Bonsoir,

> > > Linux, inventé par un finlandais du nom de Linus (d'où le nom), est un
> > > projet qui propose de remplacer Windows.
> >
> > Surtout pas !!!!

T'es sur ? Parce que moi ça fait 2 mois que j'ai installé MDK 8.2 en dual 
boot et j'avou que j'ai de plus en plus de difficulté à choisir Windows lors 
du boot.

Je me suis jamais senti plus en sécurité. Je kill bien des programmes 
parfois, mais GNU/Linux semble s'en contrefoutre et il ne cherche pas 
d'excuse pour se reposer (shutdown ...)

Voici un extrait expliquant le pourquoi du comment que j'ai plagier sur le 
site de Christian Casteyde (via le menu Systèmes) :

http://casteyde.christian.free.fr/

Architecture des systèmes :

En général, les systèmes d'exploitation sont constitués de parties qui 
prennent en charge chacune un certain nombre de fonctionnalités, les parties 
les plus complexes s'appuyant toutes sur les services plus fondamentaux. 

Ainsi, la gestion de la mémoire et des threads d'exécution se trouvent 
naturellement dans les fonctionnalités de base de tous les systèmes. Notez 
également que les systèmes de fichiers y sont souvent intégrées, parce que le 
swap est souvent un fichier comme un autre.

Au dessus de ces fonctions debase, on retrouve toutes les fonctions haut 
niveau du système. On place généralement dans cette catégorie la gestion du 
réseau, la gestion des périphériques d'entrée / sortie (clavier, écran, ports 
de communication). Vient ensuite la couche utilisateur, qui prend en charge 
l'interface du système avec ses utilisateurs. Cette couche est en général 
très simplifiée, et fonctionne souvent dans le mode ligne de commande.

Ceci signifie que les commandes du système sont saisies au clavier et les 
résultats sont renvoyés à la suite de leur exécution. L'interface graphique 
se place encore au dessus de la couche utilisateur. Celle-ci prend en charge 
la gestion de toutes les ressources graphiques, mais ne va en général pas 
plus loin. La gestion des fenêtres par exemple est effectuée par une couche 
supplémentaire, sur lesquelles s'appuient les applications.

Notez que les systèmes du type Windows sont moins structurés à ce niveau, 
puisque l'interface graphique se place juste au dessus des services de base, 
et que l'interface utilisateur s'appuie directement sur le sous-système 
graphique.

On reconnaît ici les choix techniques qui sont à la base de Windows, qui a 
pour vocation d'être un système exclusivement graphique. Ce choix technique 
pose quelques problèmes de fiabilité, car la complexité d'une interface 
graphique est telle qu'il est impossible d'en réaliser une absolument stable. 

Comme la couche utilisateur est elle-même graphique, le système est 
inutilisable dès l'apparition du moindre problème au niveau de la couche 
graphique ou de l'interface utilisateur.

Bien que les fonctionnalités des systèmes d'exploitation soient structurées 
en couches logicielles, la plupart des systèmes sont relativement rigides, du 
fait d'un grand nombre d'interactions entre les différentes parties du 
système.

Cette rigidité est la source de la grande difficulté que les développeurs 
éprouvent pour faire évoluer et maintenir les systèmes d'exploitation. C'est 
aussi le facteur d'instabilité numéro un : le dysfonctionnement d'un service 
isolé peut engendrer la mort du système complet. Cette architecture, qui est 
très courante malgré ces défauts, se dit monolithique. On trouve dans cette 
catégorie de système tous les systèmes courants, tels que Windows (95 et NT), 
OS/2, Mac OS et les systèmes Unix (dont GNU/Linux).

À l'opposé, on retrouve l'architecture dite des micro-noyaux. Dans ce modèle 
de développement, seul les services de base sont exécutés avec les privilèges 
systèmes. Tous les autres services sont considérés comme des extensions du 
micro-noyau, et sont de ce fait relativement indépendants les uns des autres. 
Bien entendu, cela suppose de mettre en place un mécanisme de communication 
efficace entre les différents modules du système.

Ces mécanismes de communications inter-processus ultra performants sont 
fournis par le micro noyau. Les systèmes à micro noyau sont nettement moins 
nombreux, mais risquent de faire parler d'eux. En effet, leur développement 
sera certainement plus aisé lorsque la complexité des systèmes ira en 
s'accroissant. Le système d'exploitation GNU, le Hurd, est un exemple de 
système basé sur un micro noyau (le micro noyau Mach).

On notera que les systèmes monolithiques ont actuellement intensivement 
recours aux technologies à composant pour pallier à leurs principaux défauts. 
Malheureusement, cette solution n'est valable que partiellement, car les ORB 
(abréviation d'« Object Request Broker », soit en Français un bus de 
communication pour objets répartis) sont très gourmands en ressources et 
peuvent conduire à des pertes de performances importantes. Ce ne sont donc 
des solutions valides que pour les applications de haut niveau, et ne peuvent 
pas être utilisées pour les services de base des systèmes d'exploitation.

Merci Christian !

JP

Vous souhaitez acquerir votre Pack ou des Services MandrakeSoft?
Rendez-vous sur "http://www.mandrakestore.com";

Répondre à