Le Mardi 12 Août 2003 11:25, Guy Capra, Alomphega a écrit : > D'autre part, faire > une distribution complète à partir par exemple de Linux From Scratch > (http://www2.fr.linuxfromscratch.org/lfs/intro.shtml) n'est pas une mince > affaire.
Euh LSF, n'est pas une distribution mais un document ;-) Et faire une distribution est simple grâce aux outils redhat (même pas besoin d'être informaticien), ce qu'à fait tout simplement Mandrake aussi ; il me semble que le concepteur a dit que ça lui avait pris moins de quinze jours : il avait inclus dans une redhat les paquets kde encore jugés non stables par cette dernière. > La valeur ajoutée de sociétés comme Mandrake pour ce qui est de > l'adoption de Linux par un large public d'utilisateurs n'est pas à ignorer. oui, mais faut pas l'exagérer non plus : combien de personnes bossent sur des projets chez Mandrake ? > Et sans utilisateurs, il n'y aurait plus de développeurs ni de système à > développer... ben, vous savez, les projets libres naissent au départ simplement parce que le développeur a l'utilité du programme. c'est vrai que les sociétés commerciales contribuent à faire des interfaces "prêtes à l'emploi", mais bon, il y 7 ans, on faisait pareil en écrivant quelques lignes dans un fichier de configuration. Moi qui n'ai jamais connu de MS, ça m'énerve d'ailleurs plutôt cette proportion à dédoubler toutes les commandes pour se référer à un modèle. vouloir faire de Linux un desktop dans le but de concurencer Microsoft n'est que le but de sociétés commerciales. Même Linus s'en fout complétement puisqu'il n'arrête pas de déclarer que c'est pas prêt/fait pour ça. Quel est l'intérêt d'avoir des utilisateurs si ceux-ci ne participent pas ? D'autre part, le but est que le Libre soit imposé partout où nos propres données sont traitées ; que quelqu'un chez soi utilise windows, amiga ou macos, ce n'est pas un problème. Ainsi, ça fait des années qu'il y a des postes en bureautique uniquement avec StarOffice sur serveur X (grâce au bureau intégré) et Mandrake n'existait pas à l'époque. Le combat du libre se situe au niveau des administrations et du respect de notre vie privée ; et c'est un choix plus politique que technique : un(e) secrétaire pro met moins d'un quart d'heure pour passer de Word à OpenOffice ; le combat de Mandrake se situe au niveau de *ses* intérêts, là est toute la différence ; je vous suggère d'ailleurs de lire les réactions de la presse étrangère face à leur attitude, pour une entreprise capitaliste, de faire appel au don ; c'est dommage que d'autres entreprises françaises n'y aient pas pensé car en plus, ça a l'air de marcher. -- Cordialement
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