>>> Emmanuel DECAEN a écrit :
>>> Si on parle de 20 Gbps, ça fait environ 6 666 clients Netflix...
>>> Pour le calcul à l'arrache:  -> environ 3 Mbps par client : 
>>> https://ispspeedindex.netflix.net/country/france/  -> 20 000 / 3  = 6 666
 
>> Michel Py a écrit :
>> Quand il fait beau. Le downstream de Starlink c'est en 11 et 12 Ghz, donc 
>> susceptible
>> à la pluie, je voudrais bien voir la gueule de leur QAM quand il fait 
>> mauvais.

> Nang Bat a écrit :
> Il me semble que les débit (100-150mbps en down, avec l'augmentation a 
> 300mbps je sais pas
> s'il y a assez de recul) était relativement constant malgré la météo (cf le 
> reddit starlink)

Un lien ?

> David Ponzone a écrit :
> Et moi j’attends avec impatience que les anti-12G échafaudent un plan pour 
> mettre le feu à un 
> satellite en orbite, quand ils vont apprendre qu’ils sont arrosés avec du 
> 12Ghz (la 12G quoi).

La PIRE du satellite c'est 4.89 Mégawatts :P
Avec un peu plus de satellites, tu vas rôtir ! :P

Un peu de sérieux, quelqu'un connait la PIRE Française de l'émetteur Starlink 
que les utilisateurs vont recevoir (14 à 14,5 GHz en émission) ? C'est là où le 
législateur trop zélé va vous emmerder.


> Richard Klein a écrit :
> 20G c'est pour 1 satellite. Starlink utilise une constellation de satellites
> qui ne sont pas stationnaire par rapport à une station fixe.

Correct.

> Il est certain qu'une station au sol (un utilisateur) captera
> plusieurs satellites et fera de l'agrégation de bande passante.

Pas vraiment. La limite, c'est la largeur du spectre utilisé. Avoir 10 
satellites qui émettent sur la même fréquence, ça ne change rien. Si on veut 
multiplier le nombre de satellites, il faut réduire la taille du cône dans 
lequel ils émettent, ce qui veut dire que moins de satellites seront visibles. 
Pareil pour les bornes WiFi : ça sert presque à rien d'en mettre une tous les 3 
mètres si elles sont toutes sur le même canal. Le problème, c'est combien de 
clients tu mets par satellite, pas combien de satellites par client.

Aujourd'hui, un satellite couvre une surface a peu près équivalente à la 
France. https://satellitemap.space/# et cocher "rings".
500 Km d'altitude, élévation 45 degrés ou mieux.

Trop de satellites sur la même fréquence, et c'est la cacophonie.


> Lorsque les satellites commenceront à dialoguer entre eux en mode mesh la 
> charge va s'équilibrer.

Ce n'est pas le facteur limitant.

> Donc vos calculs sont valables pour un satellite géostationnaire mais par
> pour une constellation en mouvement au dessus de nos têtes. J'ais tous bon?

Pas tout. Le problème de base est toujours : combien de Km^2 tu couvres avec 
quelle largeur de spectre. Que le satellite bouge ou pas.

> Nang Bat a écrit :
> Oui mais pas que, la ressource radio est pas illimité, et donc le downlink de 
> starlink c'est
> 2ghz de Ku, donc un gros paramètre dimensionnant c'est la taille mini d'un 
> spot (une cellule)
> qu'un satellite peu former au sol, qui te donne la borne sup du débit par 
> unité de surface.

Exactement.

> La ou tout le monde les attends c'est quand les clients vont se densifier
> localement, avec une météo de merde durant le pic de fin de journée

C'est bien pour ça que j'ai écrit que tester maintenant, ça n'apporte pas 
vraiment les bonnes réponses. Avec peu de clients, tout baigne.

Michel.


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