Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-18 Par sujet Sébastien Lesimple
Bof, ca s'automatise a tous les niveaux si vous filez des API bien foutus.
Trunk, plans de num etc...


Le 18/05/2018 à 13:55, David Ponzone a écrit :
> Moyennement gérable s’il y a 30/40 acteurs quand même…
>
>
> On 18 mai 2018 13:54 +0200, Sébastien Lesimple
> , wrote:
>> Hello,
>>
>> Si je devais remonter ma solution tech, la seule chose dont j'aurais
>> besoin, c'est le plan de num de chaque membre en fichier à plat dans un
>> SFTP (avec sa fréquence de mise a jour) et un trunk vers le membre
>> détenteur de ND. Les SLA et les CAPS de chacun pour pas bastonner trop
>> fort et c'est tout...
>>
>> En fait c'est déjà comme cela que je faisais en 2006, rien de nouveau.
>> Les usines a gaz ou je maitrise pas la terminaison, j'ai vécu avec
>> Viatel...
>> Merci, mais non merci!
>>
>> Seb.
>>
>> Le 17/05/2018 à 12:08, Mickael Hubert a écrit :
>>> Bonjour à tous,
>>>
>>> Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a
>>> écrit :
>>>
 Hello,

 Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes,
 mais il
 reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir
 implémenter
 un composant liant BGP / Voix.
 Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
 incessantes de la table de routage voix.

>>>
>>> *Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
>>> (ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
>>> développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du
>>> trafic de
>>> prod me semble hasardeux.*
>>> *Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*
>>>
>>>
 Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou
 alors, c'est
 un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
 tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout.
 (porta
 depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta
 orange / sfr
 : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
 belgacom / proxymus?

 Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :

 Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
 Sur cet IX :
 - Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
 - L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de
 voice route
 server.

 Coût pour l'association :
 1 switch (1G/10G de préférence);
 3 serveurs (db + proxy).

 Le cheminement serai alors le suivant :
 Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
 Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon
 membre.
 => Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
 A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
 numéro (pas routable sur l'IX);
 B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de
 terminaison SIP
 peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
 contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
 => Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on
 réponds une
 erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
 plusieurs SBC)

>>>
>>> *Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB.
>>> Car si
>>> tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous
>>> retrouverons dans
>>> le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*
>>>
>>>
>>> *De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
>>> chose.*
>>>
>>> *Je voyais cela plutôt:*
>>>
>>> *- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
>>> trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel
>>> préfixe
>>> vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ...
>>> (cela
>>> peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
>>> celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle
>>> gère)*
>>>
>>> *- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
>>> provider sait où envoyer au plus proche*
>>> *- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre
>>> Orange ;)
>>> )*
>>>
>>>
>>>
 Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques
 milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour
 fall-back sur un autre fournisseur.

 Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour
 l'asso.

 Et pour la croissance me direz vous?
 Là encore, deux options :
 A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de
 l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts
 multipliés
 par le nombre de POP)

 B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les
 membres de
 l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les
 SBC des
 clients, c'est si

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-18 Par sujet Sébastien Lesimple
Encore plus simple, l'info de routage envoyée dans le SIP URI pour
indiquer ou envoyer le trafic et roulez bolides...
Pas besoin de tripatouiller le RTC, vous traitez uniquement la SIG comme
il se doit, rien d'autre.
Seb.

Le 18/05/2018 à 13:53, Sébastien Lesimple a écrit :
> Hello,
>
> Si je devais remonter ma solution tech, la seule chose dont j'aurais
> besoin, c'est le plan de num de chaque membre en fichier à plat dans un
> SFTP (avec sa fréquence de mise a jour) et un trunk vers le membre
> détenteur de ND. Les SLA et les CAPS de chacun pour pas bastonner trop
> fort et c'est tout...
>
> En fait c'est déjà comme cela que je faisais en 2006, rien de nouveau.
> Les usines a gaz ou je maitrise pas la terminaison, j'ai vécu avec Viatel...
> Merci, mais non merci!
>
> Seb.
>
> Le 17/05/2018 à 12:08, Mickael Hubert a écrit :
>> Bonjour à tous,
>>
>> Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a écrit :
>>
>>> Hello,
>>>
>>> Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il
>>> reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir implémenter
>>> un composant liant BGP / Voix.
>>> Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
>>> incessantes de la table de routage voix.
>>>
>> *Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
>> (ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
>> développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du trafic de
>> prod me semble hasardeux.*
>> *Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*
>>
>>
>>> Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, c'est
>>> un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
>>> tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. (porta
>>> depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange / sfr
>>> : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
>>> belgacom / proxymus?
>>>
>>> Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :
>>>
>>> Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
>>> Sur cet IX :
>>> - Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
>>> - L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice route
>>> server.
>>>
>>> Coût pour l'association :
>>> 1 switch (1G/10G de préférence);
>>> 3 serveurs (db + proxy).
>>>
>>> Le cheminement serai alors le suivant :
>>> Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
>>> Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon membre.
>>> => Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
>>> A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
>>> numéro (pas routable sur l'IX);
>>> B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison SIP
>>> peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
>>> contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
>>> => Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds une
>>> erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
>>> plusieurs SBC)
>>>
>> *Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car si
>> tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons dans
>> le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*
>>
>>
>> *De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
>> chose.*
>>
>> *Je voyais cela plutôt:*
>>
>> *- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
>> trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel préfixe
>> vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ... (cela
>> peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
>> celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle gère)*
>>
>> *- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
>> provider sait où envoyer au plus proche*
>> *- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre Orange ;)
>> )*
>>
>>
>>
>>> Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques
>>> milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour
>>> fall-back sur un autre fournisseur.
>>>
>>> Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour
>>> l'asso.
>>>
>>> Et pour la croissance me direz vous?
>>> Là encore, deux options :
>>> A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de
>>> l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts multipliés
>>> par le nombre de POP)
>>>
>>> B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les membres de
>>> l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les SBC des
>>> clients, c'est simple, ils mettent une interface en /28 sur le POP, et une
>>> route vers la /22. (coût qui ne sont pas proportionnels au nombre de POP,
>>> mais besoin d'équipement L3 pour gérer le backbone).
>>>
>>> Poin

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-18 Par sujet David Ponzone
Moyennement gérable s’il y a 30/40 acteurs quand même…


On 18 mai 2018 13:54 +0200, Sébastien Lesimple 
, wrote:
> Hello,
>
> Si je devais remonter ma solution tech, la seule chose dont j'aurais
> besoin, c'est le plan de num de chaque membre en fichier à plat dans un
> SFTP (avec sa fréquence de mise a jour) et un trunk vers le membre
> détenteur de ND. Les SLA et les CAPS de chacun pour pas bastonner trop
> fort et c'est tout...
>
> En fait c'est déjà comme cela que je faisais en 2006, rien de nouveau.
> Les usines a gaz ou je maitrise pas la terminaison, j'ai vécu avec Viatel...
> Merci, mais non merci!
>
> Seb.
>
> Le 17/05/2018 à 12:08, Mickael Hubert a écrit :
> > Bonjour à tous,
> >
> > Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a écrit :
> >
> > > Hello,
> > >
> > > Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il
> > > reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir implémenter
> > > un composant liant BGP / Voix.
> > > Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
> > > incessantes de la table de routage voix.
> > >
> >
> > *Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
> > (ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
> > développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du trafic de
> > prod me semble hasardeux.*
> > *Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*
> >
> >
> > > Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, c'est
> > > un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
> > > tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. (porta
> > > depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange / 
> > > sfr
> > > : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
> > > belgacom / proxymus?
> > >
> > > Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :
> > >
> > > Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
> > > Sur cet IX :
> > > - Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
> > > - L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice route
> > > server.
> > >
> > > Coût pour l'association :
> > > 1 switch (1G/10G de préférence);
> > > 3 serveurs (db + proxy).
> > >
> > > Le cheminement serai alors le suivant :
> > > Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
> > > Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon membre.
> > > => Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
> > > A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
> > > numéro (pas routable sur l'IX);
> > > B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison SIP
> > > peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
> > > contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
> > > => Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds une
> > > erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
> > > plusieurs SBC)
> > >
> >
> > *Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car si
> > tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons dans
> > le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*
> >
> >
> > *De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
> > chose.*
> >
> > *Je voyais cela plutôt:*
> >
> > *- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
> > trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel préfixe
> > vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ... (cela
> > peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
> > celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle gère)*
> >
> > *- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
> > provider sait où envoyer au plus proche*
> > *- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre Orange ;)
> > )*
> >
> >
> >
> > > Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques
> > > milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour
> > > fall-back sur un autre fournisseur.
> > >
> > > Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour
> > > l'asso.
> > >
> > > Et pour la croissance me direz vous?
> > > Là encore, deux options :
> > > A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de
> > > l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts multipliés
> > > par le nombre de POP)
> > >
> > > B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les membres de
> > > l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les SBC des
> > > clients, c'est simple, ils mettent une interface en /28 sur le POP, et une
> > > route vers la /22. (coût qui ne sont pas proportionnels au nombre de POP,
> > > mais besoin d'équipement L3 pour gérer le backbone).
> > >
> 

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-18 Par sujet Sébastien Lesimple
Hello,

Si je devais remonter ma solution tech, la seule chose dont j'aurais
besoin, c'est le plan de num de chaque membre en fichier à plat dans un
SFTP (avec sa fréquence de mise a jour) et un trunk vers le membre
détenteur de ND. Les SLA et les CAPS de chacun pour pas bastonner trop
fort et c'est tout...

En fait c'est déjà comme cela que je faisais en 2006, rien de nouveau.
Les usines a gaz ou je maitrise pas la terminaison, j'ai vécu avec Viatel...
Merci, mais non merci!

Seb.

Le 17/05/2018 à 12:08, Mickael Hubert a écrit :
> Bonjour à tous,
>
> Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a écrit :
>
>> Hello,
>>
>> Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il
>> reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir implémenter
>> un composant liant BGP / Voix.
>> Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
>> incessantes de la table de routage voix.
>>
>
> *Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
> (ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
> développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du trafic de
> prod me semble hasardeux.*
> *Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*
>
>
>> Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, c'est
>> un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
>> tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. (porta
>> depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange / sfr
>> : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
>> belgacom / proxymus?
>>
>> Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :
>>
>> Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
>> Sur cet IX :
>> - Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
>> - L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice route
>> server.
>>
>> Coût pour l'association :
>> 1 switch (1G/10G de préférence);
>> 3 serveurs (db + proxy).
>>
>> Le cheminement serai alors le suivant :
>> Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
>> Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon membre.
>> => Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
>> A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
>> numéro (pas routable sur l'IX);
>> B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison SIP
>> peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
>> contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
>> => Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds une
>> erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
>> plusieurs SBC)
>>
>
> *Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car si
> tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons dans
> le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*
>
>
> *De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
> chose.*
>
> *Je voyais cela plutôt:*
>
> *- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
> trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel préfixe
> vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ... (cela
> peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
> celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle gère)*
>
> *- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
> provider sait où envoyer au plus proche*
> *- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre Orange ;)
> )*
>
>
>
>> Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques
>> milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour
>> fall-back sur un autre fournisseur.
>>
>> Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour
>> l'asso.
>>
>> Et pour la croissance me direz vous?
>> Là encore, deux options :
>> A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de
>> l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts multipliés
>> par le nombre de POP)
>>
>> B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les membres de
>> l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les SBC des
>> clients, c'est simple, ils mettent une interface en /28 sur le POP, et une
>> route vers la /22. (coût qui ne sont pas proportionnels au nombre de POP,
>> mais besoin d'équipement L3 pour gérer le backbone).
>>
>> Point bonus de la solution B, le proxy peut être anycasté entre plusieurs
>> POP.
>>
>> Dans tous les cas, l'asso ne gère pas de transcoding (les membres envoient
>> le RTP de pair à pair);
>> Tant que tous les membres respectent un critère simple, supporter au moins
>> le G.711, tout est inter-opérable;
>> Si deux membres veulent jouer avec de la visio, ou des codec de plus haute
>> qualité,

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-18 Par sujet Alexis Lameire
sauf que d'un point de vue opérateur de transit, c'est pas dans leur
intérêt de te donner les informations de LCR de façon clair.

La communauté pour la factu est utile, mais ne sera pas en pratique utilisé
par ceux chez qui celà serait utile. D'un point de vue LCR horaire on a le
soucis du temps de convergance BGP, on peut se retrouver sur des périodes
de quelques minute a faire passer les appels sur un LCR pas approprié.

Pour régler ce soucis il faut deux communauté : une communauté pour la
plage actuelle et une communauté pour la plage suivante avec le timestamp
de début. Ca permet de palier le temps de convergence.

Cordialement

Le 17 mai 2018 à 22:09, Jérôme Nicolle  a écrit :

> David,
>
> Le 15/05/2018 à 20:18, David Ponzone a écrit :
>
>> Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de numéros
>> client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), mais il arrive
>> souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne analogique (fax) donc ton
>> /36 devient 9 /40.
>> Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
>> gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
>> faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
>>
>
> Dans le cas du routage voix on a pas du tout le même problème qu'avec l'IP
> : le lookup ne doit être fait qu'une fois par session, et il peut prendre
> quelques ms. Du coup le nombre de préfixe n'est qu'un problème de RAM sur
> le speaker MP-BGP, qui va de toute façon pousser ses updates dans une "FIB"
> à base de SQL ou d'ENUM en fonction des implémentations.
>
> On a donc pas de problème à gérer les 48 bits que requièrent le codage
> d'un numéro E.164, même si on devait les désagréger dans de très nombreux
> cas.
>
> Si on confirme la piste d'utiliser MP-BGP pour les annonces de préfixes et
> portabilités, alors on aurait à définir des communautés pour l'encodage de
> la tarification d'acheminement. Cela règlerait une fois pour toute la
> problématique d'implémentation d'un Least Cost Routing dynamique.
>
> En outre, les modifications temporelles de routage sont faciles à gérer,
> puisqu'il suffit d'un update MP-BGP à chaque changement de plage horaire.
>
> Globalement ça semble permettre de traiter en amont tout le merdier de
> redirections d'aboutement.
>
> @+
>
> --
> Jérôme Nicolle
> +33 6 19 31 27 14
>
>
>
> ---
> Liste de diffusion du FRnOG
> http://www.frnog.org/
>

---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Jérôme Nicolle

David,

Le 15/05/2018 à 20:18, David Ponzone a écrit :

Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de numéros 
client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), mais il arrive 
souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne analogique (fax) donc ton /36 
devient 9 /40.
Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement gérable 
entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va faire mal (les 
particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).


Dans le cas du routage voix on a pas du tout le même problème qu'avec 
l'IP : le lookup ne doit être fait qu'une fois par session, et il peut 
prendre quelques ms. Du coup le nombre de préfixe n'est qu'un problème 
de RAM sur le speaker MP-BGP, qui va de toute façon pousser ses updates 
dans une "FIB" à base de SQL ou d'ENUM en fonction des implémentations.


On a donc pas de problème à gérer les 48 bits que requièrent le codage 
d'un numéro E.164, même si on devait les désagréger dans de très 
nombreux cas.


Si on confirme la piste d'utiliser MP-BGP pour les annonces de préfixes 
et portabilités, alors on aurait à définir des communautés pour 
l'encodage de la tarification d'acheminement. Cela règlerait une fois 
pour toute la problématique d'implémentation d'un Least Cost Routing 
dynamique.


En outre, les modifications temporelles de routage sont faciles à gérer, 
puisqu'il suffit d'un update MP-BGP à chaque changement de plage horaire.


Globalement ça semble permettre de traiter en amont tout le merdier de 
redirections d'aboutement.


@+

--
Jérôme Nicolle
+33 6 19 31 27 14


---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Mickael Hubert
Le 17 mai 2018 à 14:00, Alexis  a écrit :

> J'approuve également. DNS et ENUM répondent parfaitement à la demande
> technique pour moi. Et un serveur DNS, on sait en faire depuis les débuts
> d'internet, on sait que ça tourne, c'est fiable, robuste, basique. Tout le
> monde peut en avoir chez soit sans avoir besoin d'un serveur avec 5Go
> de RAM pour tenir 100 millions de routes BGP. Ça répond juste au "KISS" :
> keep it simple and stupid.
>
> D'ailleurs, je ne suis pas expert DNS, mais on peut pas juste avoir
> quelque chose du genre "l'APNF met un serveur DNS master et déclare les IP
> des serveurs DNS des opérateurs  autorisés a avoir des DNS escalves du
> serveur de l'APNF. Chaque opérateur interroge son serveur enum esclave
> local, copie exacte du DNS master de l'APNF" ? C'est du très basique,
> minimaliste et ça évite aux opérateurs frileux/pas transparents de publier
> dans un annuaire public les numéros qu'ils gèrent.
>


*Dans tout les cas ce type de DNS ne devront jamais être publics à mon sens
(même si l'idée d'origine d'ENUM est de s'ouvrir sur l'INTERNET ;) )*

*Si on pousse l'idée en effet le mieux serait d'avoir des DNS autoritaires
chez l'asso, puis des résolveurs dans les réseaux internes des providers.*


>
> Par contre, ça laisse toujours des questions administratives. Quid des
> appels d'urgence ? De la validation des demandes d'ajout dans le domaine
> enum ? De la facturation inter-opérateurs (taxe d'acheminement ... vraiment
> utile de la conserver, franchement ?) ? Dispo uniquement sur un France-IX
> like avec QoS ? etc.
>


*- Numéros d'urgence: ça ne change rien pour moi, il faut les traduire puis
envoyer comme un SDA "normal".*

*- la TA est importante pour certains et beaucoup moins pour d'autres et la
population intéressée par ce type de projet seront les "autres",ok , mais
c'est sensible quand même ;)*
*- QOS: il faudra dans tout les cas passer par un réseau IP avec QOS entre
provider, donc oui QOS obligatoire*


>
> Alexis Prodhomme
> Support Technique Gen-IP
> email : supp...@gen-ip.fr
> tel : 02.90.75.30.50
>
> Le 17/05/2018 à 12:08, Mickael Hubert a écrit :
>
>> Bonjour à tous,
>>
>> Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a
>> écrit :
>>
>> Hello,
>>>
>>> Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il
>>> reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir implémenter
>>> un composant liant BGP / Voix.
>>> Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
>>> incessantes de la table de routage voix.
>>>
>>>
>> *Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
>> (ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
>> développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du trafic
>> de
>> prod me semble hasardeux.*
>> *Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*
>>
>>
>>
>> Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, c'est
>>> un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
>>> tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. (porta
>>> depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange /
>>> sfr
>>> : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
>>> belgacom / proxymus?
>>>
>>> Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :
>>>
>>> Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
>>> Sur cet IX :
>>> - Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
>>> - L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice
>>> route
>>> server.
>>>
>>> Coût pour l'association :
>>> 1 switch (1G/10G de préférence);
>>> 3 serveurs (db + proxy).
>>>
>>> Le cheminement serai alors le suivant :
>>> Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
>>> Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon membre.
>>> => Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
>>> A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
>>> numéro (pas routable sur l'IX);
>>> B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison SIP
>>> peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
>>> contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
>>> => Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds
>>> une
>>> erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
>>> plusieurs SBC)
>>>
>>>
>> *Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car si
>> tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons
>> dans
>> le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*
>>
>>
>> *De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
>> chose.*
>>
>> *Je voyais cela plutôt:*
>>
>> *- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
>> trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel
>> préfixe
>> vers tel X (do

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Richard DEMONGEOT

Hello,

Le 2018-05-17 12:08, Mickael Hubert a écrit :

Bonjour à tous,

Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a 
écrit :



Hello,

Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais 
il
reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir 
implémenter

un composant liant BGP / Voix.
Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
incessantes de la table de routage voix.




*Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
(ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du 
trafic de

prod me semble hasardeux.*
*Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*


On est bien d'accord sur ce point. A ma connaissance, le connecteur 
n'existe pas, et serai assez lourd à faire.


Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, 
c'est
un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). 
Dans
tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. 
(porta
depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange 
/ sfr

: quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
belgacom / proxymus?

Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :

Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
Sur cet IX :
- Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
- L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice 
route

server.

Coût pour l'association :
1 switch (1G/10G de préférence);
3 serveurs (db + proxy).

Le cheminement serai alors le suivant :
Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon 
membre.

=> Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
numéro (pas routable sur l'IX);
B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison 
SIP

peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
=> Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds 
une

erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
plusieurs SBC)




*Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car 
si
tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons 
dans

le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*


Pas tout à fait. A partir du moment ou cet IX n'est qu'une optimisation, 
sa perte fait basculer par les fournisseurs de terminaison officielle. 
Donc léger ralentissement, mais pas de coupure franche.



*De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
chose.*


Pourquoi plus de SIP? ça génère un message à traiter par l'IX. Soit le 
destinataire est sur l'IX, et c'est la même chose, soit le destinataire 
n'y est pas, et en effet, il y a un ré-essai. Mais comme quand ton 
fournisseur te rejette l'appel pour une raison X ou Y.



*Je voyais cela plutôt:*

*- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui 
se
trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel 
préfixe
vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ... 
(cela

peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle 
gère)*


Donc chacun dois être membre de l'APNF, et chacun dois implémenter une 
partie de l'algo de routage.
Quid si l'asso fourni un lookup ENUM, remplis selon l'APNF, avec les 
peers mettons au hasard :

- Pseudo IX
- EquinixIX
- France-IX ?

Il faut faire des lookups de chaque IX. Et cela impose à chaque membre 
d'autoriser les IPs des SBC partenaires sur leurs SBC. Donc ils ne sont 
plus privés, et pour certains c'est compliqué.


Exemple, mon SBC est dans une VRF voix, je ne veut pas le rendre public. 
Le mettre sur un IX "voix", oui et router tout le /22 ça ne me choque 
pas. Les ACL sont simples.
Par contre, addresser du France-IX ou du tartempion Telecom sur une IP 
publique c'est beaucoup plus génant.


La bonne idée pourrai être, de mutualiser les deux. D'un coté le proxy 
SIP sur l'IX, qui permet de router en direct, et de l'autre, de fournir 
un lookup enum à jour (basé sur l'APNF). Comme ça, le SBC client peut 
faire le lookup, si c'est sur l'IX, alors envoyer, sinon ne pas essayer 
:).


Certes la logique de routage est "mono entité", mais une entité qui 
n'est pas un mastodonte sur le quel on a aucun pouvoir.
Certes il y a un risque de panne, à mon sens contournable par le fait 
qu'il existe les transit. Comme pour le peering BGP, aucun scrupule a 
couper si il y a le moindre doute.



*- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
provider sait où envoyer au plus proche*
*- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre Orange

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Alexis
J'approuve également. DNS et ENUM répondent parfaitement à la demande 
technique pour moi. Et un serveur DNS, on sait en faire depuis les 
débuts d'internet, on sait que ça tourne, c'est fiable, robuste, 
basique. Tout le monde peut en avoir chez soit sans avoir besoin d'un 
serveur avec 5Go de RAM pour tenir 100 millions de routes BGP. Ça 
répond juste au "KISS" : keep it simple and stupid.


D'ailleurs, je ne suis pas expert DNS, mais on peut pas juste avoir 
quelque chose du genre "l'APNF met un serveur DNS master et déclare les 
IP des serveurs DNS des opérateurs  autorisés a avoir des DNS escalves 
du serveur de l'APNF. Chaque opérateur interroge son serveur enum 
esclave local, copie exacte du DNS master de l'APNF" ? C'est du très 
basique, minimaliste et ça évite aux opérateurs frileux/pas transparents 
de publier dans un annuaire public les numéros qu'ils gèrent.


Par contre, ça laisse toujours des questions administratives. Quid des 
appels d'urgence ? De la validation des demandes d'ajout dans le domaine 
enum ? De la facturation inter-opérateurs (taxe d'acheminement ... 
vraiment utile de la conserver, franchement ?) ? Dispo uniquement sur un 
France-IX like avec QoS ? etc.


Alexis Prodhomme
Support Technique Gen-IP
email : supp...@gen-ip.fr
tel : 02.90.75.30.50

Le 17/05/2018 à 12:08, Mickael Hubert a écrit :

Bonjour à tous,

Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a écrit :


Hello,

Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il
reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir implémenter
un composant liant BGP / Voix.
Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
incessantes de la table de routage voix.



*Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
(ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du trafic de
prod me semble hasardeux.*
*Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*



Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, c'est
un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. (porta
depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange / sfr
: quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
belgacom / proxymus?

Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :

Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
Sur cet IX :
- Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
- L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice route
server.

Coût pour l'association :
1 switch (1G/10G de préférence);
3 serveurs (db + proxy).

Le cheminement serai alors le suivant :
Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon membre.
=> Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
numéro (pas routable sur l'IX);
B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison SIP
peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
=> Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds une
erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
plusieurs SBC)



*Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car si
tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons dans
le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*


*De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
chose.*

*Je voyais cela plutôt:*

*- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel préfixe
vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ... (cela
peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle gère)*

*- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
provider sait où envoyer au plus proche*
*- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre Orange ;)
)*




Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques
milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour
fall-back sur un autre fournisseur.

Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour
l'asso.

Et pour la croissance me direz vous?
Là encore, deux options :
A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de
l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts multipliés
par le nombre de POP)

B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les membres de
l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les SBC des
client

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Mickael Hubert
Bonjour à tous,

Le 17 mai 2018 à 11:19, Richard DEMONGEOT  a écrit :

> Hello,
>
> Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il
> reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir implémenter
> un composant liant BGP / Voix.
> Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications
> incessantes de la table de routage voix.
>


*Pour ma part le composant de routage pour la voix devrait-être le DNS
(ENUM), je sais j'insiste sur ce point ;) , mais devoir trouver /
développer un composant "gateway" entre BGP et voix pour gérer du trafic de
prod me semble hasardeux.*
*Bon, ce composant existe peut-être déjà, je ne sais pas...*


>
> Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, c'est
> un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). Dans
> tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. (porta
> depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta orange / sfr
> : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera dessus? Pire,
> belgacom / proxymus?
>
> Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :
>
> Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
> Sur cet IX :
> - Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
> - L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice route
> server.
>
> Coût pour l'association :
> 1 switch (1G/10G de préférence);
> 3 serveurs (db + proxy).
>
> Le cheminement serai alors le suivant :
> Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
> Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon membre.
> => Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
> A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce
> numéro (pas routable sur l'IX);
> B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison SIP
> peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? Par
> contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
> => Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds une
> erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a
> plusieurs SBC)
>


*Chaque provider connecté au X doit avoir une réplication de la DB. Car si
tout est géré (au niveau routage voix par le X) nous nous retrouverons dans
le même cas (plantage d'Orange) si celui-ci plante.*


*De plus, cela engendre du trafic SIP (et des réponses) pour pas grand
chose.*

*Je voyais cela plutôt:*

*- lors de l'import de la DB APNF chez le provider, celui-ci sait qui se
trouve connecté sur tel ou tel X et donc créé sa propre DB avec tel préfixe
vers tel X (donc telle IP), puis tel préfixe vers l'autre X, etc ... (cela
peut-être automatisé, voir même si on parle d'asso en plus de l'APNF,
celle-ci pourrait fournir une DB modifiée avec les préfixes quelle gère)*

*- lors d'un appel vers tel numéro hors de son réseau, la DB chez le
provider sait où envoyer au plus proche*
*- Sinon on envoie par défaut sur son transitaire voix (du genre Orange ;)
)*



>
> Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques
> milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour
> fall-back sur un autre fournisseur.
>
> Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour
> l'asso.
>

> Et pour la croissance me direz vous?
> Là encore, deux options :
> A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de
> l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts multipliés
> par le nombre de POP)
>
> B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les membres de
> l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les SBC des
> clients, c'est simple, ils mettent une interface en /28 sur le POP, et une
> route vers la /22. (coût qui ne sont pas proportionnels au nombre de POP,
> mais besoin d'équipement L3 pour gérer le backbone).
>
> Point bonus de la solution B, le proxy peut être anycasté entre plusieurs
> POP.
>
> Dans tous les cas, l'asso ne gère pas de transcoding (les membres envoient
> le RTP de pair à pair);
> Tant que tous les membres respectent un critère simple, supporter au moins
> le G.711, tout est inter-opérable;
> Si deux membres veulent jouer avec de la visio, ou des codec de plus haute
> qualité, ça n'a aucun impact sur les autres.
> Les membres n'ont pas à avoir de connaissances BGP (je sais, on est sur
> frnog, le BGP c'est simple)
>


*100% d'accord le X ne doit pas s'embêter avec du temps réel et du
transcoding.*

*chaque provider est assez grand pour se mettre d'accord avec son
destinataire (vive le SDP)*


>
> Avec juste le proxy sur les invite (donc initiation d'appel), l'asso ne
> peut pas influer sur la qualité de la voix (mono POP).
> Celle-ci est garantie, vue que les SBC parlent entre eux sur le même
> subnet. Dans le cas d'un réseau multi-pop, c'est plus complexe.
>
> Côté revenus de l'association, les options seraient :
> - 

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Richard DEMONGEOT

Hello,

Toutes les idées a base de BGP sont très sexy, et intéressantes, mais il 
reste un problème de base. Comment chaque opérateur va devoir 
implémenter un composant liant BGP / Voix.
Cependant, comme évoqué à plusieurs reprises, pas de modifications 
incessantes de la table de routage voix.


Pour la table de routage internationale, OSEF dans un IX. (ou alors, 
c'est un GIE, donc avec plusieurs fournisseurs, et c'est plus complexe). 
Dans tous les cas, les changements sur les non-membres : on s'en fout. 
(porta depuis / vers les membres à gérer uniquement). Exemple : porta 
orange / sfr : quel impact vu qu'a moyen terme aucun des deux ne sera 
dessus? Pire, belgacom / proxymus?


Pour moi, le plus simple, sur, rapide, fonctionnel reste :

Un IX dédié à la voix (qu'on peut multiplier à souhaits).
Sur cet IX :
- Chaque membre qui s'y connecte doit y mettre un ou plusieurs SBC;
- L'association fourni un ou plusieurs proxy SIP - en guise de voice 
route server.


Coût pour l'association :
1 switch (1G/10G de préférence);
3 serveurs (db + proxy).

Le cheminement serai alors le suivant :
Le SBC du client envoie son INVITE SIP, sur le / l'un des proxy.
Le proxy intérroge la DB, fournie par l'APNF, et route sur le bon 
membre.

=> Si c'est pas sur un membre, alors plusieurs cas sont possibles :
A/ L'association renvoi un code retour temporaire ou permanent sur ce 
numéro (pas routable sur l'IX);
B/ L'association étant un GIE, et disposant de contrat de terminaison 
SIP peut router le numéro. ==> Quid de la facturation/re-facturation? 
Par contre, économie d'échelle si les contrats sont mutualisés.
=> Si le membre ne réponds pas (SIP option réguliers) alors on réponds 
une erreur temporaire. (ou on load balance sur moins d'IP si le membre a 
plusieurs SBC)


Dans les deux cas, ralentissement de l'établissement de quelques 
milli-secondes pour le SBC appelant, c'est largement acceptable pour 
fall-back sur un autre fournisseur.


Dans le modèle IX, je préfère l'option A, qui simplifie le boulot pour 
l'asso.


Et pour la croissance me direz vous?
Là encore, deux options :
A/ On déploie un IX dans chaque DC, en se moquant complètement de 
l'interco, c'est à dire que chaque POP est stand-alone; (coûts 
multipliés par le nombre de POP)


B/ On déploie un réseau multi DC (donc plus complexe), et les membres de 
l'interco Lyon peuvent taper sur des ressources Bordeaux. Pour les SBC 
des clients, c'est simple, ils mettent une interface en /28 sur le POP, 
et une route vers la /22. (coût qui ne sont pas proportionnels au nombre 
de POP, mais besoin d'équipement L3 pour gérer le backbone).


Point bonus de la solution B, le proxy peut être anycasté entre 
plusieurs POP.


Dans tous les cas, l'asso ne gère pas de transcoding (les membres 
envoient le RTP de pair à pair);
Tant que tous les membres respectent un critère simple, supporter au 
moins le G.711, tout est inter-opérable;
Si deux membres veulent jouer avec de la visio, ou des codec de plus 
haute qualité, ça n'a aucun impact sur les autres.
Les membres n'ont pas à avoir de connaissances BGP (je sais, on est sur 
frnog, le BGP c'est simple)


Avec juste le proxy sur les invite (donc initiation d'appel), l'asso ne 
peut pas influer sur la qualité de la voix (mono POP).
Celle-ci est garantie, vue que les SBC parlent entre eux sur le même 
subnet. Dans le cas d'un réseau multi-pop, c'est plus complexe.


Côté revenus de l'association, les options seraient :
- coût au port d'interconnexion - fixe;
- coût à la BP réellement utilisée;
- coût d'initiation (ie par appel - mais complètement incohérent pour 
moi).


Et pour moi, l'asso est gérée par ses membres, avec une évolution vers 
un GIE à terme :
Besoin de quelques SBC propres à l'association, de contrats de transit 
Orange / SFR / BICS / ... et LCR vers ces destinations


Cordialement,

Le 2018-05-16 09:48, David Ponzone a écrit :

Je balance une idée en l’air entre 2 tartines.

Si on prenait quelques octets en plus devant le numéro de téléphone
pour y mettre le préfixe de porta (celui de l’ARCEP si l’opérateur en
a un, sinon un attribué par l’association).
Ainsi, le SBC de l’opérateur a toutes les infos dans la route.
L’AS et le next-hop, c’est celui du RS de l’IX-Voix de toute façon,
car pour moi c’est un IX dont les membres peerent seuleement avec le
RS, qui est un tiers de confiance qui envoie une information
contrôlée.
Le SBC de l’opérateur peut alors récupérer le préfixe de porta dans la 
route.

Si le prefixe de porta est 1 par exemple, il cherche dans une
table interne ou alors il fait un lookup DNS pour avoir les champs TXT
par exemple de la zone 1.domain.gtld, qui vont contenir les
différentes IP des SBC auxquels il faut envoyer l’appel (soit les SBC
de l’autre opérateur, soit ceux de l’IX, en fonction du modèle
technico-économique choisi).


On 16 mai 2018 09:08 +0200, Alexis Lameire , 
wrote:

Raphaël,
Ta remarque est pertinente sauf que ton plan de num est différent 
selon le
pays, donc c'est 

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-17 Par sujet Philippe Bourcier


Re,

On est déjà dans MISC, donc je me permets une digression "software".

Backend sur une base repliquée / shardée type MongoDB, un truc du 
genre, et

ça doit pouvoir scaller des milliards de mapping.


MongoDB : At scale, y en a qu'ont essayé... ils ont eut des problèmes 
(et pas qu'un peu).


La version (3.41) qui a priori ne perd plus systématiquement de data 
(embêtant pour une db) et fonctionne enfin correctement date de 
(seulement) fin Décembre 2016... (on est à la 3.6)... avant cela nombre 
d'utilisateurs ont eu de très très gros problèmes (google it...) avec ce 
bout de code faussement "open-source".
En effet, la boîte qui édite le soft n'en avait rien à faire des 
problèmes évidents (pendant des années... les premiers rapports de 
problèmes sérieux que tu peux trouver datent de 2013) qui lui ont été 
reportés, même par leurs clients... et cela même quand ceux-ci 
proposaient des patchs pour résoudre les problèmes en question (du coup 
ca sert à quoi de se prétendre open-source ?).


IMHO, les mecs ont fini par fournir leur db "dans le cloud", peut-être 
parce qu'ils sont les seuls à avoir réussi à la faire tourner "at scale" 
(on parle de centaines et milliers de serveurs). Le minimum que tu 
puisses exiger d'un système en cluster c'est de pouvoir auto-scaler en 
mode "fire and forget"... Hors, la majorité de leurs témoignages clients 
c'est sur du use-case "embedded" avec un framework JS... donc sans aucun 
cluster.


Alors certes, ce qu'ils ont fait dans le passé ne présage pas la 
qualité de leur travail actuel, mais donne une bonne idée de l'état 
d'esprit. Du coup c'est pour cela que j'ai plutôt parlé précédemment de 
redis et couchbase qui eux ont un track record sans tâches d'huiles, 
pour faire la même chose, mieux (multi-master, répli cross-DC...) et 
avec de meilleurs perfs (de par leur historique "in-memory"). Et côté 
devs couchbase = devs de memcached + couchdb et redis = antirez, auteur 
de hping... :)


Par contre, comme toi, je confirme qu'avec quelques serveurs, tu peux 
faire tenir largement toute la db FR sans problème de perf (surtout vu 
le très faible nombre de writes/sec)... et avec quelques centaines de 
serveurs, toute la db worldwide des numéros de téléphones de la planète. 
En plus, ce qui est cool avec une db sans schéma/NoSQL, c'est que tu 
peux ajouter une feature (un record dans chaque json) en mettant à jour 
au fil de l'eau et sans rien casser sur les softs existants...


C'était la minute software/NoSQL at scale...


Cordialement,
--
Philippe Bourcier
web : http://sysctl.org/
blog : https://www.linkedin.com/today/author/philippebourcier


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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Guillaume Barrot
Sinon, il reste LISP.
On prend l'e164 en EID, et une @IPv6 en RLOC (ça ne marchera que pour la
VoIP) ou bien l'adresse SS7 (pour le legacy).

C'est un système à base de mapping, donc de la grosse DB, et là, c'est
quand même carrément statique le bordel (on swappe pas de n° de tel tous
les jours, et les IPv6 pour 99% des besoins non plus, vu que de
l'extérieur, l'IPv6 sera surement celle du PxTR et non celle du device
final, donc un truc stable dans le temps).

Backend sur une base repliquée / shardée type MongoDB, un truc du genre, et
ça doit pouvoir scaller des milliards de mapping.

Et puis pour une fois qu'on pourrait trouver une application concrète à ce
protocole :D

Le 16 mai 2018 à 18:27, Guillaume Barrot  a
écrit :

> D'où mon analogie à EVPN. On summarise pas les @Macs. Depuis les
> portabilités de n°, on ne peut plus summariser les routes SS7 non plus :).
> Bref, c'est bien du routage de "/32" pour n millions de clients, mais ça
> reste ultra statique.
>
> Le 15 mai 2018 à 20:18, David Ponzone  a écrit :
>
>> Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de numéros
>> client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), mais il arrive
>> souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne analogique (fax) donc ton
>> /36 devient 9 /40.
>> Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
>> gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
>> faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
>>
>> J’ai raté un truc ?
>>
>> On 15 mai 2018 20:07 +0200, Alexis Lameire ,
>> wrote:
>> > Hello frnog,
>> >
>> > Je ne suis pas un spécialiste voix, mais je suis aussi convaincu qu'il
>> y a
>> > des choses a faire avec une extensions à BGP. Je vais rajouter my 2
>> cent au
>> > schmilblick
>> >
>> > qu'est ce qui fait que BGP c'est le bien :
>> > * l'aggrégation des prefix
>> > * l'algo dee routage déjà tout fait
>> > * la responsabilité du routage laissé à chaque acteurs de la boucle
>> > * l'ouverture a d'autre protocole.
>> >
>> > Déjà premier truc dont je suis pas d'accord, la RFC sur l'EVPN me semble
>> > pas trop adapté, j’aurais tendance à me basé sur l'extension vpnv4.
>> >
>> > On a besoin en premier lieux de définir des zones cloisonnées de
>> routages,
>> > avec un numéro d'identification par pays. Dans ce cadre la, le country
>> code
>> > peut être utiliser.
>> > Ensuite chaque entité à besoin d'être identifié à la fois de façon
>> globale
>> > et de façon locale. L'identité sur internet me semble être un numéro
>> d'AS
>> > enregistrer auprès d'un RIR il n'y a pas à tortiller mille an. Par
>> contre
>> > d'un point de vue local cela dépend de l'entité administrative locale.
>> Dans
>> > le cadre de la france, l'ARCEP. On pourrait par exemple concevoir le
>> numéro
>> > d'enregistrement auprès de l'ARCEP comme une bonne variable
>> > d'identification. Mais il s'agit d'un champ de taille fixe dépendant du
>> > pays.
>> >
>> > Le second élément à prendre en compte est l’agrégation. Nous avons un
>> > soucis avec tous les plan de numérotation c'est qu'ils sont conçu en
>> base
>> > 10 et non dans une puissance de 2. Il faut donc trouver un codage
>> > intelligent. Je propose de coder les routes et les masques en
>> > BCD[1]
>> >
>> > ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
>> > un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
>> > un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00
>> >
>> > On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
>> > spécifique étant en /40
>> >
>> > Il faut maintenant fournir les services d'un serveur de route auprès des
>> > différents opérateur. Un bon serveur de route se doit :
>> > * de vérifier la validité de ses membres : on peut ici utiliser RPKI, il
>> > faut simplement héberger les clef au niveau de l'APNF ou avoir une
>> > procédure auprès de l'iX pour vérifier la validité du peer.
>> > * de vérifier les bogon : comme certains transitaire vont vérifier les
>> > bases des RIR, la ressource de numérotion peut être vérifié auprès de
>> > l'APNF.
>> > * de vérifier la sécurité des annonce : on a une RFC qui est récente :
>> > BGPSEC
>> >
>> > La ou ça s'arete, c'est qu'en pratique les règle d'interco peuvent
>> différer
>> > d'un opérateur à l'autre et il faut pouvoir prendre en compte ces
>> > changement. Les informations de numérotation sont ainsi à fournir à la
>> > brique du backbone de l'opérateur téléphonique qui gére le LCR (pas la
>> NUM,
>> > on a toujours le cas des numéro d'urgence qui sont à réencoder et qui ne
>> > sont pas adapté à BGP (le cas des numéros qui changent selon l'heure)).
>> > C'est aussi nécessaire par ce que l'opérateur doit être en mesure
>> > d'appliquer des mesures anti fraude avant de transférer le trafic à
>> > l'I-SBC.
>> >
>> > Pour gérer l'interco au niveau du SBC il faut aussi prévoir deux champ
>> > obligatoire avec l'addresse du peer sur l'IX ainsi que la norme
>> d'interco
>> > suivie. Ceci est nécessaire par ce 

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Guillaume Barrot
D'où mon analogie à EVPN. On summarise pas les @Macs. Depuis les
portabilités de n°, on ne peut plus summariser les routes SS7 non plus :).
Bref, c'est bien du routage de "/32" pour n millions de clients, mais ça
reste ultra statique.

Le 15 mai 2018 à 20:18, David Ponzone  a écrit :

> Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de numéros
> client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), mais il arrive
> souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne analogique (fax) donc ton
> /36 devient 9 /40.
> Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
> gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
> faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
>
> J’ai raté un truc ?
>
> On 15 mai 2018 20:07 +0200, Alexis Lameire ,
> wrote:
> > Hello frnog,
> >
> > Je ne suis pas un spécialiste voix, mais je suis aussi convaincu qu'il y
> a
> > des choses a faire avec une extensions à BGP. Je vais rajouter my 2 cent
> au
> > schmilblick
> >
> > qu'est ce qui fait que BGP c'est le bien :
> > * l'aggrégation des prefix
> > * l'algo dee routage déjà tout fait
> > * la responsabilité du routage laissé à chaque acteurs de la boucle
> > * l'ouverture a d'autre protocole.
> >
> > Déjà premier truc dont je suis pas d'accord, la RFC sur l'EVPN me semble
> > pas trop adapté, j’aurais tendance à me basé sur l'extension vpnv4.
> >
> > On a besoin en premier lieux de définir des zones cloisonnées de
> routages,
> > avec un numéro d'identification par pays. Dans ce cadre la, le country
> code
> > peut être utiliser.
> > Ensuite chaque entité à besoin d'être identifié à la fois de façon
> globale
> > et de façon locale. L'identité sur internet me semble être un numéro d'AS
> > enregistrer auprès d'un RIR il n'y a pas à tortiller mille an. Par contre
> > d'un point de vue local cela dépend de l'entité administrative locale.
> Dans
> > le cadre de la france, l'ARCEP. On pourrait par exemple concevoir le
> numéro
> > d'enregistrement auprès de l'ARCEP comme une bonne variable
> > d'identification. Mais il s'agit d'un champ de taille fixe dépendant du
> > pays.
> >
> > Le second élément à prendre en compte est l’agrégation. Nous avons un
> > soucis avec tous les plan de numérotation c'est qu'ils sont conçu en base
> > 10 et non dans une puissance de 2. Il faut donc trouver un codage
> > intelligent. Je propose de coder les routes et les masques en
> > BCD[1]
> >
> > ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
> > un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
> > un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00
> >
> > On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
> > spécifique étant en /40
> >
> > Il faut maintenant fournir les services d'un serveur de route auprès des
> > différents opérateur. Un bon serveur de route se doit :
> > * de vérifier la validité de ses membres : on peut ici utiliser RPKI, il
> > faut simplement héberger les clef au niveau de l'APNF ou avoir une
> > procédure auprès de l'iX pour vérifier la validité du peer.
> > * de vérifier les bogon : comme certains transitaire vont vérifier les
> > bases des RIR, la ressource de numérotion peut être vérifié auprès de
> > l'APNF.
> > * de vérifier la sécurité des annonce : on a une RFC qui est récente :
> > BGPSEC
> >
> > La ou ça s'arete, c'est qu'en pratique les règle d'interco peuvent
> différer
> > d'un opérateur à l'autre et il faut pouvoir prendre en compte ces
> > changement. Les informations de numérotation sont ainsi à fournir à la
> > brique du backbone de l'opérateur téléphonique qui gére le LCR (pas la
> NUM,
> > on a toujours le cas des numéro d'urgence qui sont à réencoder et qui ne
> > sont pas adapté à BGP (le cas des numéros qui changent selon l'heure)).
> > C'est aussi nécessaire par ce que l'opérateur doit être en mesure
> > d'appliquer des mesures anti fraude avant de transférer le trafic à
> > l'I-SBC.
> >
> > Pour gérer l'interco au niveau du SBC il faut aussi prévoir deux champ
> > obligatoire avec l'addresse du peer sur l'IX ainsi que la norme d'interco
> > suivie. Ceci est nécessaire par ce qu'on ne souhaite pas que les RR gére
> le
> > dataplane.
> >
> > Ceci clos la partie purement voix. Pour gérer l'interco sur l'IX et
> éviter
> > le L2 il faudra aussi prévoir une interco BGP classique sur le routeur en
> > aval du I-SBC pour redistribuer les routes pour joindre les SBC des
> copain.
> > Mais rien de bien complexe.
> >
> > Enfin, d'un point de vue facturation, ayant dans les annonces BGP le
> numero
> > d'enregistrement auprès de l'APNF il est facile de mettre ça dans les CDR
> > pour se refacturer entre copain. On pourrait même concevoir que l'IX
> > fournisse la liste des adresse de facturation de ses membre pour
> simplifier
> > les choses voir pour les plus petit prenne en charge la refacturation
> > contre quelques % des sommes dues.
> >
> > C'était un long pavé, mais je veux bien vos avis :)
> > Cordialement

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Cedric Millet (pro)
Xavier, je suis intéressé pour faire partie de la ML
PS : d’après ton 1er email : " [IAV]  pour "Interco_Voix_Alternative" " ,
c'est donc la balise IVA pas IAV  ;)


2018-05-16 10:04 GMT+02:00 Radu-Adrian Feurdean <
fr...@radu-adrian.feurdean.net>:

> On Tue, May 15, 2018, at 20:18, David Ponzone wrote:
> > Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de
> > numéros client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD),
> > mais il arrive souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne
> > analogique (fax) donc ton /36 devient 9 /40.
> > Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
> > gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
> > faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
>
> J'i des doutes que je suis le seul a faire trainer des milliers (bientot
> dizaines de milliers) de /32 dans mon (MP-)iBGP. Plus autant de /128 et
> encore autant de /56 ou /48
> Donc cote scalabilite, je vois pas de probleme 1.2M routes sur mon RR,
> et ce n'est pas le pire que ca puisse exister
>
>
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> Liste de diffusion du FRnOG
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet David Ponzone
Je m’auto-corrige:
10 ou 20 fois la table de routage globale pour juste les E164 en France….


On 16 mai 2018 10:13 +0200, David Ponzone , wrote:
> C’est rassurant.
> Je remontais juste ce point car le nombre de routes en téléphonie peut être 
> de l’ordre de 10 ou 20 fois ce qu’on a en IPv4.
> C’est difficile à prédire, mais à priori plus le temps passe, plus ça se 
> désagrège.
> Evidememnt, ce BGP orienté E164 pourrait être fait par des routeurs soft, 
> blindés en RAM et qui monte des sessions multihop-BGP avec le RS de l'IX , 
> puisqu’il n’y a nul besoin de se reposer sur les routeurs IPv4 existants pour 
> ce BGP là.
>
> On 16 mai 2018 10:04 +0200, Radu-Adrian Feurdean 
> , wrote:
> > On Tue, May 15, 2018, at 20:18, David Ponzone wrote:
> > > Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de
> > > numéros client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD),
> > > mais il arrive souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne
> > > analogique (fax) donc ton /36 devient 9 /40.
> > > Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
> > > gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
> > > faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
> >
> > J'i des doutes que je suis le seul a faire trainer des milliers (bientot 
> > dizaines de milliers) de /32 dans mon (MP-)iBGP. Plus autant de /128 et 
> > encore autant de /56 ou /48
> > Donc cote scalabilite, je vois pas de probleme 1.2M routes sur mon RR, 
> > et ce n'est pas le pire que ca puisse exister
> >
> >
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet David Ponzone
C’est rassurant.
Je remontais juste ce point car le nombre de routes en téléphonie peut être de 
l’ordre de 10 ou 20 fois ce qu’on a en IPv4.
C’est difficile à prédire, mais à priori plus le temps passe, plus ça se 
désagrège.
Evidememnt, ce BGP orienté E164 pourrait être fait par des routeurs soft, 
blindés en RAM et qui monte des sessions multihop-BGP avec le RS de l'IX , 
puisqu’il n’y a nul besoin de se reposer sur les routeurs IPv4 existants pour 
ce BGP là.

On 16 mai 2018 10:04 +0200, Radu-Adrian Feurdean 
, wrote:
> On Tue, May 15, 2018, at 20:18, David Ponzone wrote:
> > Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de
> > numéros client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD),
> > mais il arrive souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne
> > analogique (fax) donc ton /36 devient 9 /40.
> > Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
> > gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
> > faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
>
> J'i des doutes que je suis le seul a faire trainer des milliers (bientot 
> dizaines de milliers) de /32 dans mon (MP-)iBGP. Plus autant de /128 et 
> encore autant de /56 ou /48
> Donc cote scalabilite, je vois pas de probleme 1.2M routes sur mon RR, et 
> ce n'est pas le pire que ca puisse exister
>
>
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Radu-Adrian Feurdean
On Tue, May 15, 2018, at 20:18, David Ponzone wrote:
> Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de 
> numéros client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), 
> mais il arrive souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne 
> analogique (fax) donc ton /36 devient 9 /40.
> Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement 
> gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va 
> faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).

J'i des doutes que je suis le seul a faire trainer des milliers (bientot 
dizaines de milliers) de /32 dans mon (MP-)iBGP. Plus autant de /128 et encore 
autant de /56 ou /48
Donc cote scalabilite, je vois pas de probleme 1.2M routes sur mon RR, et 
ce n'est pas le pire que ca puisse exister


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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet David Ponzone
Je balance une idée en l’air entre 2 tartines.

Si on prenait quelques octets en plus devant le numéro de téléphone pour y 
mettre le préfixe de porta (celui de l’ARCEP si l’opérateur en a un, sinon un 
attribué par l’association).
Ainsi, le SBC de l’opérateur a toutes les infos dans la route.
L’AS et le next-hop, c’est celui du RS de l’IX-Voix de toute façon, car pour 
moi c’est un IX dont les membres peerent seuleement avec le RS, qui est un 
tiers de confiance qui envoie une information contrôlée.
Le SBC de l’opérateur peut alors récupérer le préfixe de porta dans la route.
Si le prefixe de porta est 1 par exemple, il cherche dans une table interne 
ou alors il fait un lookup DNS pour avoir les champs TXT par exemple de la zone 
1.domain.gtld, qui vont contenir les différentes IP des SBC auxquels il 
faut envoyer l’appel (soit les SBC de l’autre opérateur, soit ceux de l’IX, en 
fonction du modèle technico-économique choisi).


On 16 mai 2018 09:08 +0200, Alexis Lameire , wrote:
> Raphaël,
> Ta remarque est pertinente sauf que ton plan de num est différent selon le
> pays, donc c'est 3digit + padding + num. On a besoin de mettre le padding à
> cette endroit pour que la notion de masque reste valide (et profiter de
> l’agrégation).
>
> L'identification d'un opérateur ne peut se faire uniquement avec le numéro
> d'AS, il y a toujours/souvent un enregistrement local complémentaire qui
> est nécessaire à la vérification de la validité du plan de num annoncé. Il
> faut donc le recevoir dans l'annonce BGP. On pourrais utiliser le vpnv6
> mais utiliser la notion de vrf pour coder l'identification de l'opérateur
> c'est pas crédible. On souhaite isoler les plan de num par pays et non par
> opérateur (dont le numéro pourrait se recouvrir sur deux pays différent)
>
> On peut sinon concevoir de transférer l'information d'identification ARCEP
> via l'utilisation d'un bloc de communauté well know et rester dans les
> clous. Comme ça on rajoute le moins de truc au protocole.
>
> Le seul truc sur lequel il faut pas transiger, c'est l'utilisation
> mémoire/tcam. Et donc il faut définir une extension pour router des bloc de
> 64bit avec prefix.
>
> Alexis
>
> Le 16 mai 2018 à 08:46, Raphaël Jacquot  a écrit :
>
> >
> >
> > On 15/05/2018 20:07, Alexis Lameire wrote:
> >
> > ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
> > > un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
> > > un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00
> > >
> > > On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
> > > spécifique étant en /40
> > >
> >
> > STOP right there...
> >
> > je pense qu'une solution est possible sans même ajouter d'extension a
> > BGP...
> >
> > * une adresse IPv6 est composée de 128 bits, soit 32 blocs de 4 bits.
> > * d'après https://en.wikipedia.org/wiki/Telephone_numbering_plan
> > un numéro de téléphone, au niveau mondial, a 15 caracteres BCD
> >
> > Il serait donc extremement simple, et le plus naturel du monde, de mapper
> > tout ca sur un seul /64,
> > * le code pays est sur 3 digits
> > * le reste du numéro sur les 13 digits restants
> >
> > ce qui simplifierai grandement les tables de routages au niveau
> > international
> >
> > Raphaël
> >
> >
> >
> >
> >
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Raphael Jacquot


On 05/16/2018 09:35 AM, Sébastien Lesimple wrote:

> Bref, ce n'est pas un problème d'ingés mais un problème business et le
> modèle associatif à la FranceIX ne fonctionne pas quand on aborde le
> business de la voix.

il va bien y avoir un moment ou un des acteurs un peu kamikaze va se
décider a disrupter ce business model bien huilé depuis une bonne
centaine d'années...

Raphaël


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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Jean-Edouard Babin
Bonjour,

J'en profite pour citer https://nrenum.net/ qui est un ENUM qui marche pour la 
recherche.
Tout semble exister pour répondre au besoin, ENUM, son implementations dans les 
softs et de la vrai prod.

Je cite également http://enumdata.org/#33 qui montre que la question de 
l'utilisation de e164.arpa à été étudié par l'ART à l'époque (avec Orange et 
SFR notamment)
Il y avait donc des gens qui y voyais un intérêt il y a 15ans, si ca n'a pas 
donné suite à l'époque, il y a peut être des choses à relancer avec l'ARCEP.

En attendant pour les intéressés, contacter les gens de nrenum.net pour avoir 
des info sur leur implementation serait surement enrichissant!

Cordialement,


> On 16 May 2018, at 08:16, Philippe Bourcier  wrote:
> 
> 
> Bonjour,
> 
> Un peu de top-posting pour la peine...
> 2 remarques basiques d'un point de vue (relativement) extérieur :
> 
> 1 - traiter la désagrégation de l'annuaire :
>Votre besoin c'est un storage clé-valeur persistant. La clé c'est le 
> numéro de tel... la valeur c'est l'info de routage, codec, etc... le tout 
> dans un joli petit json, pratique à parser et à debugger. Franchement, avec 3 
> serveurs corrects blindés de RAM (répliqués sur un autre DC, histoire 
> d'assurer) et une solution type redis ou mieux (pour ce besoin précis), 
> couchbase, on peut faire tenir tous les numéros FR en désagrégé sans aucun 
> problème. Le tout avec une latence de moins de 10 ms par requête, réseau (sur 
> Paris) compris... bref, un truc totalement invisible au niveau téléphonie. 
> Ensuite on peut mettre cette data dispo via DNS (pdns backend) ou n'importe 
> quel autre système et/ou API...
> 
> 2 - le métier de l'interco (téléphonique, ici), ça me rappelle aussi le 
> métier d'IX :
>Pourquoi une asso existante, tel France-IX, ne pourrait pas prendre le 
> problème à son compte et travailler sur cette question ? Après tout, c'est 
> une diversification économique intéressante (on peut imaginer un fixed-fee 
> mensuel pour accéder à ce service). Bien sure, son concurrent Equinix-IX 
> Paris pourrait faire de même, mais je crois qu'ils sont moins staffés... et, 
> pour le coup, avoir 2 systèmes opérés par 2 entités différentes, aurait un 
> certain intérêt en terme de redondance.
> 
> 
> Cordialement,
> Philippe Bourcier
> 
> On 2018-05-16 00:09, Nicolas Bougues wrote:
>> Bonsoir à tous,
>> 
>> Ca doit bien faire 10 ans que je n'ai pas posté ici mais j'ai déjà pas mal
>> réfléchi sur ce sujet d'interco SIP multi latérale.
>> 
>> Je me permets donc de vous exposer en quelques mots les principaux points
>> sur lesquels j'ai un avis.
>> 
>> D'un point de vue technique, ça tournerait autour de :
>> 
>>   - une poignée de proxys SIP, genre Kamailio par exemple, installés de
>>   façon géographiquement / topologiquement diversifiée, adressés en
>>   round-robin / failover
>>   - ces machines ne géreraient que la signalisation; le media serait routé
>>   directement entre les SBCs des opérateurs reliés; il serait donc laissé à
>>   l'appréciation de chaque opérateur s'il lui parait pertinent de se
>>   contenter, pour parler avec chaque opérateur, d'une interco publique,
>>   privée ou d'un hybride (VLAN sur un GIX, whatever)
>>   - la signalisation serait basée sur les specs SIP FFT (qui sont
>>   maintenant à peu près complètes et bien supportées), avec des
>>   recommendations plus étendues en ce qui concerne le media (codecs audio
>>   variés, video, T38...). Le SDP permet une négo pourquoi s'en priver ?
>>   - bien évidemment un filtrage d'IPs serait réalisé, chaque opérateur
>>   membre publiant sa liste d'IPs in/out pour sig et media, publication qui
>>   serait utilisée par les proxies pour filtrer en input et forwarder les
>>   appels, et diffusée aux membres pour accepter les flux media
>> 
>> En ce qui concerne le routage :
>> 
>>   - pour répondre à ce que j'ai vu plus haut dans la discussion, il semble
>>   difficile de "penser BGP" : la notion d'aggrégation (qui préside pourtant à
>>   l'attribution de tranches de 1000 ou 1 numéros aux opérateurs par
>>   l'ARCEP) est complètement annihilée par la portabilité et autres exceptions
>>   (liste de numéros en routage TDM par exemple)
>>   - on est donc à peu près obligé d'avoir d'un côté un routage par défaut
>>   suivant l'opérateur attributaire de la tranche, avec un lookup unitaire sur
>>   une (voire des) base(s) d'exceptions; c'est de toute façon ce que font
>>   aujourd'hui tous les opérateurs (ne serait-ce que parce que le préfixage
>>   des numéros portés est facturable s'il n'est pas fait par l'opérateur
>>   appelant)
>>   - ces informations (tranches, portas...) sont aujourd'hui publiées sous
>>   forme de fichiers CSV ou de web services par l'APNF, qui le fait très bien
>>   - en ce qui concerne ENUM, c'est une belle idée sur le papier, mais j'ai
>>   plusieurs réserves :
>>  - ça nécessite la mise en place chez chaque acteur d'un DNS  précis
>>  et disponible; ça ne fait pas partie des chose

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Sébastien Lesimple
Cela doit bien faire 20 ans que j'entends ce genre d'échange.
Ca a commencé à l'époque de la présélection, puis de la démocratisation
de l'interco C7, puis du SIP mais rien n'a jamais aboutis.
Toutes les tentatives se sont traduites par un échec.

L'investissement pour atteindre cet objectif est lourds en
temps/RH/ressources.
De plus il sous-entendrait de maintenir une interco avec l'ensemble des
opérateurs "puissants" afin de fournir une "route" aux plus modestes et
compenser les trous dans la raquette, parce-que hormis Orange qui a une
vraie ODR, les autres, c'est la valse du grand n'importe quoi...

Bref, ce n'est pas un problème d'ingés mais un problème business et le
modèle associatif à la FranceIX ne fonctionne pas quand on aborde le
business de la voix.

Seb.

Le 15/05/2018 à 15:40, Mickael Hubert a écrit :
> +1 pour participer a ce type de discussion passionnante !
>
> Il est vrai que les obstacles sont nombreux, mais si on ne commence pas, ça
> n'avancera jamais ;) Et se faire un POC n'engage a rien (contractuellement
> parlant).
> Et au final c'est quoi ? => Mettre au goût du jour un techno vieillissante.
> Il y a bien l'annonce de "la fin" du RTC pour le end user pourquoi pas
> l'annonce de "la fin" du SS7 pour les opérateurs (ok, je m'avance un peu ;)
> ) ?
>
> ++
>
>
>
> Le 15 mai 2018 à 15:30, Alain Bieuzent  a écrit :
>
>> +1 avec David, pas de problème pour discuter et/ou boire un bière a
>> l'occase et encore mieux si on peut effectivement faire mieux que les
>> "gros" et notamment de la HD
>>
>> Le 15/05/2018 15:27, « David Ponzone » > de david.ponz...@gmail.com> a écrit :
>>
>> Moi je suis comme Fabien, extrêmement sceptique sur la viabilité du
>> projet, mais je ne suis pas contre participer aux débats :)
>> Il y a par contre un argument qui pourrait pousser des acteurs moyens
>> à se joindre au projet, c’est de pouvoir (enfin) utiliser des codec HD et
>> video, donc fournir quelque chose qui n’est pas dispo (ou pas complètement)
>> pour le moment quand Orange est intermédiaire.
>>
>> On 15 mai 2018 14:56 +0200, Fabien H , wrote:
>> > Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière
>> chose :
>> >
>> > sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins
>> pour ce
>> > projet qui ont été évoqués :
>> >
>> > - Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic
>> échangé sera
>> > négligeable, donc le gain négligeable
>> > - Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des
>> liens
>> > d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout,
>> qui sera
>> > à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup,
>> la
>> > viabilité purement financière sera surement limite, voire au final
>> cela
>> > coutera cher, par rapport à terminer chez son fournisseur de
>> terminaison
>> > habituel (Orange ou autre), sur lequel on a investit au niveau
>> interco, et
>> > qui lui garantit "normalement" le transport dans des conditions
>> > excellentes.
>> > Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit
>> "par
>> > défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un
>> problème de
>> > qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent
>> pas.
>> >
>> > ---
>> > Liste de diffusion du FRnOG
>> > http://www.frnog.org/
>>
>> ---
>> Liste de diffusion du FRnOG
>> http://www.frnog.org/
>>
>>
>>
>>
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>> http://www.frnog.org/
>>
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Raphaël Jacquot



On 16/05/2018 09:08, Alexis Lameire wrote:

Raphaël,
Ta remarque est pertinente sauf que ton plan de num est différent selon le
pays, donc c'est 3digit + padding + num. On a besoin de mettre le padding à
cette endroit pour que la notion de masque reste valide (et profiter de
l’agrégation).



ca n'était qu'une hypothèse qui peut être effectivement raffinée en 
fonction des besoins.
On pourrait décider d'affecter un /16 a la téléphonie, et etre plus 
large dans le découpage en blocs (ca laisserait 28 chiffres BCD à 
découper...)


Raphaël


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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-16 Par sujet Alexis Lameire
Raphaël,
Ta remarque est pertinente sauf que ton plan de num est différent selon le
pays, donc c'est 3digit + padding + num. On a besoin de mettre le padding à
cette endroit pour que la notion de masque reste valide (et profiter de
l’agrégation).

L'identification d'un opérateur ne peut se faire uniquement avec le numéro
d'AS, il y a toujours/souvent un enregistrement local complémentaire qui
est nécessaire à la vérification de la validité du plan de num annoncé. Il
faut donc le recevoir dans l'annonce BGP. On pourrais utiliser le vpnv6
mais utiliser la notion de vrf pour coder l'identification de l'opérateur
c'est pas crédible. On souhaite isoler les plan de num par pays et non par
opérateur (dont le numéro pourrait se recouvrir sur deux pays différent)

On peut sinon concevoir de transférer l'information d'identification ARCEP
via l'utilisation d'un bloc de communauté well know et rester dans les
clous. Comme ça on rajoute le moins de truc au protocole.

Le seul truc sur lequel il faut pas transiger, c'est l'utilisation
mémoire/tcam. Et donc il faut définir une extension pour router des bloc de
64bit avec prefix.

Alexis

Le 16 mai 2018 à 08:46, Raphaël Jacquot  a écrit :

>
>
> On 15/05/2018 20:07, Alexis Lameire wrote:
>
> ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
>> un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
>> un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00
>>
>> On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
>> spécifique étant en /40
>>
>
> STOP right there...
>
> je pense qu'une solution est possible sans même ajouter d'extension a
> BGP...
>
> * une adresse IPv6 est composée de 128 bits, soit 32 blocs de 4 bits.
> * d'après https://en.wikipedia.org/wiki/Telephone_numbering_plan
>   un numéro de téléphone, au niveau mondial, a 15 caracteres BCD
>
> Il serait donc extremement simple, et le plus naturel du monde, de mapper
> tout ca sur un seul /64,
> * le code pays est sur 3 digits
> * le reste du numéro sur les 13 digits restants
>
> ce qui simplifierai grandement les tables de routages au niveau
> international
>
> Raphaël
>
>
>
>
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Raphaël Jacquot



On 15/05/2018 20:07, Alexis Lameire wrote:


ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00

On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
spécifique étant en /40


STOP right there...

je pense qu'une solution est possible sans même ajouter d'extension a BGP...

* une adresse IPv6 est composée de 128 bits, soit 32 blocs de 4 bits.
* d'après https://en.wikipedia.org/wiki/Telephone_numbering_plan
  un numéro de téléphone, au niveau mondial, a 15 caracteres BCD

Il serait donc extremement simple, et le plus naturel du monde, de 
mapper tout ca sur un seul /64,

* le code pays est sur 3 digits
* le reste du numéro sur les 13 digits restants

ce qui simplifierai grandement les tables de routages au niveau 
international


Raphaël





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RE: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Xavier ROCA
Merci Nicolas pour ton retour et ta participation,
Perso pas sur Paris, j'ai réduit au max les déplacements (trains et avions) ces 
derniers temps, on se demanderait presque pourquoi 

On a pas mal de point en commun avec ta réflexion.
Je fais un retour dès que je penses que tous ceux qui souhaitent traiter le 
sujet on fait signe de la main.

Donc ceux qui ont déjà posté mais non pas expressément dit qu'il voulait se 
joindre merci de lever la main.

De préférence sur mon mail avec la balise [IAV] pour des questions de 
traitements automatique des mails ce serait sympa.
En plus avec le 25/05 qui arrive a grand pas il serait bien d'avoir votre 
consentement explicite :) 

On n'a pas forcément nom et prénom via vos mails ce serait aussi très bien de 
nous communiquer les informations comme :
L'email sur lequel on va diffuser (si différent de celui identifié dans votre 
mail), un pro si possible
Le nom de la boite, si c'est possible mais on comprendra très bien que certains 
ne soit pas strictement dans le cadre pro de la boite sur ce sujet donc pas 
obligatoire. C'est juste bien de voir avec qui on va travailler.
Le poste idem c'est toujours intéressant mais pas obligatoire.

Xavier

PS1 : H-1 pour le début de la montée en charge  à suivre
PS2 : qui a eu une RFO (Reason For Outage) de la part d'Orange ?


-Message d'origine-
De : Nicolas Bougues  
Envoyé : mercredi 16 mai 2018 02:09
À : frnog@frnog.org
Objet : Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

Bonsoir à tous,

Ca doit bien faire 10 ans que je n'ai pas posté ici mais j'ai déjà pas mal 
réfléchi sur ce sujet d'interco SIP multi latérale.

Je me permets donc de vous exposer en quelques mots les principaux points sur 
lesquels j'ai un avis.

D'un point de vue technique, ça tournerait autour de :

   - une poignée de proxys SIP, genre Kamailio par exemple, installés de
   façon géographiquement / topologiquement diversifiée, adressés en
   round-robin / failover
   - ces machines ne géreraient que la signalisation; le media serait routé
   directement entre les SBCs des opérateurs reliés; il serait donc laissé à
   l'appréciation de chaque opérateur s'il lui parait pertinent de se
   contenter, pour parler avec chaque opérateur, d'une interco publique,
   privée ou d'un hybride (VLAN sur un GIX, whatever)
   - la signalisation serait basée sur les specs SIP FFT (qui sont
   maintenant à peu près complètes et bien supportées), avec des
   recommendations plus étendues en ce qui concerne le media (codecs audio
   variés, video, T38...). Le SDP permet une négo pourquoi s'en priver ?
   - bien évidemment un filtrage d'IPs serait réalisé, chaque opérateur
   membre publiant sa liste d'IPs in/out pour sig et media, publication qui
   serait utilisée par les proxies pour filtrer en input et forwarder les
   appels, et diffusée aux membres pour accepter les flux media

En ce qui concerne le routage :

   - pour répondre à ce que j'ai vu plus haut dans la discussion, il semble
   difficile de "penser BGP" : la notion d'aggrégation (qui préside pourtant à
   l'attribution de tranches de 1000 ou 1 numéros aux opérateurs par
   l'ARCEP) est complètement annihilée par la portabilité et autres exceptions
   (liste de numéros en routage TDM par exemple)
   - on est donc à peu près obligé d'avoir d'un côté un routage par défaut
   suivant l'opérateur attributaire de la tranche, avec un lookup unitaire sur
   une (voire des) base(s) d'exceptions; c'est de toute façon ce que font
   aujourd'hui tous les opérateurs (ne serait-ce que parce que le préfixage
   des numéros portés est facturable s'il n'est pas fait par l'opérateur
   appelant)
   - ces informations (tranches, portas...) sont aujourd'hui publiées sous
   forme de fichiers CSV ou de web services par l'APNF, qui le fait très bien
   - en ce qui concerne ENUM, c'est une belle idée sur le papier, mais j'ai
   plusieurs réserves :
  - ça nécessite la mise en place chez chaque acteur d'un DNS  précis
  et disponible; ça ne fait pas partie des choses "bien connues" chez les
  opérateurs telecom, même s'ils font de la VoIP
  - ça nécessite d'être mis à jour en temps réel et avec exactitude par
  l'attributaire d'un numéro lors d'une porta sortante; or il n'est pas
  exceptionnel qu'un attributaire ne réalise pas correctement leur part des
  portas sortantes (c'est-à-dire le reroutage vers le préfixe destination);
  dans un tel cas, une publication APNF par le prenant permet de régler
  l'essentiel du problème à l'échelle de 24h et sans le concours du cèdant;
  difficile d'imaginer revenir à un routage indirect seulement
  - Numérobis, en 2002, ça rappelle quelque ch

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Philippe Bourcier


Bonjour,

Un peu de top-posting pour la peine...
2 remarques basiques d'un point de vue (relativement) extérieur :

1 - traiter la désagrégation de l'annuaire :
Votre besoin c'est un storage clé-valeur persistant. La clé c'est 
le numéro de tel... la valeur c'est l'info de routage, codec, etc... le 
tout dans un joli petit json, pratique à parser et à debugger. 
Franchement, avec 3 serveurs corrects blindés de RAM (répliqués sur un 
autre DC, histoire d'assurer) et une solution type redis ou mieux (pour 
ce besoin précis), couchbase, on peut faire tenir tous les numéros FR en 
désagrégé sans aucun problème. Le tout avec une latence de moins de 10 
ms par requête, réseau (sur Paris) compris... bref, un truc totalement 
invisible au niveau téléphonie. Ensuite on peut mettre cette data dispo 
via DNS (pdns backend) ou n'importe quel autre système et/ou API...


2 - le métier de l'interco (téléphonique, ici), ça me rappelle aussi le 
métier d'IX :
Pourquoi une asso existante, tel France-IX, ne pourrait pas prendre 
le problème à son compte et travailler sur cette question ? Après tout, 
c'est une diversification économique intéressante (on peut imaginer un 
fixed-fee mensuel pour accéder à ce service). Bien sure, son concurrent 
Equinix-IX Paris pourrait faire de même, mais je crois qu'ils sont moins 
staffés... et, pour le coup, avoir 2 systèmes opérés par 2 entités 
différentes, aurait un certain intérêt en terme de redondance.



Cordialement,
Philippe Bourcier

On 2018-05-16 00:09, Nicolas Bougues wrote:

Bonsoir à tous,

Ca doit bien faire 10 ans que je n'ai pas posté ici mais j'ai déjà 
pas mal

réfléchi sur ce sujet d'interco SIP multi latérale.

Je me permets donc de vous exposer en quelques mots les principaux 
points

sur lesquels j'ai un avis.

D'un point de vue technique, ça tournerait autour de :

   - une poignée de proxys SIP, genre Kamailio par exemple, installés 
de

   façon géographiquement / topologiquement diversifiée, adressés en
   round-robin / failover
   - ces machines ne géreraient que la signalisation; le media serait 
routé
   directement entre les SBCs des opérateurs reliés; il serait donc 
laissé à

   l'appréciation de chaque opérateur s'il lui parait pertinent de se
   contenter, pour parler avec chaque opérateur, d'une interco 
publique,

   privée ou d'un hybride (VLAN sur un GIX, whatever)
   - la signalisation serait basée sur les specs SIP FFT (qui sont
   maintenant à peu près complètes et bien supportées), avec des
   recommendations plus étendues en ce qui concerne le media (codecs 
audio
   variés, video, T38...). Le SDP permet une négo pourquoi s'en 
priver ?
   - bien évidemment un filtrage d'IPs serait réalisé, chaque 
opérateur
   membre publiant sa liste d'IPs in/out pour sig et media, 
publication qui
   serait utilisée par les proxies pour filtrer en input et forwarder 
les

   appels, et diffusée aux membres pour accepter les flux media

En ce qui concerne le routage :

   - pour répondre à ce que j'ai vu plus haut dans la discussion, il 
semble
   difficile de "penser BGP" : la notion d'aggrégation (qui préside 
pourtant à
   l'attribution de tranches de 1000 ou 1 numéros aux opérateurs 
par
   l'ARCEP) est complètement annihilée par la portabilité et autres 
exceptions

   (liste de numéros en routage TDM par exemple)
   - on est donc à peu près obligé d'avoir d'un côté un routage par 
défaut
   suivant l'opérateur attributaire de la tranche, avec un lookup 
unitaire sur
   une (voire des) base(s) d'exceptions; c'est de toute façon ce que 
font
   aujourd'hui tous les opérateurs (ne serait-ce que parce que le 
préfixage
   des numéros portés est facturable s'il n'est pas fait par 
l'opérateur

   appelant)
   - ces informations (tranches, portas...) sont aujourd'hui publiées 
sous
   forme de fichiers CSV ou de web services par l'APNF, qui le fait 
très bien
   - en ce qui concerne ENUM, c'est une belle idée sur le papier, 
mais j'ai

   plusieurs réserves :
  - ça nécessite la mise en place chez chaque acteur d'un DNS  
précis
  et disponible; ça ne fait pas partie des choses "bien connues" 
chez les

  opérateurs telecom, même s'ils font de la VoIP
  - ça nécessite d'être mis à jour en temps réel et avec 
exactitude par
  l'attributaire d'un numéro lors d'une porta sortante; or il 
n'est pas
  exceptionnel qu'un attributaire ne réalise pas correctement 
leur part des
  portas sortantes (c'est-à-dire le reroutage vers le préfixe 
destination);
  dans un tel cas, une publication APNF par le prenant permet de 
régler
  l'essentiel du problème à l'échelle de 24h et sans le concours 
du cèdant;

  difficile d'imaginer revenir à un routage indirect seulement
  - Numérobis, en 2002, ça rappelle quelque chose à quelqu'un ? 
;)
  - ma conclusion, c'est qu'il ne faut pas baser un tel projet 
sur

  ENUM, en tous cas au départ, et que si ENUM il devait y avoir,
une version
  centralisée (gérée par l

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Nicolas Bougues
Bonsoir à tous,

Ca doit bien faire 10 ans que je n'ai pas posté ici mais j'ai déjà pas mal
réfléchi sur ce sujet d'interco SIP multi latérale.

Je me permets donc de vous exposer en quelques mots les principaux points
sur lesquels j'ai un avis.

D'un point de vue technique, ça tournerait autour de :

   - une poignée de proxys SIP, genre Kamailio par exemple, installés de
   façon géographiquement / topologiquement diversifiée, adressés en
   round-robin / failover
   - ces machines ne géreraient que la signalisation; le media serait routé
   directement entre les SBCs des opérateurs reliés; il serait donc laissé à
   l'appréciation de chaque opérateur s'il lui parait pertinent de se
   contenter, pour parler avec chaque opérateur, d'une interco publique,
   privée ou d'un hybride (VLAN sur un GIX, whatever)
   - la signalisation serait basée sur les specs SIP FFT (qui sont
   maintenant à peu près complètes et bien supportées), avec des
   recommendations plus étendues en ce qui concerne le media (codecs audio
   variés, video, T38...). Le SDP permet une négo pourquoi s'en priver ?
   - bien évidemment un filtrage d'IPs serait réalisé, chaque opérateur
   membre publiant sa liste d'IPs in/out pour sig et media, publication qui
   serait utilisée par les proxies pour filtrer en input et forwarder les
   appels, et diffusée aux membres pour accepter les flux media

En ce qui concerne le routage :

   - pour répondre à ce que j'ai vu plus haut dans la discussion, il semble
   difficile de "penser BGP" : la notion d'aggrégation (qui préside pourtant à
   l'attribution de tranches de 1000 ou 1 numéros aux opérateurs par
   l'ARCEP) est complètement annihilée par la portabilité et autres exceptions
   (liste de numéros en routage TDM par exemple)
   - on est donc à peu près obligé d'avoir d'un côté un routage par défaut
   suivant l'opérateur attributaire de la tranche, avec un lookup unitaire sur
   une (voire des) base(s) d'exceptions; c'est de toute façon ce que font
   aujourd'hui tous les opérateurs (ne serait-ce que parce que le préfixage
   des numéros portés est facturable s'il n'est pas fait par l'opérateur
   appelant)
   - ces informations (tranches, portas...) sont aujourd'hui publiées sous
   forme de fichiers CSV ou de web services par l'APNF, qui le fait très bien
   - en ce qui concerne ENUM, c'est une belle idée sur le papier, mais j'ai
   plusieurs réserves :
  - ça nécessite la mise en place chez chaque acteur d'un DNS  précis
  et disponible; ça ne fait pas partie des choses "bien connues" chez les
  opérateurs telecom, même s'ils font de la VoIP
  - ça nécessite d'être mis à jour en temps réel et avec exactitude par
  l'attributaire d'un numéro lors d'une porta sortante; or il n'est pas
  exceptionnel qu'un attributaire ne réalise pas correctement leur part des
  portas sortantes (c'est-à-dire le reroutage vers le préfixe destination);
  dans un tel cas, une publication APNF par le prenant permet de régler
  l'essentiel du problème à l'échelle de 24h et sans le concours du cèdant;
  difficile d'imaginer revenir à un routage indirect seulement
  - Numérobis, en 2002, ça rappelle quelque chose à quelqu'un ? ;)
  - ma conclusion, c'est qu'il ne faut pas baser un tel projet sur
  ENUM, en tous cas au départ, et que si ENUM il devait y avoir,
une version
  centralisée (gérée par l'APNF ou sur la base des données APNF) serait
  sûrement souhaitable
   - en attendant, on peut donc simplement se dire que chaque opérateur
   émettant un appel vers la plate-forme est responsable d'avoir fait son
   homework et d'avoir déterminé si l'opérateur qu'il cherche à joindre est
   membre ou non

En ce qui concerne l'APNF :

   - je connais assez bien l'APNF c'est une petite équipe de bonne volonté,
   mais qui est "contrainte" dans le cadre de ses principaux membres, que sont
   Orange, SFR, Bouygues et Free. Quand je parle de contrainte, cela concerne
   aussi bien le scope des sujets sur lesquels ils travaillent (si ça
   n'intéresse pas les gros, il est peu probable que ça arrive) que la façon
   dont les sujets sont traités (je veux dire, sur un sujet potentiellement
   assez délicat comme celui-là, de discussions nombreuses, de spécifications
   détaillées, des consultants, de nouvelles discussions, d'appels d'offres,
   etc.)... Simplement à l'image de la façon dont les choses se passent chez
   ces gros opérateurs.
   - j'y ai déjà évoqué un tel projet, de façon très informelle; l'idée
   n'est pas nouvelle, mais c'est clairement hors du cadre de réflexion
   - néanmoins, il me parait indispensable d'éviter de dupliquer les
   efforts, et d'être notamment en mesure de s'appuyer sur le référentiel de
   données géré par l'APNF
   - or ces données ne sont pas publiques. Pour, il me semble, des raisons
   bonnes (éviter de divulguer des listes d'abonnés, par ex.) et moins bonnes
   (parfois un certain goût de l'entre-soi)
   - on pourrait d

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Alexis Lameire
Il y a aussi le cas des porta. IMAO on a déjà la réponse dans les algo de
routage

une route spécifique :) donc un /36 et un /40. Ceci permet aussi de prendre
en compte le cas des porta. L'APNF alloue des /24, et lors des porta
l'opérateur destinataire de la porta annonce les routes spécifiques.

Par contre, c'est peut être moi qui ai loupé un truc cette fois.


Le 15 mai 2018 à 20:18, David Ponzone  a écrit :

> Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de numéros
> client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), mais il arrive
> souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne analogique (fax) donc ton
> /36 devient 9 /40.
> Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement
> gérable entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va
> faire mal (les particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).
>
> J’ai raté un truc ?
>
> On 15 mai 2018 20:07 +0200, Alexis Lameire ,
> wrote:
>
> Hello frnog,
>
> Je ne suis pas un spécialiste voix, mais je suis aussi convaincu qu'il y a
> des choses a faire avec une extensions à BGP. Je vais rajouter my 2 cent au
> schmilblick
>
> qu'est ce qui fait que BGP c'est le bien :
> * l'aggrégation des prefix
> * l'algo dee routage déjà tout fait
> * la responsabilité du routage laissé à chaque acteurs de la boucle
> * l'ouverture a d'autre protocole.
>
> Déjà premier truc dont je suis pas d'accord, la RFC sur l'EVPN me semble
> pas trop adapté, j’aurais tendance à me basé sur l'extension vpnv4.
>
> On a besoin en premier lieux de définir des zones cloisonnées de routages,
> avec un numéro d'identification par pays. Dans ce cadre la, le country code
> peut être utiliser.
> Ensuite chaque entité à besoin d'être identifié à la fois de façon globale
> et de façon locale. L'identité sur internet me semble être un numéro d'AS
> enregistrer auprès d'un RIR il n'y a pas à tortiller mille an. Par contre
> d'un point de vue local cela dépend de l'entité administrative locale. Dans
> le cadre de la france, l'ARCEP. On pourrait par exemple concevoir le numéro
> d'enregistrement auprès de l'ARCEP comme une bonne variable
> d'identification. Mais il s'agit d'un champ de taille fixe dépendant du
> pays.
>
> Le second élément à prendre en compte est l’agrégation. Nous avons un
> soucis avec tous les plan de numérotation c'est qu'ils sont conçu en base
> 10 et non dans une puissance de 2. Il faut donc trouver un codage
> intelligent. Je propose de coder les routes et les masques en
> BCD[1]
>
> ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
> un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
> un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00
>
> On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
> spécifique étant en /40
>
> Il faut maintenant fournir les services d'un serveur de route auprès des
> différents opérateur. Un bon serveur de route se doit :
> * de vérifier la validité de ses membres : on peut ici utiliser RPKI, il
> faut simplement héberger les clef au niveau de l'APNF ou avoir une
> procédure auprès de l'iX pour vérifier la validité du peer.
> * de vérifier les bogon : comme certains transitaire vont vérifier les
> bases des RIR, la ressource de numérotion peut être vérifié auprès de
> l'APNF.
> * de vérifier la sécurité des annonce : on a une RFC qui est récente :
> BGPSEC
>
> La ou ça s'arete, c'est qu'en pratique les règle d'interco peuvent différer
> d'un opérateur à l'autre et il faut pouvoir prendre en compte ces
> changement. Les informations de numérotation sont ainsi à fournir à la
> brique du backbone de l'opérateur téléphonique qui gére le LCR (pas la NUM,
> on a toujours le cas des numéro d'urgence qui sont à réencoder et qui ne
> sont pas adapté à BGP (le cas des numéros qui changent selon l'heure)).
> C'est aussi nécessaire par ce que l'opérateur doit être en mesure
> d'appliquer des mesures anti fraude avant de transférer le trafic à
> l'I-SBC.
>
> Pour gérer l'interco au niveau du SBC il faut aussi prévoir deux champ
> obligatoire avec l'addresse du peer sur l'IX ainsi que la norme d'interco
> suivie. Ceci est nécessaire par ce qu'on ne souhaite pas que les RR gére le
> dataplane.
>
> Ceci clos la partie purement voix. Pour gérer l'interco sur l'IX et éviter
> le L2 il faudra aussi prévoir une interco BGP classique sur le routeur en
> aval du I-SBC pour redistribuer les routes pour joindre les SBC des copain.
> Mais rien de bien complexe.
>
> Enfin, d'un point de vue facturation, ayant dans les annonces BGP le numero
> d'enregistrement auprès de l'APNF il est facile de mettre ça dans les CDR
> pour se refacturer entre copain. On pourrait même concevoir que l'IX
> fournisse la liste des adresse de facturation de ses membre pour simplifier
> les choses voir pour les plus petit prenne en charge la refacturation
> contre quelques % des sommes dues.
>
> C'était un long pavé, mais je veux bien vos avis :)
> Cordialement
> Alexis Lameire
>
> [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/D

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet David Ponzone
Ce qui me dérange, c’est que vous semblez oublier qu’une plage de numéros 
client c’est par exemple un /36 dans ton exemple (ZABPQMCD), mais il arrive 
souvent qu’un numéro ait été sorti pour une ligne analogique (fax) donc ton /36 
devient 9 /40.
Difficile d’évaluer le nombre de routes que ça représente, probablement gérable 
entre opérateurs petits, mais si un SFR ou Free se pointe, ça va faire mal (les 
particuliers ont tous un /40, et rien à aggréger).

J’ai raté un truc ?

On 15 mai 2018 20:07 +0200, Alexis Lameire , wrote:
> Hello frnog,
>
> Je ne suis pas un spécialiste voix, mais je suis aussi convaincu qu'il y a
> des choses a faire avec une extensions à BGP. Je vais rajouter my 2 cent au
> schmilblick
>
> qu'est ce qui fait que BGP c'est le bien :
> * l'aggrégation des prefix
> * l'algo dee routage déjà tout fait
> * la responsabilité du routage laissé à chaque acteurs de la boucle
> * l'ouverture a d'autre protocole.
>
> Déjà premier truc dont je suis pas d'accord, la RFC sur l'EVPN me semble
> pas trop adapté, j’aurais tendance à me basé sur l'extension vpnv4.
>
> On a besoin en premier lieux de définir des zones cloisonnées de routages,
> avec un numéro d'identification par pays. Dans ce cadre la, le country code
> peut être utiliser.
> Ensuite chaque entité à besoin d'être identifié à la fois de façon globale
> et de façon locale. L'identité sur internet me semble être un numéro d'AS
> enregistrer auprès d'un RIR il n'y a pas à tortiller mille an. Par contre
> d'un point de vue local cela dépend de l'entité administrative locale. Dans
> le cadre de la france, l'ARCEP. On pourrait par exemple concevoir le numéro
> d'enregistrement auprès de l'ARCEP comme une bonne variable
> d'identification. Mais il s'agit d'un champ de taille fixe dépendant du
> pays.
>
> Le second élément à prendre en compte est l’agrégation. Nous avons un
> soucis avec tous les plan de numérotation c'est qu'ils sont conçu en base
> 10 et non dans une puissance de 2. Il faut donc trouver un codage
> intelligent. Je propose de coder les routes et les masques en
> BCD[1]
>
> ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
> un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
> un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00
>
> On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
> spécifique étant en /40
>
> Il faut maintenant fournir les services d'un serveur de route auprès des
> différents opérateur. Un bon serveur de route se doit :
> * de vérifier la validité de ses membres : on peut ici utiliser RPKI, il
> faut simplement héberger les clef au niveau de l'APNF ou avoir une
> procédure auprès de l'iX pour vérifier la validité du peer.
> * de vérifier les bogon : comme certains transitaire vont vérifier les
> bases des RIR, la ressource de numérotion peut être vérifié auprès de
> l'APNF.
> * de vérifier la sécurité des annonce : on a une RFC qui est récente :
> BGPSEC
>
> La ou ça s'arete, c'est qu'en pratique les règle d'interco peuvent différer
> d'un opérateur à l'autre et il faut pouvoir prendre en compte ces
> changement. Les informations de numérotation sont ainsi à fournir à la
> brique du backbone de l'opérateur téléphonique qui gére le LCR (pas la NUM,
> on a toujours le cas des numéro d'urgence qui sont à réencoder et qui ne
> sont pas adapté à BGP (le cas des numéros qui changent selon l'heure)).
> C'est aussi nécessaire par ce que l'opérateur doit être en mesure
> d'appliquer des mesures anti fraude avant de transférer le trafic à
> l'I-SBC.
>
> Pour gérer l'interco au niveau du SBC il faut aussi prévoir deux champ
> obligatoire avec l'addresse du peer sur l'IX ainsi que la norme d'interco
> suivie. Ceci est nécessaire par ce qu'on ne souhaite pas que les RR gére le
> dataplane.
>
> Ceci clos la partie purement voix. Pour gérer l'interco sur l'IX et éviter
> le L2 il faudra aussi prévoir une interco BGP classique sur le routeur en
> aval du I-SBC pour redistribuer les routes pour joindre les SBC des copain.
> Mais rien de bien complexe.
>
> Enfin, d'un point de vue facturation, ayant dans les annonces BGP le numero
> d'enregistrement auprès de l'APNF il est facile de mettre ça dans les CDR
> pour se refacturer entre copain. On pourrait même concevoir que l'IX
> fournisse la liste des adresse de facturation de ses membre pour simplifier
> les choses voir pour les plus petit prenne en charge la refacturation
> contre quelques % des sommes dues.
>
> C'était un long pavé, mais je veux bien vos avis :)
> Cordialement
> Alexis Lameire
>
> [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cimal_cod%C3%A9_binaire
>
> Le 15 mai 2018 à 19:05, Xavier ROCA  a écrit :
>
> > Pour ceux que cela intéresse voilà la com d'OVH
> >
> > http://mj.ovh.com/lnk/AAOQIBAAARZrylAAAFlmiY0AAPiDvlwAFihtAAVMlQBa-
> > wUyiluYDoEjRGWTTD_qsQggRAABHT4/1/cV-o3neJSH8uzaDa7FERdQ/
> > aHR0cDovL21qLm92aC5jb20vbmwyLzVyN2wvMTJvaXQuaHRtbD9tPUFBQUFB
> > QU9RSUJBQUFSWnJ5bEFBQUZsbWlZMEFBUGlEdmx3QUZpaHRBQVZNbFFCYS13
> > VXlpbHVZRG9FalJHV1RURF9x

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Alexis Lameire
Hello frnog,

Je ne suis pas un spécialiste voix, mais je suis aussi convaincu qu'il y a
des choses a faire avec une extensions à BGP. Je vais rajouter my 2 cent au
schmilblick

qu'est ce qui fait que BGP c'est le bien :
* l'aggrégation des prefix
* l'algo dee routage déjà tout fait
* la responsabilité du routage laissé à chaque acteurs de la boucle
* l'ouverture a d'autre protocole.

Déjà premier truc dont je suis pas d'accord, la RFC sur l'EVPN me semble
pas trop adapté, j’aurais tendance à me basé sur l'extension vpnv4.

On a besoin en premier lieux de définir des zones cloisonnées de routages,
avec un numéro d'identification par pays. Dans ce cadre la, le country code
peut être utiliser.
Ensuite chaque entité à besoin d'être identifié à la fois de façon globale
et de façon locale. L'identité sur internet me semble être un numéro d'AS
enregistrer auprès d'un RIR il n'y a pas à tortiller mille an. Par contre
d'un point de vue local cela dépend de l'entité administrative locale. Dans
le cadre de la france, l'ARCEP. On pourrait par exemple concevoir le numéro
d'enregistrement auprès de l'ARCEP comme une bonne variable
d'identification. Mais il s'agit d'un champ de taille fixe dépendant du
pays.

Le second élément à prendre en compte est l’agrégation. Nous avons un
soucis avec tous les plan de numérotation c'est qu'ils sont conçu en base
10 et non dans une puissance de 2. Il faut donc trouver un codage
intelligent. Je propose de coder les routes et les masques en
BCD[1]

ainsi la EZABPQ 011234 se code avec :
un prefix binaire représenté en hexa : 01:12:34:00:00
un masque binaire représenté en hexa : FF:FF:FF:00:00

On peut ainsi employer la notation CIDR en 01:12:34:00:00/24 les routes
spécifique étant en /40

Il faut maintenant fournir les services d'un serveur de route auprès des
différents opérateur. Un bon serveur de route se doit :
* de vérifier la validité de ses membres : on peut ici utiliser RPKI, il
faut simplement héberger les clef au niveau de l'APNF ou avoir une
procédure auprès de l'iX pour vérifier la validité du peer.
* de vérifier les bogon : comme certains transitaire vont vérifier les
bases des RIR, la ressource de numérotion peut être vérifié auprès de
l'APNF.
* de vérifier la sécurité des annonce : on a une RFC qui est récente :
BGPSEC

La ou ça s'arete, c'est qu'en pratique les règle d'interco peuvent différer
d'un opérateur à l'autre et il faut pouvoir prendre en compte ces
changement. Les informations de numérotation sont ainsi à fournir à la
brique du backbone de l'opérateur téléphonique qui gére le LCR (pas la NUM,
on a toujours le cas des numéro d'urgence qui sont à réencoder et qui ne
sont pas adapté à BGP (le cas des numéros qui changent selon l'heure)).
C'est aussi nécessaire par ce que l'opérateur doit être en mesure
d'appliquer des mesures anti fraude avant de transférer le trafic à
l'I-SBC.

Pour gérer l'interco au niveau du SBC il faut aussi prévoir deux champ
obligatoire avec l'addresse du peer sur l'IX ainsi que la norme d'interco
suivie. Ceci est nécessaire par ce qu'on ne souhaite pas que les RR gére le
dataplane.

Ceci clos la partie purement voix. Pour gérer l'interco sur l'IX et éviter
le L2 il faudra aussi prévoir une interco BGP classique sur le routeur en
aval du I-SBC pour redistribuer les routes pour joindre les SBC des copain.
Mais rien de bien complexe.

Enfin, d'un point de vue facturation, ayant dans les annonces BGP le numero
d'enregistrement auprès de l'APNF il est facile de mettre ça dans les CDR
pour se refacturer entre copain. On pourrait même concevoir que l'IX
fournisse la liste des adresse de facturation de ses membre pour simplifier
les choses voir pour les plus petit prenne en charge la refacturation
contre quelques % des sommes dues.

C'était un long pavé, mais je veux bien vos avis :)
Cordialement
Alexis Lameire

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cimal_cod%C3%A9_binaire

Le 15 mai 2018 à 19:05, Xavier ROCA  a écrit :

> Pour ceux que cela intéresse voilà la com d'OVH
>
> http://mj.ovh.com/lnk/AAOQIBAAARZrylAAAFlmiY0AAPiDvlwAFihtAAVMlQBa-
> wUyiluYDoEjRGWTTD_qsQggRAABHT4/1/cV-o3neJSH8uzaDa7FERdQ/
> aHR0cDovL21qLm92aC5jb20vbmwyLzVyN2wvMTJvaXQuaHRtbD9tPUFBQUFB
> QU9RSUJBQUFSWnJ5bEFBQUZsbWlZMEFBUGlEdmx3QUZpaHRBQVZNbFFCYS13
> VXlpbHVZRG9FalJHV1RURF9xc1FnZ1JBQUJIVDQmYj1hMGNhNzI2OCZlPTlk
> Mjg3NTA3JmVtYWlsPW92aEBzZGkuZnI
>
> Même si ce n'est pas super réglementaire certains on bien compris que
> l'échange strictement privé a une part de bon sens.
> Mais apparemment SFR n'a pas traité tout le monde de la même manière
> aujourd'hui donc ca reste du SFR...
>
>
>
> ---
> Liste de diffusion du FRnOG
> http://www.frnog.org/
>

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RE: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Xavier ROCA
Pour ceux que cela intéresse voilà la com d'OVH

http://mj.ovh.com/lnk/AAOQIBAAARZrylAAAFlmiY0AAPiDvlwAFihtAAVMlQBa-wUyiluYDoEjRGWTTD_qsQggRAABHT4/1/cV-o3neJSH8uzaDa7FERdQ/aHR0cDovL21qLm92aC5jb20vbmwyLzVyN2wvMTJvaXQuaHRtbD9tPUFBQUFBQU9RSUJBQUFSWnJ5bEFBQUZsbWlZMEFBUGlEdmx3QUZpaHRBQVZNbFFCYS13VXlpbHVZRG9FalJHV1RURF9xc1FnZ1JBQUJIVDQmYj1hMGNhNzI2OCZlPTlkMjg3NTA3JmVtYWlsPW92aEBzZGkuZnI

Même si ce n'est pas super réglementaire certains on bien compris que l'échange 
strictement privé a une part de bon sens.
Mais apparemment SFR n'a pas traité tout le monde de la même manière 
aujourd'hui donc ca reste du SFR...



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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Guillaume Barrot
Le dataplane ça peut surement être un Freeswitch ou un ensemble de
Freeswitch hébergés à Paris sur une infra type IX (pour le RTP, à moins
qu'on fasse les fifous avec RTP proxy obligatoire et du transcodage dans
tous les sens ? ahhh oui, fouette moi avec une pelle, casse moi la bouche
bad boy ...).

Mais bon le control plane de cette merdasse de VoIP ça reste de l'envoi de
fichier de CSV ?
Juste, on est en 2018. On sait router des @IPs, des @Macs ... faudrait peut
être penser à moderniser le control plane VoIP.
A mon avis, on fait copier coller de la RFC EVPN, un petit control-h pour
swapper "@mac" par "numero de téléphone" et le tour est joué...

Le 15 mai 2018 à 16:31, Raphael Jacquot  a écrit :

> On 05/15/2018 10:24 AM, boite frnog wrote:
>
> > Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
> > France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
> > quels ont été les freins ?
> >
> > Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
> >
> > C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
> > le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> pourquoi
> > pas un nouveau modèle de billing.
>
> troll du mardi:
>
> pourquoi ne pas faire ca directement chez Thales, dans les locaux de la
> PNIJ, ca simplifierai plein de choses ;-)
>
>
> ---
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> http://www.frnog.org/
>



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Cordialement,

Guillaume BARROT

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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Raphael Jacquot
On 05/15/2018 10:24 AM, boite frnog wrote:

> Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
> France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
> quels ont été les freins ?
> 
> Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
> 
> C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
> le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et pourquoi
> pas un nouveau modèle de billing.

troll du mardi:

pourquoi ne pas faire ca directement chez Thales, dans les locaux de la
PNIJ, ca simplifierai plein de choses ;-)


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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Fabien H
Oui tes arguments sont bons aussi !

S'il il y'a déjà des moyens interessés, c'est déjà une bonne chose .Et puis
avec le temps, on va bien arriver à grignoter des plus gros pour que les
petits deviennent moyens effectivement !


Le 15 mai 2018 à 15:48, Xavier ROCA  a écrit :

> Je comprends bien Fabien ton scepticisme, pour autant :
>
>
>
> Dans les gros, il y en a qui ne sont pas forcément les plus connu mais qui
> pèse quand même.
>
> Il y en a déjà un avec qui est partant.
>
> Et les moyens y viendront surement si on fait quelque chose d’intelligent
> mais n’y seront pas forcément au départ car trop de sujet à traiter pour
> eux.
>
> Comme les cite Arnaud par exemple  JN et Open IP les deux patrons sont des
> gens très bien donc j’y crois.
>
> Mais le mieux c’est que Kevin qui est souvent présent ici donne son avis
> sur cela.
>
>
>
> Pour le second point, cela va effectivement dépendre de la complexité du
> montage.
>
> On réfléchit a quelques choses d’assez simple mais forcément il y aura des
> frais même si on réduit au mieux (en restant intelligent).
>
> Et accessible même au tout petit
>
> A nous d’utiliser au maximum les possibilités des ressources présentes
> pour la plupart d’entre nous.
>
> Après moi je vois que ce type de problème devient très pénibles pour nos
> clients donc pour notre Image ou notre CA.
>
> Conclusion : pas contre mettre des KEuros pour faire mieux.
>
>
>
>
>
> *De :* Fabien H 
> *Envoyé :* mardi 15 mai 2018 14:56
> *À :* boite frnog 
> *Cc :* Xavier ROCA ; frnog@frnog.org
> *Objet :* Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)
>
>
>
> Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière chose :
>
> sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins pour ce
> projet qui ont été évoqués :
>
> - Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic échangé
> sera négligeable, donc le gain négligeable
>
> - Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des liens
> d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout, qui sera
> à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup, la
> viabilité purement financière sera surement limite, voire au final cela
> coutera cher, par rapport à terminer chez son fournisseur de terminaison
> habituel (Orange ou autre), sur lequel on a investit au niveau interco, et
> qui lui garantit "normalement" le transport dans des conditions
> excellentes.
> Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit "par
> défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un problème de
> qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent pas.
>
>
>
>
>
>

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RE: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Xavier ROCA
David, 

Excellente idée d'intégrer des Codecs HD et Vidéo pour ceux qui souhaiterait.
Ce qui veut dire aussi un peu plus de BP a prévoir mais bon ce serait assez 
sympa !



-Message d'origine-
De : David Ponzone  
Envoyé : mardi 15 mai 2018 15:22
À : boite frnog ; Fabien H 
Cc : Xavier ROCA ; frnog@frnog.org
Objet : Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

Moi je suis comme Fabien, extrêmement sceptique sur la viabilité du projet, 
mais je ne suis pas contre participer aux débats :) Il y a par contre un 
argument qui pourrait pousser des acteurs moyens à se joindre au projet, c’est 
de pouvoir (enfin) utiliser des codec HD et video, donc fournir quelque chose 
qui n’est pas dispo (ou pas complètement) pour le moment quand Orange est 
intermédiaire.

On 15 mai 2018 14:56 +0200, Fabien H , wrote:
> Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière chose :
>
> sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins pour 
> ce projet qui ont été évoqués :
>
> - Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic échangé 
> sera négligeable, donc le gain négligeable
> - Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des 
> liens d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un 
> cout, qui sera à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. 
> Et du coup, la viabilité purement financière sera surement limite, 
> voire au final cela coutera cher, par rapport à terminer chez son 
> fournisseur de terminaison habituel (Orange ou autre), sur lequel on a 
> investit au niveau interco, et qui lui garantit "normalement" le 
> transport dans des conditions excellentes.
> Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit 
> "par défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un 
> problème de qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne 
> veulent pas.
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RE: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Xavier ROCA
Je comprends bien Fabien ton scepticisme, pour autant :

 

Dans les gros, il y en a qui ne sont pas forcément les plus connu mais qui pèse 
quand même.

Il y en a déjà un avec qui est partant.

Et les moyens y viendront surement si on fait quelque chose d’intelligent mais 
n’y seront pas forcément au départ car trop de sujet à traiter pour eux.

Comme les cite Arnaud par exemple  JN et Open IP les deux patrons sont des gens 
très bien donc j’y crois.

Mais le mieux c’est que Kevin qui est souvent présent ici donne son avis sur 
cela.

 

Pour le second point, cela va effectivement dépendre de la complexité du 
montage.

On réfléchit a quelques choses d’assez simple mais forcément il y aura des 
frais même si on réduit au mieux (en restant intelligent).

Et accessible même au tout petit

A nous d’utiliser au maximum les possibilités des ressources présentes pour la 
plupart d’entre nous.

Après moi je vois que ce type de problème devient très pénibles pour nos 
clients donc pour notre Image ou notre CA.

Conclusion : pas contre mettre des KEuros pour faire mieux.

 

 

De : Fabien H  
Envoyé : mardi 15 mai 2018 14:56
À : boite frnog 
Cc : Xavier ROCA ; frnog@frnog.org
Objet : Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

 

Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière chose : 

sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins pour ce 
projet qui ont été évoqués :

- Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic échangé sera 
négligeable, donc le gain négligeable

- Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des liens 
d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout, qui sera à 
multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup, la viabilité 
purement financière sera surement limite, voire au final cela coutera cher, par 
rapport à terminer chez son fournisseur de terminaison habituel (Orange ou 
autre), sur lequel on a investit au niveau interco, et qui lui garantit 
"normalement" le transport dans des conditions excellentes. 
Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit "par 
défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un problème de 
qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent pas.








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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Mickael Hubert
+1 pour participer a ce type de discussion passionnante !

Il est vrai que les obstacles sont nombreux, mais si on ne commence pas, ça
n'avancera jamais ;) Et se faire un POC n'engage a rien (contractuellement
parlant).
Et au final c'est quoi ? => Mettre au goût du jour un techno vieillissante.
Il y a bien l'annonce de "la fin" du RTC pour le end user pourquoi pas
l'annonce de "la fin" du SS7 pour les opérateurs (ok, je m'avance un peu ;)
) ?

++



Le 15 mai 2018 à 15:30, Alain Bieuzent  a écrit :

> +1 avec David, pas de problème pour discuter et/ou boire un bière a
> l'occase et encore mieux si on peut effectivement faire mieux que les
> "gros" et notamment de la HD
>
> Le 15/05/2018 15:27, « David Ponzone »  de david.ponz...@gmail.com> a écrit :
>
> Moi je suis comme Fabien, extrêmement sceptique sur la viabilité du
> projet, mais je ne suis pas contre participer aux débats :)
> Il y a par contre un argument qui pourrait pousser des acteurs moyens
> à se joindre au projet, c’est de pouvoir (enfin) utiliser des codec HD et
> video, donc fournir quelque chose qui n’est pas dispo (ou pas complètement)
> pour le moment quand Orange est intermédiaire.
>
> On 15 mai 2018 14:56 +0200, Fabien H , wrote:
> > Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière
> chose :
> >
> > sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins
> pour ce
> > projet qui ont été évoqués :
> >
> > - Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic
> échangé sera
> > négligeable, donc le gain négligeable
> > - Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des
> liens
> > d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout,
> qui sera
> > à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup,
> la
> > viabilité purement financière sera surement limite, voire au final
> cela
> > coutera cher, par rapport à terminer chez son fournisseur de
> terminaison
> > habituel (Orange ou autre), sur lequel on a investit au niveau
> interco, et
> > qui lui garantit "normalement" le transport dans des conditions
> > excellentes.
> > Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit
> "par
> > défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un
> problème de
> > qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent
> pas.
> >
> > ---
> > Liste de diffusion du FRnOG
> > http://www.frnog.org/
>
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Alain Bieuzent
+1 avec David, pas de problème pour discuter et/ou boire un bière a l'occase et 
encore mieux si on peut effectivement faire mieux que les "gros" et notamment 
de la HD 

Le 15/05/2018 15:27, « David Ponzone »  a écrit :

Moi je suis comme Fabien, extrêmement sceptique sur la viabilité du projet, 
mais je ne suis pas contre participer aux débats :)
Il y a par contre un argument qui pourrait pousser des acteurs moyens à se 
joindre au projet, c’est de pouvoir (enfin) utiliser des codec HD et video, 
donc fournir quelque chose qui n’est pas dispo (ou pas complètement) pour le 
moment quand Orange est intermédiaire.

On 15 mai 2018 14:56 +0200, Fabien H , wrote:
> Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière chose :
>
> sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins pour ce
> projet qui ont été évoqués :
>
> - Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic échangé 
sera
> négligeable, donc le gain négligeable
> - Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des liens
> d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout, qui 
sera
> à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup, la
> viabilité purement financière sera surement limite, voire au final cela
> coutera cher, par rapport à terminer chez son fournisseur de terminaison
> habituel (Orange ou autre), sur lequel on a investit au niveau interco, et
> qui lui garantit "normalement" le transport dans des conditions
> excellentes.
> Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit "par
> défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un problème de
> qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent pas.
>
> ---
> Liste de diffusion du FRnOG
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet David Ponzone
Moi je suis comme Fabien, extrêmement sceptique sur la viabilité du projet, 
mais je ne suis pas contre participer aux débats :)
Il y a par contre un argument qui pourrait pousser des acteurs moyens à se 
joindre au projet, c’est de pouvoir (enfin) utiliser des codec HD et video, 
donc fournir quelque chose qui n’est pas dispo (ou pas complètement) pour le 
moment quand Orange est intermédiaire.

On 15 mai 2018 14:56 +0200, Fabien H , wrote:
> Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière chose :
>
> sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins pour ce
> projet qui ont été évoqués :
>
> - Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic échangé sera
> négligeable, donc le gain négligeable
> - Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des liens
> d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout, qui sera
> à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup, la
> viabilité purement financière sera surement limite, voire au final cela
> coutera cher, par rapport à terminer chez son fournisseur de terminaison
> habituel (Orange ou autre), sur lequel on a investit au niveau interco, et
> qui lui garantit "normalement" le transport dans des conditions
> excellentes.
> Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit "par
> défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un problème de
> qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent pas.
>
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Fabien H
Effectivement, on va arrêter de polluer la liste mais une dernière chose :

sans vouloir faire le pessimiste, il y'a quand même 2 gros freins pour ce
projet qui ont été évoqués :

- Le fait que s'il n'y a pas de gros dans le projet, le trafic échangé sera
négligeable, donc le gain négligeable
- Le fait qu'il faut des interco de qualité pour la voix avec des liens
d'interco garantis et de qualité (+ QOS, ..) et cela ça a un cout, qui sera
à multiplier par le nombre d'opérateurs dans le projet. Et du coup, la
viabilité purement financière sera surement limite, voire au final cela
coutera cher, par rapport à terminer chez son fournisseur de terminaison
habituel (Orange ou autre), sur lequel on a investit au niveau interco, et
qui lui garantit "normalement" le transport dans des conditions
excellentes.
Sinon solution best effort, on peut toujours passer par le transit "par
défaut", mais sur le long terme, on n'est jamais à l'abri d'un problème de
qualité de voix, et c'est je pense ce que la plupart ici ne veulent pas.

---
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
Xavier,

Comme évoqué dans mon 1er mail, je ne fais que reprendre ton idée, qui je
pense est excellente !
La voix a bien évolué durant ces dernières années, c'est peut être le bon
moment pour ce genre d'initiative !!!
Il serait effectivement souhaitable que des experts interviennent plus en
profondeur, et pas forcément que voix, et surtout si des gros passent par
là par hasard...

Bonne idée pour le groupe de travail, les sujets sont trop nombreux, on va
polluer la liste si on continue, il faut s'organiser.
Je te suis !


Le 15 mai 2018 à 13:58, Xavier ROCA  a écrit :

> Bonjour,
>
> J'ai déjà évoqué le sujet en off avec certains d'entre vous qui sont dans
> la même logique.
> Et je me rappelle une discussion d'y a bien longtemps avec Franck SIMON.
> En échangeant sur ce que l'on faisait et une de nos envies, il a
> immédiatement dit ce serait pas mal qui y est une sorte IX pour la voix.
>
> Je vois que l'idée que l'on traine depuis bientôt huit ou neuf ans a de
> l'écho et j'en suis ravi.
> Je souhaiterai que le début de flamme devienne un vrai feu, je me propose
> de structurer le début si cela vous semble pas illégitime.
>
> En interne, on a déjà pensé plusieurs fois à cela.
> Cette après-midi, j'ai réorganisé nos plannings en interne pour regarder
> les propositions déjà faite depuis hier soir et de réfléchir aussi a fon
> sur ce sujet.
>
> Il y a déjà dans la discussion de nombreuses tête bien faite et des gens
> plein de bon sens.
> il serait bien d'avoir avec nous un spécialiste des RFC comme un certains
> Stéphane Bortzmeyer (en plus on ne voit pas bien qui a écrit l'exemple enum
> sur wiki 😊) pour nous aider dans le formalisme et nous faire profiter de
> sa super connaissance autour de cela.
>
> Déjà première étape structure le groupe de travail.
> Je propose de faire un Email en prive avec [IAV]  pour
> "Interco_Voix_Alternative" en balise pour en faciliter le traitement.
> On mettra en place une ML; xwiki et autres selon vos suggestions ça le
> sujet qui risque de prendre un peu de place et ce n'est peut-être pas la
> peine de polluer cette liste qui est très utiles pour pas mal d'autres
> sujets.
>
> J'ai bien pensé a invité tout ce qui le souhaiterait à Faire un Boot Camp
> sur le sujet et d'organiser cela.
> Avec pauses et animations, faut pas abuser de trop non plus eau ou bière
> dans le Goblet ! (ou rosé si on veut du local)
> On a de la place pour cela mais on est juste en peu loin de certains après
> le coin est plutôt sympa (83)
> Si l'idée du format tente faut trouver la période et si on fait cela un
> week-end ou en semaine.
>
> Xavier
>
> -Message d'origine-
> De : boite frnog 
> Envoyé : mardi 15 mai 2018 10:24
> À : frnog@frnog.org
> Objet : [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)
>
> Bonjour à tous,
>
> Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a
> raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
> critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
> routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas évolué
> depuis un bout de temps...
>
> J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
>
> Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
> France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
> quels ont été les freins ?
>
> Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
>
> C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
> le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et pourquoi
> pas un nouveau modèle de billing.
>
> DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile d'imaginer
> résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour pleins
> de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
>
> Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne connais
> pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
>
> Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
> opensource sont là.
>
> Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par un
> tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
> membres les tranches connues par ce service ?
>
> Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic
> selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
>
> Non ?
>
> ---
> Liste de diffusion du FRnOG
> http://www.frnog.org/
>
>
>
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> Liste de diffusion du FRnOG
> http://www.frnog.org/
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
 > Sur le principe de faire un meetme de type FranceIX oui, par contre
faire passer du SIP ou du flux RTP via un GIX, c'est assez moyen ..
Bah ouais, alors un AS privé ?

> A la limite, oui la signalisation pourrait être centralisée et passer par
un ou deux proxy SIP d'une asso, et ensuite la SIG initie/reinvite le RTP
entre l'operateur A et B via leurs IP d'interco sans repasser par le proxy
SIP central .
Mais du coup si AS privé, il serait sans doute préférable de proxyfier le
RTP, et gérer ainsi la voix de bout en bout (SBC à SBC via SBC central).

> Donc au final, c'est juste une histoire de base de routage de numéro
décentralisée chez chaque opérateur (avec système de MAJ) + interco voix
entre chaque opérateur interessé.
Tu as tout compris de ce que je voulais dire !!!

> Mais effectivement comme indique "boite frnog", le projet sera/serait
surement tué dans l'oeuf faute de gros souhaitant rentrer et donc peu
d'intérêt pour les petits
Oui, enfin par gros, des moyens peuvent être pas mal, comme Jaguar, OVH,
openIP...
Et tu peux m'appeler Arnaud ;)


Le 15 mai 2018 à 13:35, Fabien H  a écrit :

> L'histoire du DNS, oui c'est intéressant mais il faut que le DNS soit
> privé ou filtré pour éviter de divulger des informations qui pourraient
> mettre en péril la "securité nationale".
>
> Oui, comme le FranceIX finalement. Un AS, des équipements à TH2, et tout
>> le monde se rejoint à la meetme. Donc finalement au niveau IP avons-nous
>> besoin de tout cela, le FranceIX le fait très bien ? Peut-être qu'il soit
>> pleinement séparé de la data ? Ce n’est pas idiot non plus...
>>
> Sur le principe de faire un meetme de type FranceIX oui, par contre faire
> passer du SIP ou du flux RTP via un GIX, c'est assez moyen ..
>
>
>
>> Pour faire simple (je vulgarise beaucoup), Fabien , Alain, demain on se
>> dit on met un serveur SIP (un peu un route-serveur finalement) à TH2, on
>> monte chacun nos Trunk vers ce serveur, et comme on se connait bien et
>> qu'on a confiance entre nous on s'échange par mail nos SDA, charge à chacun
>> de mettre à jour ses routes. Sur le papier rien de compliqué... Faut juste
>> un peu automatiser les choses, avoir un garant de confiance, et on n'embête
>> personne...
>>
>
> A la limite, oui la signalisation pourrait être centralisée et passer par
> un ou deux proxy SIP d'une asso, et ensuite la SIG initie/reinvite le RTP
> entre l'operateur A et B via leurs IP d'interco sans repasser par le proxy
> SIP central .
>
> Mais cela fait malgré tout un SPOF sur la signalisation. Alors que si
> chaque opérateur maintient quotidiennement sa base de SDA à jour localement
> (via un système de batch) et ses interco réseau+voix avec les autres
> opérateurs, il n'y a plus de SPOF, chaque opérateur reste maitre de son
> infra. (ça ressemble quand même beaucoup au système APNF actuel .. :-) )
>
> Donc au final, c'est juste une histoire de base de routage de numéro
> décentralisée chez chaque opérateur (avec système de MAJ) + interco voix
> entre chaque opérateur interessé.
>
> Mais effectivement comme indique "boite frnog", le projet sera/serait
> surement tué dans l'oeuf faute de gros souhaitant rentrer et donc peu
> d'intérêt pour les petits
>
>
>
>
>
>

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RE: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Xavier ROCA
Bonjour,

J'ai déjà évoqué le sujet en off avec certains d'entre vous qui sont dans la 
même logique.
Et je me rappelle une discussion d'y a bien longtemps avec Franck SIMON.
En échangeant sur ce que l'on faisait et une de nos envies, il a immédiatement 
dit ce serait pas mal qui y est une sorte IX pour la voix.

Je vois que l'idée que l'on traine depuis bientôt huit ou neuf ans a de l'écho 
et j'en suis ravi.
Je souhaiterai que le début de flamme devienne un vrai feu, je me propose de 
structurer le début si cela vous semble pas illégitime.

En interne, on a déjà pensé plusieurs fois à cela.
Cette après-midi, j'ai réorganisé nos plannings en interne pour regarder les 
propositions déjà faite depuis hier soir et de réfléchir aussi a fon sur ce 
sujet.

Il y a déjà dans la discussion de nombreuses tête bien faite et des gens plein 
de bon sens.
il serait bien d'avoir avec nous un spécialiste des RFC comme un certains 
Stéphane Bortzmeyer (en plus on ne voit pas bien qui a écrit l'exemple enum sur 
wiki 😊) pour nous aider dans le formalisme et nous faire profiter de sa super 
connaissance autour de cela.

Déjà première étape structure le groupe de travail.
Je propose de faire un Email en prive avec [IAV]  pour 
"Interco_Voix_Alternative" en balise pour en faciliter le traitement.
On mettra en place une ML; xwiki et autres selon vos suggestions ça le sujet 
qui risque de prendre un peu de place et ce n'est peut-être pas la peine de 
polluer cette liste qui est très utiles pour pas mal d'autres sujets.

J'ai bien pensé a invité tout ce qui le souhaiterait à Faire un Boot Camp sur 
le sujet et d'organiser cela.
Avec pauses et animations, faut pas abuser de trop non plus eau ou bière dans 
le Goblet ! (ou rosé si on veut du local)
On a de la place pour cela mais on est juste en peu loin de certains après le 
coin est plutôt sympa (83)
Si l'idée du format tente faut trouver la période et si on fait cela un 
week-end ou en semaine.

Xavier

-Message d'origine-
De : boite frnog  
Envoyé : mardi 15 mai 2018 10:24
À : frnog@frnog.org
Objet : [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

Bonjour à tous,

Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a 
raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est critique 
sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été routés hier ? Mais 
sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas évolué depuis un bout de 
temps...

J'ai cependant plusieurs questions à la liste.

Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un France 
SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui quels ont 
été les freins ?

Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.

C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant le 
routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et pourquoi pas un 
nouveau modèle de billing.

DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile d'imaginer 
résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour pleins de 
raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...

Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne connais pas 
SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...

Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions 
opensource sont là.

Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par un tiers 
de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses membres les 
tranches connues par ce service ?

Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic selon 
ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...

Non ?

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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet David Ponzone
J’allais le dire. Sans au moins un SFR et/ou Free et/ou Bouygues, ca va 
échanger même pas 1% des appels cette usine à gaz. Et ils ne viendront pas, 
c’est quasi-sûr.
C’est déjà la raison pour laquelle une tentative de ce genre (lancé par un 
ex-NeoTelecoms je crois) avait échoué.

On 15 mai 2018 13:36 +0200, Fabien H , wrote:
> Mais effectivement comme indique "boite frnog", le projet sera/serait
> surement tué dans l'oeuf faute de gros souhaitant rentrer et donc peu
> d'intérêt pour les petits
>
> ---
> Liste de diffusion du FRnOG
> http://www.frnog.org/

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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Fabien H
L'histoire du DNS, oui c'est intéressant mais il faut que le DNS soit privé
ou filtré pour éviter de divulger des informations qui pourraient mettre en
péril la "securité nationale".

Oui, comme le FranceIX finalement. Un AS, des équipements à TH2, et tout le
> monde se rejoint à la meetme. Donc finalement au niveau IP avons-nous
> besoin de tout cela, le FranceIX le fait très bien ? Peut-être qu'il soit
> pleinement séparé de la data ? Ce n’est pas idiot non plus...
>
Sur le principe de faire un meetme de type FranceIX oui, par contre faire
passer du SIP ou du flux RTP via un GIX, c'est assez moyen ..



> Pour faire simple (je vulgarise beaucoup), Fabien , Alain, demain on se
> dit on met un serveur SIP (un peu un route-serveur finalement) à TH2, on
> monte chacun nos Trunk vers ce serveur, et comme on se connait bien et
> qu'on a confiance entre nous on s'échange par mail nos SDA, charge à chacun
> de mettre à jour ses routes. Sur le papier rien de compliqué... Faut juste
> un peu automatiser les choses, avoir un garant de confiance, et on n'embête
> personne...
>

A la limite, oui la signalisation pourrait être centralisée et passer par
un ou deux proxy SIP d'une asso, et ensuite la SIG initie/reinvite le RTP
entre l'operateur A et B via leurs IP d'interco sans repasser par le proxy
SIP central .

Mais cela fait malgré tout un SPOF sur la signalisation. Alors que si
chaque opérateur maintient quotidiennement sa base de SDA à jour localement
(via un système de batch) et ses interco réseau+voix avec les autres
opérateurs, il n'y a plus de SPOF, chaque opérateur reste maitre de son
infra. (ça ressemble quand même beaucoup au système APNF actuel .. :-) )

Donc au final, c'est juste une histoire de base de routage de numéro
décentralisée chez chaque opérateur (avec système de MAJ) + interco voix
entre chaque opérateur interessé.

Mais effectivement comme indique "boite frnog", le projet sera/serait
surement tué dans l'oeuf faute de gros souhaitant rentrer et donc peu
d'intérêt pour les petits

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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
 > je me suis sûrement mal exprimé, mais il faudrait des peering X
spécifique à la voix. Pas en créer un, mais réalisé une "extension" de ceux
existants, mais cette fois-ci avec de la QOS (SIP => precedence 3 / RTP =>
5) etc ...
Cela simplifierais le modèle, mais il faut pouvoir garantir une qualité
parfaite des liens, une QoS aux petits oignons, pour un "traceroute"
nickel, on parle d'un flux UDP, pas question de se faire écraser.
D'où l'interco privée voix, comme n'importe qu'elle fournisseur voix
t'imposes.

>De plus, au niveau sécu, le client final ne peut pas discuter avec
n'importe qui, il discute avec ton SBC dans ton propre réseau.
>Puis, ton SBC discute avec le peering (ton SBC est trusté sur ce peering).

Ah oui, là d'accord, je pensais que tu évoquais du P2P entre deux
téléphones par exemple... D'où le fait que tu devrais accepter tout ce qui
vient, le transcodage merdique qui irait avec etc...

> Sujet véritablement énorme à traiter et certainement pas qu'entre
provider... il faut un / des organismes de régulation et de confiance.
Ouais, et je pense aussi qu'il faut surtout "un gros" en plus des petits
dès le début, sinon assez pas de trafic pour viabilisé la chose. Sauf que
les "gros" ont absolument tout à y perdre.


Le 15 mai 2018 à 11:50, Mickael Hubert  a écrit :

> Justement non.
> je me suis sûrement mal exprimé, mais il faudrait des peering X spécifique
> à la voix. Pas en créer un, mais réalisé une "extension" de ceux existants,
> mais cette fois-ci avec de la QOS (SIP => precedence 3 / RTP => 5) etc ...
> De plus, au niveau sécu, le client final ne peut pas discuter avec
> n'importe qui, il discute avec ton SBC dans ton propre réseau.
> Puis, ton SBC discute avec le peering (ton SBC est trusté sur ce peering).
>
> Ex:
> DATA:
> CPE --> PE --> backbone IP --> transitaires IP ou peering X ou ...
>
> VOIP:
> IPBX / E-SBC --> SBC --> backbone Voix --> transitaires Voix ou peering X
>
> Sujet véritablement énorme à traiter et certainement pas qu'entre
> provider... il faut un / des organismes de régulation et de confiance.
>
> Le 15 mai 2018 à 11:21, boite frnog  a écrit :
>
>> >1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
>> >interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
>> >2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
>> >pourquoi pas le client en direct...
>> >3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
>> >une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
>> >soit ma route par défaut mon transitaire voix.
>>
>> Si l'idée oui, mais la voix est tellement sensible qu'il faut je pense
>> plus s'appuyer sur des conversations uniquement entre SBC, et sur des
>> interco IP très fiable.
>>
>> Tu vas également perdre le contrôle de ton flux si tu laisse le client
>> discuter librement avec n'importe qui, et niveau sécu...
>>
>>
>> Le 15 mai 2018 à 11:06, Mickael Hubert  a écrit :
>>
>>> Il n'avait pas été question, il y a quelques temps, lors d'une réunion
>>> FRNOG justement d'un SIP...X ? Il est vrai que d'interconnecter
>>> l’ensemble
>>> des petits entre eux est vain, mais les peering X sont là pour ça (au
>>> niveau IP).
>>> je n'ai sûrement pas tout les tenants et aboutissant, mais pourquoi
>>> réinventer la roue ? Le DNS fonctionne très bien (avec peut-être un peu
>>> plus de sécu à envisager), ENUM a été créé pour cela, pourquoi ne pas
>>> s’appuyer la dessus.
>>>
>>> Je vous balance ça pêle-mêle, et c'est une vision trop minimaliste, mais
>>> si
>>> on prend exemple sur le BGP et les peering X:
>>>
>>> 1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
>>> interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
>>> 2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
>>> pourquoi pas le client en direct...
>>> 3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
>>> une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
>>> soit ma route par défaut mon transitaire voix.
>>>
>>> A la différence de "l'internet", le plus réaliste serait que ces échanges
>>> DNS ne soient autorisés qu'entre les providers déclarés ARCEP et que les
>>> mises à jour ne proviennent que d'un point central et certifié (Ex: APNF)
>>> De plus, pas d'automatisme de création des tables de routage d'appel
>>> comme
>>> BGP. Il faudrait que chaque provider puisse savoir quelle est la route la
>>> plus "courte" pour joindre tel ou tel numéro en prenant en compte ses
>>> propres interco à dispo.
>>>
>>> Bon c'est facile à dire...
>>>
>>>
>>> Le 15 mai 2018 à 10:24, boite frnog  a écrit :
>>>
>>> > Bonjour à tous,
>>> >
>>> > Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier
>>> a
>>> > raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
>>> > critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
>>> > routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
>>> évolué
>>> > d

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Mickael Hubert
Justement non.
je me suis sûrement mal exprimé, mais il faudrait des peering X spécifique
à la voix. Pas en créer un, mais réalisé une "extension" de ceux existants,
mais cette fois-ci avec de la QOS (SIP => precedence 3 / RTP => 5) etc ...
De plus, au niveau sécu, le client final ne peut pas discuter avec
n'importe qui, il discute avec ton SBC dans ton propre réseau.
Puis, ton SBC discute avec le peering (ton SBC est trusté sur ce peering).

Ex:
DATA:
CPE --> PE --> backbone IP --> transitaires IP ou peering X ou ...

VOIP:
IPBX / E-SBC --> SBC --> backbone Voix --> transitaires Voix ou peering X

Sujet véritablement énorme à traiter et certainement pas qu'entre
provider... il faut un / des organismes de régulation et de confiance.

Le 15 mai 2018 à 11:21, boite frnog  a écrit :

> >1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
> >interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
> >2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
> >pourquoi pas le client en direct...
> >3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
> >une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
> >soit ma route par défaut mon transitaire voix.
>
> Si l'idée oui, mais la voix est tellement sensible qu'il faut je pense
> plus s'appuyer sur des conversations uniquement entre SBC, et sur des
> interco IP très fiable.
>
> Tu vas également perdre le contrôle de ton flux si tu laisse le client
> discuter librement avec n'importe qui, et niveau sécu...
>
>
> Le 15 mai 2018 à 11:06, Mickael Hubert  a écrit :
>
>> Il n'avait pas été question, il y a quelques temps, lors d'une réunion
>> FRNOG justement d'un SIP...X ? Il est vrai que d'interconnecter l’ensemble
>> des petits entre eux est vain, mais les peering X sont là pour ça (au
>> niveau IP).
>> je n'ai sûrement pas tout les tenants et aboutissant, mais pourquoi
>> réinventer la roue ? Le DNS fonctionne très bien (avec peut-être un peu
>> plus de sécu à envisager), ENUM a été créé pour cela, pourquoi ne pas
>> s’appuyer la dessus.
>>
>> Je vous balance ça pêle-mêle, et c'est une vision trop minimaliste, mais
>> si
>> on prend exemple sur le BGP et les peering X:
>>
>> 1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
>> interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
>> 2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
>> pourquoi pas le client en direct...
>> 3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
>> une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
>> soit ma route par défaut mon transitaire voix.
>>
>> A la différence de "l'internet", le plus réaliste serait que ces échanges
>> DNS ne soient autorisés qu'entre les providers déclarés ARCEP et que les
>> mises à jour ne proviennent que d'un point central et certifié (Ex: APNF)
>> De plus, pas d'automatisme de création des tables de routage d'appel comme
>> BGP. Il faudrait que chaque provider puisse savoir quelle est la route la
>> plus "courte" pour joindre tel ou tel numéro en prenant en compte ses
>> propres interco à dispo.
>>
>> Bon c'est facile à dire...
>>
>>
>> Le 15 mai 2018 à 10:24, boite frnog  a écrit :
>>
>> > Bonjour à tous,
>> >
>> > Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a
>> > raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
>> > critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
>> > routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
>> évolué
>> > depuis un bout de temps...
>> >
>> > J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
>> >
>> > Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
>> > France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si
>> oui
>> > quels ont été les freins ?
>> >
>> > Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
>> >
>> > C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2
>> permettant
>> > le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
>> pourquoi
>> > pas un nouveau modèle de billing.
>> >
>> > DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile
>> d'imaginer
>> > résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour
>> pleins
>> > de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
>> >
>> > Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne connais
>> > pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
>> >
>> > Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
>> > opensource sont là.
>> >
>> > Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par
>> un
>> > tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
>> > membres les tranches connues par ce service ?
>> >
>> > Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic
>> > selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
>un des points à traiter est de définir les services téléphoniques que ces
>intercos doivent supporter :
>- que les appels ?
>- du RCS, du UUS (user to user signaling), fax, voLTE, modem ... ?
>- apres il y a les cas à traiter ayant des impacts techniques : appels
>d'urgence, masquage d'identité sur des appels en arrivée depuis
>l'international sans que le réseau n'est fourni un PAI/NDI, bref une
>identité fiable...

il faut se focaliser uniquement sur la notion de peering d'interco. Il
n'est pas question de VoLTE, d'appel d'urgence, ou d'appel depuis ou vers
l'int. Ce sont des sujets bien distincts. Je bien parler d'appel de peering
entre opérateurs consentants :)

A la façon d'SS7, finalement, on se contente de faire du SIP, du RTP, et du
codec standard. Libre à toi de faire sur ton SBC du SIP=>VoLTE

>Juste un exemple simple (qui se gère facilement mais donné à titre
>d'illustration) : rien que les DTMF t'as 3 facons de le faire.
>T'as aussi le fameux PRACK nécessaire pour l'early media, prôner par Free
>mais pas prôner par la normalisation FFT...

>Donc là on vient sur le sujet normalisation du transport SIP. Il faut aussi
>se mettre d'accord sur la normalisation du media (RTP + RTCP) + RTCP-XR.
>Qui dit interco veut dire aussi indicateurs/KPI à se mettre d'accord pour
>débuguer, diagnostiquer, que chacun doit supporter

Faut suivre ce qui existe, la FFT a de très bon document, il faut se
calquer sur par exemple, les stats d'interco SIPI de grands...

>Alors que faire ? Le plus petit dénominateur commun, qui est donc limitant
>pour les services, ou au contraire faire le plus exhaustif et du coup qui
>transcode/ fait l'adaptation de sig ? selon quelles regles (comprendre qui
>favorise qui) ?
>Je ne dis pas que c'est pas faisable, je dis juste que ca soulève de
>nombreux points. Que les principaux intéressés sont les petits opérateurs
>(les grands/gros aiment bien le cout du service transit comme déjà évoqué
>par Mickael Hubert ( TA taxe d'acheminement).

D'où l'assos, il faut des règles strictes. Autre point le billing, mais
c'est aussi un autre sujet, tout est remis en cause avec la notion peering.
Cela revient à évoquer le financement de la dîtes asso, mais encore un tout
autre sujet. Mais je pense que le modèle doit être viable vue le cout des
interco, mais fortement fonction des volumes.

>Mickael dans ton dernier post, les etapes 1 à 3, le principe de routage (je
>regarde en local et sinon je sors) c'est déjà ce que tu fais sans base
ENUM.
>Et comme tu le dis/ soulève, le probleme c'est la notion de fiabilité de
>l'information. car si un petit malin se greffe, annonce des numeros qui ne
>sont pas à lui (volontairement ou non), comment savoir qui a raison ?

Il faut un tiers de confiance, et un mecanisme de confiance, cela me parait
évident, mais rien d'impossible.




Le 15 mai 2018 à 11:19, Cedric Millet (pro)  a
écrit :

>  Quand tu sais pas avec qui tu vas parler, si t'envoies des appels vers une
> interco non définie, comment tu garantis que tel ou tel service va
> fonctionner. C'est pour ca que dans la base ENUM tu dois aussi gérer aussi
> la notion de services associés à un numéro/interco.
>
> un des points à traiter est de définir les services téléphoniques que ces
> intercos doivent supporter :
> - que les appels ?
> - du RCS, du UUS (user to user signaling), fax, voLTE, modem ... ?
> - apres il y a les cas à traiter ayant des impacts techniques : appels
> d'urgence, masquage d'identité sur des appels en arrivée depuis
> l'international sans que le réseau n'est fourni un PAI/NDI, bref une
> identité fiable...
> Juste un exemple simple (qui se gère facilement mais donné à titre
> d'illustration) : rien que les DTMF t'as 3 facons de le faire.
> T'as aussi le fameux PRACK nécessaire pour l'early media, prôner par Free
> mais pas prôner par la normalisation FFT...
>
> Donc là on vient sur le sujet normalisation du transport SIP. Il faut aussi
> se mettre d'accord sur la normalisation du media (RTP + RTCP) + RTCP-XR.
> Qui dit interco veut dire aussi indicateurs/KPI à se mettre d'accord pour
> débuguer, diagnostiquer, que chacun doit supporter
>
> Alors que faire ? Le plus petit dénominateur commun, qui est donc limitant
> pour les services, ou au contraire faire le plus exhaustif et du coup qui
> transcode/ fait l'adaptation de sig ? selon quelles regles (comprendre qui
> favorise qui) ?
> Je ne dis pas que c'est pas faisable, je dis juste que ca soulève de
> nombreux points. Que les principaux intéressés sont les petits opérateurs
> (les grands/gros aiment bien le cout du service transit comme déjà évoqué
> par Mickael Hubert ( TA taxe d'acheminement).
>
> La base de numérotation centrale est nécessaire déjà évoquée avec l'échange
> précédent quand on a parlé d'ENUM.
> La base APNF ne contient que les sda portées. pas les tranches natives (aka
> base GNUM). ou alors j'ai loupé un truc.
>
>
> Mickael dans ton dernier post, les etapes 1 à 3, le principe de routage (je
> regarde en local et sinon

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
>1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
>interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
>2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
>pourquoi pas le client en direct...
>3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
>une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
>soit ma route par défaut mon transitaire voix.

Si l'idée oui, mais la voix est tellement sensible qu'il faut je pense plus
s'appuyer sur des conversations uniquement entre SBC, et sur des interco IP
très fiable.

Tu vas également perdre le contrôle de ton flux si tu laisse le client
discuter librement avec n'importe qui, et niveau sécu...


Le 15 mai 2018 à 11:06, Mickael Hubert  a écrit :

> Il n'avait pas été question, il y a quelques temps, lors d'une réunion
> FRNOG justement d'un SIP...X ? Il est vrai que d'interconnecter l’ensemble
> des petits entre eux est vain, mais les peering X sont là pour ça (au
> niveau IP).
> je n'ai sûrement pas tout les tenants et aboutissant, mais pourquoi
> réinventer la roue ? Le DNS fonctionne très bien (avec peut-être un peu
> plus de sécu à envisager), ENUM a été créé pour cela, pourquoi ne pas
> s’appuyer la dessus.
>
> Je vous balance ça pêle-mêle, et c'est une vision trop minimaliste, mais si
> on prend exemple sur le BGP et les peering X:
>
> 1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
> interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
> 2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
> pourquoi pas le client en direct...
> 3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
> une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
> soit ma route par défaut mon transitaire voix.
>
> A la différence de "l'internet", le plus réaliste serait que ces échanges
> DNS ne soient autorisés qu'entre les providers déclarés ARCEP et que les
> mises à jour ne proviennent que d'un point central et certifié (Ex: APNF)
> De plus, pas d'automatisme de création des tables de routage d'appel comme
> BGP. Il faudrait que chaque provider puisse savoir quelle est la route la
> plus "courte" pour joindre tel ou tel numéro en prenant en compte ses
> propres interco à dispo.
>
> Bon c'est facile à dire...
>
>
> Le 15 mai 2018 à 10:24, boite frnog  a écrit :
>
> > Bonjour à tous,
> >
> > Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a
> > raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
> > critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
> > routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
> évolué
> > depuis un bout de temps...
> >
> > J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
> >
> > Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
> > France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
> > quels ont été les freins ?
> >
> > Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
> >
> > C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
> > le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> pourquoi
> > pas un nouveau modèle de billing.
> >
> > DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile d'imaginer
> > résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour
> pleins
> > de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
> >
> > Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne connais
> > pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
> >
> > Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
> > opensource sont là.
> >
> > Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par un
> > tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
> > membres les tranches connues par ce service ?
> >
> > Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic
> > selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
> >
> > Non ?
> >
> > ---
> > Liste de diffusion du FRnOG
> > http://www.frnog.org/
> >
>
> ---
> Liste de diffusion du FRnOG
> http://www.frnog.org/
>

---
Liste de diffusion du FRnOG
http://www.frnog.org/


Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Cedric Millet (pro)
 Quand tu sais pas avec qui tu vas parler, si t'envoies des appels vers une
interco non définie, comment tu garantis que tel ou tel service va
fonctionner. C'est pour ca que dans la base ENUM tu dois aussi gérer aussi
la notion de services associés à un numéro/interco.

un des points à traiter est de définir les services téléphoniques que ces
intercos doivent supporter :
- que les appels ?
- du RCS, du UUS (user to user signaling), fax, voLTE, modem ... ?
- apres il y a les cas à traiter ayant des impacts techniques : appels
d'urgence, masquage d'identité sur des appels en arrivée depuis
l'international sans que le réseau n'est fourni un PAI/NDI, bref une
identité fiable...
Juste un exemple simple (qui se gère facilement mais donné à titre
d'illustration) : rien que les DTMF t'as 3 facons de le faire.
T'as aussi le fameux PRACK nécessaire pour l'early media, prôner par Free
mais pas prôner par la normalisation FFT...

Donc là on vient sur le sujet normalisation du transport SIP. Il faut aussi
se mettre d'accord sur la normalisation du media (RTP + RTCP) + RTCP-XR.
Qui dit interco veut dire aussi indicateurs/KPI à se mettre d'accord pour
débuguer, diagnostiquer, que chacun doit supporter

Alors que faire ? Le plus petit dénominateur commun, qui est donc limitant
pour les services, ou au contraire faire le plus exhaustif et du coup qui
transcode/ fait l'adaptation de sig ? selon quelles regles (comprendre qui
favorise qui) ?
Je ne dis pas que c'est pas faisable, je dis juste que ca soulève de
nombreux points. Que les principaux intéressés sont les petits opérateurs
(les grands/gros aiment bien le cout du service transit comme déjà évoqué
par Mickael Hubert ( TA taxe d'acheminement).

La base de numérotation centrale est nécessaire déjà évoquée avec l'échange
précédent quand on a parlé d'ENUM.
La base APNF ne contient que les sda portées. pas les tranches natives (aka
base GNUM). ou alors j'ai loupé un truc.


Mickael dans ton dernier post, les etapes 1 à 3, le principe de routage (je
regarde en local et sinon je sors) c'est déjà ce que tu fais sans base ENUM.
Et comme tu le dis/ soulève, le probleme c'est la notion de fiabilité de
l'information. car si un petit malin se greffe, annonce des numeros qui ne
sont pas à lui (volontairement ou non), comment savoir qui a raison ?

de nombreux sujets donc

2018-05-15 11:06 GMT+02:00 Mickael Hubert :

> Il n'avait pas été question, il y a quelques temps, lors d'une réunion
> FRNOG justement d'un SIP...X ? Il est vrai que d'interconnecter l’ensemble
> des petits entre eux est vain, mais les peering X sont là pour ça (au
> niveau IP).
> je n'ai sûrement pas tout les tenants et aboutissant, mais pourquoi
> réinventer la roue ? Le DNS fonctionne très bien (avec peut-être un peu
> plus de sécu à envisager), ENUM a été créé pour cela, pourquoi ne pas
> s’appuyer la dessus.
>
> Je vous balance ça pêle-mêle, et c'est une vision trop minimaliste, mais
> si on prend exemple sur le BGP et les peering X:
>
> 1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
> interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
> 2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
> pourquoi pas le client en direct...
> 3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
> une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
> soit ma route par défaut mon transitaire voix.
>
> A la différence de "l'internet", le plus réaliste serait que ces échanges
> DNS ne soient autorisés qu'entre les providers déclarés ARCEP et que les
> mises à jour ne proviennent que d'un point central et certifié (Ex: APNF)
> De plus, pas d'automatisme de création des tables de routage d'appel comme
> BGP. Il faudrait que chaque provider puisse savoir quelle est la route la
> plus "courte" pour joindre tel ou tel numéro en prenant en compte ses
> propres interco à dispo.
>
> Bon c'est facile à dire...
>
>
> Le 15 mai 2018 à 10:24, boite frnog  a écrit :
>
>> Bonjour à tous,
>>
>> Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a
>> raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
>> critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
>> routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas évolué
>> depuis un bout de temps...
>>
>> J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
>>
>> Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
>> France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
>> quels ont été les freins ?
>>
>> Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
>>
>> C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
>> le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
>> pourquoi
>> pas un nouveau modèle de billing.
>>
>> DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile d'imaginer
>> résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" 

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
>L'APNF est une asso aussi :-) Je trouve qu'elle répondrait au besoin sur
>l'aspect "traduction de numéro".

Oui de toute façon il ne serait pas question de retirer la légitimité de
l'APNF sur ce sujet. Mais une fois encore pour vulgariser la chose : ce
n'est pas le RIPE qui va te configurer ta session BGP...

Faudrait-il imaginer une extension de l'APNF ?

>Il faudrait ensuite trouver un système
>simple et sécurisé (filtrage IP, ..) pour que les différents petits/grands
>opérateurs s'interconnectent en SIP entre eux (sur le même principe que
>peering@operateur pour initier un "peering SIP"). Chacun est libre ensuite
>au niveau IP d'ajouter la redondance et le transport L2 qu'il souhaite.

Oui, comme le FranceIX finalement. Un AS, des équipements à TH2, et tout le
monde se rejoint à la meetme. Donc finalement au niveau IP avons-nous
besoin de tout cela, le FranceIX le fait très bien ? Peut-être qu'il soit
pleinement séparé de la data ? Ce n’est pas idiot non plus...

>Le prix de l'adhesion APNF de base n'est pas énorme pour un petit
>opérateur.

>Mais pour avoir accès à la base APNF pour interroger sur un ND donné ou
>pour aller faire des annonces (donc en écriture) dans cette base, c'est
>beaucoup plus cher. Et là c'est un autre aspect où cela peut coincer.. Mais
>à un moment donné, il faut bien financer aussi l'asso qui héberge la base
>de données (ou alors il faut décentraliser)

Oui tout à fait, mais pourquoi passer par l'APNF ? Pour moi ce serait plus
le rôle de l'"assos" de vérifier la cohérence des annonces avec la base
APNF, seul et unique base légitime, évitant ainsi toute fraude.

Pour faire simple (je vulgarise beaucoup), Fabien , Alain, demain on se dit
on met un serveur SIP (un peu un route-serveur finalement) à TH2, on monte
chacun nos Trunk vers ce serveur, et comme on se connait bien et qu'on a
confiance entre nous on s'échange par mail nos SDA, charge à chacun de
mettre à jour ses routes. Sur le papier rien de compliqué... Faut juste un
peu automatiser les choses, avoir un garant de confiance, et on n'embête
personne...






Le 15 mai 2018 à 11:01, Fabien H  a écrit :

> L'APNF est une asso aussi :-) Je trouve qu'elle répondrait au besoin sur
> l'aspect "traduction de numéro". Il faudrait ensuite trouver un système
> simple et sécurisé (filtrage IP, ..) pour que les différents petits/grands
> opérateurs s'interconnectent en SIP entre eux (sur le même principe que
> peering@operateur pour initier un "peering SIP"). Chacun est libre ensuite
> au niveau IP d'ajouter la redondance et le transport L2 qu'il souhaite.
>
> Le prix de l'adhesion APNF de base n'est pas énorme pour un petit
> opérateur.
>
> Mais pour avoir accès à la base APNF pour interroger sur un ND donné ou
> pour aller faire des annonces (donc en écriture) dans cette base, c'est
> beaucoup plus cher. Et là c'est un autre aspect où cela peut coincer.. Mais
> à un moment donné, il faut bien financer aussi l'asso qui héberge la base
> de données (ou alors il faut décentraliser)
>
>
>
> Le 15 mai 2018 à 10:51, boite frnog  a écrit :
>
> > J'entends bien... Mais je pensais à quelque chose de plus simple. Il faut
> > bien que tu saches si tu envoies ton appel à ton transitaire, ou si tu
> > envoies ton appel à ton SBC de peering SIP depuis ton SBC.
> >
> > Ce qui implique que finalement (et je vais sans doute en choquer plus
> d'un
> > sur cette liste) tu t'en moques de la base APNF, puisque soit tu check
> > d'abord la base de la supposée asso et si ton SDA de destination n'est
> pas
> > dedans, tu envoies à ton transitaire voix.
> >
> >
> > Le 15 mai 2018 à 10:41, Alain Bieuzent  a écrit
> :
> >
> > > La base de données existe déjà et elle est gérée par l'APNF. Elle
> permet
> > > de savoir à un instant T vers quel opérateur doit ont routé un SDA.
> > >
> > > Le 15/05/2018 10:25, « boite frnog »  de
> > > mailbox.fr...@gmail.com> a écrit :
> > >
> > > Bonjour à tous,
> > >
> > > Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que
> > Xavier
> > > a
> > > raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier
> est
> > > critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas
> été
> > > routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
> > > évolué
> > > depuis un bout de temps...
> > >
> > > J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
> > >
> > > Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France
> XI
> > > (un
> > > France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et
> si
> > > oui
> > > quels ont été les freins ?
> > >
> > > Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
> > >
> > > C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2
> > > permettant
> > > le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> > > pourquoi
> > > pas un nouveau modèle de billing.
> > >
> > > DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile
> > > d'i

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Régis M
>Il faudrait ensuite trouver un système
>simple et sécurisé (filtrage IP, ..) pour que les différents petits/grands
>opérateurs s'interconnectent en SIP entre eux (sur le même principe que
>peering@operateur pour initier un "peering SIP").

Chaque opérateur est identifié par un code, et a un référent.
On pourrait rebasculer sur le domaine de l'email du référent  pour aller
chercher un enregistrement DNS TXT ou apnf. pour avoir l'IP du SBC
de chaque opérateur une fois qu'on a l'opérateur qui gère numéro (porté ou
non).

> Le prix de l'adhesion APNF de base n'est pas énorme pour un petit
>opérateur.
Cool, bon à savoir.  :)

>L'APNF est une asso aussi :-) Je trouve qu'elle répondrait au besoin sur
>l'aspect "traduction de numéro"
Je suis pour aussi,  pour éviter les multi-hosting, etc..
L'APNF est déjà très bien placée pour cela et je pense que globalement, ca
marche.
A quand une API dispo à interroger en lecture :) (opendata) ?

Sinon quelqu'un sait si le système existe dans d'autres pays ?

Régis

Le 15 mai 2018 à 11:01, Fabien H  a écrit :

> L'APNF est une asso aussi :-) Je trouve qu'elle répondrait au besoin sur
> l'aspect "traduction de numéro". Il faudrait ensuite trouver un système
> simple et sécurisé (filtrage IP, ..) pour que les différents petits/grands
> opérateurs s'interconnectent en SIP entre eux (sur le même principe que
> peering@operateur pour initier un "peering SIP"). Chacun est libre ensuite
> au niveau IP d'ajouter la redondance et le transport L2 qu'il souhaite.
>
> Le prix de l'adhesion APNF de base n'est pas énorme pour un petit
> opérateur.
>
> Mais pour avoir accès à la base APNF pour interroger sur un ND donné ou
> pour aller faire des annonces (donc en écriture) dans cette base, c'est
> beaucoup plus cher. Et là c'est un autre aspect où cela peut coincer.. Mais
> à un moment donné, il faut bien financer aussi l'asso qui héberge la base
> de données (ou alors il faut décentraliser)
>
>
>
> Le 15 mai 2018 à 10:51, boite frnog  a écrit :
>
> > J'entends bien... Mais je pensais à quelque chose de plus simple. Il faut
> > bien que tu saches si tu envoies ton appel à ton transitaire, ou si tu
> > envoies ton appel à ton SBC de peering SIP depuis ton SBC.
> >
> > Ce qui implique que finalement (et je vais sans doute en choquer plus
> d'un
> > sur cette liste) tu t'en moques de la base APNF, puisque soit tu check
> > d'abord la base de la supposée asso et si ton SDA de destination n'est
> pas
> > dedans, tu envoies à ton transitaire voix.
> >
> >
> > Le 15 mai 2018 à 10:41, Alain Bieuzent  a écrit
> :
> >
> > > La base de données existe déjà et elle est gérée par l'APNF. Elle
> permet
> > > de savoir à un instant T vers quel opérateur doit ont routé un SDA.
> > >
> > > Le 15/05/2018 10:25, « boite frnog »  de
> > > mailbox.fr...@gmail.com> a écrit :
> > >
> > > Bonjour à tous,
> > >
> > > Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que
> > Xavier
> > > a
> > > raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier
> est
> > > critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas
> été
> > > routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
> > > évolué
> > > depuis un bout de temps...
> > >
> > > J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
> > >
> > > Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France
> XI
> > > (un
> > > France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et
> si
> > > oui
> > > quels ont été les freins ?
> > >
> > > Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
> > >
> > > C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2
> > > permettant
> > > le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> > > pourquoi
> > > pas un nouveau modèle de billing.
> > >
> > > DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile
> > > d'imaginer
> > > résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour
> > > pleins
> > > de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
> > >
> > > Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne
> > > connais
> > > pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
> > >
> > > Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les
> solutions
> > > opensource sont là.
> > >
> > > Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée
> > par
> > > un
> > > tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à
> ses
> > > membres les tranches connues par ce service ?
> > >
> > > Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son
> > trafic
> > > selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
> > >
> > > Non ?
> > >
> > > ---
> > > Liste de diffusion du FRnOG
> > > http://www.frnog.org/
> > >
> > >
> > >
> > >
> >
> > ---
> > Liste de diffusion

Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Mickael Hubert
Il n'avait pas été question, il y a quelques temps, lors d'une réunion
FRNOG justement d'un SIP...X ? Il est vrai que d'interconnecter l’ensemble
des petits entre eux est vain, mais les peering X sont là pour ça (au
niveau IP).
je n'ai sûrement pas tout les tenants et aboutissant, mais pourquoi
réinventer la roue ? Le DNS fonctionne très bien (avec peut-être un peu
plus de sécu à envisager), ENUM a été créé pour cela, pourquoi ne pas
s’appuyer la dessus.

Je vous balance ça pêle-mêle, et c'est une vision trop minimaliste, mais si
on prend exemple sur le BGP et les peering X:

1) j'ai un appel à destination du 0101010101, je demande déjà à mon DNS
interne (ENUM) si je connais, est-ce mon réseau ?
2) oui, je balance dans mon réseau ==> SBC interne qui gère le client,
pourquoi pas le client en direct...
3) non je ne gère pas ce numéro, a qui dois-je le balancer ? ==> soit sur
une interco directe que j'ai avec tel ou tel provider, soit au peering X,
soit ma route par défaut mon transitaire voix.

A la différence de "l'internet", le plus réaliste serait que ces échanges
DNS ne soient autorisés qu'entre les providers déclarés ARCEP et que les
mises à jour ne proviennent que d'un point central et certifié (Ex: APNF)
De plus, pas d'automatisme de création des tables de routage d'appel comme
BGP. Il faudrait que chaque provider puisse savoir quelle est la route la
plus "courte" pour joindre tel ou tel numéro en prenant en compte ses
propres interco à dispo.

Bon c'est facile à dire...


Le 15 mai 2018 à 10:24, boite frnog  a écrit :

> Bonjour à tous,
>
> Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a
> raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
> critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
> routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas évolué
> depuis un bout de temps...
>
> J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
>
> Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
> France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
> quels ont été les freins ?
>
> Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
>
> C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
> le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et pourquoi
> pas un nouveau modèle de billing.
>
> DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile d'imaginer
> résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour pleins
> de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
>
> Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne connais
> pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
>
> Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
> opensource sont là.
>
> Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par un
> tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
> membres les tranches connues par ce service ?
>
> Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic
> selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
>
> Non ?
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Alain Bieuzent
Dommage de créer une deuxième base alors que les infos dont on aurait besoin 
sont déjà présente et mise à jour coté APNF.
De plus pour ceux qui utilise déjà la base APNF, cela fera deux requêtes pour 
chaque appel, pour ceux qui ont de gros volumes ça peut poser un souci.

Le 15/05/2018 10:52, « boite frnog »  a écrit :

J'entends bien... Mais je pensais à quelque chose de plus simple. Il faut
bien que tu saches si tu envoies ton appel à ton transitaire, ou si tu
envoies ton appel à ton SBC de peering SIP depuis ton SBC.

Ce qui implique que finalement (et je vais sans doute en choquer plus d'un
sur cette liste) tu t'en moques de la base APNF, puisque soit tu check
d'abord la base de la supposée asso et si ton SDA de destination n'est pas
dedans, tu envoies à ton transitaire voix.


Le 15 mai 2018 à 10:41, Alain Bieuzent  a écrit :

> La base de données existe déjà et elle est gérée par l'APNF. Elle permet
> de savoir à un instant T vers quel opérateur doit ont routé un SDA.
>
> Le 15/05/2018 10:25, « boite frnog »  mailbox.fr...@gmail.com> a écrit :
>
> Bonjour à tous,
>
> Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier
> a
> raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
> critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
> routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
> évolué
> depuis un bout de temps...
>
> J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
>
> Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI
> (un
> France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si
> oui
> quels ont été les freins ?
>
> Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
>
> C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2
> permettant
> le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> pourquoi
> pas un nouveau modèle de billing.
>
> DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile
> d'imaginer
> résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour
> pleins
> de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
>
> Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne
> connais
> pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
>
> Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
> opensource sont là.
>
> Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par
> un
> tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
> membres les tranches connues par ce service ?
>
> Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son 
trafic
> selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
>
> Non ?
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Fabien H
L'APNF est une asso aussi :-) Je trouve qu'elle répondrait au besoin sur
l'aspect "traduction de numéro". Il faudrait ensuite trouver un système
simple et sécurisé (filtrage IP, ..) pour que les différents petits/grands
opérateurs s'interconnectent en SIP entre eux (sur le même principe que
peering@operateur pour initier un "peering SIP"). Chacun est libre ensuite
au niveau IP d'ajouter la redondance et le transport L2 qu'il souhaite.

Le prix de l'adhesion APNF de base n'est pas énorme pour un petit
opérateur.

Mais pour avoir accès à la base APNF pour interroger sur un ND donné ou
pour aller faire des annonces (donc en écriture) dans cette base, c'est
beaucoup plus cher. Et là c'est un autre aspect où cela peut coincer.. Mais
à un moment donné, il faut bien financer aussi l'asso qui héberge la base
de données (ou alors il faut décentraliser)



Le 15 mai 2018 à 10:51, boite frnog  a écrit :

> J'entends bien... Mais je pensais à quelque chose de plus simple. Il faut
> bien que tu saches si tu envoies ton appel à ton transitaire, ou si tu
> envoies ton appel à ton SBC de peering SIP depuis ton SBC.
>
> Ce qui implique que finalement (et je vais sans doute en choquer plus d'un
> sur cette liste) tu t'en moques de la base APNF, puisque soit tu check
> d'abord la base de la supposée asso et si ton SDA de destination n'est pas
> dedans, tu envoies à ton transitaire voix.
>
>
> Le 15 mai 2018 à 10:41, Alain Bieuzent  a écrit :
>
> > La base de données existe déjà et elle est gérée par l'APNF. Elle permet
> > de savoir à un instant T vers quel opérateur doit ont routé un SDA.
> >
> > Le 15/05/2018 10:25, « boite frnog »  > mailbox.fr...@gmail.com> a écrit :
> >
> > Bonjour à tous,
> >
> > Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que
> Xavier
> > a
> > raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
> > critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
> > routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
> > évolué
> > depuis un bout de temps...
> >
> > J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
> >
> > Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI
> > (un
> > France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si
> > oui
> > quels ont été les freins ?
> >
> > Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
> >
> > C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2
> > permettant
> > le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> > pourquoi
> > pas un nouveau modèle de billing.
> >
> > DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile
> > d'imaginer
> > résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour
> > pleins
> > de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
> >
> > Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne
> > connais
> > pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
> >
> > Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
> > opensource sont là.
> >
> > Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée
> par
> > un
> > tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
> > membres les tranches connues par ce service ?
> >
> > Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son
> trafic
> > selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
> >
> > Non ?
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet boite frnog
J'entends bien... Mais je pensais à quelque chose de plus simple. Il faut
bien que tu saches si tu envoies ton appel à ton transitaire, ou si tu
envoies ton appel à ton SBC de peering SIP depuis ton SBC.

Ce qui implique que finalement (et je vais sans doute en choquer plus d'un
sur cette liste) tu t'en moques de la base APNF, puisque soit tu check
d'abord la base de la supposée asso et si ton SDA de destination n'est pas
dedans, tu envoies à ton transitaire voix.


Le 15 mai 2018 à 10:41, Alain Bieuzent  a écrit :

> La base de données existe déjà et elle est gérée par l'APNF. Elle permet
> de savoir à un instant T vers quel opérateur doit ont routé un SDA.
>
> Le 15/05/2018 10:25, « boite frnog »  mailbox.fr...@gmail.com> a écrit :
>
> Bonjour à tous,
>
> Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier
> a
> raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
> critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
> routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas
> évolué
> depuis un bout de temps...
>
> J'ai cependant plusieurs questions à la liste.
>
> Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI
> (un
> France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si
> oui
> quels ont été les freins ?
>
> Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.
>
> C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2
> permettant
> le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et
> pourquoi
> pas un nouveau modèle de billing.
>
> DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile
> d'imaginer
> résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour
> pleins
> de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...
>
> Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne
> connais
> pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...
>
> Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
> opensource sont là.
>
> Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par
> un
> tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
> membres les tranches connues par ce service ?
>
> Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic
> selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...
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Re: [FRnOG] [MISC] Peering SIP (was Problème interco orange)

2018-05-15 Par sujet Alain Bieuzent
La base de données existe déjà et elle est gérée par l'APNF. Elle permet de 
savoir à un instant T vers quel opérateur doit ont routé un SDA.

Le 15/05/2018 10:25, « boite frnog »  a écrit :

Bonjour à tous,

Je me permets de créer un nouveau sujet. En effet, je pense que Xavier a
raison, il est temps de faire bouger les choses. La crise d'hier est
critique sur plein de plans, combien d'appels d'urgence n'ont pas été
routés hier ? Mais sans aller aussi loin, c'est vrai que ça n'a pas évolué
depuis un bout de temps...

J'ai cependant plusieurs questions à la liste.

Pourquoi ne pas faire du peering SIP, suivant le modèle du France XI (un
France SIPIX ?) ? Est-ce que cette question a déjà été soulevée et si oui
quels ont été les freins ?

Par modèle j'entends à la fois technique, mais aussi associatif.

C'est à dire un SBC centralisé joignable en interco IP sur TH2 permettant
le routage entre opérateurs, mais aussi la proxyfication du RTP et pourquoi
pas un nouveau modèle de billing.

DNS a été soulevé, c'est bien, mais quand bien même il inutile d'imaginer
résoudre et faire du P2P entre les SBC des "petits opérateurs" pour pleins
de raisons (notamment sécu, qualité de l'interco)...

Mais alors, comment échanger (annoncer) ses tranches SDA ? Je ne connais
pas SIP-I mais je ne crois pas qu'une notion d'annonce existe...

Faudrait-il créer ce protocole (vecteurs) ? Après tout, les solutions
opensource sont là.

Mais beaucoup plus simplement, est-ce qu’une base de données gérée par un
tiers de confiance (l'asso) ne suffirait-elle pas à redistribué à ses
membres les tranches connues par ce service ?

Charge aux opérateurs de monter ce second trunk et d'envoyer son trafic
selon ses routes mises à jour dynamiquement sur son SBC...

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