Le 4 février 2016 à 21:00, Eric Debeau <eric.deb...@gmail.com> a écrit :
> Bonsoir > > Je pense que ni Bing, ni Geolitorral V2 peuvent servir de référence au > trait de côte. Cartographier le littoral est vraiment compliqué dans les > zones à forte marée. > > Le trait de côte dans OSM correspond au niveau moyen de la marée haute si > l'on croit le wiki (cf https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Coastline) > ce qui est différent de la définition officielle du trait de côte utilisé > en France: "Le trait de côte est une courbe/ligne représentant > l’intersection de la terre et de la mer dans le cas d’une marée haute > astronomique de coefficient 120 et dans des conditions météorologiques > normales. Par extension, c’est la limite entre la terre et la mer." (cf > > http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-gestion-du-trait-de-cote-une.html > ) > > Je pense que la définition du wiki n'est pas correcte...C'est la > traduction française de la version anglaise. > > Les photos de Bing ou GeolitorralV2 ne sont pas prises au moment des > marées les plus hautes et c'est donc impossible de définir le trait de côte > notamment dans les zones avec de fortes marées sur des terrains rocheux par > exemple. > > J'ai l'impression que les données du trait de côte sont principalement > basées sur les données issues du cadastre qui ne sont pas forcément très > justes pour définir les limites du trait de côte (suite à échange avec > Philippe Verdy). > Je n'ai pas dit ça non plus, en gros le cadastre délimite les feuilles cadastrales avec un trait grossier qui est en fait bel et bien en plein mer (même à marée basse) à l'aide de quelques segments. A l'intérieur de catte ligne il a tracé certaines parcelles pour les propriétés ou pour les aménagements publics( digues, routes, murs de protection...), mais sinon il n'y a rien de précis, la commune n'étant même pas compétente pour décider ce qu'elle veut dans la bande littorale, elle ne peut pas créer ele-même (ou en tout cas pas seule) de parcelles, que ce soit pour un usage privé ou pour un usage public par la collectivité. Au delà elle sera concernée en cas de mise en oeuvre d'un plan de gestion des risques (mais en fait c'est plutôt l'Etat qui en est l'initiateur et impose ses conditions aux communes si elles se chargés de mettre un place un tel plan). LE cadastre sera éventuellement remis à jour en cas de décision judiciaire (occupation illégale du littoral, pollution...) Bref le cadastr en'est pas du tout une source pour la ligne de côte (qui elle-même est une approximation de la ligne de base "légale", mais dont on n'a pas de données autre que lorsque survient une décision judicaire). Tout ce qui est fait dans OSM est uniquement une approximation à vu d'oeil, plus ou mois selon les photos, mais tenant compte aussi des aménagements visibles, y compris les éventuels sentiers, ou occupations saisonniaires sur les plages. Sinon je suis d'accord, la plage devrait être essentiellement du côté intérieur de la ligne de côte, mais certaines marées basses vont si loin qu'ezlle découvrent une page très étendue et qui même sera perçue souvent comme une seule : si on se fie uniquement à la ligne de laisse de mer, on obtient des plages morcelées à cause de quelques bouts de rochers. On a un autre problème dans OSM aussi avec les zones de mouillage qui sont dans les compétences (partiellemement) communales. Ces zones (souvent de simples bouées ancrées) sont pourtant recouvertes à marée haute, même à faible coefficient. Le ligne de côte devrait représenter à peu près correctement l'extensio nde la limite de compétence mais en fait elle se limite à la zone où une résidence permantente est techniquement possible, ou bien où il est possible de batir une installation permanente "à sec" (cela exclue les simples bouées, mais cela inclut les zones où existent des pontons fixes, donc les marinas des ports, et les chenaux d'accès aux ports protégés par digues. On n'arrivera jamais à bien prendre en compte la ligne de base qu'on voudrait avoir, la ligne de côte reste une approximatio.sur ce qui est facilement observable une bonne partie de l'année, ne serait-ce que pendant une ou deux heures par jour : c'est pour ça que les plages sont souvent inclues dans la ligne de côte bien plus bas que la ligne de haute mer à haut coefficient. La liasse de mer sur les photos est souvent une très mauvaise indication elle peut être trompeuse, elle n'est même souvent pas stable du tout, le terrain étant trop instable (en revanche elle donne une indication assez correcte de la forme gnérale de la ligne de base. D'autres éléments peuvent compter, notamment en regardantr où sont installées les bateaux gardées à sec, les chaises longues des plagistes, et les éventuelles cabanes de plage (qui ne vont pas vouloir être inondées tous les jours)... En plus les plages avant le début de la sison estivale sont souvent réensablées. Nombre de plages sont en fait des créartion artificielles, sinon il y aurait beaucoup moins de sable, plus de cailloux, et elles seraient moins fréquentées. L'érosion rapide des plages est aussi un problème important notamment en bordure de falaises et en Aquitaine. Là où la ligne edst stable, c'st sur les côtes à enrochement très dur, mias c'est là encore que c'est le plus difficile de voir où est la limite réelle (pas de laisse de mer, nombreuses flaques, présence d'algues, sinon projections des vagues). Pour nous en revanche il est essentiel de repérer les écueils cotiers pour indiquer correctemetn la voie d'approche pour la navigation sans risquer un échouage brutal: la ligne de hautes eaux est insuffisante.. Bref puisque'on fait des compromis, ilk faudrait des réègles communes pour la cohérence de l'ensemble. Pour les plages il serait souhaitable de les inclure assez largement dans la ligne de côte et pas en dehors. Quitte à définir en plus une zone "tidal" (des deux côtés de la ligne de côte) poru la partie à la fois submersible et découvrable.
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