On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet Patrice KARATCHENTZEFF

Raphaël SurcouF Bordet a écrit :

Le jeu, 01/04/2004 à 13:59 +0200, Georges Mariano a écrit :


[...]


j'ajoute que si on trouve des arguments/raisons qui expliquent *par
l'exemple* en quoi le backport répond à un besoin utilisateur (ce qui
figure tout en haut du contrat Debian), j'ai encore pas vu d'argument
tangible contre (au sens mise en défaut du mécanisme même du
rétro-portage). Tout ce qu'on lit c'est le discours politiquement
formaté de ceux qui ont intérêt à ce qu'on reste scotché à une mise
à jour binaire (i.e boîte noire) des machines...


OK, à condition que le rétroportage fonctionne bien, ce qui est loin 
d'être vrai dans tous les cas sans rétroporté la version N+1... de la 
distribution.



Quel intérêt aurait-on ? Si tu as envie de développer une distribution
annexe basée sur debian et permettant de faire du support sur des vieux
paquets, sur une vieille base que tu ne veux pas changer, libre à toi.


Attends, suivre une distribution, c'est aussi profiter de tous ses 
avantages (cohérence, sécurité, support, etc.). Ceci justifie sans 
problème le choix d'une stable pour travailler, au moins, comme base de 
travail.


Tout le monde ne travaille pas dans une PME ou pour lui ou tout le monde 
n'est pas étudiant. Dans les grosses boîtes, quand tu as la chance 
d'avoir du Linux, c'est RH. Si tu proposes autre chose, tu assumes tout 
seul *toutes* les responsabilités. Si encore tu peux mettre des testing 
sur des postes bureautiques, c'est tout à fait déconseillé sur un serveur:


- Vous avez installé quoi ?
- Debian GNU/Linux
- C'est bien. Quelle version ?
- heu... testing (s/testing/unstable)
- Quoi ! Vous prenez l'entreprise pour un centre de test... allez 
installer une RH 7.3. C'est fini au moins comme truc...


etc.

Ne t'en déplaise, et comme je l'ai déjà dit ici, pour faire du 
prosélitisme de Debian en entreprise, le rétroportage est une nécessité 
tant que Debian ne saura pas faire une release annuelle.



Le projet Debian subit des attaques aussi diverses que paradoxales.
D'un côté, des utilisateurs de la stable qui voudraient avoir des
fonctionnalités ou des versions qui n'existent que dans la distribution
de développement et préfèrent les rétro-porter parce que le rythme des
sorties ne leur convient pas.


Ce n'est pas : « ne leur convient pas ». C'est juste une aberration. 
Regarde les choses en face. Je suis un fan inconditionnel de Debian mais 
cela ne m'empêche pas de regarder les choses en face. Debian est 
complètement à la rue en ce qui concerne le rythme des sorties.


Et les choses empirent.

La chose marrante est que tout le monde est d'accord et surtout nos 
chers « lideurs » successifs (cf. leur programme électoral) et rien ne 
change. En fait, là, je suis de mauvaise foi : cela change. Le temps 
augmente entre deux releases stables.



D'un autre côté, d'autres aimeraient avoir toujours les dernières
versions des logiciels et des sorties plus rapides.
Si le processus de publication du projet Debian ne plaît pas, il existe
bien d'autres distributions Linux pour faire l'affaire: pour les
premiers, une RHE est bien mieux indiquée, et pour les seconds, Gentoo
me parait un meilleur choix.


Bien sûr : plutôt que de tenter de remédier au problème, on botte en 
touche. Le temps entre deux versions stable est une aberration chronique 
de Debian. C'est un fait reconnu. Ce n'est pas en disant d'aller voir 
ailleurs que cela changera quelque chose...



Maintenant, si tu as des suggestions crédibles pour améliorer le
processus en question, je t'en prie mais argumente ton point de vue sans
te prendre pour le centre du monde (cad tes besoins ne sont pas ceux de
tous)


Pas d'attaque ad hominem, cela ne fait pas avancer le débat.

Une solution sera de forcer un gel de testing tous les 6-9 mois. Tant 
pis pour les paquets qui manquent ce jour-là, ils prendront le prochain 
train.



Le processus de développement de la debian correspond à des critères de
qualité et les rares problèmes majeurs en stable proviennent


t Le processus de développement Debian est extrêmement lourd et 
ne correspond pas spécialement à des critères de qualités particuliers. 
Par contre, l'orientation est clairement *vers* les *développeurs* 
Debian au *détriment* des utilisateurs finaux.


Lis d'ailleurs à ce sujet le questionnaire pour devenir DD. Pas un mot 
sur l'utilisateur, rien que de la technique. Même si je conviens qu'il 
est important de recruter des gens qualifiés, le but in fine est tout de 
même d'offrir une plateforme de travail pour des utilisateurs, pas un 
concept de branlage de nouille intellectuel (j'exagère... mais à peine).



essentiellement de l'usage de paquets non-officiels et rétro-porté, sans
parler des logiciels compilés à la main (comme Linux, par exemple).
Est-ce que vous avez besoin de stabilité ou des dernières
fonctionnalités ?


Les deux mon général. C'est un concept inhérent au LL : « release 
often...». Et l'un n'est pas incompatible avec l'autre.


Ce n'est pas 

Re: Subversion debian 3 woody

2004-04-02 Par sujet François Boisson
Ce qui serait peut être intéressant là dedans serait de différencier les
paquets: Entre un backport de gnome2.4 et faire un backport de nmap ou de
gaim, il y a quand même un sacré différence. Si on voit les paquets comme
une arborescence, faire un backport d'une feuille pour avoir une version
récente (gaim, nmap, lyx, kino, unrar, etc qui sont inutilisables avec les
versions actuelles de la woody) me parait bien innocent: le
système n'est pas modifié. Il est clair que si on désire maintenant le
gnomeeting 0.98 (ne serait ce que parce qu'on est derrière une passerelle
sans le NewNAT, cf fil là dessus, j'y ai appris des choses) au lieu de
gnomeeting 0.12 (pas tout à fait dernier cri donc), il faut installer tout
gnome2, cela ne se limite plus à un simple paquet et bouleverse l'ensemble
du système.

François Boisson



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet \SurcouF\ Bordet
Le ven, 02/04/2004 à 08:35 +0200, Patrice KARATCHENTZEFF a écrit :

  Quel intérêt aurait-on ? Si tu as envie de développer une distribution
  annexe basée sur debian et permettant de faire du support sur des vieux
  paquets, sur une vieille base que tu ne veux pas changer, libre à toi.
 
 Attends, suivre une distribution, c'est aussi profiter de tous ses 
 avantages (cohérence, sécurité, support, etc.). Ceci justifie sans 
 problème le choix d'une stable pour travailler, au moins, comme base de 
 travail.

Suivre une distribution, dans la mesure où est dans une logique de
partage, c'est aussi participer et non seulement en profiter.

 Tout le monde ne travaille pas dans une PME ou pour lui ou tout le monde 
 n'est pas étudiant. Dans les grosses boîtes, quand tu as la chance 
 d'avoir du Linux, c'est RH. Si tu proposes autre chose, tu assumes tout 
 seul *toutes* les responsabilités. Si encore tu peux mettre des testing 
 sur des postes bureautiques, c'est tout à fait déconseillé sur un serveur:
 
 - Vous avez installé quoi ?
 - Debian GNU/Linux
 - C'est bien. Quelle version ?
 - heu... testing (s/testing/unstable)
 - Quoi ! Vous prenez l'entreprise pour un centre de test... allez 
 installer une RH 7.3. C'est fini au moins comme truc...

Oui et tu installes un noyau Linux compilé à la main ou tu gardes les
trous de sécurité connus, qui vont avec (sans parler des autres
logiciels) ? Sans compter que cette version n'est plus supportée par
RedHat Inc. depuis longtemps. A croire que cet argument ne sert qu'aux
chefs qui ne veulent pas autre chose que ce qu'ils connaissent: RedHat.

 Ne t'en déplaise, et comme je l'ai déjà dit ici, pour faire du 
 prosélitisme de Debian en entreprise, le rétroportage est une nécessité 
 tant que Debian ne saura pas faire une release annuelle.

Le problème de cette démarche est un paradoxe entier: si la distribution
est considérée stable alors, pas de problèmes, même si celle qui a été
installée est truffée de paquets rétro-portés des distributions dites de
développement voire pire des paquets carrément non-officiels (sans
parler des logiciels compilés à la main, notamment Linux lui-même).
Dans ces conditions, comment encore parler de distribution stable ?
Les rétro-portages peuvent tirer d'affaire mais il ne faut pas en abuser
ni s'en faire un crédo...
Dans un contexte d'entreprise, s'il faut que la distribution soit
estampillée stable, autant prendre autre chose que debian: j'en suis
un supporter inconditionnel mais c'est préférable à son discrédit en cas
de problèmes (sans parler de son discrédit personnel). 

  Le projet Debian subit des attaques aussi diverses que paradoxales.
  D'un côté, des utilisateurs de la stable qui voudraient avoir des
  fonctionnalités ou des versions qui n'existent que dans la distribution
  de développement et préfèrent les rétro-porter parce que le rythme des
  sorties ne leur convient pas.
 
 Ce n'est pas : « ne leur convient pas ». C'est juste une aberration. 
 Regarde les choses en face. Je suis un fan inconditionnel de Debian mais 
 cela ne m'empêche pas de regarder les choses en face. Debian est 
 complètement à la rue en ce qui concerne le rythme des sorties.

En quoi serait-ce une aberration ? On n'a pas signé un contrat avec
debian. S'il s'avère qu'elle ne nous satisfait plus, on est encore libre
d'en changer: pas mal de personnes ont sauté le pas pour aller vers
Gentoo...

 Et les choses empirent.
 
 La chose marrante est que tout le monde est d'accord et surtout nos 
 chers « lideurs » successifs (cf. leur programme électoral) et rien ne 
 change. En fait, là, je suis de mauvaise foi : cela change. Le temps 
 augmente entre deux releases stables.
 
  D'un autre côté, d'autres aimeraient avoir toujours les dernières
  versions des logiciels et des sorties plus rapides.
  Si le processus de publication du projet Debian ne plaît pas, il existe
  bien d'autres distributions Linux pour faire l'affaire: pour les
  premiers, une RHE est bien mieux indiquée, et pour les seconds, Gentoo
  me parait un meilleur choix.
 
 Bien sûr : plutôt que de tenter de remédier au problème, on botte en 
 touche. Le temps entre deux versions stable est une aberration chronique 
 de Debian. C'est un fait reconnu. Ce n'est pas en disant d'aller voir 
 ailleurs que cela changera quelque chose...

Et se plaindre à longueur de temps sans rien faire est-il mieux ?
Je ne pense pas...

 Une solution sera de forcer un gel de testing tous les 6-9 mois. Tant 
 pis pour les paquets qui manquent ce jour-là, ils prendront le prochain 
 train.

Enfin un bon argument. La question a-t-elle été déjà abordée par les
développeurs et, si oui, qu'en est-il ressorti ?

  Le processus de développement de la debian correspond à des critères de
  qualité et les rares problèmes majeurs en stable proviennent
 
 t Le processus de développement Debian est extrêmement lourd et 
 ne correspond pas spécialement à des critères de qualités particuliers. 
 Par contre, l'orientation est 

Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet Patrice KARATCHENTZEFF

Raphaël SurcouF Bordet a écrit :

Le ven, 02/04/2004 à 08:35 +0200, Patrice KARATCHENTZEFF a écrit :


[...]


Suivre une distribution, dans la mesure où est dans une logique de
partage, c'est aussi participer et non seulement en profiter.


L'un n'empêche pas l'autre, hein ?

[...]


Oui et tu installes un noyau Linux compilé à la main ou tu gardes les
trous de sécurité connus, qui vont avec (sans parler des autres
logiciels) ? Sans compter que cette version n'est plus supportée par
RedHat Inc. depuis longtemps. A croire que cet argument ne sert qu'aux
chefs qui ne veulent pas autre chose que ce qu'ils connaissent: RedHat.


Bienvenue dans le monde réel...

Il faut atterrir un peu... le monde réel, c'est cela. C'est dur mais il 
faut faire avec. Soit tu t'assois par terre avec le troupeau, soit tu 
avances et proposes autre chose. Debian est une solution... mais une 
solution qui ne bouche que certains trous. Le boulot de tous les 
utilisateurs et DD est quand même de boucher ces trous...


Ne t'en déplaise, et comme je l'ai déjà dit ici, pour faire du 
prosélitisme de Debian en entreprise, le rétroportage est une nécessité 
tant que Debian ne saura pas faire une release annuelle.



Le problème de cette démarche est un paradoxe entier: si la distribution
est considérée stable alors, pas de problèmes, même si celle qui a été
installée est truffée de paquets rétro-portés des distributions dites de
développement voire pire des paquets carrément non-officiels (sans
parler des logiciels compilés à la main, notamment Linux lui-même).
Dans ces conditions, comment encore parler de distribution stable ?


Non. Mais au lieu d'aller à la conclusion, va aux prémices : pourquoi 
est-tu *obligé* de rétroporter ?


1) pas de version « non stable » en entreprise (et pour les pauvres 
nouilles qui sont en RTC)

2) un temps entre deux versions stables délirant

le prérequis 1) n'est pas discutable (au moins sur les serveurs). Un 
chef d'entreprise se sert de l'informatique pour avancer, pas pour jouer 
 au dé le sort de son entreprise (ce qui ne l'empêche pas de 
sponsoriser le libre).


Le 2) est de la responsabilité de Debian.

Dès lors, il est facile de conclure que l'instabilité d'une version 
stable est de la faute de celui qui rétroporte (et d'ailleurs, ce n'est 
pas le vrai boulot d'un admin) alors qu'il tente avec les moyens du bord 
de pallier aux déficiences de Debian...


C'est toujours les autres le coupable ?


Les rétro-portages peuvent tirer d'affaire mais il ne faut pas en abuser
ni s'en faire un crédo...


Il ne s'agit pas d'en faire un crédo. C'est un concept inévitable. On 
peut attendre 9 ou 12 mois pour avoir une version récente de l'ensemble 
du système. Pas deux ans.


Pour rappel : Woody, c'est GNOME 1.4. La version 2.6 va sortir. *3* 
versions d'écart. C'est un *gouffre* dans le monde du LL...



Dans un contexte d'entreprise, s'il faut que la distribution soit
estampillée stable, autant prendre autre chose que debian: j'en suis
un supporter inconditionnel mais c'est préférable à son discrédit en cas
de problèmes (sans parler de son discrédit personnel). 


Voilà tout le problème de Debian : allez voir ailleurs. Ce n'est pas en 
fermant les yeux sur les problèmes que l'on va les résoudre. Sinon :


Debian 3.1 sorti en 2004
Debian 3.2 sorti en 2012
Debian 3.3 sorti en 2039
Debian 3.4 sorti (pas eu le temps... le soleil s'est éteint avant).


Le projet Debian subit des attaques aussi diverses que paradoxales.
D'un côté, des utilisateurs de la stable qui voudraient avoir des
fonctionnalités ou des versions qui n'existent que dans la distribution
de développement et préfèrent les rétro-porter parce que le rythme des
sorties ne leur convient pas.


Ce n'est pas : « ne leur convient pas ». C'est juste une aberration. 
Regarde les choses en face. Je suis un fan inconditionnel de Debian mais 
cela ne m'empêche pas de regarder les choses en face. Debian est 
complètement à la rue en ce qui concerne le rythme des sorties.
 
En quoi serait-ce une aberration ? On n'a pas signé un contrat avec

debian. S'il s'avère qu'elle ne nous satisfait plus, on est encore libre
d'en changer: pas mal de personnes ont sauté le pas pour aller vers
Gentoo...


Gentoo, c'est un truc de geek pour geeks. En entreprise, les gens 
cherchent des trucs solides, bien pensés et fonctionnels. C'est, je te 
rappelle, l'objectif de Debian : fournir un OS fonctionnant sur plein de 
plateforme, facilement maintenable et administrable.


[...]


Et se plaindre à longueur de temps sans rien faire est-il mieux ?
Je ne pense pas...


Il y a des gens qui se plaignent *et* font avancer les choses.


Une solution sera de forcer un gel de testing tous les 6-9 mois. Tant 
pis pour les paquets qui manquent ce jour-là, ils prendront le prochain 
train.



Enfin un bon argument. La question a-t-elle été déjà abordée par les
développeurs et, si oui, qu'en est-il ressorti ?


Une grande engueulade, un échange de nom d'oiseaux, une guerre de 

Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet Erwan David
Le Fri  2/04/2004, Patrice KARATCHENTZEFF disait
 
 Pour rappel : Woody, c'est GNOME 1.4. La version 2.6 va sortir. *3* 
 versions d'écart. C'est un *gouffre* dans le monde du LL...

Je ne sais pas si gnome est un bon exemple.

Par contre pour revenir à ton exemple précédent de serveur en
entreprise, qui veut du stable, il faut aussi des versions toujours
supportées par l'upstream.

Et en woody on a un postfix 1 qui n'est plus supporté upstream...


-- 
Erwan



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet j . combes . ml
Bonjour,

On Fri, 02 Apr 2004 10:39:52 +0200
Patrice KARATCHENTZEFF [EMAIL PROTECTED] wrote:
to: debian-user-french@lists.debian.org

 Non. Mais au lieu d'aller à la conclusion, va aux prémices : pourquoi 
 est-tu *obligé* de rétroporter ?
 
 1) pas de version « non stable » en entreprise (et pour les pauvres 
 nouilles qui sont en RTC)
 2) un temps entre deux versions stables délirant
 
 le prérequis 1) n'est pas discutable (au moins sur les serveurs). Un 
 chef d'entreprise se sert de l'informatique pour avancer, pas pour jouer
 au dé le sort de son entreprise (ce qui ne l'empêche pas de 
 sponsoriser le libre).

Ce n'est pas forcement l'avis de tout le monde : ci-joint deux liens d'une
discussion sur la ml postfix où des administrateurs justifient
l'utilisation de unstable en production :

http://groups.google.fr/groups?hl=frlr=ie=UTF-8oe=UTF-8selm=blvtt8%2445h%241%40FreeBSD.csie.NCTU.edu.tw
http://groups.google.fr/groups?hl=frlr=ie=UTF-8oe=UTF-8selm=bm0ccv%24gc9%241%40FreeBSD.csie.NCTU.edu.tw

Personellement, je n'ai pas de serveur unstable ou testing en production,
mais quelques serveurs de tests en testing et je dois avouer que les
problèmes sont assez limité (et doivent pouvoir être facilement amortis
avec un serveur pour tester les upgrades).

Evidemment, il faut pouvoir justifier l'utilisation de tel serveur. Mais
dans la mesure où, pour plusieurs paquets critiques, des versions récentes
[1] sont nécessaire à la réalisation du projet (pour répondre au cahier
des charges), entre entrer dans le jeu sans fin des backports ou avoir un
serveur en unstable en production [2], il ne me parrait pas aberrant de se
poser la question...

Par contre, avant de le faire, je penses qu'il faut s'assurer pendant une
periode de test de plusieur mois qu'on est capable de maintenir un serveur
unstable.

[1] on peut citer postfix, openldap, samba 3 et plein d'autres ou l'apport
de fonctionnalités est non négligeable.
[2] testing n'étant pas imaginable à mon sens en produciton puisqu'il n'y
a pas de mise à jour de sécurité.

a+
Julien



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet Yves Rutschle
On Fri, Apr 02, 2004 at 09:44:03AM +0200, Raphaël SurcouF
Bordet wrote:
 A croire que cet argument ne sert qu'aux chefs qui ne
 veulent pas autre chose que ce qu'ils connaissent: RedHat.

Je crois que tu voulais écrire Windows.

 Dans un contexte d'entreprise, s'il faut que la distribution soit
 estampillée stable, autant prendre autre chose que debian.

Je ne suis absolument pas, mais alors pas du tout, d'acord
avec ça (sinon je posterais sur une liste Gentoo ou RH ou
Mandrake :-) ).  Un problème a mon avis est que le mot
'stable' est vague: personellement, ça n'est pas tellement
la fiabilité du système qui m'interesse (car franchement,
unstable n'est pas tellement moins fiable), c'est que les
numéros de versions ne changent pas tout le temps. Si un
trou de sécurité est découvert, je n'ai pas besoin de
réinstaller 1243 paquets.

Là où je travaille (où je trolle sur duf?) on avait des
RH. Ça s'installait bien. Et un jour, on a eu besoin
d'installer des outils a nous. Et horreur, on a découvert
qu'on avait toutes les versions de RH de 5 à 7, toutes avec
des libc différentes, et impossible de partager les
binaires, et impossible d'upgrader quoi que ce soit.
Maintenant avec Debian, toutes les machines sont sur les
mêmes versions de libs et logiciels, et c'est *cette*
stabilité qui m'interesse. Maintenant on compile nos outils
sur une machine, ils marchent partout. Le jour où Sarge
stabilise, on upgrade une machine, on regarde ce qui casse,
puis on fait toutes les machines, ça prend une journée et
c'est fait.

Maintenant, si on a besoin d'une version plus récente de
tcpdump ou de strace, il suffit de faire un backport et
tout le monde peut l'avoir également. En comparaison, mes 2
PCs à la maison, où j'utilise unstable, ne sont pratiquement
jamais aux mêmes versions (c'est ma faute, je suis pas
organisé). 

(Récement j'ai eu besoin de wget sur une machine RedHat
ancestrale. Impossible bien entendu d'installer un RPM (ils
ne sont même plus disponibles sur redhat.com d'ailleurs), ça
s'est fini avec apt-get source wget sur une Debian et make
sur une RH: on peut même backporter sur des distribs
différentes :-) ).

Et comme dit François, il faut faire la différence entre
backporter tcpdump ou GAIM, et backporter Gnome ou KDE.

 j'en suis un supporter inconditionnel mais c'est
 préférable à son discrédit en cas de problèmes (sans
 parler de son discrédit personnel). 

Qui aime bien, chatie bien; y'a pas de mal à dire qu'il y a
des problèmes quand il y a des problèmes.

 pas mal de personnes ont sauté le pas pour aller vers
 Gentoo...

Gentoo en entreprise?

  Les derniers pilotes sont toujours les plus stables... question de 
  débogage et d'utilisation.
  
  Sinon, tout le monde utiliserait encore un noyau 0.99pre192.

Hmm, tout le monde n'utilise pas linux 2.6.4 non plus :)

Y.



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet daniel huhardeaux

Raphaël SurcouF Bordet a écrit :



[...] allez 
installer une RH 7.3. C'est fini au moins comme truc...
   



Oui et tu installes un noyau Linux compilé à la main ou tu gardes les
trous de sécurité connus, qui vont avec (sans parler des autres
logiciels) ? Sans compter que cette version n'est plus supportée par
RedHat Inc. depuis longtemps. 

Le support (maj securite) existait jusqu'au 31/12/2003 minuit. Pour RH9, 
c'est jusqu'au 30/04/2004 minuit


[...]

--
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Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet William Dode
Patrice KARATCHENTZEFF [EMAIL PROTECTED] writes:

[...]

 Et pourquoi Debian ne ferait-il pas la même chose ? On démarre le
 premier janvier, on gèle en septembre, on release le 25 décembre et
 rebelotte ?

Tu parles beaucoup de réalité en entreprise etc... hors en entreprise
justement ce qui est important c'est d'avoir quelque chose de stable
dans le sens qui ne bouge pas étant donné que chaque changement a un
coût (phase de test, changement d'habitudes, formation).
Bien sur il faut évoluer de temps en temps, mais le cycle souhaité est
rarement en dessous de 2 ans et bien plus dans le monde industriel et
dans l'administration par ex.
C'est une règle d'or en informatique, on ne touche pas quelque chose qui
marche ! Qui a été nuancée du fait des problèmes de sécurité uniquement.

1 an c'est bien trop court, imagine quand tu développe une grosse
application, ça prend facilement 1 an. Si le jour où tu la sort le
système sous-jacent a complètement changé t'es foutu...

-- 
William - http://flibuste.net



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet sich

William Dode a écrit :

Patrice KARATCHENTZEFF [EMAIL PROTECTED] writes:

[...]



Et pourquoi Debian ne ferait-il pas la même chose ? On démarre le
premier janvier, on gèle en septembre, on release le 25 décembre et
rebelotte ?



Tu parles beaucoup de réalité en entreprise etc... hors en entreprise
justement ce qui est important c'est d'avoir quelque chose de stable
dans le sens qui ne bouge pas étant donné que chaque changement a un
coût (phase de test, changement d'habitudes, formation).
Bien sur il faut évoluer de temps en temps, mais le cycle souhaité est
rarement en dessous de 2 ans et bien plus dans le monde industriel et
dans l'administration par ex.
C'est une règle d'or en informatique, on ne touche pas quelque chose qui
marche ! Qui a été nuancée du fait des problèmes de sécurité uniquement.

1 an c'est bien trop court, imagine quand tu développe une grosse
application, ça prend facilement 1 an. Si le jour où tu la sort le
système sous-jacent a complètement changé t'es foutu...



Là je suis entièrement d'accord, 1 an c'est trop court. Et en général 
tant qu'on à pas besoin d'une nouvelle fonctionnalité autant rester sur 
ce qui marche. Par contre il y'a le soucis de certains packages... 
Notamment Postfix, Samba, Clamav, etc... On est bien obligé de 
backporter clamav si l'on veux un anti virus sur sa messagerie.
Quand à KDE c'est un autre soucis, on parle là de station cliente (je 
n'ai pas d'interface graphique sur les serveurs), et il est vrai que 
pour une station cliente le développement Debian est bien long car les 
applis bougent bcp.
Il serait intérréssant de tenir 2 ans en moyenne sur une version, enfin 
c mon avis... Mais pour un serveur il est vrai que ça fait court...


sich



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet daniel huhardeaux

William Dode a écrit :


Patrice KARATCHENTZEFF [EMAIL PROTECTED] writes:

[...]

 


Et pourquoi Debian ne ferait-il pas la même chose ? On démarre le
premier janvier, on gèle en septembre, on release le 25 décembre et
rebelotte ?
   



Tu parles beaucoup de réalité en entreprise etc... hors en entreprise
justement ce qui est important c'est d'avoir quelque chose de stable
dans le sens qui ne bouge pas étant donné que chaque changement a un
coût (phase de test, changement d'habitudes, formation).
Bien sur il faut évoluer de temps en temps, mais le cycle souhaité est
rarement en dessous de 2 ans et bien plus dans le monde industriel et
dans l'administration par ex.
C'est une règle d'or en informatique, on ne touche pas quelque chose qui
marche ! Qui a été nuancée du fait des problèmes de sécurité uniquement.

1 an c'est bien trop court, imagine quand tu développe une grosse
application, ça prend facilement 1 an. Si le jour où tu la sort le
système sous-jacent a complètement changé t'es foutu...

 

Oui, et que se passe t'il si le jour ou tu la sors le systeme 
sous-jacent n'est plus maintenu ou n'evoluera plus? (radiusd-cistron 
woody par ex.)? Lorsqu'on developpe on choisit: on est compatible avec 
l'existant ou on repart a zero avec les produits existant: dans ce cas 
on suit l'evolution.


Dans cette affaire tout le monde a raison ou tord. Il y a des 
entreprises/metiers qui *ont* besoin de packages recents, d'autres 
peuvent se permettre de rester scotche avec une version d'il y a 2 ans 
ou plus. Reste a trouve le juste milieu pour Debian. Le delai actuel me 
parait tout de meme long.


Au fait: qui de vous a virer son W98SE pour XP? ;-)

--
:  __ __ __ __ __ __  [EMAIL PROTECTED]
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Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet \SurcouF\ Bordet
Le ven, 02/04/2004 à 11:03 +0100, Yves Rutschle a écrit :

 On Fri, Apr 02, 2004 at 09:44:03AM +0200, Raphaël SurcouF
 Bordet wrote:
  A croire que cet argument ne sert qu'aux chefs qui ne
  veulent pas autre chose que ce qu'ils connaissent: RedHat.
 
 Je crois que tu voulais écrire Windows.

Non, non: quand ils te disent Linux, faut comprendre RedHat Linux.

  Dans un contexte d'entreprise, s'il faut que la distribution soit
  estampillée stable, autant prendre autre chose que debian.
 
 Je ne suis absolument pas, mais alors pas du tout, d'acord
 avec ça (sinon je posterais sur une liste Gentoo ou RH ou
 Mandrake :-) ).  Un problème a mon avis est que le mot
 'stable' est vague: personellement, ça n'est pas tellement
 la fiabilité du système qui m'interesse (car franchement,
 unstable n'est pas tellement moins fiable), c'est que les
 numéros de versions ne changent pas tout le temps. Si un
 trou de sécurité est découvert, je n'ai pas besoin de
 réinstaller 1243 paquets.

Le problème est justement qu'on te demande une distribution dite
stable avec un numéro de version, etc..
Essaie de proposer une debian testing/unstable dans un tel contexte,
tu verras assez vite les réticences... 
Ensuite, je n'ai jamais dit que l'unstable était si instable que ça:
elle vaut bien certaines versions pourtant considérées stables des
autres distributions, voire même mieux.
Quant aux correctifs de sécurité, j'apprécie tout autant la méthode de
debian: corriger uniquement l'anomalie sans changer de version.

 Là où je travaille (où je trolle sur duf?) on avait des
 RH. Ça s'installait bien. Et un jour, on a eu besoin
 d'installer des outils a nous. Et horreur, on a découvert
 qu'on avait toutes les versions de RH de 5 à 7, toutes avec
 des libc différentes, et impossible de partager les
 binaires, et impossible d'upgrader quoi que ce soit.

Je suis bien d'accord mais va dire d'installer une distribution Linux
qui n'est pas supportée par l'éditeur propriétaire d'un logiciel (Oracle
pour ne pas le citer) très utilisé par l'entreprise et la réponse sera
non...

[...]

 Et comme dit François, il faut faire la différence entre
 backporter tcpdump ou GAIM, et backporter Gnome ou KDE.

Tout à fait d'accord: avec modération et en connaissance de cause.

  j'en suis un supporter inconditionnel mais c'est
  préférable à son discrédit en cas de problèmes (sans
  parler de son discrédit personnel). 
 
 Qui aime bien, chatie bien; y'a pas de mal à dire qu'il y a
 des problèmes quand il y a des problèmes.

Dire qu'il y a un problème, oui. Se plaindre à longueur de temps, 
c'est lassant...

  pas mal de personnes ont sauté le pas pour aller vers
  Gentoo...
 
 Gentoo en entreprise?

Je devrais baliser le public concernés à chaque généralisation de ce
type car dans toute cette discussion, on peut distinguer plusieurs
catégories d'utilisateurs:
- utilisateurs en enteprise,
- utilisateurs particuliers.
Et je connais des professionnels qui utilisent gentoo mais mon propos
n'est pas de faire du prosélytisme de cette distribution.

-- 
Raphaël 'SurcouF' Bordet
[EMAIL PROTECTED]



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet \SurcouF\ Bordet
Le ven, 02/04/2004 à 12:17 +0200, [EMAIL PROTECTED] a écrit :

 Evidemment, il faut pouvoir justifier l'utilisation de tel serveur. Mais
 dans la mesure où, pour plusieurs paquets critiques, des versions récentes
 [1] sont nécessaire à la réalisation du projet (pour répondre au cahier
 des charges), entre entrer dans le jeu sans fin des backports ou avoir un
 serveur en unstable en production [2], il ne me parrait pas aberrant de se
 poser la question...

[...]

 [2] testing n'étant pas imaginable à mon sens en produciton puisqu'il n'y
 a pas de mise à jour de sécurité.

Exact mais rien n'empêche de récupérer les paquets de l'unstable mis à
jour si nécessaire: la priorité de telles mises à jour est généralement
haute et la quarantaine n'est alors que de deux jours.

-- 
Raphaël 'SurcouF' Bordet
[EMAIL PROTECTED]



Re: On est vendredi... [etait: Re: Subversion debian 3 woody]

2004-04-02 Par sujet Patrice KARATCHENTZEFF

[EMAIL PROTECTED] a écrit :

[...]


Ce n'est pas forcement l'avis de tout le monde : ci-joint deux liens d'une
discussion sur la ml postfix où des administrateurs justifient
l'utilisation de unstable en production :


Attention, tu ne m'as pas compris : ce n'est pas moi qui émet un avis, 
c'est celui de la DSI...


En tant que technicien, il est évident qu'avoir un serveur en 
testing/unstable ne pose pas de problèmes majeurs (en tout cas, pas plus 
que de gérer un RH au quotidien).


Le problème n'est pas là : si Debian propose une version stable, c'est a 
priori pour bosser dessus (et rassurer un DSI au passage...).



Personellement, je n'ai pas de serveur unstable ou testing en production,
mais quelques serveurs de tests en testing et je dois avouer que les
problèmes sont assez limité (et doivent pouvoir être facilement amortis
avec un serveur pour tester les upgrades).


On est d'accord.


Evidemment, il faut pouvoir justifier l'utilisation de tel serveur. Mais
dans la mesure où, pour plusieurs paquets critiques, des versions récentes
[1] sont nécessaire à la réalisation du projet (pour répondre au cahier
des charges), entre entrer dans le jeu sans fin des backports ou avoir un
serveur en unstable en production [2], il ne me parrait pas aberrant de se
poser la question...

Par contre, avant de le faire, je penses qu'il faut s'assurer pendant une
periode de test de plusieur mois qu'on est capable de maintenir un serveur
unstable.

[1] on peut citer postfix, openldap, samba 3 et plein d'autres ou l'apport
de fonctionnalités est non négligeable.
[2] testing n'étant pas imaginable à mon sens en produciton puisqu'il n'y
a pas de mise à jour de sécurité.


disons que c'est à toi de faire la veille de sécu, c'est normal puisque 
ce n'est pas fait pour être mis en prod ;-)


PK


--
Patrice KARATCHENTZEFF
STMicroelectronics   Tel:  04-76-92-67-96
850, rue Jean Monnet
38926 CROLLES Cedex,  Courriel: [EMAIL PROTECTED]



Re: Subversion debian 3 woody

2004-04-01 Par sujet Georges Mariano
On Wed, 31 Mar 2004 10:52:13 +0200, Raphaël SurcouF Bordet wrote:

 Inutile de rappeler mon opinion sur les paquets rétro-portés...

oui,  c'est effectivement inutile. Car ton point de vue à ceci de
paradoxal que, vu que tu n'aimes pas la backport, tu n'en fais pas je
présume, ce qui ne t'empêche pas d'en parler de manière négative sans
vraiment en comprendre ni le fonctionnement (pur debian en fait) ni
l'utilité ...

j'ajoute que si on trouve des arguments/raisons qui expliquent *par
l'exemple* en quoi le backport répond à un besoin utilisateur (ce qui
figure tout en haut du contrat Debian), j'ai encore pas vu d'argument
tangible contre (au sens mise en défaut du mécanisme même du
rétro-portage). Tout ce qu'on lit c'est le discours politiquement
formaté de ceux qui ont intérêt à ce qu'on reste scotché à une mise
à jour binaire (i.e boîte noire) des machines...

Le hasard fait que je viens de tomber sur un petit exemple bien
sympathique. J'espère qu'il est suffisamment simple  pour que chacun pige
ce qui se passe. 

* tout commence lorsque je m'aperçois que je n'ai pas installé
syslog-summary avec mon logcheck.

* apt-get -s install syslog-summary -t stable = ok, 1 paquet v 1.11

* apt-get -s install syslog-summary -t testing = argh!! 19 paquets à
mettre à installer  (dont gtkglarea5 iceme python xlibmesa3) pour avoir
la version 1.12 (notez au passage le saut phénoménal en version qui
justifie la mise à jour d'autant de paquets) [*]

* évidemment, il n'est pas nécessaire que syslog-summary dépende de
python dernier cri, je vous refait pas le coups du backport qui prend 2mn
pour avoir un paquet avec les dépendances correctes et qui s'installe
bien sur votre machine bien stable sans prendre le moindre risque (sauf
celui de casser syslog-summary, mais ça c'est normal)
 
 Subversion dépend étroitement d'Apache 2,
Largement discutable pour ne pas dire foutaise, comme il a été dit ici :

Subversion also offers a standalone server option using a custom protocol
(not everyone wants to run Apache 2.x)

C'est sur la page des features de subversion, i.e des trucs **positifs**,
je traduis : c'est un bon point de ne pas dépendre d'apache2

d'ailleurs : apt-cache show subversion | grep -i apache donne rien, y'a
mieux comme dépendance étroite...

Bon, j'arrête là, j'ai déjà perdu assez de temps[**] à essayer de
montrer qu'il est possible de sortir des affirmations à l'emporte pièce
et de discuter d'un sujet avec un minimum d'argument tangibles (ce
pourquoi je n'ai pas attendu demain, il ne s'agit donc pas d'un troll ;-)

[*] le nombre exact de paquets à mettre à jour dépend évidemment de
votre stableité actuelle, si vous êtes en sid, ça passe tout seul
hein ;-)

[**] oui parce qu'un message argumenté nécessite de passer du temps à
consulter les rapports de bugs, faire le backport, tester les mises à
jours (dans le chroot, en dehors du chroot), tester un peu le paquet
obtenu... Tout ce que l'on peut s'épargner par la phrase radicale mais
vide de sens : le backport c'est mal (DebianTM).

Aller, note finale d'humour : je vous laisse admirer le bug  (clos!!)
http://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=171043

A+





Re: Subversion debian 3 woody

2004-04-01 Par sujet \SurcouF\ Bordet
Le jeu, 01/04/2004 à 13:59 +0200, Georges Mariano a écrit :

 On Wed, 31 Mar 2004 10:52:13 +0200, Raphaël SurcouF Bordet wrote:
 
  Inutile de rappeler mon opinion sur les paquets rétro-portés...
 
 oui,  c'est effectivement inutile. Car ton point de vue à ceci de
 paradoxal que, vu que tu n'aimes pas la backport, tu n'en fais pas je
 présume, ce qui ne t'empêche pas d'en parler de manière négative sans
 vraiment en comprendre ni le fonctionnement (pur debian en fait) ni
 l'utilité ...

A-t-on besoin d'essayer pour en discuter ?
J'ai passé mes premières années sous Linux à gérer des RedHat.
Là, tu n'avais pas d'outils comme apt et surtout une base de paquets si
exhaustive et passer d'une version à une autre était un véritable
sacerdoce. Cerise sur le gâteau: aucun support à attendre de la part de
RedHat quant aux paquets rpm (quand on en avait) externes.  

 j'ajoute que si on trouve des arguments/raisons qui expliquent *par
 l'exemple* en quoi le backport répond à un besoin utilisateur (ce qui
 figure tout en haut du contrat Debian), j'ai encore pas vu d'argument
 tangible contre (au sens mise en défaut du mécanisme même du
 rétro-portage). Tout ce qu'on lit c'est le discours politiquement
 formaté de ceux qui ont intérêt à ce qu'on reste scotché à une mise
 à jour binaire (i.e boîte noire) des machines...

Quel intérêt aurait-on ? Si tu as envie de développer une distribution
annexe basée sur debian et permettant de faire du support sur des vieux
paquets, sur une vieille base que tu ne veux pas changer, libre à toi.
Le projet Debian subit des attaques aussi diverses que paradoxales.
D'un côté, des utilisateurs de la stable qui voudraient avoir des
fonctionnalités ou des versions qui n'existent que dans la distribution
de développement et préfèrent les rétro-porter parce que le rythme des
sorties ne leur convient pas.
D'un autre côté, d'autres aimeraient avoir toujours les dernières
versions des logiciels et des sorties plus rapides.
Si le processus de publication du projet Debian ne plaît pas, il existe
bien d'autres distributions Linux pour faire l'affaire: pour les
premiers, une RHE est bien mieux indiquée, et pour les seconds, Gentoo
me parait un meilleur choix.
Maintenant, si tu as des suggestions crédibles pour améliorer le
processus en question, je t'en prie mais argumente ton point de vue sans
te prendre pour le centre du monde (cad tes besoins ne sont pas ceux de
tous)
Le processus de développement de la debian correspond à des critères de
qualité et les rares problèmes majeurs en stable proviennent
essentiellement de l'usage de paquets non-officiels et rétro-porté, sans
parler des logiciels compilés à la main (comme Linux, par exemple).
Est-ce que vous avez besoin de stabilité ou des dernières
fonctionnalités ?
Oui, supporter le matériel parait être une bonne raison mais en quoi le
dernier cri en matière de matériel est-il nécessairement un critère
de ...stabilité ? En aucune façon...

 Le hasard fait que je viens de tomber sur un petit exemple bien
 sympathique. J'espère qu'il est suffisamment simple  pour que chacun pige
 ce qui se passe. 
 * tout commence lorsque je m'aperçois que je n'ai pas installé
 syslog-summary avec mon logcheck.
 
 * apt-get -s install syslog-summary -t stable = ok, 1 paquet v 1.11
 
 * apt-get -s install syslog-summary -t testing = argh!! 19 paquets à
 mettre à installer  (dont gtkglarea5 iceme python xlibmesa3) pour avoir
 la version 1.12 (notez au passage le saut phénoménal en version qui
 justifie la mise à jour d'autant de paquets) [*]

Oui, parce que tu n'utilises pas de testing et donc les paquets dont
dépend ce paquet ne sont pas ceux de la stable. Maintenant, si tu vois
des objections quant à la pertinence des dépendances, libre à toi d'en
faire part de façon moins polémique au responsable. Il sera toujours
prêt à entendre ton avis et tu as intérêt à bien argumenter.
Et de telles remarques, j'en ai déjà fait: qu'elles soient suivies ou
non, l'important est de discuter avec les développeurs: ils ne sont pas
inaccessibles, loin de là et ce serait mieux de cracher dans la soupe
(se plaindre publiquement du projet et, à la moindre contrariété, faire
tout à sa sauce au lieu de participer à ce même projet).
Dans ce cas précis, tu peux toujours chercher à discuter de la
pertinence d'un champ Provides: python-interpreter avec eux.

 * évidemment, il n'est pas nécessaire que syslog-summary dépende de
 python dernier cri, je vous refait pas le coups du backport qui prend 2mn
 pour avoir un paquet avec les dépendances correctes et qui s'installe
 bien sur votre machine bien stable sans prendre le moindre risque (sauf
 celui de casser syslog-summary, mais ça c'est normal)

Rien ne t'empêche de le faire mais ne viens pas polluer le bts si jamais
tu as des problèmes par la suite... 
Car la véritable question est bien là: comment supporter de tels
paquets, pour le projet ? Impossible à faire pour les développeurs...
Et surtout, ce serait bien plus de travail pour eux.

 

Subversion debian 3 woody

2004-03-31 Par sujet jerome moliere

Bonjour a tous,
j'ai une machine des plus stables tournant sans souci depuis plus d'un 
an sous woody, et là j'ai un besoin pressant d'installer un CVS-like 
dessus.Les personnes qui vont l'utiliser n'etant pas du tout des 
programmeurs,elles trouvent CVS rugueux, de plus j'ai bien envie de 
tester Subversion :)
j'ai vu qu'il y avait des paquets pour unstable et des backports pour 
stable. Est ce que quelqu'un a testé ? Ne vais je pas casser ma jolie 
machine ? :)
en fait il faut installer un paquet de trucs dont Apache 2.0.48,db4, 
SWIG etc...

donc j'hesite...

toute opinion bienvenue
Jerome

--
Auteur cahier du programmeur Java tome 2 - Eyrolles 10/2003
http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/ouvrage.php3?ouv_ean13=9782212111941




Re: Subversion debian 3 woody

2004-03-31 Par sujet \SurcouF\ Bordet
Le mer, 31/03/2004 à 10:25 +0200, jerome moliere a écrit :

 Bonjour a tous,
 j'ai une machine des plus stables tournant sans souci depuis plus d'un 
 an sous woody, et là j'ai un besoin pressant d'installer un CVS-like 
 dessus.Les personnes qui vont l'utiliser n'etant pas du tout des 
 programmeurs,elles trouvent CVS rugueux, de plus j'ai bien envie de 
 tester Subversion :)
 j'ai vu qu'il y avait des paquets pour unstable et des backports pour 
 stable. Est ce que quelqu'un a testé ? Ne vais je pas casser ma jolie 
 machine ? :)
 en fait il faut installer un paquet de trucs dont Apache 2.0.48,db4, 
 SWIG etc...
 donc j'hesite...
 
 toute opinion bienvenue

Actuellement, il  y a la 1.0.0 dans testing et la 1.0.1 dans l'unstable.
Inutile de rappeler mon opinion sur les paquets rétro-portés...
Subversion dépend étroitement d'Apache 2, aussi l'installer sur une
stable qui n'est pas prévu pour cela présente en effet des risques:
tu te retrouverais non plus avec une debian stable mais avec une debian
hybride qui n'aura de stable que le nom dans /etc/debian_version.

-- 
Raphaël 'SurcouF' Bordet
[EMAIL PROTECTED]



Re: Subversion debian 3 woody

2004-03-31 Par sujet jerome moliere



Actuellement, il  y a la 1.0.0 dans testing et la 1.0.1 dans l'unstable.
Inutile de rappeler mon opinion sur les paquets rétro-portés...
 


un petit condensé pour ceux yaant loupé les épisodes précédents ? :)


Subversion dépend étroitement d'Apache 2, aussi l'installer sur une
stable qui n'est pas prévu pour cela présente en effet des risques:
tu te retrouverais non plus avec une debian stable mais avec une debian
hybride qui n'aura de stable que le nom dans /etc/debian_version.

 


c'est bien ce que je craignais 
je vais le coller sur une redhat mais cela m'embete un peu, cette 
machine n'est pas destinéeà rester

up tout le temps
merci
Jerome

--
Auteur cahier du programmeur Java tome 2 - Eyrolles 10/2003
http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/ouvrage.php3?ouv_ean13=9782212111941




Re: Subversion debian 3 woody

2004-03-31 Par sujet William Dode
jerome moliere [EMAIL PROTECTED] writes:

 Bonjour a tous,
 j'ai une machine des plus stables tournant sans souci depuis plus d'un
 an sous woody, et là j'ai un besoin pressant d'installer un CVS-like
 dessus.Les personnes qui vont l'utiliser n'etant pas du tout des
 programmeurs,elles trouvent CVS rugueux, de plus j'ai bien envie de
 tester Subversion :)
 j'ai vu qu'il y avait des paquets pour unstable et des backports pour
 stable. Est ce que quelqu'un a testé ? Ne vais je pas casser ma jolie
 machine ? :)
 en fait il faut installer un paquet de trucs dont Apache 2.0.48,db4,
 SWIG etc...
 donc j'hesite...

Pour ma part j'ai choisi gnuarch. Un des avantages est justement qu'il
n'y a *strictement* rien à installer sur le serveur.

Au niveau rugosité de l'utilisation client, on peut se limiter à une
utilisation centralisé (partage d'un répertoire du serveur en sftp), les
commandes sont alors très simple tla missing, tla what-changed, tla
update, tla commit. Les plus hardis créront leurs propres branches sans
déranger les autres...

Ceci dit, il n'est pas indispensable d'installer apache 2 pour
subversion, il peut aussi tourner en serveur autonome.

-- 
William - http://flibuste.net



Re: Subversion debian 3 woody

2004-03-31 Par sujet François Boisson

 
 c'est bien ce que je craignais 
 je vais le coller sur une redhat mais cela m'embete un peu, cette 
 machine n'est pas destinéeà rester
 up tout le temps
 merci
 Jerome
 
 -- 

Non, installe un debootsrap en sage ou woody avec subversion et apache2
dessus. Ta machine reste en stable et tu as subversion en sarge ou sid
dessus. Que veux tu de plus?


François Boisson