-----BEGIN PGP SIGNED MESSAGE----- Hash: SHA1 Le Mardi 8 Juillet 2003 20:06, marc guillaume a tripatouillé sur son clavier : > Le Mardi 8 Juillet 2003 04:23, mailinglist a écrit : > > et pourtant, s'il n'était pas si facile de trouver une copie de word &co, > > les gens se rendraient compte que débourser 600 euros pour office > > standard ce n'est pas négligeable or avec les brevets, que va devenir OOo > > ? > > C'est pourquoi je propose d'écrire aux ministres du budget et de > l'intérieur, vous comprendrez l'esprit facilement, mais là où j'aurais > besoin de vous c'est pour donner si possible une consistance juridique à > mes arguments. S'il y a des hommes de lois sur la liste et qu'ils soient > intéressés il serait sans doute bon qu'il amendent ce texte afin de le > rendre recevable (tant dans la formulation que dans l'argumentation) : >
Tu as quelques erreurs de frappe que j'ai relevé. Je les ai mises entre crochets. J'en ai probablement oublié. a+ nono > Messieurs les Ministres, > > Je tiens à porter à votre connaissance une situation de non application de > la loi qui aboutit à une situation de conncurrence déloyale. > > Les programmes informatiques, y compris les systèmes d"exploitation > d'ordinateur, peuvent être classés en deux grandes catégories, ceux > distribués sous licence libre, ceux distribués sous licence propriétaire > restrictive. > > Le code des logiciels libres [et dispoinible] est disponible et modifiable à loisir par > l'utilisateur, sans autre obligation que de rendre cette modification elle > aussi disponible en cas de diffusion de la version modifiée. Bien souvent > ces programmes sont gratuits. Il s'agit de programmes de qualité > professionnelle, dont certains sont des standards mondialement reconnus > comme le serveur web Apache. > > Le code des logiciels propriétaires est fermé, il n'est pas disponible, et > les tentatives pour légaliser la brevetabilité des logiciels pourrait > rendre illégal le fait de simplement essayer de comprendre comment ils > fonctionnent pour créer un programme libre complémentaire ou alternatif. > Les licences d'exploitation de ces codes sont très restrictives et bien > souvent fort chères pour l'utilisateur particuliter. > > Le gouvernement semblant souhaiter promouvoir la vente de PC grand public, > la question se pose de savoir quel système équipera ces machines : > - sur un système d'exploitation propriétaire la tendance est à ne pouvoir > installer facilement que des logiciels propriétaires. Disposer d'une > machine présentant des caractéristiques suffisantes dans les domaines > bureautique et internet débouche normalement sur une dépense en licence > d'exploitation de logiciels égale ou supérieure à celle de la machine. > - sur un système d'exploitation libre tel GNU/Linux, on dispose en standard > et gratuitement de l'ensemble des logiciels nécessaires à son exploitation, > sous une licence ne limitant pas le nombre de copies du produit. On peut > donc ainsi légalement copier et échanger entre utilisateurs tout programme > placé sous licence libre ou les installer légalement sur tous les postes de > la famille. > > La qualité technique de solutions libres étant au moins égale, et souvent > supérieure, aux solutions propriétaires, le choix de l'utilisateur devrait > logiquement se porter en masse sur les logiciels libres. > > Or deux phénomènes viennent entraver ce processus et sont à l'origine de > cette lettre : > > 1) L'utilisateur non spéciailiste a le plus grand mal à acquérir une > machine sans système d'exploitation propriétaire pré-installé. Même s'il ne > veut pas utiliser ce système il se voit dans l'obligation de payer pour une > licence qu'il n'utilisera pas. Pour les ordinateurs portables la situation > est encore plus nettement disproportionnée puisqu'il n'existe à ma > connaissance en [france] France qu'un distributeur qui accepte de ventre de telles > machines sans système d'exploitation installé. Obtenir le remboursement du > produit non désiré s'avère en pratique impossible ou tellement difficile > que les plus motivés renoncent. Il s'agit là d'une situation de vente > forcée, en principe interdite par la loi. > Ces [logieils] logiciels sont vendus souvent à un prix [moinde] moindre que leur version "en > boite" du commerce, mais les mises à jour imposées par les éditeurs seront > [elle], elles, payables au prix fort. > > 2) il circule abondemment des copies pirates de ces systèmes d'exploitation > et des principaux logiciels propriétaires. Bien que totalement illégale, > leur utilisation est massive, introduisant la confusion dans l'esprit de > l'utilisateur qui ainsi ne voit pas la différence entre utiliser un produit > propriétaire qu'il n'a pas payé, ce qui constitue un acte illégal, et > utiliser un logiciel libre, dont la distribution gratuite est légale. > L'utilisateur non spécialiste se trouve ainsi souvent avoir pour plusieurs > centaines d'euros de programmes illégaux sur sa machine. > Or tout se passe comme si [cett] cette utilisation était tolérée puisque la loi sur > les copies illégales n'est partiquement jamais appliquée aux particuliers. > Cette situation crée un déséquilibre entre produits libres et produits > propriétaires, puisque les éditeurs de logiciels propriétaires jouent ainsi > sur les deux tableaux, profitant de ce système de piratage toléré qui > habitue les utilisateurs à leurs produits tout en se réservant à tout > moment de réclamer une application plus strict de la loi, alors que le > logiciel libre ne peut [récupère] jamais récupérer de royalties quel que soit le cas de > figure de l'utilisation. > > En tant que citoyen et utilisateur de logiciels libres je demande donc > qu'une application stricte de la loi soit fait concernant les copies qu'une application stricte de la loi soit faite (<-- j'hésite) > pirates (sans licence) de logiciels propriétaires, y compris aux > particuliers. Seule cette application permettrait au client de réellement > prendre conscience des termes de l'alternative : > - un produit propriétaire payant, fermé et cher > - un produit libre ouvert et le plus souvent gratuit ou à prix minime > > On remarquera de plus que les logiciels propriétaires sont à plus de 90% > des produits venant des USA, alors que les produits libres sont de toutes > provenances, y compris européenne et même française, comme le système > d'exploitation libre GNU/Linux de la société MandrakeSoft. > > Pour que la concurrence soit loyale et le choix de l'utilisateur possible > il est donc important que l'on puisse choisir son système [d'exploitatin] d'exploitation à > l'achat de la machine et que les logiciels payants soient réellement payés. > > En espérant avoir attiré votre attention sur un point fondamental pour la > liberté du citoyen et le bon fonctionnement du marché, veuillez agréer, > messieurs les Ministres, mes salutations respectueuses. - -- ¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬ Choisissez un OS alternatif Nono sur Linux-Mandrake 9.1 ID GnuPG sur pgp.mit.edu: 0x4012439E ¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬¬ -----BEGIN PGP SIGNATURE----- Version: GnuPG v1.2.1 (GNU/Linux) iD8DBQE/C4pxtAYfk0ASQ54RAs91AJ9801/SyOQ0HhfEXdf04RTtBpXteACcDOKQ n2rUTcuiR3I3YPfv9QCtIjM= =i4NU -----END PGP SIGNATURE-----
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