Je n'ai pas trop le temps pour repondre à tout, je dois allez travailler, 
mais je peux dire ceci.

Je pense que la peur que les institutions ont du bidouillage informatique 
n'est pas du à la volonté de centraliser et de devenir big-brother, mais 
c'est plutot du a l'expérience acquise dans les années. Une machine avec 
Windows si elle n'est pas complètement bloquée à tout bidouillage elle plante 
immédiatement et nécéssite une complète réinstallation la première fois que 
quelcun efface le mauvais fichier, p.e. la base des registres (ou en mesure 
mineure aussi command.com peut causer des maux de tête à quelcun qui ne 
connaît pas trop).

Donc pour avoir un système informatique fonctionnel il faut absolument que 
personne n'y touche. Donc on donne l'autorisation uniquement à ceux qui en 
ont forcement besoin et pas plus que ce qui sert pour les taches courantes 
(Word, Excel, Outlook). Le reste est interdit. Dans cetrains endroits on 
enlève même les disquettes. Peur des virus (car ils ne savent pas bloquer le 
boot depuis la disquette), peur des installation sauvages (si tu installes 
sous Windows il te change la moitié des DLLs), peur du bidouillage (si tu 
accède au panneau de contrôle tu peux désactiver le son, ou autre) et pour 
finir peur du cracking (vu que les serveurs Windows sont tellement 
vulnérables qu'il suffit du telnet pour en planter un).

C'est donc normal qu'on bloque tout et on a maintenant peur de laisser la 
libérté aux gens, trop de dégats et trop de frais.

Ce qu'il faut montrer c'est que Linux est sur, qu'il n'est pas possible de 
faire des dégats si on laisse l'utilisateur bidouiller (si on ne lui donne 
pas le mot de passe de root). Et qu'il n'est pas si facile que ça de planter 
des serveurs Linux même en ayant accès à telnet. Tout autre histoire par 
contre c'est si sur le reseau il y a aussi des serveurs Windows, ceux là 
restent vulnerables.

Par contre il n'est pas nécéssaire apprendre aux étudiants l'administration 
système, mais on peut prévoir un cours exprès pour cela. Mais pour ça il faut 
d'autres précautions.

L'administration système est un autre problème. Trouver des gens compétents 
Linux c'est plus difficile car le système est toujours en évolution et les 
gens préférent se mettre à Windows où il suffit de lancer Windows Update de 
tants en tant pour croire d'être un bon admin. Avec Linux toute 
l'administration peut se faire à distance, ce qui semplifie la tache. Et on 
peut aussi prévoir un CD de secours qui permette de rebooter sur le reseau 
pour les taches administratives plus poussées, p.e. l'installation de la 
machine qui pourrait se faire aussi à distance.

ça pourrait bien simplifier des choses.

ciao, Leo

Il 01:25, martedì 30 luglio 2002, hai scritto:
> Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ... (c'est ma femme) "Tait-toi" ???? Non, je ne
> peux pas. Excusez.
>
> J'ai dit que j'aimais le côté politique de Linux. Pour moi Linux c'est un
> peu comme un mécano. On a plein de pièces, au début on joue avec et après
> on se rend compte qu'on peut construire quelque chose. Alors, ça foire. On
> recommence. On recommence et on peut le faire parcequ'on a les pièces,
> parcequ'on a beaucoup de pièces qui s'emboitent. Le mécano, c'est pas un
> jouet en plastique moulé fait pour casser là ou on a volontairement rendu
> la matière fragile. On peut réparer. C'est justement ce que nos élèves ne
> font plus. Parce qu'on les éduque à jetter quand c'est cassé pour acheter
> du neuf. Pour changer cet état d'esprit, il est primordial qu'ils
> "triturent", qu'ils "malmènent", qu'ils plantent leurs machines. Mais pour
> qu'ils puissent le faire, pour qu'on les laissent le faire, il faut que les
> profs le fassent aussi. Or, il y a, à mon avis deux obstacles à cela. Le
> premier, c'est qu'il faut du matériel pour cela. Or, allez demander au DIP
> trois ou quatre ordi., différents si possible, pour bidouiller ... Le
> second vient de la réponse à la demande précédente : "occupez-vous de
> pédagogie, pas de technique". Cette réponse, qui balaie d'un seul revers de
> la main tout l'esprit
> interdisciplinaire de la pédagogie d'aujourd'hui, (cette réponse qui est
> même parfois donnée par ceux qui louent l'interdisciplinarité, mais
> peut-être pas celle-là, entre physique et informatique, plutôt celle entre
> la littérature et la musique) passe à un stade suppérieur lorsque, pour de
> très hautes raisons de sécurité et de fonctionnement, on interdit, on
> bloque tout accès au système des machines. Même les prof. n'ont plus aucun
> droit, que celui de créer des cours et des travaux écrits (le responsable
> informatique du Lycée trouve cela normal : "on évite les enmerdes, de toute
> façon moins il y a d'incompétents qui touchent mieux c'est."). A ce stade
> évidemment on est déjà à des années lumières des logiciels libres. Mais, on
> est encore allègrement passé à un stade suppérieur : celui de la
> centralisation. Le processus de développement de l'informatique dans
> l'enseignement dans le canton de Neuchâtel ne s'est pas fait par la réunion
> progressive sur un même réseau d'un ensemble de petites structures,
> autonomes dans leur possibilités de bidouiller, puis d'acquérir les
> connaisances nécessaires à la gestion d'un petit réseau, puis de décider
> elles-même des choix de matériel, de plateforme et de logiciel, par la
> réunion d'un ensemble de petites structures qui auraient eu chacunes
> quelque chose à apporter de part leur connaissances. Non, la structure du
> RPN, a été imposée d'en haut. Il s'agit de la "solution globale", finale,
> la neuchatelisation. Une pensée unique et "responsable". Une pensée simple
> qui s'écrit comme W... . Et c'est en raison de cette "responsabilité" (il
> faut impérativement que cela fonctionne) qu'il devient interdit de faire,
> de bidouiller. Quel est alors l'impact d'une telle décision ? Pour les
> élèves, non seulement ils voient W... tout les jours, mais encore ils
> apprennent qu'il ne faut pas toucher, mais consommer, qu'il ne faut pas
> comprendre, mais obéir. Pour les profs, les conséquences sont aussi
> incalculables. Ils perdent toute possibilité de maintenir, pour ceux qui
> l'ont déjà, un savoir faire souvent acquis de leur propre initiative, et
> d'acquérir, pour ceux qui désirent s'en donner la peine de véritables
> compétences. On appelle cela la formation continue. Or précisément, ce type
> de formation continue, qui relève du bidouillage par la recherche
> intélectuelle, est par ailleurs attaqué. Preuve en est une formation
> continue quasi exclusivement axée sur les logiciels comme Word. Plus
> encore, et on touche là à l'incroyable, seul les logiciels de Microsoft
> feront l'objet d'un formation continue dans le cadre des 11 millions vôtés
> par le Grand Conseil. En effet, à la demande du groupe "formation continue
> dans le cadre du projet d'informatisation des écoles", j'ai proposé de
> donner (à mes collègues du Lycée Blaise Cendrars) des cours sur Gimp,
> OpenOffice, ... , d'utilisation de linux, ... au titre de la formation
> continue. Réponse : aucun autre produit que microsoft ne fera l'objet d'un
> formation continue dans ce cadre.
>
> Pour moi GNU-Linux est plus qu'un système d'exploitation comme les autres.
> Il est fait pour les écoles parce qu'il est ouvert, donc orienté
> bidouillage et par là formateur.
>
> Je suis totalement acquis à une campagne de sensibilisation politique pour
> Linux. Je suis prêt à m'investir. Une réunion fin août me conviendrais
> parfaitement, même avant la reprise. Cela serait même préférable avant la
> reprise. Mais il est tard, on en recause demain.

-- 
He who laughs last, thinks slowest
- Anonymous
--
http://www-internal.alphanet.ch/linux-leman/ avant de poser
une question. Ouais, pour se désabonner aussi.

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