Pierre Touzard a écrit :
> Remarque 1: La DGI est morte vive la DGFiP ! (Direction Générale des Finances
> Publiques)... et son projet de "vrai" WMS (d'après Laurent PATTE c'est dans
> les tuyaux mais aucune date ni de certitude quant à la garantie de qualité
> de service).

Non la DGI n'est pas morte, mais la DGFiP a du mal à prendre la relève 
(notamment dans les soures des objets digitalisés à partir du PCI ;-).
Oui, Laurent Patte avait annoncé une mise en service du WMS pour la 
mi-2009. Peu importe l'échéance, je ne voudrais pas être à leur place et 
préfère la mienne qui constate que les données cadastrales ont le vent 
en poupe ces derniers jours.

> 
> Remarque 2: Il faut FAIRE ! .... mettre en place un service "analyse des
> conventions" pour savoir si elles sont compatibles avec ... OSM et, dans la
> négative, proposer des "aveneants".
> Ca pourrait heurter certaines sensibilités mais il me semble qu'un service
> "juridique" ne ferait pas de mal au projet OSM. A quant un numéro vert ?
> 
> Cela me semble nécessaire du fait du contexte disons... particulier de
> l'information Géographique en France.

Je sais (pour en avoir lu d'anciennes) que les conventions 
Collectivités/DGI-DGFiP sur la numérisation du cadastre n'ont pas été 
toujours aussi équitables que les versions en vigueur actuellement. 
Soit, il n'y a qu'à commencer par les plus chauds (les conventions et 
les acteurs ;-).
Ces conventions affirment clairement la coproprité des données et une 
pleine liberté (et donc un choix, une responsabilité) de diffuser 
(comprendre réutiliser) par les collectivités locales sur le PCI vecteur.

La balle est dans le camp des plus gros producteurs d'informations 
géolocalisées (à part nous ;-) pour la mise à disposition du cadastre 
(du moins les composants qui nous intéressent particulièrement).

La balle est aussi dans notre camp, sur un plan plutôt de communication 
(quels sont les avantages pour la collectivité de permettre à OSM 
(comprendre le citoyen lambda) de réutiliser les données déjà payées). 
J'ai beaucoup aimé l'idée des liens sociaux sur un territoire évoqué par 
"le projet de Lionel".
OSM est autre chose qu'un référentiel de plus, fusse-t-il à l'échelle 
mondiale, c'est, avant tout, une autre manière de s'approprier son 
territoire, de le comprendre, de le décrire avec son propre sémantique 
afin de mieux pouvoir agir dessus, citoyennement. Sur ce plan, il y a un 
gros boulot à faire (en termes de com).
UPCT, me semble-t-il, avait déjà senti (et défendu) cet aspect 
fondamental. Merci à Michel Bondaz d'avoir été un précurseur.

Denis

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