Bonsoir,

Le 25/01/2013 15:44, HELFER Denis a écrit :
Je commence à m’intéresser sérieusement à la segmentation dynamique dans
le domaine de l’infra ferroviaire où l’on raisonne essentiellement en
termes de PK (pour les événements ponctuels ex. Passage à niveau,
appareil de voie)ou PK début/Pk fin pour les événements linéaires
(ouvrages d’art, chantiers, électrification, …). Je confirme mon intérêt
pour cette démarche !

Idéalement, on devrait avoir une consistance topologique au niveau du
tracé, la consistance sémantique serait assurée par des relations.

Exemple pour un pont-rail

Relation X

Required Type=ouvrage_art

Required Description=pont-rail

Optional source=RFF

Optional material=metal

Optional length=xxx

Optional height=xxx

Optional name=blabla

Required Members : a rôle « from »

Required Members : b rôle « to »

Required Members : c rôle « on »

Optional members : d rôle « under »

a=id du point  début du pont  (son PK debut)

b=id du point fin du pont (son PK fin)

c=id du tronçon de voie supportant la relation

d=id du tronçon de la voie traversée (rivière, chemin, route, …)

C’est clair qu’il y a du boulot pour des applications pour transformer
ces relations en objets découpés suivant les pointillés.


Dans ton exemple, la portion de voie ferrée de type pont-rail est définie par ses bornes, sous forme de nodes : a et b. Une autre manière, même sans node, consiste à définir le pont avec 2 abscisses curvilignes, à partir d'un way dont une extrémité serait le "PK 0". Dans ce cas, on pourrait dire : le pont rail commence au PK 7.5 et se termine au PK 7.6, c'est à dire : le pont rail commence à 7.5km du début du way et mesure 100m. Ces 2 manières de dire la même chose souffrent du même bémol : il ne faut pas que la référence (le way) bouge, sinon l'objet pont-rail bouge aussi. Dans le premier modèle, il suffit de bouger par exemple le node a pour déplacer le début du pont-rail. Dans le second, si je raffine la courbure de la voie ferrée, j'augmente la longueur du way, et je déplace l'endroit situé à 7.5 km du début. Dans les deux cas on est face à, j'ai l'impression, une contradiction : la segmentation dynamique requiert une stabilité du référentiel géométrique pour que les objets définis relativement à cette géométrie soient stables, et à l'inverse, dans OSM, chacun est libre de modifier tous les objets, rien n'est figé/vérouillé. Du coup est-ce compatible, au stade des contributions ? C'est différent au stade de la réutilisation, où chacun est libre de définir des objets (des 'évènements') relativement au graphe OSM, dès lors que celui-ci a été extrait une fois et figé pour servir de référence.

vincent

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