Bonne année !

Le 2 janv. 2011 à 17:00, Christian Rogel a écrit :
> Bonnée année à tous.
.../...
> Je viens de finir le travail assez long de révision des noms de voies et des 
> toponymes de la Communauté de Concarneau-Cornouaille.
Bravo.

> J'aimerais bien savoir pourquoi les SIG ESRI (et autres) produisent des 
> données avec des noms en capitales, qui écrasent les accents, qui sont 
> indispensables en France.
Je crains que ce soit à cause du doute :
Peu de gens connaissent les règles, et encore moins leurs exceptions 
particulières (par exemple celles des Saints, qui prennent ou ne prennent pas 
un trait d'union, selon s'il s'agit d'une chose ou personne "appartenant à 
Dieu", d'un Saint avéré et reconnu par l'Église, ou d'un bâtiment sous son 
vocable. Ou encore d'un lieu-dit, d'un nom de ville ou de village, au quel cas 
il faut savoir si le nom découle du Saint lui-même, ou d'un bâtiment sous son 
vocable. Que penser d'un "Saint-Plaisir", village dans l'Allier ? J'avoue que 
j'y perds mon latin de cuisine.

> Il y a deux manies qui se répandent beaucoup trop, l'abus des majuscules et 
> la suppression des tirets.

Je suppose que beaucoup, en doute sur l'orthographe, se tiennent aux premières 
colonnes de la liste de l'INSEE, "majusculisée" au max', mais qui a l'avantage 
d'être officielle.
Peu de gens se souviennent, que cette barbarie date de l'ascii des débuts (du 
temps des "dinosaures", avec les télex : 4 rangées de perforations aux débuts, 
deux de part et d'autre de la perforation d'entrainement de la bande, soit 4 
bits, 
puis, quel luxe ! une cinquième rangée perforée coincée au bord, enfin....
A l'époque, "l'abstraction" d'orthographe était imposée par ces moyens 
techniques, '"top" à l'époque, mais "rudimentaire" en nos yeux actuels.
Cette "majusculisation forcée" de l'époque encore aujourd'hui, aux temps du 
UTF-9 et autres, sert d'excuse pour ne pas retourner au banc d'école,
ou, d'en catimini s'acheter un Bécherelle comme lecture sur la table de nuit.

Quant aux tirets dans les noms de rue,
le dilemme devient encore moins extricable,
car les règles de grammaire courante disent une chose pour l'usage écrit 
communément, mais par endroits les règles gouvernementales disent autre chose 
pour les dénominations officielles,
et comme le gouvernemental est l'officiel... 
None were perfect, nor pretended such.

> Comme il a déjà été rappelé ici, il faudrait suivre la pratique recommandée 
> par l'IGN, mais qu'elle ne respecte pas sur ses cartes

Oui, on y voit des différends considérables entre leurs cartes, selon leur date 
de création originelle.
On peut comprendre, que les gens du IGN en priorité s'étaient préoccupé de 
tenir à jour la cartographie proprement dite, les routes et le bâti,
et que la mise à jour des plaques comportant les noms, les mettre à jour selon 
les règles d'orthographe changeantes, pouvaient attendre.

> Les règles applicables au breton sont beaucoup plus simples, mais il faut 
> voir si, c'est un nom officiel débutant par un mot français (route, 
> chemin...) et dans ce cas mettre les accents ou, encore, si c'est un nom 
> officiel ancienne manière (Hent-Coz) ou un nom officiel en breton moderne 
> (Hent Kozh) décider de mettre ou non le tiret.

Ce que tu expliques (moi ne connaissant pas la langue bretonne) me paraît être 
un véritable "os".
Si je te comprends bien,
il y existent plusieurs orthographes officiels du Breton, une ancienne et une 
moderne ?
(En Corse le dilemme paraît un peu similaire, mais ce semble être une "bagarre" 
entre ceux qui recueillent les langues parlées sur place, et ceux qui 
voudraient y imposer une "simplification" ou "unification", ce qui forcément 
laisserait de côté beaucoup de particularités locales. Une "simplification" de 
plus de deux cent mille recueils, à cinquante mille termes, puis à huit mille, 
ne se fait pas sans dégâts...).

Le blême pour ces "versions" du Breton seble, qu'apparemment on n'ait qu'un 
seul sigle international pour cette langue,
sans sous-distinction de quelle version, ancienne ou moderne, il s'agit.
Mettre un "hist" à la version ancienne ne résoudrait pas la question,
car d'autres nomes historiques peuvent exister.
Mettre un "alt" ne résoudrait rien non plus, même dilemme.

La soluce idéale serait, qu'on ait des codes de langue différents pour ces 
variantes de la langue bretonne.
Je ne sais pas, si dans le nouveau code international à trois lettres cette 
distinction soit prévue (?).
Je ne m'y connais pas, ni saurais à qui m'adresser.

Gerhard

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