> Raphaël Jacquot a écrit:
> et donc le salarié se retrouve pris en tenaille entre 2 feux :
> dans tous les cas, le salarié est fautif, et s'expose a des sanctions
> pouvant aller du licenciement pour faute grave, a la prison...

On a eu le cas ici aussi. Pas avec la NSA (ils obtiennent généralement ce 
qu'ils veulent en brandissant l'étendard de la sécurité nationale) mais avec 
des jugements qui contraignaient les FAI à dévoiler l'identité de leurs 
clients. C'était l'époque ou RIAA faisait des procès à tout le monde pour cause 
de piratage de musique P2P. Les FAI étaient donc pris entre 2 feux: les lois 
sur la vie privée et la confidentialité des correspondances, et les injonctions 
pour trouver les pirates de quelques malheureux .mp3.

Certains FAI (soutenus par les organisations puissantes pour le maintien de la 
vie privée) ont donc poliment dit à la justice d'aller se faire empapaouter, et 
quand la RIAA a compris que ça aller lui coûter une fortune en frais d'avocats 
ils ont laisser tomber dans la plupart des cas. D'après ce que je comprends, 
les FAI qui avaient refuser d'obtempérer n'ont pas été inquiétés.


Mais pour ce qui est de la situation discutée, je pense que c'est très simple; 
si oncle Sam le demande, la direction US n'a pas tellement le choix. Elle peut 
demander aux ingénieurs tous les mots de passe sans justifier pourquoi elle en 
a besoin (motif de licenciement si l'employé ne les fournit pas) et envoyer un 
nouveau PDG et quelques techos pour prendre les choses en main.

Donc au final lire vos données, que vous soyez d'accord ou pas.

Michel.


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