[3type] =?ISO-8859-1?Q?int=E9r=EAt?=
Dans son texterdig pour le congrs, Bernard insiste sur le mot "intrt". Pour que l'enfant entre dans une activit, il faut qu'il y trouve un intrt. Je suis bien d'accord avec a, mais que penser d'un enfant qui a trouv un intrt entrer dans une activit un moment donn mais qui le lendemain, ne trouvant visiblement plus le mme intrt, se retire de cette activit. Lorsqu'il s'agit de dcouvrir, d'explorer un outil, un coin ..., a ne m'embte pasmais lorsqu'il abandonne une production, a m'embte ! ou, du moins, je me dis qu'on ne l'aide pas en lui permettant de zapper tout va (ce qu'on avait dj voqu au stage de Belley l'anne dernire) Je pense qu'une fois que l'enfant s'est engag dans une activit dont on a connaissance (d'autant plus s'il a eu besoin de notre aide !), il doit la terminer au mme titre d'ailleurs qu'un engagement pris devant le groupe. A nous alors de construire un ou plusieurs outils pour lui et nous permettre d'avoir un suivi deces activits Je suis en train d'y voir plus clair et donc en train d'ajuster (tout en les testant avec les enfants) quelques outils (affichage). Je vais mettre mon site perso jour pour prendre en compte les avances des dernires semaines. Bref, j'ai pas mal de boulot intressant faire en ce moment. Pour le congrs, il va falloir galement qu'on s'y attelle car on a la chance d'avoir une salle notre disposition avec un ordi, une tl et un magntoscope. j'espre que vous continuez filmer vos classes. J'ai pour l'instant 2 petits films de ma classe, + le Grand Conseil de l'cole. Je vais crer une liste de diffusion spcifique pour prparer tout a avec ceux qui se rendront au congrs et qui sont intresss pour grer cette salle. A+ Philippe Ruelen
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Bonjour tous, Je suis assez d'accord avec Philippe que le fait de s'tre vu confier par le groupe une fonction prcise (souvent la place d'autres intresss) fait office d'engagement. En ce qui concerne le suivi de ces projets, nous disposons de cinq outils : - les plans de travail individuels (ou penses-btes) - le plan de travail collectif (un tableau velleda compos d'autant de cases que d'enfants, sur lequel on crit les divers travaux effectuer et que l'on actualise au fur et mesure de leur ralisation) - un tableau nos projets qui correspond un chancier disposition de tous regroupant ce qui est cens intresser le groupe dans sa globalit - un planning mural rempli en fonction des rendez-vous pris lors des runions - un tableau des mtiers modifi lors des conseils Cooprativement Sylvain Dans son texte rdig pour le congrs, Bernard insiste sur le mot intrt. Pour que l'enfant entre dans une activit, il faut qu'il y trouve un intrt. Je suis bien d'accord avec a, mais que penser d'un enfant qui a trouv un intrt entrer dans une activit un moment donn mais qui le lendemain, ne trouvant visiblement plus le mme intrt, se retire de cette activit. Lorsqu'il s'agit de dcouvrir, d'explorer un outil, un coin ..., a ne m'embte pas mais lorsqu'il abandonne une production, a m'embte ! ou, du moins, je me dis qu'on ne l'aide pas en lui permettant de zapper tout va (ce qu'on avait dj voqu au stage de Belley l'anne dernire) Je pense qu'une fois que l'enfant s'est engag dans une activit dont on a connaissance (d'autant plus s'il a eu besoin de notre aide !), il doit la terminer au mme titre d'ailleurs qu'un engagement pris devant le groupe. A nous alors de construire un ou plusieurs outils pour lui et nous permettre d'avoir un suivi de ces activits Je suis en train d'y voir plus clair et donc en train d'ajuster (tout en les testant avec les enfants) quelques outils (affichage). Je vais mettre mon site perso jour pour prendre en compte les avances des dernires semaines. Bref, j'ai pas mal de boulot intressant faire en ce moment. Pour le congrs, il va falloir galement qu'on s'y attelle car on a la chance d'avoir une salle notre disposition avec un ordi, une tl et un magntoscope. j'espre que vous continuez filmer vos classes. J'ai pour l'instant 2 petits films de ma classe, + le Grand Conseil de l'cole. Je vais crer une liste de diffusion spcifique pour prparer tout a avec ceux qui se rendront au congrs et qui sont intresss pour grer cette salle. A+ Philippe Ruelen Sylvain CONNAC Ecole cooprative Antoine BALARD 123, rue de Salamanque 34 080 MONTPELLIER sylvain.connac(antispam)laposte.net Accdez au courrier lectronique de La Poste : www.laposte.net ; 3615 LAPOSTENET (0,34?/mn) ; tl : 08 92 68 13 50 (0,34?/mn) -- Vous pouvez vous desinscrire a tout moment de cette liste de discussion en postant un message a [EMAIL PROTECTED]
[3type] Apprentissage
Lundi prochain, le projet des classes uniques l'cole Balard va faire l'objet d'une discussion entre les reprsentants locaux de l'EN, quelques chercheurs du dpartement de sciences de l'ducation de Montpellier et les enseignants impliqus dans ce projet. Afin de prciser en quoi cette approche est spcifique, nous avons rdig un texte qui fixe quelques repres caractritiques de l'acte d'apprendre. Qu'en pensez-vous ? Cooprativement Sylvain Sylvain CONNAC Ecole cooprative Antoine BALARD 123, rue de Salamanque 34 080 MONTPELLIER sylvain.connac(antispam)laposte.net REPERES POUR UN SUIVI DES CLASSES UNIQUES ET COOPERATIVES Si lon conoit lcole comme un lieu quitaire visant plus les acquisitions durables que la slection dune lite scolaire, un ducateur est quelquun qui se rfre une dfinition prcise du concept dapprentissage. Or les dernires recherches ne sont pas encore parvenues en tablir une qui fasse consensus dans les mondes scientifiques et ducatifs. Pourtant, lagir pdagogique ncessite, au moins de manire implicite, un recours des repres caractrisant lacte dapprendre. A ce jour, plusieurs systmes cohrents coexistent. Dans cette optique, nous avons choisi de nous appuyer sur une dfinition inspire de lhistoire des pdagogies coopratives, en particulier de loeuvre de Clestin Freinet et des pionniers de la pdagogie institutionnelle. Il se trouve que ces repres sont en parfaite cohrence avec la thorie de lapprentissage par la construction des langages dveloppe par Bernard COLLOT et avec les dernires recherches menes en neurobiologie. En consquence, le projet des classes uniques et coopratives conduit lcole lmentaire Antoine BALARD sappuie sur les dterminants suivants pour dfinir lacte dapprendre : 1 - apprendre correspond une modification durable de la structure neurobiologique initiale. 2 - cette modification est le fruit dun travail intellectuel appartenant au sujet apprenant. 3 - les facteurs qui favorisent cette modification semblent tre : - La disponibilit psychique et physiologique du sujet apprenant : son aptitude se rendre attentif au moment de la situation dapprentissage. Cette disponibilit fait rfrence un climat de scurit ncessaire lpanouissement de tous, cette scurit passant par un recours un systme de rgles sociales comprises, discutes et rvisables par tous ; - La disponibilit cognitive du sujet apprenant lie aux caractristiques des informations traiter (facteur en lien avec le concept de zone de proche dveloppement). Cette disponibilit est dautant plus prsente que les activits en cours font sens pour lenfant et peuvent conduire des situations de communication ; - Une estime de soi base sur une capacit personnelle se considrer comme tre pensant, auteur et acteur de son existence. Cette conviction peut difficilement clore dans une relation pdagogique inhibitrice qui voit lactivit de llve dpendre de celle de son enseignant ; - la prise en compte de ce que les didacticiens nomment les reprsentations , cest dire lexpression de la structure neuro-cognitive initiale ; - une correspondance entre les questions que se pose lenfant et la nature des informations quil est amen traiter ; - un choix possible quant aux activits raliser, en particulier pour celles relatives aux profils dapprentissages ; - la multiplicit des sollicitations et la rcurrence de leur recours. Cette multiplicit concerne aussi bien la nature des informations que les personnes qui peuvent en tre les vecteurs ; il est ici question des situations de coopration o les pairs peuvent devenir des sources dinformations ; - Le droit lerreur qui optimise le dsir de sengager dans des actions mme si on sait quelles peuvent conduire des impasses. 4 - la durabilit des apprentissages est dveloppe par lintermdiaire de : - la multiplicit des sollicitations et la rcurrence de leur recours ; - un rapport la complexit des savoirs, ce qui vite la confrontation des comptences didactises et autorise ladidactisme (concept dvelopp par Brousseau) ; - diverses situations denseignement vcues selon divers points de vue. La coopration entre enfants est aussi loccasion pour ceux tant en position dexperts de mobiliser une nouvelle structure cognitive de manire ce quelle puisse correspondre celle existante chez des enfants demandeurs ; - un allongement de la dure anne scolaire entranant un allgement de cette contrainte temporelle. Pour entrer en cohrences avec cette conception de lacte dapprendre, un dispositif pdagogique a t mis en place. Ainsi, les enfants sont amens apprendre travers : - lentretien dun systme de rgles sociales garantissant la scurit et le respect de chacun. Par lintermdiaire dun conseil coopratif quotidien et le jeu des propositions-critiques-remerciements, les enfants sont amens entrer dans une logique dauto-organisation de leur vie scolaire ; - la dtermination, le suivi et le bilan de plans de travail individuels et collectifs. Grce ces
[3type] =?ISO-8859-1?Q?=20int=E9r=EAt?=
Dans un e-mail dat du 18/06/2005 17:35:37 Paris, Madrid (heure d't), [EMAIL PROTECTED] a crit : Salut Sylvain, Peux-tu m'indiquer la diffrence entre les 2 et donner des exemples ,stp ? A + Brangre - le plan de travail collectif (un tableau velleda compos d'autant de cases que d'enfants, sur lequel on crit les divers travaux effectuer et que l'on actualise au fur et mesure de leur ralisation) - un tableau "nos projets" qui correspond un chancier disposition de tous regroupant ce qui est cens intresser le groupe dans sa globalit
=?ISO-8859-1?Q?Re:[3type]_int=E9r=EAt?=
** Message ** On 18/06/2005 at 17:35 Sylvain Connac wrote: Bonjour tous, Je suis assez d'accord avec Philippe que le fait de s'tre vu confier par le groupe une fonction prcise (souvent la place d'autres intresss) fait office d'engagement. Et au sujet des projets que l'enfant entame de lui-mme sans qu'il soit confi par le groupe ? Penses-tu galement qu'on doit les aider les mener terme (un expos par exemple) ? En ce qui concerne le suivi de ces projets, nous disposons de cinq outils : - les plans de travail individuels (ou penses-btes) PR : Chez nous, a marche de moins en moins bien. Du coup, c'est moi qui gre un rcapitulatif sous la forme d'un affichage quotidien des projets entams (associs des activits pour les mener terme) pour chaque enfant. Bref, un gros pense-bte. Il n'est videmment pas exaustif puisque les enfants font galement d'autres activits en fonction de l'intrt du moment. Mais, il est l pour leur rappeler les projets entams dont j'ai connaissance. Lorsqu'ils ont ralis une activit l'un des ces projets, ils la surlignent. Je fais le point tous les soirs, et modifie ce gros pense-bte. PR : Lors de ma runion avec les parents hier soir, Mme Montagnier, seule prsente, m'a fortement aid quant au souci que j'avais la fin de la journe. Que faire pour que les enfants terminent ces projets lists ? En d'autre terme, et pour faire plus clair, que faire des enfants qui veulent fuir ces projets entams ? Encore une fois, c'est elle qui m'a apport une solution plus convenable ce que j'allais faire. Plutt que de pointer ceux qui ne les continuent pas, je vais valoriser en crivant en bas de ce gros pense-bte Flicitations ??.. qui ont termin un ou plusieurs projets personnels. PR : En plus de cet outil, j'en ai mis un autre en place qui me donne satisfaction car il me rassure (surtout pour les maths). Je suis bien conscient que ce n'est pas un outil qui les aide s'organiser mais plutt orienter/cadrer. Difficile de dcrire tout a ici mais le message de Sylvain m'a pouss ragir sans doute un peu trop tt car je suis en train de tout mettre plat en modifiant mon site perso. Ce sera sans doute plus clair avec les diffrents outils tlchargeables. Je tente d'expliquer quand mme : Je leur avais dit qu'ils allaient l'cole pour progresser notamment en lecture/math/crit, que c'tait important. Bien sr, j'ai fait gaffe pour ne pas trop dvaloriser la technologie, l'histoire, la gographie, la musique, l'EPS et les sciences. Pas facile ... Du coup, chaque jour, j'affiche un tableau et en face de chaque prnom, des cercles colorier. Un cercle par discipline regroupant parfois plusieurs ateliers : lecture math crit/lettre et mot histoire/gographie/sciences technologie Arts Plastiques/Musique/Anglais. Ils doivent au moins colorier les 3 premiers cercles tous les jours. Pour le colorier, il suffit d'avoir fait quelque chose dans le domaine associ. Bon, mais bien videmment, le soucis tait que faire lorsque, pour certains, les 3 cercles n'taient pas coloris ? Vendredi soir, j'ai expos cet autre souci Mme Montagnier. M'est revenue alors le carton jaune que j'avais donn je ne sais plus quand (l'anne dernire ou l'anne d'avant) et surtout plus pourquoi ! sur un ton plus ou moins humoristique. Les enfants avaient souvent rutilis le terme. Bref, l'image vhicule n'avait pas t ngative tout en pointant cependant un dysfonctionnent. Du coup, j'ai dcid de le tester ds la semaine prochaine. Mme Montagnier m'a aid affiner le truc, je vous pargne les dtails. Ce qui est vachement bien avec Mme Montagnier, c'est que, lorsque je suggre une ide, elle a le don naturel de se mettre trs facilement la place de l'enfant. Elle n'a pas eu de jugement ngatif sur cette ide. Ce serait trop long de vous dire toutes les ides que j'ai eu et que j'ai rapidement cart en coutant ses impressions. - le plan de travail collectif (un tableau velleda compos d'autant de cases que d'enfants, sur lequel on crit les divers travaux effectuer et que l'on actualise au fur et mesure de leur ralisation) PR : En gros, c'est mon gros pense-bte dcrit ci-dessus. Du fait de la prsence de cet outil, les enfants de ta classe, Sylvain, voient-il un intrt utiliser/remplir leur plan de travail personnel ? - un tableau nos projets qui correspond un chancier disposition de tous regroupant ce qui est cens intresser le groupe dans sa globalit PR : du genre les concours de dessins via la liste Marelle ? Quoi d'autres ? - un planning mural rempli en fonction des rendez-vous pris lors des runions PR : J'ai a aussi. C'est leur emploi du temps qu'ils grent via les dcisions prises en runion. - un tableau des mtiers modifi lors des conseils PR : J'ai a aussi. A un moment donn, le tableau des mtiers avait disparu, mais, comme c'est devenu petit petit la pagaille et que je devais ranger la classe le soir, je leur ai dit et leur ai propos de remettre les mtiers. Lorsque l'on a une ide d'un mtier, on
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Bonjour tous, BL : Peux-tu m'indiquer la diffrence entre les 2 et donner des exemples ,stp ? PR : Du fait de la prsence de cet outil, les enfants de ta classe, Sylvain, voient-il un intrt utiliser/remplir leur plan de travail personnel ? SC : le plan de travail collectif comprend le travail individuel de chaque enfant qui a fait l'objet d'une rpartition dans le groupe. On y trouve par exemple, le titre des articles crire, les ouvrages confis, les exposs prparer, les courrier envoyer, ... Le tableau nos projets dresse une liste de ce qui peut intresser tous les enfants de la classe et en rappelle la date de fin : les concours Marelle, les sorties, les accueils dans la classes, les dfis, ... Dans le plan de travail individuel, les enfants reprennent ce qui est inscrit sur le plan de travail collectif (c'est visuellement difficile lire de l'autre ct de la classe) ainsi que le travail correspondant leurs avances spcifiquement scolaires, en occurence les entranements effectuer et les ceintures passer. PR : Et au sujet des projets que l'enfant entame de lui-mme sans qu'il soit confi par le groupe ? Penses-tu galement qu'on doit les aider les mener terme (un expos par exemple) ? SC : je le pense aussi mme si dans les faits, ce n'est pas une question que je gre. Lorsqu'un enfant souhaite abandonner un projet inscrit dans son plan de travail, il en fait la demande la runion. Il peut arriver que sa demande soit accepte, qu'elle soit refuse mais son projet modifi ou qu'elle soit entendue par un autre qui dcide de le remplacer. PR : Chez nous, a marche de moins en moins bien. Du coup, c'est moi qui gre un rcapitulatif sous la forme d'un affichage quotidien des projets entams (associs des activits pour les mener terme) pour chaque enfant. Bref, un gros pense-bte. Il n'est videmment pas exaustif puisque les enfants font galement d'autres activits en fonction de l'intrt du moment. SC : Il doit y en avoir certainement de ces activits qui dpendent de l'intrt du moment mais une rgle implicite est en cours : est prioritaire ce qui se trouve sur les plans de travail. En d'autres termes, on ne peut pas participer tel ou tel atelier sans avoir termin le travail effectuer sur les plans de travail. J'ai aussi lu ton ide de rpartition de la parole partir du dernier l'avoir eu. Je n'ai jamais test ce type de dispositif qui me semble intressant parce qu'il propose une alternative quitable la fonction de prsidence. Je me demande tout de mme comment le groupe va tre en mesure de s'auto-organiser pour ne pas tomber dans ce qu'on nomme des tas de sable, c'est dire des sujets qui gagneraient tre traits en dehors des runions ou conseils. Cooprativement Sylvain Sylvain CONNAC Ecole cooprative Antoine BALARD 123, rue de Salamanque 34 080 MONTPELLIER sylvain.connac(antispam)laposte.net Accdez au courrier lectronique de La Poste : www.laposte.net ; 3615 LAPOSTENET (0,34?/mn) ; tl : 08 92 68 13 50 (0,34?/mn) -- Vous pouvez vous desinscrire a tout moment de cette liste de discussion en postant un message a [EMAIL PROTECTED]