Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-18 Par sujet g.d
Denis, j'avoue que la question copyright (surtout IGN...) me dépasse,  
et de loin.
Et suis content, qu'il y ait des gens mieux calés, comme toi.

Franchement, personnellement je n'ose pas m'adresser au CNIG ni à la  
DGI,
ai la pétoche, ne suis pas à l'aise avec ces hautes sphères - et n'ai  
pas honte de l'avouer.

Je ne me connais pas en droit, j'essaie simplement de comprendre ce  
que l'auteur du texte a voulu dire,
essaie de comprendre le bon sens des choses,
et cherche à me mettre dans la peau de celui qui l'a écrit,
afin de comprendre ce qu'il veut protéger, et ce qu'il veut autoriser.

Puis j'applique le bon vieux principe, de d'abord escamoter les  
sous-phrases,
pour trouver verbe, sujet, et objet du syntaxe principal.
Et applique le vieux principe, qu'en cas du moindre doute,
ou si ma question n'est pas répondue clairement dans le texte,
le paragraphe 1 prévaut le paragraphe 2 et ainsi de suite :
Si reste un doute, s'abstenir.
(La vielle blague  du paragraphe 1 Le patron a toujours raison, et
paragraphe 2 Si le patron a tort, c'est le paragraphe 1 qui rentre  
en vigueur
n'est nullement une blague, mais est la simple réalité qui se  
confirme dans toutes les domaines,
y compris dans la Loi).


Puis, si j'y tiens tout de même,
leur poser question, et attendre réponse avant d'agir.
Si pas de réponse, retour à la case de départ,
formuler ma question autrement,
et voir si je peux faire quelque chose avec ce qu'autorise  
expressément le texte.

Ce n'est sûrement pas une approche 'complète' ni profondément  
professionnelle,
mais dans la plupart des cas, en ce qui concerne mes soucis de tous  
les jours, ça donne des résultats viables.
Et si je toujours ne vois pas clair,
- direction conseil juridique, avocat spécialisé en la question.
---

Pour mon job, je me trouve dans le cas de la Recherche,
de la Documentation et de la Protection et Conservation du Patrimoine  
National,
donc y a pas de blême pour un usage strictement interne.
De surcroît, c'est toujours mon client qui achète de telles données,  
photos, cartes et autres fichiers,
et me les passe :
J'ai horreur de livrer des plans où l'objet de la recherche flotte  
complètement isolé dans le néant sans contexte,
un peu comme une météorite dans l'espace intersidéral...
là où l'engin se trouve en centre ville, ou sur une butte dominante,  
entouré de plein de choses nécessaires à la compréhension.


Mais je n'ai jamais encore compris,
quelle licence au juste l'IGN accorde à l'acheteur d'une carte  
1/25oooème au supermarché...
Reproduction interdite, oui,
mais tout le reste ???

Et quid de la licence d'une photo bdortho, que me passe le sig d'une  
comm de comms ?
Parfois le client tombe des nues, quand il voit que la photo ne se  
laisse pas superposer au relevé réel -
(souvent les photos/dalles n/b des premières campagnes aériennes sont  
bien meilleures, verticales...)
mais je ne vais pas m'amuser à corriger gratuitement la déformation  
due aux dénivellations, sur leurs photos...
Et quand/si je le fais,
que dois-je annoter ? Fond image d'après bdortho, corrigé,  
reproduction interdite, tous droits réservés au IGN ?
Non, il y a aussi mes droits là-dedans,
pas seulement dans mon relevé superposé,
mais aussi dans la photo sous-jacente corrigée...

Par logique,
en achetant un truc chez eux, IGN (carte, photo, dalle, tranche  
bdortho...), on automatiquement acquiert une licence de base, un  
EULA.
Laquelle ?...
---

Au premier abord
ce qui suit n'a pas grand'chose à voir avec osm,
mais vous allez comprendre... :

Je crains que le droit d'auteur intellectuel ait vécu son temps,
qu'il soit dépassé par les événements,
et que le droit des licences monnayables prend le dessus, au galop.
Deux approches fondamentalement différentes.

J'aperçois ce changement non seulement dans le domaine des cartes,
mais aussi dans la création artistique,
dans la 3d soit-elle artistique, utilitaire, ou de jeux,
dans l'architecture, dans l'ingénierie (bien avant que ça touche le  
domaine des brevets déposés),
et même le social : un ouvrier conserve ses droits intellectuels  
d'une amélioration/invention,
un cadre supérieur non, qué tchi ! Ça fait partie de son job,  
d'inventer pour le compte et sous le nom de son chef...

Et même l'Etat quelque part est en contradiction avec lui-même :
D'une part, les Lois fixent un droit intellectuel inaliénable,
et d'autre part je vois écrit dans des textes de Marchés Publics, que  
tous les droits intellectuels de ma prestation sont transférés à l'Etat,
et vois réapparaître mes relevés par-ci, par-là, utilisés aussi pour  
l'enseignement,
et pire, ils les filent à mes concurrents qui les réutilisent et les  
signent de leur nom.
Ou en font éditer des cartes postales.
Tout cela, sans que mon nom paraisse - effacé de l'Histoire, en  
toute légalité. Pas glop, ça...

Si cela continue,
(afin que je puisse réclamer mes droits devant un tribunal)
au lieu d'être prestataire de services et de me réserver les droits  
intellectuels,
je 

Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier (épisode 2)

2008-09-18 Par sujet Denis
g.d a écrit :
 Denis, j'avoue que la question copyright (surtout IGN...) me dépasse,  
 et de loin.
 Et suis content, qu'il y ait des gens mieux calés, comme toi.

Je ne suis pas plus calé que toi. Ce sont des questions qui 
m'interrogent autant comme contributeur OSM que professionnel créateur 
(et consommateur) d'informations géographiques.
[...]
 Je ne me connais pas en droit, j'essaie simplement de comprendre ce  
 que l'auteur du texte a voulu dire,
 essaie de comprendre le bon sens des choses,
 et cherche à me mettre dans la peau de celui qui l'a écrit,
 afin de comprendre ce qu'il veut protéger, et ce qu'il veut autoriser.
 Puis j'applique le bon vieux principe, de d'abord escamoter les  
 sous-phrases,
 pour trouver verbe, sujet, et objet du syntaxe principal.
 Et applique le vieux principe, qu'en cas du moindre doute,
 ou si ma question n'est pas répondue clairement dans le texte,
 le paragraphe 1 prévaut le paragraphe 2 et ainsi de suite :
 Si reste un doute, s'abstenir.
 (La vielle blague  du paragraphe 1 Le patron a toujours raison, et
 paragraphe 2 Si le patron a tort, c'est le paragraphe 1 qui rentre  
 en vigueur
 n'est nullement une blague, mais est la simple réalité qui se  
 confirme dans toutes les domaines,
 y compris dans la Loi).

Nul n'est censé ignorer la loi. La démarche la plus logique consiste, 
selon moi, à éplucher les textes en vigueur (y compris ceux, non 
abrogés, qui datent encore de l'époque de la constitution du cadastre). 
C'est sûr que c'est formateur, que cela demande un investissement 
considérable en temps, mais au bout du compte, cela permet de comprendre 
jusque dans les tournures de phrases. Une licence n'est pas un poème 
mais un texte qui s'appuie sur d'autres textes (réutilisation 
d'informations publiques ;-) législatifs, en vigueur. Elle est également 
le fruit d'un modèle de pensée.

 
 
 Puis, si j'y tiens tout de même,
 leur poser question, et attendre réponse avant d'agir.
 Si pas de réponse, retour à la case de départ,
 formuler ma question autrement,
 et voir si je peux faire quelque chose avec ce qu'autorise  
 expressément le texte.
 
 Ce n'est sûrement pas une approche 'complète' ni profondément  
 professionnelle,
 mais dans la plupart des cas, en ce qui concerne mes soucis de tous  
 les jours, ça donne des résultats viables.
 Et si je toujours ne vois pas clair,
 - direction conseil juridique, avocat spécialisé en la question.

Je voudrais éviter, justement, une victoire à la Pyrrhus 
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Ausculum_(279_av._J.-C.).
L'enjeu, pour OSM, est de faire valoir ses DROITS à réutiliser des 
données financées ENTIEREMENT sur fonds publics (le cas de l'IGN est 
déjà exclu). l'enjeu, pour l'OSGeo, est de décanter un marais où l'on 
sait que l'insalubrité est omniprésente mais que personne (à commencer 
par celles dont c'est le chemin le + direct pour parvenir à leur but) 
n'ose franchir sans être accompagné de guides (non spirituels) juridiques.

[... Mais je n'ai jamais encore compris,
 quelle licence au juste l'IGN accorde à l'acheteur d'une carte  
 1/25oooème au supermarché...]

Justement, toutes les questions que tu poses, à juste titre en temps que 
prestataire de service, de consommateur d'info géo, de simple citoyen 
doivent être regardées sous la lumière des notions inscrites dans la loi 
comme les critères d'originalité d'une base de données, le droit aux 
courtes citations et autres articles intéressants du Code de la 
Propriété Intellectuelle (remanié très souvent ces dernières années). 
C'est juste des mots qui faut mâcher jusqu'à en trouver l'essence.
Sans un minimum de balises, on continuera à errer sans fins (avec faim 
pour toi).

 
 Trop-long

PasMieux


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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-18 Par sujet Denis
Pieren a écrit :
 Denis, je salue tes efforts pour collecter ces informations. Est-ce
 que tu pourrais m'expliquer la différence entre usage interne et
 usage externe, termes que l'on voit aussi dans les cgu du cadastre ?

L'usage interne, selon moi, concerne tout ce que tu peux faire en tant 
qu'individu ou collectivité (administration ou entreprise) de l'objet de 
la licence. Cela relève du DROIT à la réutilisation, objet de la 
directive européenne INSPIRE pour éviter que les mêmes données soient 
crées inutilement (et coûteusement pour les collectivités). L'objectif 
de cette clause des licences est d'accorder le droit au citoyen de 
prendre connaissance des informations utiles à  la gestion de son 
environnement afin qu'il puisse agir en connaissances de causes.
Les acteurs du modelage de cet environnement ont, bien trop souvent, une 
vision un peu trop restrictive de ce droit en n'offrant que des visions 
déjà digérées d'une situation (par exemple, une carte d'impact du 
nouveau projet d'autoroute qui va traverser ta propriété, sans 
possibilités réelles de contredire les éléments de la situation). Bon 
je caricature largement car les méthodes, les outils et, donc, les 
mentalités évoluent bien plus vite que prévu.

L'usage externe concerne les utilisations qui font intervenir des 
tierces personnes. Le cas de figure le plus courant est la prestation de 
service. Ainsi, des droits différents d'utilisation peuvent être 
accordés à des entités qui n'ont pas vocation initialement à être 
bénéficiaire des données, mais qui peuvent disposer de ce droit 
temporairement ou dans un cadre contractuel (une mission).

C'est une rapide analyse (il est tard). A la réflexion et concernant 
plus particulièrement les données publiques, cette dichotomie est de + 
en + artificielle. Un prestataire de service pourrait très bien user de 
son droit d'utilisation interne de données publiquement diffusées et 
proposer, dans le cadre d'une prestation, un produit (une oeuvre 
protégeable au titre du droit d'auteur) composée et/ou dérivée. Il reste 
à négocier les termes du contrat de prestation notamment sur les droits 
d'utilisation (patrimoniaux) de la plus-value apportée par le 
prestataire. Certains cas réels témoignent de casse-tête juridiques 
quand cet aspect n'est pas suffisamment pris au sérieux.

J'ai le sentiment que le jour où les producteurs d'informations 
géographiques auront compris que la plus-value d'une donnée ne réside 
pas dans sa constitution (fût-elle coûteuse), mais dans ses 
exploitations potentielles (surtout quand il devient aussi facile de les 
croiser entre elles), on aura fait le premier pas. Je parle des données 
de base ( et à des échelles raisonnables - pas les plans au 1:200e) : 
celles que n'importe quel citoyen peut aller vérifier sur place : 
exactitude de la position géométrique et/ou de son classement dans telle 
ou telle classe d'objet ; celles que la directive INSPIRE a inscrit à 
son annexe 1.
Enfin, certains producteurs sont titulaires d'informations (la DGI pour 
les parcelles et autres entités foncières, la DIREN pour les zonages 
naturalistes, etc.). Ces droits d'auteurs moraux, dérivées des missions 
de service public assignées, sont de toute façon inaliénables. Cela n'en 
fait pas pour autant des producteurs de données géographiques 
inexploitables ou restrictives pour le citoyen. Personne n'y gagnera.

 
 Pieren

Troplong2

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier (épisode 2)

2008-09-16 Par sujet Denis
g.d a écrit :
 Oups, j'étais coupé d'internet,
 donc mon mail se croise avec celui de Denis, que je n'ai pas encore  
 lu... :-(
 
 Denis, ton idée/approche est tentante - et probablement apportera LA  
 réponse,
 mais je crains que les discussions prendront quelques années :-(
 
 L'un n'empêche pas l'autre :
 Se rapprocher de ces institutions,
 et poser notre question aussi dans un cadre plus large,
 peut être productif
 (je ne connais pas ces institutions que tu indiques, n'en fais pas  
 partie).
 
 Mais je ne suis pas sûr,
 si ces institutions s'occuperont à promouvoir le cas bien  
 spécifique d'osm.
 Je pense, que leurs visions de réutilisation de données publiques et/ 
 ou géomatiques,
 que leurs préoccupations
 aillent bien plus loin que ne vont les nôtres...
 ...et il serait bête, si osm serve de bouc émissaire.
 
 Donc je pense qu'une demande directe aux Autorités reste nécessaire
 (DGI,
 voire peut-être même le Conseil National de Géographie (???)
 la Conférence/Commission (?) qui renseigne le Gouvernement sur les  
 questions de géographie -
 et sur lequel renvoyait un des mails de cette liste,
 mais je n'arrive pas à remettre la main dessus, ne retrouve plus leur  
 site :-(
 Si quelqu'un pourrait dénicher cette adresse,
 ou dire s'il serait approprié ou non, de s'adresser à eux ? ).

Google (j'ai de la chance) affiche : http://www.cnig.gouv.fr/
Mais, autant je partage ton analyse de la situation, autant le débat, 
particulier à OSM et plus général pour les données publiques mérite tous 
les éclairages. J'ai compris le souci pratique d'OSM vis à vis de la 
problématique DGI. Aussi, je vais commencer à rassembler sur le wiki 
OSM les infos que j'ai déjà glanées dans les textes de loi, dans la 
jurisprudence et suite à des discussion informelles avec des personnes 
qualifiées.
Mon ambition, dans un premier temps est de cerner, d'un point de vue 
juridique, la question de la réutilisation des données publiques. Au vu 
de cette analyse partagée (intérêt du wiki), le questionnement à la DGI 
sera forcément plus ciblé.
Pour l'anecdote, j'ai lu cette aprem la licence d'utilisation des 
données IGN et j'ai été troublé par 2 choses : la similité des tournures 
de phrase avec la licence DGI et le fait que la création de nouvelles 
données à partir d'un fond externe était mentionnée.

extrait des Conditions générales d’utilisation
des fichiers numériques IGN 
(http://www.ign.fr/telechargement/MPro/juridique/CGUFN.pdf)

L'usage interne inclut en particulier toutes les opérations de 
croisement avec d'autres données propres au licencié ou provenant de 
tiers, la vectorisation d'objets à partir d'un fichier image ou d'un 
fichier vecteur, par duplication de certains vecteurs du fichier ou par 
calcul à partir de ceux-ci.

La vectorisation à l'aide de fichiers IGN est autorisée quand elle n'a 
pas pour but de reconstituer tout ou partie substantielle de ces 
fichiers, de reconstituer les fonds cartographiques IGN ou de reproduire 
les cartes éditées par l'IGN.

C'est la première fois que je vois ces usages particuliers mentionnés 
dans une documentation officielle.
Personnellement, j'ai un doute sur le fait que l'IGN puisse empêcher une 
utilisation commerciale de ces données digitalisées, comme les 
conditions d'utilisation le stipulent. Mais, c'est tout l'objet du débat 
à ouvrir (la notion de partie substantielle est notamment très 
intéressante du point de vue juridique)

 Resterait à défricher, ce que les utilisateurs feront vraiment.
 Ça n'a pas l'air d'être clair, au fond, que chacun attend faire du
 plan cadastre.
 OUI!  c'est LA question principale.
 
 Oui : Tant que notre question n'est pas clairement formulée,
 on ne peut pas s'attendre à une réponse claire.
 
 Trop-long
 Amicalement
 Gerhard

A+
Denis

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-16 Par sujet Pieren
Denis, je salue tes efforts pour collecter ces informations. Est-ce
que tu pourrais m'expliquer la différence entre usage interne et
usage externe, termes que l'on voit aussi dans les cgu du cadastre ?

Pieren

2008/9/16 Denis [EMAIL PROTECTED]:
 Google (j'ai de la chance) affiche : http://www.cnig.gouv.fr/

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-08 Par sujet g.d
Oups, j'étais coupé d'internet,
donc mon mail se croise avec celui de Denis, que je n'ai pas encore  
lu... :-(

Denis, ton idée/approche est tentante - et probablement apportera LA  
réponse,
mais je crains que les discussions prendront quelques années :-(

L'un n'empêche pas l'autre :
Se rapprocher de ces institutions,
et poser notre question aussi dans un cadre plus large,
peut être productif
(je ne connais pas ces institutions que tu indiques, n'en fais pas  
partie).

Mais je ne suis pas sûr,
si ces institutions s'occuperont à promouvoir le cas bien  
spécifique d'osm.
Je pense, que leurs visions de réutilisation de données publiques et/ 
ou géomatiques,
que leurs préoccupations
aillent bien plus loin que ne vont les nôtres...
...et il serait bête, si osm serve de bouc émissaire.

Donc je pense qu'une demande directe aux Autorités reste nécessaire
(DGI,
voire peut-être même le Conseil National de Géographie (???)
la Conférence/Commission (?) qui renseigne le Gouvernement sur les  
questions de géographie -
et sur lequel renvoyait un des mails de cette liste,
mais je n'arrive pas à remettre la main dessus, ne retrouve plus leur  
site :-(
Si quelqu'un pourrait dénicher cette adresse,
ou dire s'il serait approprié ou non, de s'adresser à eux ? ).

Je pense qu'osm devrait dans sa lettre mettre l'attention sur le fait
qu'osm n'envisage PAS, de réutiliser des DONNEES cadastrales  
proprement dites
(corrigez-moi, si je fais erreur !),
mais se sert de INFORMATIONS contenues dans le plan cadastral,n
donc de choses qui n'engagent pas la responsabilité de la DGI
(Le plan cadastral n'est qu'une partie du Cadastre en son entier.
Et, quelqu'un ici m'avait éclairci sur la différence fondamentale  
entre informations et données...).

Aussi, osm ne REUTILISE pas (pas dans le sens du terme) les données  
contenues dans la plan cadastral,
n'en transmet pas telles quelles,
mais se sert de quelques informations graphiques contenues comme  
indication, pour
a) faire une nouvelle œuvre : tracer des voies linéaires (logique  
inverse...), et
b) indiquer grossièrement des contours de bâtiments, de zones bâties,  
de lacs :
utilisation comme sous-cul ,
voire d'abord faire du dérivé (l'auteur osm'eur dessine des ways et  
contours),
lequel ensuite rentre dans un composé (ensemble avec une ribambelle  
d'œuvres
d'autres osm'eurs, dans la base de données)...

Mais osm ne réutiliserait pas des données du cadastre :
Osm ne montre pas les n°s des parcelles, pas les indications quel mur  
est mitoyen, pas les droits de passage,
pas les noms des propriétaires, pas les bases fiscales...
Osm ne prétend aucunement, que ce qu'est dans sa base, soient des  
données cadastrales, ni conformes à celui-ci,
bien au contraire !
Osm ne fait aucunement commerce de données cadastrales, ni de plans  
cadastraux.

(Je ne sais même pas, si les mètres carrées que contient un contour  
vectoriel de parcelle,
en vérité constitue une donnée cadastrale : Chaque contrat de vente  
officiel par notaire
contient une pléthore de mentions qui renvoient l'acheteur sur la  
réalité sur place,
sur le bien tel qu'il est - même si l'indication de la surface du  
terrain n'est pas correcte).

Même si la licence cc-by-sa d'osm permet la réutilisation commerciale  
de sa bdd (?),
si quelqu'un prétendait que c'est du cadastre,
il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil sur une carte osm pour s'apercevoir,
que le résultat n'a rien à voir avec du cadastre !;-)

( Donc à mon humble avis, la question posée par osm se pose bien à  
part,
( et bien en-dessous
( de la question plus générale de la réutilisation de données  
publiques.


Et, avant d'envoyer quoi que ce soit,

 Resterait à défricher, ce que les utilisateurs feront vraiment.
 Ça n'a pas l'air d'être clair, au fond, que chacun attend faire du
 plan cadastre.

 OUI!  c'est LA question principale.

Oui : Tant que notre question n'est pas clairement formulée,
on ne peut pas s'attendre à une réponse claire.

Trop-long
Amicalement
Gerhard

---
(Resterait à faire respecter par les osm'eurs français le Devoir de  
Réserve qui incombe à chaque citoyen,
quand il s'agit de zones potentiellement sensibles.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire,
pas toute donnée publique et publiquement accessible voire enseignée  
publiquement
n'est libre pour être communiquée plus loin :
On ne doit pas donner avance à d'éventuelles mauvaises intentions,
ne pas faciliter. C'est un devoir moral de chaque citoyen,  
individuellement.

Oui Pierren, j'ai vu mis en accusation, licencié, limogé/ mis sur des  
voies de garage
des gens qui par exemple ont communiqué des plans structurels de  
bâtiments, de ventilation, plans de casernes, de propriétés privées  
de personnes  en vue, d'adduction d'eau, de pipelines...
pourtant disponibles publiquement chez d'autres sources.

N'étant pas juriste, je ne sais pas,
si OSM et les autres osm'eurs seraient responsables, de ne pas avoir  
effacé des tracés sensibles,
ou si cela envoie directement l'auteur 

Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-08 Par sujet g.d
Oups, pardon,
annotés DGI... bien sûr (pour ces tags je fais du copier-coller  
depuis le site de cadastre.gouv.fr,
après avoir rapatrié leur fichier sur les informations concernant  
spécifiquement cette feuille,
pour l'année de mise-à-jour).
Et aussi pardon pour mon usage de la langue française certainement  
incorrecte,
je ne suis pas Français.
Merci pour votre compréhension.
Gerhard


Le 8 sept. 08 à 14:31, g.d a écrit :




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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-08 Par sujet Denis
Pieren a écrit :
 Salut Denis,
 
 Ton message soulève plusieurs questions.
 D'après toi, il faudrait envoyer un courrier, non pas au nom d'OSM,
 mais d'un ensemble d'associations militant pour les données
 géographiques libres. Mais est-ce qu'on ne prend pas le risque de
 reporter la question sur de longs mois ou années jusqu'à ce tout le
 monde se mette d'accord sur la marche à suivre ? et OSM en France
 n'est pas une association mais un groupe de contributeurs volontaires,
 sans statuts.
 Ne faudrait-il pas mieux addresser un courrier pour les seuls besoins
 d'OSM, c'est à dire, qui n'a pas besoin contrairement aux autres,
 d'avoir un accès direct aux données au sens large du cadastre, mais de
 simplement pouvoir utiliser la partie graphique du cadastre et créer
 un travail dérivé de cette représentation graphique.
 Je pense par exemple aux limites administratives. Si d'autres groupes
 cherchent une version libre mais complète des limites administratives
 en faisant un import à l'échelle, OSM peut se contenter des images et
 recréer les limites administratives petit à petit, manuellement, grâce
 au nombre important de ses contributeurs volontaires.
 Enfin, il reste un point essentiel sans réponse : à qui, concrètement,
 adresser ce courrier ? Un nom, une adresse ?
 Pieren

Salut Pieren,

Je comprends bien ton souci de dissocier le problème particulier de la 
réutilisation des données cadastrales pour OSM de l'accessibilité des 
données géographiques publiques de manière générale et de ne pas diluer 
cette démarche nécessaire pour l'avancée de notre projet dans une 
nébuleuse d'intérêts et d'acteurs divers. Je trouverai dommage que ton 
plugin JOSM ne puisse pas rapidement démontrer son efficacité.

Si un courrier devait être envoyé à la DGI (ce qu'on je ne suis pas 
encore complètement persuadé), il reste encore à cibler très précisément 
nos revendications. La définition de ce qu'est un travail dérivé par 
rapport à un produit composé ne me paraît pas suffisamment claire, par 
exemple. Cela fait intervenir des éléments de la loi sur le droits des 
producteurs de bases de données. Quels sont les critères d'originalité 
d'une base de données : sa structure, son contenu, sa documentation ?

Il me semble qu'il faille un éclairage juridique puissant sur ce qui 
peut être protégé par la loi (et complémentairement ce qui ne peut pas 
l'être), qu'il faille un retour d'expérience sur le bien fondé 
d'utiliser les données cadastrales pour telle ou telle catégorie 
d'objet. Comment cela va-t-il se passer  dans le Calvados avec des 
limites communales remise en géométrie et sous licence Creative Commons 
(clause NC) et un travail dérivé réalisé avec les données cadastrales 
brutes ? N'aura-t-on pas la tentation de simplement reproduire ce que 
nous pourrons observer sur la base de données du Conseil Général ? Le 
changement de licence des données OSM pourrait également avoir des 
conséquences qu'il faut prendre en compte dès maintenant.

Mon idée de proposer que ces questions importantes soient portées par le 
chapitre francophone de l'OS-Geo était de fournir au groupe de travail 
données libres un cas concret de besoin de réutilisation des 
informations publiques (et pas forcément des données) tout en les 
mettant dans une perspective plus générale de l'écologie des données 
géographiques publiques et des nouvelles pratiques que sont le travail 
collaboratif international, les agrégations d'informations (et/ou de 
données) largement facilités par les web services et tous les outils 
associés.

Il est clair qu'on ne pourra pas continuer très longtemps sur 
l'incertitude juridique qui règne actuellement. OSM ne peut pas s'en 
contenter. En revanche, l'appui de spécialistes de la donnée 
géographique et du droit sera très certainement un allié puissant dans 
ce que je ne voudrais pas appeler un combat.

Des contacts ont déjà été identifiés au sein de la DGI, mais je crois 
que c'est plus la teneur du discours et le « poids » de l'expéditeur qui 
feront pencher la balance.

J'informerai prochainement la liste OS-Geo de ma proposition. Merci pour 
ta réaction en tous cas. Je ne détiens pas La vérité, loin s'en faut. 
Comme dit, le chantier ne fait que commencer et toutes les bonnes 
volontés sont les bienvenues.

Denis

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Re: [OSM-talk-fr] Cadastre : projet de courrier ( épisode 2)

2008-09-07 Par sujet Pieren
Salut Denis,

Ton message soulève plusieurs questions.
D'après toi, il faudrait envoyer un courrier, non pas au nom d'OSM,
mais d'un ensemble d'associations militant pour les données
géographiques libres. Mais est-ce qu'on ne prend pas le risque de
reporter la question sur de longs mois ou années jusqu'à ce tout le
monde se mette d'accord sur la marche à suivre ? et OSM en France
n'est pas une association mais un groupe de contributeurs volontaires,
sans statuts.
Ne faudrait-il pas mieux addresser un courrier pour les seuls besoins
d'OSM, c'est à dire, qui n'a pas besoin contrairement aux autres,
d'avoir un accès direct aux données au sens large du cadastre, mais de
simplement pouvoir utiliser la partie graphique du cadastre et créer
un travail dérivé de cette représentation graphique.
Je pense par exemple aux limites administratives. Si d'autres groupes
cherchent une version libre mais complète des limites administratives
en faisant un import à l'échelle, OSM peut se contenter des images et
recréer les limites administratives petit à petit, manuellement, grâce
au nombre important de ses contributeurs volontaires.
Enfin, il reste un point essentiel sans réponse : à qui, concrètement,
adresser ce courrier ? Un nom, une adresse ?
Pieren
2008/9/5 Denis [EMAIL PROTECTED]:
 Bonsoir à tous,

 Depuis mon projet de courrier à la DGI en date du 1er juillet [1] et le
 nombreux fils qui ont finit par s'emmailer dans un écheveau
 inextricable, j'ai observé une position attentiste, préférant mûrir
 l'action plutôt que de me lancer dans une tentative (fusse-t-elle
 appuyée par la fondation OSM) isolée face à la puissance publique.

 J'en suis arrivé à la conclusion que les enjeux de la réutilisation
 réelle (c'est à dire sans entraves et autres conditions bloquantes) des
 informations publiques (au nombre desquelles figurent les données
 cadastrales selon l'avis même de la CADA (2)), dépassaient le cadre
 strict des préoccupations d'OSM et intéressaient l'ensemble de la
 communauté des utilisateurs/producteurs d'informations géographiques, à
 commencer par les acteurs publics (services de l'Etat y compris). Les
 échos qu'ont trouvé ce questionnement dans d'autres cercles (OS-Géo (3),
 GeoRezo (4)) m'ont permis de réaliser que l'ensemble de la communauté
 géomatique était concernée. Il m'a semblé également que l'analyse du
 problème lié à la licence des données cadastrales faite par la liste OSM
 était partielle. Il a été enfin utile de prendre du temps pour lire (et
 essayer de comprendre) l'ensemble des ressources pointées par les liens
 diffusés au cours du débat, d'en discuter avec des personnes qualifiées.

 J'ai le sentiment que cette affaire ne va pas se régler par un simple
 courrier à la DGI et qu'il va falloir, pour être convaincant, se
 présenter sous une seule et même bannière, celle des citoyens (tous
 rassemblements d'intérêts confondus). L'idée est de parvenir à définir
 ce qu'est réellement une donnée libre (quels sont les degrés de liberté
 offerts), à classer les données géographiques publiques suivant cette
 grille d'évaluation, de publier cet inventaire (des ébauches sont
 commencées ici (5) et là (6)), à expliciter ce qu'est un produit
 composé, ce qu'est un produit dérivé (du point de vue juridique), etc.
 Bref un travail qui sort du cadre des préoccupation directes d'OSM.

 Aussi, je propose et milite pour que ce dossier de demande
 d'autorisation de réutilisation des données cadastrales et plus
 largement des données publiques soit porté au niveau du groupe de
 données données libres du chapitre francophone de l'OS-Geo dont au
 moins 2 membres fréquentent cette liste ;-)

 Il ne s'agit pas de se défausser d'une question que nous ne pourrions
 que partiellement traiter, mais, d'une part de renforcer une synergie
 d'intérêt entre l'OS-Geo (par sa représentation francophone structurée
 en association) et OSM et, d'autre part, de capitaliser les énergies.
 OSM pourra mieux se concentrer sur la production d'une information
 géographique libre, citoyenne et de qualité professionnelle et le groupe
 de travail données libres de l'OS-Geo francophone trouver matière
 pour faire écho auprès de réseaux nationaux (AFIGEO (7), FNILL (8),
 ADULLACT (9), GeoRezo) et convaincre de l'urgente nécessité de libérer
 aussi loin qu'il est possible les données publiques géoréférencées.

 Ceci n'est qu'une simple proposition. J'ai placé le texte de ma
 proposition de courrier sous licence libre (10). A chacun de s'emparer
 du contenu et de le triturer selon ses convictions s'il estime cela
 nécessaire. Dans le même temps, j'invite tous ceux qui sont intéressés,
 au-delà de leur implication dans OSM, par la réutilisation des données
 publiques et plus largement sur la libéralisation des données
 géographiques, à venir apporter leur grain de sel citoyen dans les débats.

 Au boulot,
 Denis

 1 : http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-fr/2008-July/003027.html
 2 : http://www.cada.fr/fr/rapport/rapport2007.pdf (page 

Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-22 Par sujet Pieren
A propos du cadastre et de son ouverture, je suis tombé par hasard sur un
document extrèmement intéressant:
http://www.eurocadastre.org/pdf/Final_report_INSPIRE/the_cadastral_parcel_in_NSDIs_and_in_INSPIRE.pdf

sur le site http://www.eurocadastre.org/index.htm
qui est une sorte d'état des lieux des différents cadastres européens avec
un questionnaire que les cadastres nationaux ont remplis (curieusement, pour
la France, c'est l'IGN qui a répondu).

La section 4.2 Accessibility of the data nous concerne particulièrement:
- Is there a direct access to cadastral data by portal for the public
administration ? : France=not applicable, open, unknown
- Is there a direct access to cadastral data by portal for
companies/citizens ? : France=open, unknown
- Is there a direct access to cadastral data by webservice for the public
administration ? : France=not applicable, open, unknown
- Is there a direct access to cadastral data by webservice for
companies/citizens ? : France=open, unknown

Plusieurs remarques:
- l'IGN n'a pas explicitement répondu non pour l'accès aux données. mais
comme elle n'a pas répondu oui, cela confirmerait mon impression que, en
fait, ils ne savent pas.
- je pense que la situation actuelle est un grand flou artistique et que,
bien que l'Europe fasse pression pour libérer ces données (directive
INSPIRE), l'administration française et l'IGN attendent peut-être des
décisions au niveau politique.
- ce qui voudrait dire que, concernant notre problème d'OSM, les
administrations concernées ne peuvent décider par elle-mêmes et ne peuvent
répondre à nos questions, dans l'attente d'une décision politique qui mettra
du temps puisqu'elle se situe au niveau européen.

Pieren

PS: à noter que la section 4.1 pose la question de l'accès ouvert aux
informations sans restrictions ou limitations, la réponse est évidement
non puisque cadastre.gouv.fr ne donne pas les informations concernant les
propriétaires de parcelles.
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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-22 Par sujet Denis
Pieren a écrit :
 A propos du cadastre et de son ouverture, je suis tombé par hasard sur un
 document extrèmement intéressant:
 http://www.eurocadastre.org/pdf/Final_report_INSPIRE/the_cadastral_parcel_in_NSDIs_and_in_INSPIRE.pdf
 
 sur le site http://www.eurocadastre.org/index.htm
 qui est une sorte d'état des lieux des différents cadastres européens avec
 un questionnaire que les cadastres nationaux ont remplis (curieusement, pour
 la France, c'est l'IGN qui a répondu).

C'est relativement normal, vu que l'IGN a été désigné par l'Etat pour 
intégrer dans le Référentiel à Grande Echelle, la composante parcellaire 
(BD Parcellaire). Une convention spécifique a été signée entre l'IGN et 
la DGI (qui n'a pas vocation à être producteur d'information 
géographique -au sens SIG-). Toujours est-il que le RGE sera accessible 
via le Géoportail, mais pas réutilisable pour le citoyen, du moins pas 
dans les conditions actuelles et au sens OSMien du terme.
...

 
 Plusieurs remarques:
 - l'IGN n'a pas explicitement répondu non pour l'accès aux données. mais
 comme elle n'a pas répondu oui, cela confirmerait mon impression que, en
 fait, ils ne savent pas.
 - je pense que la situation actuelle est un grand flou artistique et que,
 bien que l'Europe fasse pression pour libérer ces données (directive
 INSPIRE), l'administration française et l'IGN attendent peut-être des
 décisions au niveau politique.
 - ce qui voudrait dire que, concernant notre problème d'OSM, les
 administrations concernées ne peuvent décider par elle-mêmes et ne peuvent
 répondre à nos questions, dans l'attente d'une décision politique qui mettra
 du temps puisqu'elle se situe au niveau européen.

Il me semble que le gouvernement devra encore transposer certaines 
dispositions d'INSPIRE dans le droit national, mais je suis l'affaire de 
très loin. La Loi se fait d'au moins 2 manières : d'abord la doctrine 
-les lois, les ordonnances, décrets, etc.
ensuite la jurisprudence, le règlement des situations conflictuelles, 
notamment quand les textes ne sont pas suffisamment précis ou laissent 
des marges d'appréciation.
Beaucoup de textes existent déjà, c'est leur application et leurs 
interactions qui semblent poser problème. Il n'existe pas, par exemple, 
de définition de la réutilisation des données publiques, du moins pas 
dans la loi 78-753 (et ses modifications ultérieures). Quand bien même 
cette définition existerait, inclurait-elle pour autant la création de 
données nouvelles ? Je ne le crois pas, mais je ne suis pas juriste.

 
 Pieren
 
 PS: à noter que la section 4.1 pose la question de l'accès ouvert aux
 informations sans restrictions ou limitations, la réponse est évidement
 non puisque cadastre.gouv.fr ne donne pas les informations concernant les
 propriétaires de parcelles.

Il faut distinguer, à mon avis, les deux composantes de la documentation 
cadastrale : le plan cartographique et la matrice cadastrale. Vu de 
l'Europe, le sujet a été traité en bloc. La matrice cadastrale n'est pas 
diffusable sans restrictions, la CNIL s'y est opposée. Il reste la 
partie cartographique qui, hélas, n'est pas diffusée sans restrictions. 
Celles-ci sont cependant floues et méritent une clarification notamment 
sur le plan de la réutilisation d'informations qui sont publiques, sans 
conteste. Je continue à y travailler.

Denis

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-04 Par sujet Renaud Martinet
A priori les gens de la fondation sont OK pour envoyer eux-même le
courrier sur du papier à en-tête de la fondation. Il suffira que je
leur envois la lettre en français ainsi qu'une traduction une fois que
nous aurons la lettre définitive.
Ils auront peut-être quelques remarques à faire sur le contenu de la
lettre, on verra. Mais je pense que pour le coup avoir un courrier
vraiment officiel peut aider.


Renaud.




2008/7/3 g. d [EMAIL PROTECTED]:
 Merci pour ces infos, Eric. C'est complexe...
 Je n'ai pas encore digéré l'ensemble de ces actes de séminaire 2006
 du CNIG, encore moins les textes auxquels tu réfères,
 mais la communication de M Laurent Patte (DGI -Cadastre) paraît être
 claire.
 Malgré tout, mieux vaut obtenir leur autorisation :
 Il me semble que concernant des droits d'auteur est interdit,
 ce qui n'est pas expressément autorisé.
 ---
 Leurs CGU ne parlent pas de travail dérivé,
 mais de composé, ce qui peut nécessiter que l'ensemble devienne
 indissociable,
 pas forcément le cas pour une bdd comme osm.
 ---
 Oui, le plan cadastre est une source gigantesque d'informations,
 et j'ai hâte qu'on sache, de quelle façon on pourra s'en servir pour
 osm... :-)
 ---
 Nous sommes chacun individuellement responsables pour ce qu'on uploade.
 Une éventuelle responsabilité de josm, potlach, des plug-ins, et même
 de la foundation
 interviendrait loin derrière, je pense : ce sont des outils.

 Non, Pieren, je ne connais pas
 d'exemples où l'état français à porter plainte pour violation de
 ses droits d'auteurs,

 mais je n'ai aucune envie de donner matière pour une éventuelle
 accusation.
 ---
 Je ne pense pas qu'il soit nécessaire, que la lettre soit envoyée par
 la foundation,
 ni de créer une assoc'.
 'Faut seulement que ça ne parle pas au nom des autres contributeurs,
 mais perso.

 Bien sûr,
 si quelqu'un pourrait mobiliser une institution (école, institut de
 recherche...)
 ou des élus, un député, ou un sénateur, pour transmettre la requête,
 ce serait plus efficace...
 ---
 Il me semble que l'exemple d'Olivier montre la nécessité
 de se mettre d'accord (si possible...), quoi faire, et comment :
 Cet exemple n'est pas inversion de logique,
laquelle a été mise en avant pour tracer les ways entre parcelles,
 Ça repompe du surfacique, presque copie conforme,
 Ça représente une zone sensible.
 Oui, un éventuel malfrat n'a qu'à aller voir lui-même sur
 cadastre.gouv, ou aller à la Mairie,
 mais peut-être que nous, on n'a pas à transmettre l'info plus loin (?) :
 J'ai eu plusieurs cas,  où on m'a demandé de rendre faux même le
 plan de masse d'un projet, pour le dossier publication.
 Pourtant c'était justement basé sur le plan cadastral, du travail
 composé au sens du mot :
 Une prison, une zone aéroportuaire, puis un château, et un monastère
 - tous des bâtiments non accessibles au public.
 J'ignore si c'était par simple précaution,
 mais je crains qu'il y ait une obligation légale derrière ça (?).

 Il y avait aussi l'architecte italien Andréa Bruno, qui interdisait
 toute publication de son oeuvre du Musée de la Corse (à Corte)
 en image, peinture, dessin - tout, quoi. Il n'y avait même pas de
 carte postale...
 Il n'a pas pu empêcher que le musée figure au cadastre,
 mais il n'était pas question, de publier du travail composé avec ça.
 Histoire de droit d'auteur, qu'on m'avait dit.
 Apparemment ça s'est arrangée, depuis :
 On trouve maintenant des photos qui montrent le musée, sur des sites
 internet officiels.
 Mais, est-ce la question du principe a été réglée,
 ou peut-on rencontrer de tels cas de bâtiments sous droit d'auteur
 stricte, ailleurs ?

 J'ai comme une idée, qu'en plus de la lettre à la DGI, un conseil
 juridique serait utile.
 Et quelques exemples moins ambigus, qu'on pourrait présenter.
 ---
 Trop-long
 ---
 (Merci Denis, pour le tuyau du Château Troplong Mondot -
 quoique perso j'aime bien certains Vosne-Romanée ;-)
 Le blème est dans le prix...)

 Le 3 juil. 08 à 01:03, Eric Marsden a écrit :


 dh == Denis  [EMAIL PROTECTED] writes:

   dh Aussi, je vous propose le texte suivant à envoyer au cadastre.

   Je pense que cette question du droit d'utilisation / de dérivation
   mérite d'être :

 - rédigée en se référant aux textes de loi pertinents

 - envoyée à un ou des interlocuteurs qui pourront y répondre de
   façon pertinente

Le Conseil National de l'Information Géographique a organisé en
2006 un séminaire sur le thème « Nouvel environnement juridique de
l'information géographique : aspects opérationnels et
économiques », dont les actes sont en ligne et fort intéressants
dans ce cadre :

 http://www.cnig.gouv.fr/default.asp?
 LINK=zoomIdxID_ARTICLE=282ID_TOPIC=4ID_FOLDER=0ID_QUALIF=0

Voir en particulier la réponse d'un représentant du Cadastre sur la
question de l'utilisation et la réutilisation des données, ainsi
que le recueil de textes législatifs et directives pertinentes (en
particulier la directive INSPIRE 

Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-04 Par sujet g.d

C'est super !
Ainsi, ça pourra parler au nom des membres de la fondation osm,
ce sera  plus sérieux :-)

Le 4 juil. 08 à 15:08, Renaud Martinet a écrit :



A priori les gens de la fondation sont OK pour envoyer eux-même le
courrier sur du papier à en-tête de la fondation. Il suffira que je
leur envois la lettre en français ainsi qu'une traduction une fois que
nous aurons la lettre définitive.
Ils auront peut-être quelques remarques à faire sur le contenu de la
lettre, on verra. Mais je pense que pour le coup avoir un courrier
vraiment officiel peut aider.

Renaud.

2008/7/3 g. d [EMAIL PROTECTED]:

Merci pour ces infos, Eric. C'est complexe...


___
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http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr


Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-03 Par sujet g . d
Merci pour ces infos, Eric. C'est complexe...
Je n'ai pas encore digéré l'ensemble de ces actes de séminaire 2006  
du CNIG, encore moins les textes auxquels tu réfères,
mais la communication de M Laurent Patte (DGI -Cadastre) paraît être  
claire.
Malgré tout, mieux vaut obtenir leur autorisation :
Il me semble que concernant des droits d'auteur est interdit,
ce qui n'est pas expressément autorisé.
---
Leurs CGU ne parlent pas de travail dérivé,
mais de composé, ce qui peut nécessiter que l'ensemble devienne  
indissociable,
pas forcément le cas pour une bdd comme osm.
---
Oui, le plan cadastre est une source gigantesque d'informations,
et j'ai hâte qu'on sache, de quelle façon on pourra s'en servir pour  
osm... :-)
---
Nous sommes chacun individuellement responsables pour ce qu'on uploade.
Une éventuelle responsabilité de josm, potlach, des plug-ins, et même  
de la foundation
interviendrait loin derrière, je pense : ce sont des outils.

Non, Pieren, je ne connais pas
 d'exemples où l'état français à porter plainte pour violation de  
 ses droits d'auteurs,

mais je n'ai aucune envie de donner matière pour une éventuelle  
accusation.
---
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire, que la lettre soit envoyée par  
la foundation,
ni de créer une assoc'.
'Faut seulement que ça ne parle pas au nom des autres contributeurs,  
mais perso.

Bien sûr,
si quelqu'un pourrait mobiliser une institution (école, institut de  
recherche...)
ou des élus, un député, ou un sénateur, pour transmettre la requête,
ce serait plus efficace...
---
Il me semble que l'exemple d'Olivier montre la nécessité
de se mettre d'accord (si possible...), quoi faire, et comment :
Cet exemple n'est pas inversion de logique,
laquelle a été mise en avant pour tracer les ways entre parcelles,
Ça repompe du surfacique, presque copie conforme,
Ça représente une zone sensible.
Oui, un éventuel malfrat n'a qu'à aller voir lui-même sur  
cadastre.gouv, ou aller à la Mairie,
mais peut-être que nous, on n'a pas à transmettre l'info plus loin (?) :
J'ai eu plusieurs cas,  où on m'a demandé de rendre faux même le  
plan de masse d'un projet, pour le dossier publication.
Pourtant c'était justement basé sur le plan cadastral, du travail  
composé au sens du mot :
Une prison, une zone aéroportuaire, puis un château, et un monastère  
- tous des bâtiments non accessibles au public.
J'ignore si c'était par simple précaution,
mais je crains qu'il y ait une obligation légale derrière ça (?).

Il y avait aussi l'architecte italien Andréa Bruno, qui interdisait  
toute publication de son oeuvre du Musée de la Corse (à Corte)
en image, peinture, dessin - tout, quoi. Il n'y avait même pas de  
carte postale...
Il n'a pas pu empêcher que le musée figure au cadastre,
mais il n'était pas question, de publier du travail composé avec ça.
Histoire de droit d'auteur, qu'on m'avait dit.
Apparemment ça s'est arrangée, depuis :
On trouve maintenant des photos qui montrent le musée, sur des sites  
internet officiels.
Mais, est-ce la question du principe a été réglée,
ou peut-on rencontrer de tels cas de bâtiments sous droit d'auteur  
stricte, ailleurs ?

J'ai comme une idée, qu'en plus de la lettre à la DGI, un conseil  
juridique serait utile.
Et quelques exemples moins ambigus, qu'on pourrait présenter.
---
Trop-long
---
(Merci Denis, pour le tuyau du Château Troplong Mondot -
quoique perso j'aime bien certains Vosne-Romanée ;-)
Le blème est dans le prix...)

Le 3 juil. 08 à 01:03, Eric Marsden a écrit :


 dh == Denis  [EMAIL PROTECTED] writes:

   dh Aussi, je vous propose le texte suivant à envoyer au cadastre.

   Je pense que cette question du droit d'utilisation / de dérivation
   mérite d'être :

 - rédigée en se référant aux textes de loi pertinents

 - envoyée à un ou des interlocuteurs qui pourront y répondre de
   façon pertinente

Le Conseil National de l'Information Géographique a organisé en
2006 un séminaire sur le thème « Nouvel environnement juridique de
l'information géographique : aspects opérationnels et
économiques », dont les actes sont en ligne et fort intéressants
dans ce cadre :

 http://www.cnig.gouv.fr/default.asp? 
 LINK=zoomIdxID_ARTICLE=282ID_TOPIC=4ID_FOLDER=0ID_QUALIF=0

Voir en particulier la réponse d'un représentant du Cadastre sur la
question de l'utilisation et la réutilisation des données, ainsi
que le recueil de textes législatifs et directives pertinentes (en
particulier la directive INSPIRE relative à l'infrastructure
d'information spatiale dans la Communauté Européenne, et le Décret
n°2005-1755 du 30 décembre 2005 relatif à la liberté d'accès aux
documents administratifs et à la réutilisation des informations
publiques).

Il y a beaucoup d'information à digérer, mais je pense que poser
les questions en faisant référence aux réflexions déjà engagées
augmentera la chance d'obtenir une réponse utile de la part de
l'Administration.

 -- 
 Eric 

Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Denis
Pieren a écrit :
 
 Au risque de me répéter, cette confirmation est utile mais pas
 indispensable. L'article 2 des conditions générales d'utilisation du
 cadastre est clair:
 Les différents utilisateurs du plan cadastral sont autorisés à diffuser, *sans
 accord préalable de la DGI*, un produit composé pour partie du plan
 cadastral papier ou numérique...
 
 Tout le problème tient dans la définition de travail composé ou dérivé.
 
 Les CG d'utilisation indiquées sur le site excluent toute utilisation
 commerciale, ce qui est — il me semble — incompatible avec la licence
 d'OSM.

 
 Là encore, il faut lire chaque mot : l'article 1 dit:
 L'usage interne exclut toute exploitation commerciale des fichiers.
 
 Ce qui est interdit, c'est de récupérer les fichiers du cadastre tel quel
 et d'en faire le commerce. Pour ce qui concerne un travail composé, voir
 l'article 2.
 D'ailleurs, navteq utilise le cadastre comme source d'information. Et ça
 n'empêche pas Navteq de vendre le résultat !
 [1] http://www.zdnet.fr/galerie-image/0,50018840,39380306,00.htm
 [2]
 http://www.geodatablog.com/2006/10/les-annonces-de-navteq-lors-de-sig2006_24.html
 
 Pieren

Oui, tu sais que je partage ton point de vue. Le projet de courrier pour 
la DGI aurait un double avantage : avoir un point de vue explicite de la 
part du Ministère sur le statut des données cadastrales (surtout leur 
utilisation pour des projets collaboratifs) et avoir un point d'appui 
pour les nouveaux arrivants qui se poseront forcément la question de 
l'utilisabilité des données. On pourra exposer sur le wiki les 
méthodologies de travail pour exploiter notamment les feuilles raster.
Denis

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Denis
Florian Birée a écrit :
 Bonsoir,
 
 Travail très intéressant ! Juste quelques remarques de détail pour 
 perfectionner le texte. Je n'ai rien à redire sur le fond.

D'accord sur tes remarques sur les licences. On soummettra aussi le 
texte à un spécialiste en propriété intellectuelle pour avis.

 
 Ces données sont constituées par relevé GPS, par digitalisation
 
 Numérisation ? (Digitalisation est un anglicisme qui ferait penser en 
 français à un suivi du doigt.)

En tant que géomaticien (autodidacte), numériser c'est transformer un 
document papier ou analogique en numérique (ex. scanner un plan). 
Digitaliser, c'est transformer des informations raster en objets 
vectoriels. C'est bien ce que l'on souhaite faire, non ?
Denis

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Renaud Martinet
Bonjour,

La lettre de Denis m'a l'air vraiment bien le seul petit point sur
lequel on pourrait insister  c'est sur le fait que par exemple pour
les routes, les données ne sont pas dans le cadastre mais nous les
déduisons de celles du cadastre. Ce qui pour moi est encore différent
d'un travail dérivé : ça se rapproche plus de l'interprétation.



Renaud.




2008/7/2 Jean-Christophe Haessig [EMAIL PROTECTED]:
 Le mardi 01 juillet 2008 à 22:26 -0500, Pieren a écrit :

 Salut,

 Attention, je ne dis pas qu'on ne pourra jamais utiliser les données du
 cadastre, mais que la licence n'est pas suffisamment claire pour qu'on
 puisse le faire *pour l'instant*. À ce titre, Je soutiens l'inititiative
 de Denis pour obtenir un avis direct de la DGI.


 Tout le problème tient dans la définition de travail composé ou
 dérivé.

 Un travail composé utilise plusieurs sources de données qui restent
 identifiables dans les données finales (p.ex. superposition).

 Un travail dérivé se *base* sur des données pour les transformer en
 quelque chose d'autre. C'est le cas quand on vectorise des photos, ou
 qu'on décalque un dessin. Que cette opération soit faite par un
 programme automatisé ou par un humain ne change rien (il me semble qu'il
 y a confusion quand Denis dit « nous ne souhaitons pas récupérer
 directement les objets figurant sur le plan (ni par téléchargement, ni
 par conversion) » car il va y avoir une opération de conversion — faite
 par un humain).

 Là encore, il faut lire chaque mot : l'article 1 dit:
 L'usage interne exclut toute exploitation commerciale des fichiers.

 C'est pour cela qu'un avis de la DGI est nécessaire. Les fichiers ne
 peuvent pas être commercialisés, mais rien n'est dit sur les travaux
 dérivés. On ne sait pas si ces travaux dérivés doivent être placés sous
 les mêmes restrictions que les originaux. Pour référence, si on prend la
 plupart des licences que nous connaissons bien — GPL et les CC — on voit
 qu'elles exigent que les travaux dérivés soient placés sous la même
 licence. En fait, je vois mal la DGI autoriser (par exemple) le commerce
 des travaux dérivés. Il suffirait de prendre les fichiers, les passer
 dans une moulinette et hop, commerce autorisé.

 Cependant, en voyant notre projet d'utilité publique, nous pourrions
 exceptionnellement êttre autorisés à utiliser ces données.

 D'ailleurs, navteq utilise le cadastre comme source d'information. Et
 ça n'empêche pas Navteq de vendre le résultat !

 Certes, mais on ne sait pas quel genre d'accord ils ont avec la DGI, il
 y a certainement un peu d'argent dans l'histoire

 JC
 --
 AVIS : Falsifier le contenu et usurper l'identité des auteurs des courriers
 électroniques étant simplissime, j'exhorte mes correspondants à utiliser un
 logiciel de signature électronique. Lire : http://openpgp.vie-privee.org/

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet g.d
Merci d'avoir mis en mots,
ce que je voulais dire dans certains de mes posts précédents,  
maladroitement...

Envoyer une lettre pour demande d'éclaircissement
me paraît une bonne démarche, citoyenne.
L'approche générale de ta lettre me paraît la bonne.

Toutefois je crains que comme réponse,
la DGI nous renverra à leurs Conditions Générales :
Ils ne vont pas répondre à chacun qui veut faire à sa sauce,
imagine-toi les réunions interministérielles
entre l'Intérieur, l'Equipement, la Défense, les Finances, que ça  
demanderait,
et les commissions nécessaires à mettre en place... :-(...

Il me semble probable, qu'ils attendront voir ce qu'on fera en pratique,
pour réagir seulement ensuite, si on faisait des bourdes...

La DGI a mis des Conditions Générales d'Utilisation.
A  nous, de nous y conformer.

A nous, de nous adresser à des gens compétents :
avocats spécialisés en droits d'auteur, et caetera,
de formuler en détail ce que concrètement on veut faire,
et d'écouter la réponse (réponse écrite, de préférence...),
par rapport aux CGU de la DGI.

Parfois, les mots juristes ne veulent pas dire ce qu'on pense...

Ce n'empêche pas, d'envoyer un courrier à la DGI.
Mais pense à qui va lire.

Aussi, expliquer des termes comme josm, WMS, et Creative Commons :
La lettre d'abord passera dans les mains de gens administratifs,
pour lesquels ces mots ne veulent rien dire,
donc risque de classement vertical.

Soit scinder en deux le communément compréhensible,
et la partie plus techenikke,
comme tu l'avais déjà commencé à faire, mais de façon plus prononcée.

Spécifier digitalisation manuelle (la digitalisation automatisée  
existe, ça fait penser à du re-pompage pur-et-dur).
Mieux encore vaudrait éviter le mot digitalisation :
ça fait peur, et ne correspond pas vraiment...
Digitalisation, c'est aussi reproduction exhaustive par scan,
jusqu'aux éventuelles crottes de mouches et taches de café...

Osm ne fait pas de digitalisation ni de numérisation ni de  
vectorisation de documents existants,
c'est totalement différent,
on crée des documents neufs.

(J'en ai fait, partiellement, de la digitalisation de plans  
cadastraux.
D'abord, on trace des lignes au centre des traits scannés à haute rés  
des originaux, pour faire intersecter,
parfois ayant recours au cadastre ancien, et à des photos, pour  
essayer de comprendre...
on s'emmerde à réunir les croisements logiques en de points  
uniques, parfois au prix d'ajouter des points...
on essaye de répercuter les annotations, met les textes, vire le  
brouillon,
et ensuite,
d'autres s'occupent à dispatcher et retracer d'après ce fond  
vectoriel, sur des calques significatifs,
des centaines !
en recoupant avec les rôles, les parties écrites du Cadastre,  
autant que possible.
Le plan n'est qu'une petite partie du Cadastre,
deux tiers ou trois quarts du Cadastre sont des documents écrits...
un travail de fourmis,
rien à voir avec ce que fait osm !
J'ai aussi numérisé des plans projet -
ce qui revient à complètement re-concevoir un projet de fond en comble,
afin que plans/coupes/vues se tiennent)

comme aide pour tracer les voies de circulation et les lieux, dans  
openstreetmap, ou quelque chose du genre, me paraît plus approprié,
pour éviter mauvaise compréhension à l'arrivée.

Et le dans l'hypothèse, ça fout mal. Ça fait penser qu'on s'attend  
à un refus.
Mieux vaut du espérant que, ou du dans l'attente de votre  
réponse, franco de port.
(Padong, ch'ui pô franchais, moé).
---

Euh... envoyer une lettre à la DGI au nom du projet osm pose un tout  
petit blème...
Osm est une idée, un concept - pas une personne légale, pas une assoc'.
Qui aurait le droit,
de prétendre de parler au nom de la communauté des utilisateurs  
français ? PERSONNE !
Les participants n'ont délégué qui que ce soit, pour parler en leur nom,
et nous là, sur la mailing-list, sommes loin d'être représentatifs  
des participants,
encore moins de usagers...

Une éventuelle démarche devrait rester individuelle, personnelle -
c'est le retour de la médaille de la liberté, de ne pas avoir forme  
juridique.
---

Resterait à défricher, ce que les utilisateurs feront vraiment.
Ça n'a pas l'air d'être clair, au fond, que chacun attend faire du  
plan cadastre.

Je ne suis aucunement habilité en droit, n'ai aucune compétence.
Si j'ai bien compris les CGU du Cadastre,
elles n'interdiraient pas, de se servir de l'information contenue,
pour tracer nos propres voies, à la main levée,
le résultat serait une oeuvre distincte, il me semble.

Mais elles interdisent tout import direct de leurs infos ou données  
dans osm,
toute reproduction directe,
ou toute autre manière d'intégrer un de leurs layers
(ou copie par attirance sur leurs points vectoriels) :
Aucun des points et voies dans osm ne devrait reprendre tel quel un  
des éléments de leurs fichiers,
ce serait reproduction.

Oui, je sais : nos ways sont d'une autre logique (linéaire et  
connective)
que le cadastre (surfacique et séparatif), donc création on fait,

mais 

Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet murphy2712 . nospam
2008/7/2 Jean-Christophe Haessig :
 Ma postion est de rester le plus conservateur possible.
Sans blague :)
Mais je ne suis pas contre un éclairage définitif de la DGI.

 Si d'aventure les données du cadastre ne devaient pas être utilisables, nous 
 serions
 obligés de retirer les éléments d'OSM qui ont été créés à partir de ces
 données.
Simplissime grâce au respect des conditions d'utilisation, on indique
la source sur chaque élément.

 Pire encore, dans le cadre d'une action en justice chaque
 contributeur pourrait être amené à prouver qu'il n'a pas utiliser ces
 données ce qui pourrait occasionner des dommages collatéraux très
 importants.
Pire est bien exagéré.
La traçabilité existe et est en place.
D'après la DGI se réserve la possibilité d'engager toute action en
réparation du préjudice subi., les préjudices valables pour vente
concurrentielle (qui leur ferait perdre de l'argent) sont nulles. On
l'a dit maintes fois on ne joue pas sur le même terrain : il n'y a
aucune concurrence entre une revente de plans OSM et cadastraux. Un
préjudice serait donc inconsistant.

 Justement si car notre utilisation est très loin d'être une moulinette
 à recopier.
 Peu importe. En nous basant sur les données du cadastre nous créons un
 travail dérivé par le simple fait que nous nous servons des données
 (parce que nous en avons besoin pour le faire).

 C'est parfois même un travail dérivé à son extrême (on extrapole les
 routes par rapport aux limites des parcelles).
 Que la dérivation soit importante ou pas change peu les données du
 problème

Cela change : on ne commercialise pas leur données donc on ne viole
aucune de leur conditions d'utilisation.
Prenons un exemple précis : L'utilisateur est autorisé à mettre les
fichiers cartographiques et les plans cadastraux sous forme papier ou
plastifiée à disposition d'un prestataire de services pour la
satisfaction de ses besoins propres.
Un prestataire de services est quelqu'un qui est payé pour faire un
travail qui sera revendu. La commercialisation de travail ayant eu
comme support le cadastre est donc autorisée sinon ce paragraphe
n'aurait pas lieu.

 Le but de ces conditions d'utilisation est de protéger leur travail et
 que personne ne se fasse d'argent sur leur données tels quels.
 Les données les plus importantes de leurs plans qu'ils veulent
 protéger sont ces limites de parcelles et on ne les récupère pas ; au
 Alors ça c'est à eux de nous le dire explicitement. Ce n'est marqué
 nulle part dans leurs CG. Ce n'est pan en prêtant des intentions à la
 DGI qu'on peut avancer.

Exact, cependant un peu de logique ne fait pas de mal : des conditions
d'utilisation c'est fait pour protéger quelque chose et il n'est pas
difficile de voir quoi (ce qui est susceptible d'être revendu).

 mieux on récupère des noms de rues.
 L'article 1 droit d'usage définit l'utilisation telle quelle des
 fichiers : ce qui est interdit définit uniquement l'utilisation
 commerciale des fichiers du cadastre. Dans notre cas on ne
 commercialise pas les fichiers du cadastre.

 Et si j'imprime une carte OSM créée à partir du cadastre et que je la
 vends ? Je ne commercialise pas les fichiers du cadastre mais comme rien
 d'autre n'est précisé impossible de savoir si c'est autorisé ou pas.

Si c'est précisé, ce sera par exemple l'utilisation d'un prestataire
de services qui utilisera le cadastre pour son besoin de projet... qui
sera revendu.

 Le régime du droit d'auteur français stipule également que tout ce qui
 n'est pas explicitement autorisé est par défaut interdit.
Je ne crois pas qu'il soit bon de confondre droit d'auteur et
conditions d'utilisation.
Il y a des forcément des limites à ce tout ce qui n'est pas
explicitement autorisé : on ne pourrait jamais rien faire. Une source
pour m'informer ?
D'après notre cher Wikipédia :
Toute œuvre intellectuelle appartient à un auteur qui juge
souverainement de sa diffusion pendant un temps donné. Pendant cette
période, toute copie, toute republication sans le consentement de
l'auteur sont interdites. La loi prévoit un certain nombre
d'exceptions à l'exercice de ce droit.
Définir qu'OSM est un plagiat/copie/republication de l'oeuvre du
cadastre est inconsistant. Justement parce qu'on utilise une partie
infime de leur données.

 L'article 5 Le droit d'usage du plan cadastral et l'autorisation de
 diffuser des produits composés sont accordés aux utilisateurs à titre
 gratuit. = On ne peux pas faire plus clair : dès qu'il y a
 composition (travail dérivé) le droit d'usage est autorisé.

 Ce n'est pas la même chose. Ce que je comprends c'est que quiconque peut
 créér un calque qui contient des ajouts ou des annotations par rapport
 au cadastre, ajouts qui ne sont par ailleurs pas déduits du cadastre
 (ex. je veux construire une maison sur un terrain et je la dessine sur
 le plan).

Un ajout, une annotation, un tracé de maison ne sera jamais fait à
l'aveugle, il faut au minimum avoir l'échelle, les dimensions max du
terrain car on ne peux pas placer 

Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet g.d
Cher Olivier,

ton exemple de la prison de Rennes
est l'exemple flagrant  d'une utilisation à éviter.

C'était justement de ÇA que je voulais mettre en garde, avec les  
(trop longs) mails.

Ton exemple démontre l'absence de responsabilité.
Avec ça, on est quasi sûrs de se ramasser une rotative.
Plus la peine d'envoyer un courrier à la DGI, il me semble, c'est  
cuit... :-(

Trop-long



Le 2 juil. 08 à 14:11, Olivier Boudet a écrit :


 De mon expérience des petits mails ou courrier, la réponse est souvent
 celle-ci :

 euh oui, mais concrètement, vous allez en faire quoi ?

 Je propose donc de montrer via un permalink un exemple de travail qui
 serait effectué avec les données cadastrales :

 Exemple ici (la prison de Rennes) :
 http://www.openstreetmap.org/? 
 lat=48.100796lon=-1.673067zoom=18layers=B00FTF

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Jean-Christophe Haessig
Le mercredi 02 juillet 2008 à 16:11 +0200, murphy2712.nospam a écrit :

 Pire est bien exagéré.
 La traçabilité existe et est en place.

La DGI pourrait arguer que certains utilisateurs n'ont pas respecté
cette traçabilité (ce qui en plus contrevient à leurs CG). Un juge
pourrait décider d'ordonner la suppression de données non issues du
cadastre et durement acquises par d'autres moyens si l'utilisateur n'est
pas en mesure de prouver leur origine.

 D'après la DGI se réserve la possibilité d'engager toute action en
 réparation du préjudice subi., les préjudices valables pour vente
 concurrentielle (qui leur ferait perdre de l'argent) sont nulles. On
 l'a dit maintes fois on ne joue pas sur le même terrain : il n'y a
 aucune concurrence entre une revente de plans OSM et cadastraux. Un
 préjudice serait donc inconsistant.

Ceci est un argument clé. Si le cadastre constitue un monopole (dans le
domaine des permis de construire par exemple) et qu'aucun acteur autre
que le cadastre ne peut fournir les données de base pour les plans (en
faisant soi-même des relevés topographiques), alors même si les données
OSM étaient suffisamment précises on ne pourrait pas faire une demande
de permis de construire avec. Si effectivement OSM n'entre jamais en
concurrence avec le cadastre nous devrions pouvoir utiliser les données,
mais cela ne nous dispense pas de vérifier cela auprès de la DGI.

 Cela change : on ne commercialise pas leur données donc on ne viole
 aucune de leur conditions d'utilisation.
 Prenons un exemple précis : L'utilisateur est autorisé à mettre les
 fichiers cartographiques et les plans cadastraux sous forme papier ou
 plastifiée à disposition d'un prestataire de services pour la
 satisfaction de ses besoins propres.
 Un prestataire de services est quelqu'un qui est payé pour faire un
 travail qui sera revendu. La commercialisation de travail ayant eu
 comme support le cadastre est donc autorisée sinon ce paragraphe
 n'aurait pas lieu.

Tu oublies le terme « besoins propres ». Ce sont les besoins propres de
l'utilisateur, et par extension les besoins du prestataire dans le cadre
de sa mission. Moi je comprends qu'on peut payer quelqu'un pour se faire
faire une carte à partir du cadastre, mais pas qu'on peut en revendre
des copies à des tiers ensuite.

  Alors ça c'est à eux de nous le dire explicitement. Ce n'est marqué
  nulle part dans leurs CG. Ce n'est pan en prêtant des intentions à la
  DGI qu'on peut avancer.
 
 Exact, cependant un peu de logique ne fait pas de mal : des conditions
 d'utilisation c'est fait pour protéger quelque chose et il n'est pas
 difficile de voir quoi (ce qui est susceptible d'être revendu).

Oui à la logique. Cependant il faut aussi se mettre dans la peau des
gens qui ont rédigé ces CG. Ils ont un métier qui implique un usage
«standard» de leurs données et les CG ont été rédigées dans ce sens.
Forcément, dès qu'on veut en faire un usage un peu détourné ça ne colle
plus trop…

De plus, si Navteq utilise ces données *et* qu'ils ont payé pour ça, je
sens que ça va déranger certaines personnes si nous sommes autorisés à
faire la même chose gratuitement.

 Il y a des forcément des limites à ce tout ce qui n'est pas
 explicitement autorisé : on ne pourrait jamais rien faire. Une source
 pour m'informer ?

Le droit d'auteur est clair. Cependant il stipule aussi des exceptions,
par exemple la courte citation (mais qui n'est à priori valable que pour
les textes) et la copie privée. En dehors des règles et des droits
donnés par le droit d'auteur tout ce qui n'est pat autorisé par l'auteur
est interdit. Et c'est bien ce que dit Wikipédia.

 Définir qu'OSM est un plagiat/copie/republication de l'oeuvre du
 cadastre est inconsistant.

Non. Les parties d'OSM créées à partir du cadastre seront des œuvres
dérivées.

 Justement parce qu'on utilise une partie infime de leur données.

Il n'y a pas de notion de « courte citation » pour les dessins, donc
seul un juge (ou la DGI si elle nous l'autorise) pourrait décider.

 Un ajout, une annotation, un tracé de maison ne sera jamais fait à
 l'aveugle, il faut au minimum avoir l'échelle, les dimensions max du
 terrain car on ne peux pas placer n'importe où n'importe comment... et
 c'est exactement ce que l'on fait lorsque l'on trace les routes : on
 trace un ajout/annotation en tenant compte des limites du/des
 terrains.

Non, la position de la maison n'est pas dépendante du cadastre, mais du
terrain.

JC
-- 
AVIS : Falsifier le contenu et usurper l'identité des auteurs des courriers
électroniques étant simplissime, j'exhorte mes correspondants à utiliser un
logiciel de signature électronique. Lire : http://openpgp.vie-privee.org/


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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Renaud Martinet
Les gens qui sont sur cette mailing-list sont tout aussi représentatif
d'OSM que n'importe qui d'autre qui n'y participe pas. L'historique du
projet montre une culture de l'action et les gens qui représente OSM
le plus largement sont ceux qui font les choses. Alors autant envoyer
cette lettre, en y mettant les formes bien sûr, mais si on ne fait
rien on est sûr de ne rien avoir et on pourra se coller les plugins
josm/cadastre où je pense... et honnêtement ça me ferai mal pour
Jocelyn et Pieren qui ont passé du temps à les développer. On a là la
possibilité d'avoir accès à une source de données incroyable et
d'après certains on devrait juste se dire Non c'est pas possible on
pourra pas l'utiliser sans même avoir essayer ?!!
L'exemple d'Olivier est effectivement un peu mal choisi dans le sens
où il pourrait être mal interprété (alors que techniquement il est
révélateur de ce que l'on est capable de faire). Néanmoins, donner un
exemple du résultat que l'on peut atteindre est une très bonne idée et
ne peut qu'appuyer la lettre.


Renaud.




2008/7/2 g.d [EMAIL PROTECTED]:
 Cher Olivier,

 ton exemple de la prison de Rennes
 est l'exemple flagrant  d'une utilisation à éviter.

 C'était justement de ÇA que je voulais mettre en garde, avec les
 (trop longs) mails.

 Ton exemple démontre l'absence de responsabilité.
 Avec ça, on est quasi sûrs de se ramasser une rotative.
 Plus la peine d'envoyer un courrier à la DGI, il me semble, c'est
 cuit... :-(

 Trop-long
 


 Le 2 juil. 08 à 14:11, Olivier Boudet a écrit :


 De mon expérience des petits mails ou courrier, la réponse est souvent
 celle-ci :

 euh oui, mais concrètement, vous allez en faire quoi ?

 Je propose donc de montrer via un permalink un exemple de travail qui
 serait effectué avec les données cadastrales :

 Exemple ici (la prison de Rennes) :
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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Olivier Boudet
Si ceci représente une utilisation à éviter, je ne vois absolument pas 
qu'elle autre utilisation pourrait être valable.

g.d a écrit 
 Plus la peine d'envoyer un courrier à la DGI, il me semble, c'est  
 cuit... :-(
   

Tu es agréable à lire, ca fait peur...

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Pieren
Aah, j'attendais avec impatience le mail de g.di sur ce fil ;-)

Juste trois remarques (courtes ;):
- non, reconstituer les bâtiments en le faisant à main levée comme l'a fait
Olivier n'est pas un problème dans mon interprétation des CGU. Ce qui peut
poser problème, c'est importer les données cadastrales sous forme de svg et
les exporter directement dans osm. On est plus dans le travail dérivé.
- pour parler au nom d'OSM, ça peut être assez facile. Il suffirait que
celui qui envoit le courrier fasse partie de la fondation OSM en Angleterre
et que cette demande soit approuvée par les membres de la fondation. Ou
alors créer un équivalent français sous forme d'association 1901 et être
officiellement reconnu comme représentant français de la fondation osm.
- pour finir, dans cette histoire, il faut remettre un peu les pieds sur
terre. Je lis état français associé à droit d'auteur. Vous connaissez
beaucoup d'exemples où l'état français à porter plainte pour violation de
ses droits d'auteurs ?

Pour finir, c'est vrai que les CGU ne parlent pas de travail dérivé et je
pense que ce flou est volontairement entretenu par les rédacteurs de ces CGU
parcequ'ils sont eux-même incapables de dire si c'est autorisé ou pas (d'où
aussi leurs non-réponses aux emails déjà envoyés).

Etant l'auteur du plugin cadastre dans josm, je suis prêt à prendre mes
responsabilités en cas de procès. Il sera alors facile de produire les
preuves de notre bonne foi (les courriers sans réponse, les discussions dans
cette ML) et - en cas d'interdiction de cette forme d'usage par un juge
(puisque apparement les gens de la cgi eux-mêmes ne peuvent trancher, il
faut une jurisprudence) - ce qui m'étonnerait et ferait un énorme tapage
médiatique car ce serait une première, il suffira de retirer le plugin et
toutes les données sourcées cadastre sur la France métropolitaine et
Corse.

N'oubliez pas que OSM ne va jamais importer les données essentielles du
cadastre : les parcelles et leurs propriétaires.

Pieren

2008/7/2 g.d [EMAIL PROTECTED]:
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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Jean-Christophe Haessig
Le mercredi 02 juillet 2008 à 11:09 -0500, Pieren a écrit :

 Un juge français aura bien du mal à ordonner la suppression de
 données dans OSM. ll faudra qu'il s'addresse aux autoritées anglaises
 en passant par le canal diplomatique de l'état français. La
 construction européenne est bien avancée mais elle n'est pas encore
 arrivée à supprimer la souveraineté nationale en matière de justice.

Ce n'est pas une raison pour faire des choses illicites.

 De plus, si Navteq utilise ces données *et* qu'ils ont payé
 pour ça
 
 Null part je n'ai lu que Navteq a payé l'état français pour utiliser
 le cadastre. L'état français n'est pas là pour vendre des droits à
 des compagnies privées. On nage en plein délire.

Je te cite :

«D'ailleurs, navteq utilise le cadastre comme source d'information. Et
ça n'empêche pas Navteq de vendre le résultat !»

Daccord, il n'est dit nulle part qu'ils ont payé (c'est pour ça que
j'avais écrit «si») mais ça ne m'étonnerait pas. Quand il s'agit de
récupérer des sous l'état est toujours là.

D'ailleurs, l'IGN c'est aussi le service public et les données sur leurs
cartes sont tout sauf réutilisables. Je ne vois pas pourquoi des
instances de l'état ne pourraient pas vendre des droits à des sociétés.
Si une entreprise veut faire des guideurs GPS à partir des cartes de
l'IGN, je suis sur que ce sera possible, mais pas gratuit ! On est
(malheureusement pour le coup) pas aux États-Unis.

JC
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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Denis
g.d a écrit :
[...]
 
 Toutefois je crains que comme réponse,
 la DGI nous renverra à leurs Conditions Générales :
 Ils ne vont pas répondre à chacun qui veut faire à sa sauce,
 imagine-toi les réunions interministérielles
 entre l'Intérieur, l'Equipement, la Défense, les Finances, que ça  
 demanderait,
 et les commissions nécessaires à mettre en place... :-(...
 
 Il me semble probable, qu'ils attendront voir ce qu'on fera en pratique,
 pour réagir seulement ensuite, si on faisait des bourdes...
 
 La DGI a mis des Conditions Générales d'Utilisation.
 A  nous, de nous y conformer.

Il me semble important justement de leur dire : vos conditions 
d'utilisations ne couvrent pas certains usages (sauf à ce que l'on ait 
mal compris la notion de travail dérivé). Et nous souhaitons des 
éclaircissements sur la légalité de l'utilisation que nous souhaitons en 
faire.
En proposant ce projet de courrier sur la liste, j'escomptais bien une 
réaction sur les usages que nous souhaitons faire du cadastre. J'ai le 
sentiment qu'on se focalise sur les feuilles cadastrales vectorisées 
(PCI-vecteur) cf. l'exemple de la prison de Rennes parce qu'on voit bien 
la facilité (merci aux plugins JOSM). Au détour d'un mail de la DGI, ils 
considèrent les planches scannées comme des images sans intelligence. 
Evidemment, cela demande plus de boulot, pour géoréférencer et retracer 
sur ces images. Une sorte de seconde division du plan cadastral et 
peut-être un futur terrain de jeu pour OSM ?

 
 A nous, de nous adresser à des gens compétents :
 avocats spécialisés en droits d'auteur, et caetera,
 de formuler en détail ce que concrètement on veut faire,
 et d'écouter la réponse (réponse écrite, de préférence...),
 par rapport aux CGU de la DGI.
 
 Parfois, les mots juristes ne veulent pas dire ce qu'on pense...
 
 Ce n'empêche pas, d'envoyer un courrier à la DGI.
 Mais pense à qui va lire.

Tout ceci n'est qu'un travail préparatoire. Il devrait  y avoir encore 
des avis de personnes compétentes. Quant au contact avec la DGI, on 
pourrait aussi bien écrire directement au ministre des Finances. Il me 
semble qu'un mail à une personne dûment identifiée au sein des services 
fiscaux devrait nous donner suffisamment d'éclaircissements, en 
attendant le procès ;-). Le site du cadastre devrait évoluer en termes 
de fonctionnalités (imaginons un téléchargement du plan vecteur), cela 
changera-t-il notre position sur ce que (et comment) nous comptons faire 
avec les données du cadastre ?
 
 Aussi, expliquer des termes comme josm, WMS, et Creative Commons :
 La lettre d'abord passera dans les mains de gens administratifs,
 pour lesquels ces mots ne veulent rien dire,
 donc risque de classement vertical.
 
 Soit scinder en deux le communément compréhensible,
 et la partie plus techenikke,
 comme tu l'avais déjà commencé à faire, mais de façon plus prononcée.

Tous les fonctionnaires de la DGI n'en sont pas restés au plan 
napoléonien. Les dirigeants sont parfaitement capables de comprendre ce 
qu'est un WMS et des implications sur cela peut avoir en termes de 
droits d'auteur (imaginons que demain ce web service soit public). A 
dessein ou plus prosaïquement parce que le besoin ne s'en est pas encore 
fait sentir de manière urgente, les conditions d'utilisation ne tiennent 
pas opérationnellement compte des nouveaux usages communautaires de 
partage de données.
La DGI n'est pas seule en cause, le SANDRE ou la DIREN ont posé des 
conditions d'utilisations du même tonneau alors qu'il exposent, eux, des 
web services géographiques.

[...]
 
 Et le dans l'hypothèse, ça fout mal. Ça fait penser qu'on s'attend  
 à un refus.
 Mieux vaut du espérant que, ou du dans l'attente de votre  
 réponse, franco de port.
 (Padong, ch'ui pô franchais, moé).
 ---
 
 Euh... envoyer une lettre à la DGI au nom du projet osm pose un tout  
 petit blème...
 Osm est une idée, un concept - pas une personne légale, pas une assoc'.
 Qui aurait le droit,
 de prétendre de parler au nom de la communauté des utilisateurs  
 français ? PERSONNE !
 Les participants n'ont délégué qui que ce soit, pour parler en leur nom,
 et nous là, sur la mailing-list, sommes loin d'être représentatifs  
 des participants,
 encore moins de usagers...
 
 Une éventuelle démarche devrait rester individuelle, personnelle -
 c'est le retour de la médaille de la liberté, de ne pas avoir forme  
 juridique.
 ---
 
 Resterait à défricher, ce que les utilisateurs feront vraiment.
 Ça n'a pas l'air d'être clair, au fond, que chacun attend faire du  
 plan cadastre.

OUI!  c'est LA question principale.

 
 Je ne suis aucunement habilité en droit, n'ai aucune compétence.
 Si j'ai bien compris les CGU du Cadastre,
 elles n'interdiraient pas, de se servir de l'information contenue,
 pour tracer nos propres voies, à la main levée,
 le résultat serait une oeuvre distincte, il me semble.
 
 Mais elles interdisent tout import direct de leurs infos ou données  
 dans osm,
 toute reproduction directe,
 ou 

Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Denis
Renaud Martinet a écrit :
 S'il faut qu'un membre de l'OSMF envoit la lettre je suis prêt à le
 faire et s'il faut demander le point de vue officiel de la fondation
 vis-à-vis de cette demande, je suis également prêt à en discuter avec
 qui de droit à SOTM. Néanmoins je préfèrerais largement y annoncer que
 l'on a déjà adressé cette lettre à la DGI (ou mieux que l'on a une
 réponse, qu'elle soit bonne ou mauvaise).
 Cette discussion tourne un peu au non-sens... tout serait réglé si on
 avait une réponse claire de la DGI et le seul moyen de l'avoir c'est
 de la demander. Envoyons donc cette lettre.
 Que l'on discute un peu sur la forme à lui donner afin qu'elle nous
 serve le mieux possible soit, mais en discuter le bien-fondé n'est pas
 à mon avis du plus utile.

Je ne crois pas que la solennité du ton, ou le 'grade' de l'expéditeur 
change qui que ce soit (mais pourquoi pas si cela peut faire avancer le 
schmilblick - je place le texte sous licence libre ;-). Il y a des 
questions de fond, pas uniquement pour OSM, pour la réutilisation des 
données publiques notamment pour les projets collaboratifs.
Oui, il est temps de clarifier les choses non seulement vis à vis des 
conditions d'utilisation du plan cadastral, mais aussi et surtout les 
utilisations (et les moyens pour y parvenir) qu'OSM souhaite faire ce 
cette gigantesque source d'informations (j'insiste sur le terme).
Denis

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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-02 Par sujet Bernard VALTON
Bonjour,

A ce dernier email je rajouterais ceci :

En ce qui concerne le positionnement de notre problématique par rapport au
cadastre, je pense qu'il faut rajouter à la lettre à envoyer des exemples
précis (et illustrés par des copies d'écran) d'utilisation. Si cette liste
pouvait être exhaustive, ce serait encore mieux. Voici un début de liste à
compléter/modifier :

   - Vérification du tracé des routes, des chemins, d'espaces publics par
   comparaisons de données obtenues par GPS et des données du cadastre
   - Dessin par dessus le cadastre de bâtiments publics, de zones diverses
   (résidentielles, artisanales, industrielles), de lacs/étangs, de rivières.

Je pense également qu'une fois que nous aurons un dossier complet basé sur
la lettre déjà discutée, les références légales qui vont bien, les exemples
précis (agrémentés de copies d'écrans comme cela à déjà été proposé je
crois) et peut être encore d'autres éléments, il faut l'envoyer à un maximum
de personnes pour obtenir leurs avis :

   - La DGI évidemment : existe t'il un service juridique ? dans ce cas
   obtenir l'adresse numérique et/ou postale. Sinon, envoyer un email et un
   courrier papier
   - Tous les juristes si possible spécialistes du droit géomatique qui
   voudraient bien étudier (gratuitement si possible en leur expliquant la
   dimension libre de notre projet) le dossier. Après tout, nous sommes
   clairement sur un problème juridique.

Sinon, personnellement, je pense également qu'en attendant, on peut utiliser
le cadastre en marquant bien les données au cas ou il faille les supprimer
un jour.

Voili, voilou
bernard

Le 3 juillet 2008 01:03, Eric Marsden [EMAIL PROTECTED] a écrit :

  dh == Denis  [EMAIL PROTECTED] writes:

  dh Aussi, je vous propose le texte suivant à envoyer au cadastre.

  Je pense que cette question du droit d'utilisation / de dérivation
  mérite d'être :

- rédigée en se référant aux textes de loi pertinents

- envoyée à un ou des interlocuteurs qui pourront y répondre de
  façon pertinente

   Le Conseil National de l'Information Géographique a organisé en
   2006 un séminaire sur le thème « Nouvel environnement juridique de
   l'information géographique : aspects opérationnels et
   économiques », dont les actes sont en ligne et fort intéressants
   dans ce cadre :

 
 http://www.cnig.gouv.fr/default.asp?LINK=zoomIdxID_ARTICLE=282ID_TOPIC=4ID_FOLDER=0ID_QUALIF=0
 

   Voir en particulier la réponse d'un représentant du Cadastre sur la
   question de l'utilisation et la réutilisation des données, ainsi
   que le recueil de textes législatifs et directives pertinentes (en
   particulier la directive INSPIRE relative à l'infrastructure
   d'information spatiale dans la Communauté Européenne, et le Décret
   n°2005-1755 du 30 décembre 2005 relatif à la liberté d'accès aux
   documents administratifs et à la réutilisation des informations
   publiques).

   Il y a beaucoup d'information à digérer, mais je pense que poser
   les questions en faisant référence aux réflexions déjà engagées
   augmentera la chance d'obtenir une réponse utile de la part de
   l'Administration.

 --
 Eric Marsden

 ___
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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-01 Par sujet Jean-Christophe Haessig
Le mardi 01 juillet 2008 à 22:07 +0200, Denis a écrit :

 Afin de lever toute ambiguïté sur l'utilisabilité des données 
 cadastrales, il importe d'obtenir des réponses claires de la part de la 
 DGI. Pour obtenir ces réponses claires, il faut que les questions soient 
 elles-mêmes précises. Il faut, il me semble, spécifier par exemple la 
 nature des objets qui nous intéressent, la manière dont nous comptons 
 les obtenir et ce que nous allons en faire.

Les CG d'utilisation indiquées sur le site excluent toute utilisation
commerciale, ce qui est — il me semble — incompatible avec la licence
d'OSM. À moins d'obtenir une autorisation spéciale, les données du
cadastre ne doivent pas être utilisables…

JC

-- 
AVIS : Falsifier le contenu et usurper l'identité des auteurs des courriers
électroniques étant simplissime, j'exhorte mes correspondants à utiliser un
logiciel de signature électronique. Lire : http://openpgp.vie-privee.org/


signature.asc
Description: Ceci est une partie de message	numériquement signée
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Re: [OSM-talk-fr] cadastre : projet de courrier

2008-07-01 Par sujet Pieren
Bon travail, Denis.

2008/7/1 Jean-Christophe Haessig [EMAIL PROTECTED]:

 Le mardi 01 juillet 2008 à 22:07 +0200, Denis a écrit :

  Afin de lever toute ambiguïté sur l'utilisabilité des données
  cadastrales, il importe d'obtenir des réponses claires de la part de la
  DGI.


Au risque de me répéter, cette confirmation est utile mais pas
indispensable. L'article 2 des conditions générales d'utilisation du
cadastre est clair:
Les différents utilisateurs du plan cadastral sont autorisés à diffuser, *sans
accord préalable de la DGI*, un produit composé pour partie du plan
cadastral papier ou numérique...

Tout le problème tient dans la définition de travail composé ou dérivé.

Les CG d'utilisation indiquées sur le site excluent toute utilisation
 commerciale, ce qui est — il me semble — incompatible avec la licence
 d'OSM.


Là encore, il faut lire chaque mot : l'article 1 dit:
L'usage interne exclut toute exploitation commerciale des fichiers.

Ce qui est interdit, c'est de récupérer les fichiers du cadastre tel quel
et d'en faire le commerce. Pour ce qui concerne un travail composé, voir
l'article 2.
D'ailleurs, navteq utilise le cadastre comme source d'information. Et ça
n'empêche pas Navteq de vendre le résultat !
[1] http://www.zdnet.fr/galerie-image/0,50018840,39380306,00.htm
[2]
http://www.geodatablog.com/2006/10/les-annonces-de-navteq-lors-de-sig2006_24.html

Pieren
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