Le 21/12/2018 à 13:00, David Ponzone a écrit :
Sauf pour l’écolo primaire qui croit qu’il y a un bouton OFF sur une centrale….

:))) Il y a. Y'en a même plein, un peu partout... Et du coup le réacteur part en 'arrêt d'urgence' (qui est tout sauf immédiat)...

Même dans la partie non nucléaire... à portée de paluche, si on sait où les trouver, ce qu'il vont arrêter et les conséquences coté réacteur...

Comme celui du coté de l'alternateur (refroidi à l'azote d'ailleurs et tout petit par rapport aux 1300MW qu'il produit, genre deux voitures de long et de haut), au hasard...

Un employé d'EDF bourré en permanence et pas content de son entretien annuel (seulement augmenté 'normalement' vu son addiction) s'est fait la tranche 1 de ******, la tranche 2, puis la tranche 3, la 4 il a pas pu car elle était déjà à l'arrêt... certainement pour une décennale... le tout en appuyant sur ce fameux bouton coup de poing sur l'alternateur...

Au dispatching national ils ont du se faire très peur quand ils ont perdu d'un coup 7 ou 8% de la prod nationale en moins de 10 minutes (y'a un peu de marche entre les tranches...).

Et ensuite, ça met des heures à s'arrêter et plusieurs jours à redescendre à des températures et des pressions dites d'arrêt.

Et ça prend des jours à redémarrer ensuite (il faut tout revérifier) et c'est très impactant pour le matériel (delta rapide de temp et de pression qui fatiguent beaucoup)

Toutefois, il doit falloir encore je sais plus le nombre de dizaine de MW (faudrait que je révise) pour maintenir en sécurité le bazar (maintient du contrôle-commande, du refroidissement du coeur et du bâtiment K - celui où est stocké le combustible usagé mais tellement irradié qu'on peut pas encore le manutentionner)...

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Stéphane Rivière
Ile d'Oléron - France


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