sommes exactement dans la bonne période pour monter un dossier concret.

Discuter, échanger, confronter les points de vue de façon régulière, ce
n'est pas mal et synonyme d'infamie et compromission. Ce n'est pas réservé
qu'aux seuls acteurs économiques, ça concerne avant tout les citoyens, pour
peu qu'ils prennent la peine de sortir de chez eux et présenter sur la base
d'une argumentation étayée des propositions réalistes. En tout cas, c'est
bien plus efficace que toutes les e-petitions de la terre.

Le soucis est que ce sont des personnes qui travaillent par intermédiaires : conseillers, assistants parlementaires, lobby, parlementaires des autres assemblées, etc. La difficultés est justement de franchir ces "barrières" et d'arriver à les convaincre de laisser parler au parlementaire dans une brèche de temps souvent contrainte dans un emploi du temps "de ministre".

Mais je suis d'accord à 100% : l'efficacité du contact direct dépasse toute autre forme d'action de loin !

Reste à construire l'argumentation. Et comme dit par ailleurs, les chiffres sont ce qui parle le mieux.
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