Le 19/02/2016 17:46, Yann Pretot a écrit :
> Le fait que tu parles de CGNAT me donne une idée, plutôt que de couper 
> brutalement IPv4, on pourrait le passer en mode dégradé, c'est à dire sur des 
> liens largement sous-dimensionnés qui satureraient et forceraient les content 
> providers à passer à IPv6. 
>
>
A court terme l'idée serait de boycotter les services non disponibles en
IPv6 et surtout de le faire savoir.

Récemment j'ai changé d'accès Internet pour passer chez SFR car eux
proposaient de l'IPv6. Quand mon ancien FAI m'a appelé pour savoir
pourquoi je changeai, je lui ai dit que c'était parce qu'il ne proposait
pas d'IPv6. L’opérateur au téléphone a parfaitement compris de quoi je
parlais puisqu'il n'a pas cherché à me faire revenir chez eux.

Et maintenant que j'ai de l'IPv6 chez moi je peux embêter tous les sites
qui n'y sont pas disponibles, notamment en contactant leurs CM sur Twitter.
En parlant de Twitter, nous sommes beaucoup à être dessus et à
communiquer en IPv4. (sachant que Netflix fonctionne sur AWS en IPv6 ils
n'ont plus aucune excuse).
Et plus que les embêter on peut s'abstenir d'utiliser leur site et leur
faire savoir qu'un concurrent fait mieux.

Un boycott pur et simple des services en IPv4 ne laisse ne laisse
malheureusement que 2 alternatives :
1°) S'autohéberger et développer soi-même des services
2°) Favoriser temporairement les gros fournisseurs de contenu qui sont
accessibles en IPv6 (Google,Facebook, Netflix, etc...)
et je ne parle même pas de tous les services public (Impots, CAF,...)
qui deviennent complètement injoignables.

Il est paradoxal de devoir recentraliser le Net sur quelques gros
acteurs pour arriver à terme à le réouvrir à la diversité grâce à IPv6,
mais celà me semble inévitable.

Solarus

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