Bonjour bruno,

Je crois qu'il est illusoire de vouloir interdire la vente de quelque chose à la fois rare et utile voir nécessaire. Enfin... on peut toujours interdire... mais ça se fera quand même....


Allez, c'est vendredi, on peut y alller :) :)
<troll>
Personellement, je vois bien une façon détestable d'organiser la pénurie :
Libérer des millions d'adresses affectées au connections "résidentielles".
La connexion internet de monsieur lambda devient un genre "d'accès web" derrière nat et proxy comme on a déjà sur pas mal de telephone portables. Et si on veut une vraie adresse ipv4, publique, alors c'est plus cher... Je ne l'espère pas mais comme c'est une mauvaise solution de merde qui permet à chacun de repousser le problème en faisant sa tambouille dans son coin tout en évitant de réfléchir à une solution globale, ça m'étonnerai pas qu'on la choisisse.
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On 19/02/2016 16:28, Bruno VELUET wrote:


on peut proposer simultanément :

- 1. d'interdire la revente d'IPv4
- 2. d'obliger un taux d'affectation minimum (par exemple 60%, qui serait un pourcentage indexé sur la raréfaction progressive d'IPv4 dispo) pour les opérateurs disposant de plus de /18 IPs sous peine de restitution obligatoire au RIPE. - 3. d'obliger les opérateurs sous 3 ans à double-stacker 5% de leur parc client. puis sous 5 ans, 50% (facile une fois que c'est industrialisé). Vérification sur du déclaratif à réaliser par le RIPE sinon pénalisation sur le taux présenté en 2. pour l'exemple on passerait de 60% à 80% .

Le 19/02/2016 16:14, Jérôme Nicolle a écrit :
Salut Pierre,

Le 19/02/2016 14:39, Pierre Colombier a écrit :
Il me semble probable que les escrocs/rentiers dont tu parles gagnent
leur combat d'arrière garde mais qu'ils ne feront que précipiter
l'abandon de leur "ressource rare".
Je crois que c'est bien là le problème : on a une tendance naturelle, et
tout à fait défendable, à nous laisser aller doucement vers une voie de
garage, tout simplement parce qu'on ne prends pas le temps de défendre
nos positions.

On est tous sur la brèche dès lors que notre présence est fragilisée,
c'est à dire qu'on est plus en mesure d'obtenir les ressources dont on a
besoin pour exister.

Si le marché devient contrôlé par une minorité de rentiers, alors on
sera tous à leur merci.

On est probablement au dernier carrefour de gouvernance pour l'empêcher,
si on a un meilleur modèle à proposer.

Bref, c'est maintenant ou jamais pour garantir à nos petits opérateurs
une survie à long terme.

On essaye de faire quelque chose ou on se laisse baiser comme les taxis
indépendants ?

@+



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